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[RP] Taverne :Les Ailes dans le Vent

Sofio.de.valmonte
Étranges jours à Moulins, que ces jours derniers.
Le temps s'est suspendu entre les murs de pierres, dans les couloirs pavés de non-dit et de mise en sourdine. Atmosphère de cristal, à peine perturbée par quelques voyageurs qui vont et viennent.
Des menaces d'alerte pour les villages du Bourbonnais Auvergne, envoyés par le Duc en personne qui nie dans ses quelques mots de dédain que parfois il balance au peuple, comme on jette du pain dur a des pigeons, un conseiller véreux qui de plus habite le village du sans_noms, nommé Javert sans plus, surnommé le chien du Duc , pas une occasion ne se passe sans qu'on rigole de son passage, des interventions acidifiées qui souvent laissent entrevoir des soucis bien plus graves comme la virilité.


Étrange que ces nobles qui ne sévissent plus qu'en lieux fermés, le roquet roux porte bien son quolibet, il aboie et recule dés qu'on avance, il s'attaque bien souvent aux gens isolés, mais doit sentir de sa truffe prononcée qui peut le mater.Puis il y a les taiseux, ceux qui ressortent des placards, une fois à l'année, quelques mots et pirouettes et se rendorment pour de longs mois, mais chez ces gens-là, on ne pense pas....

C'est à la taverne municipale qu'on refait le monde les soirs de grande beuverie, la bière, l'amour , la guerre, tout y passe, et çà délasse, ça dénoue, ça se trame! quand le tout n'est pas entrecoupé de longs soupirs poussés, par une habitante délaissée, qui la veille encore hésitait entre l'amour de sa vie numéro one et l'amour de sa vie numéro second, étrange ces conceptions burlesques de l'amour, oups l'amour ne pas en causer, ne pas le montrer , rotons et pétons!

Puis il y a les jours de grande tempête, les moments fragiles où l'instant peut basculer, pour ces trois fois riens, comme le bonjour du matin, alors comme un refuge en ce monde étrange, c'est en la taverne municipale qu'elle aime s'y retrouver, assise pour regarder la rue, assise pour tendre une oreille parfois indiscrète sur un monde qui lui échappe si souvent.


-Salut Ninon, tu tombes bien, j'étais en tête à tête avec moi même.

Ce sera sa victime du jour, comme bien souvent d'ailleurs.... mais a qui parler désespérance, sans que cela ne passe pour une déprime, cette fois, elle ne veut pas se jeter d'un pont d'un bateau ou sauter en marche d'une armée faucheuse, elle a juste envie de pourrir les gens et de lancer les potins assassins.

-Bon faut que je te raconte..... fais le guet à la porte, j'ai du lourd!

Lui laisser juste le temps de s'assoir, un regard dans la rue, peut être viendra t'il, elle le sait jamais très loin, il était présent en la taverne, peu de temps avant alors qu'elle l'aurait pensé, désirer, ailleurs....

-grouille .... c'est tout chaud encore, bon alors je t'explique, le Duc tu vois qui c'est? Oui je sais peu le connaissent, il est du genre timide, mais voila, il doit être assez fort avisé, il avait demandé a ce que tous les villages du duché passent en alerte, faut dire qu'avec tous ces gens louches partout, il eut un bon flair, sauf que voila, le conseiller Javert, l'opportuniste qui lèche même le sol et la pingre de cardinale, eux préfèrent bosser, défendre ils s'en tapent, alors je suis allé râler, dans la chambre des grands du duché....

Une petite gorgée de bière, pour se dessécher, finalement c'est pas un mauvais jour, la désespérance viendra peut être avec le gout de l'alcool qui monte et échauffe les esprits, pour l'instant place aux potins du jour.

-Chemin râlant , faisant, le premier a aboyer fut Lanfeust, tu vois qui c'est? Un pt'it roux teigneux souvent planqué, lui s'est mis a japper sur Sunburn qui avait eu le malheur de dire un mot sur la sécurité, mais il est marrant , il doit pisser plus loin qu'il cause lui, puis la cardinale à prétexté avoir des problèmes d'oreilles et n'avoir jamais entendu parler de défense, tu parles! elle se goinfre avec des emplois a 23 écus, fin tu connais le proverbe, charité bien ordonnée et pia pia pia et le Javert le mec d'ici ça tu vois? Lui il se pointe gras et bouffi et il connait la sécurité du village, l’économie, la justice, quoi que ça il a même eu l'honneur de visiter les geôles du duché, ce type me fait penser aux petits poissons qui s’accrochent aux plus gros pour avoir les restes.

Petit moment de silence, les gens passent dans la rue,lui semble que c'est lui...il écume surement le marché à la recherche de la bonne affaire, ou du caillou perdu.

-Bon tu suis? Alors ce n’est pas tout, le Javert à présent est nommé connétable, imagine qu'a la COBA, pour entrer , il ne faut pas avoir dévié du sentier, même pour un achat de 3 pains interdits, et lui a l'état major, alors qu'il s'est fait virer de la prévôté! pas mal non? bon et le Duc dans tout ça, il a les ornières, il ment et virevolte, il a même osé dire que jamais il n'a demandé de défense, alors que ses propos résonnent encore, je crois qu'on touche le fond Nin...on le touche....
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Ninon.
Dans les rues silencieuses, pas une âme, pas un chat, même. Personne à asticoter, pas même un conseiller à se mettre sous la dent. Peut-être aura-t-elle plus de chance à la municipale. Sitôt la porte franchie, elle a la réponse. La rousse est là, la bouche en cœur, les joues gonflées de potins prêts à être crachés, tout juste si la brune à le temps de s'installer que le flot se déverse

Elle se grouille oui, hoche la tête sans piper mot, écoute, ses pavillons grands ouverts. Les potins, c'est leur affaire et plus y en a, mieux c'est.

Si elle suit ? Et comment qu'elle suit, même pas l'envie d'une pinte tellement qu'elle est absorbée par les potins de la cour, elle sourit au pti roquet, rigole à la cardinale, se marre carrément au gros bouffi


je crois qu'on touche le fond Nin...on le touche....

Dernier hochement de tête, elle se lève et va leur servir deux chopes, c'est qu'elle a pas l'air bien, la rouquine, quelque chose la turlupine, c'est sûr, et ce n'est pas ce qu'il se passe dans leur duché. Lui tend la bière...

Enfile toi déjà ça, on touchera le fond après !
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Maya_bzzz
De bonne heure , après sa garde à la milice, Maya prit la direction que ses jambes lui indiqua naturellement, la ruelle où se trouve les tavernes.
Baillant à s'en décrocher la mâchoire, la jeune femme frotta son ventre qui grognait tel un ours affamé ,se raclant la gorge déssechée.
Tournant à l'angle ,elle vit enfin la ruelle du bonheur, celle des tavernes, remontant la rue elle arriva devant la taverne municipale "Les Ailes dans le Vent" .
Geste habituel, routinier, elle tendit le bras et poussa la porte.. Paf !
Voilà l'abeille qui se retrouve sur son séant ,elle se frotta le bout du museau endolori , et passa sa main dans ses cheveux en bataille étourdie du coup inatendu.Clignant des yeux en regardant la porte, elle se leva , non sans oublier de frotter son derrière aussi endolori parle contact brutal du sol dur , elle poussa la porte sans succès.Restant quelques secondes stupéfaite , Maya regarda de chaque côté de la rue voir si quelqu'un allait lui dire que les portes ont été fermées pour une raison ou une autre ,mais rien !


Hey ho ! Y à quelqu'un ? j'ai faim et j'ai soif ! j'veux entrer !

Maya tendit l'oreille .
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Sofio.de.valmonte
Du bruit à la porte, elle fronce le sourcil, la guerre? tous aux abris! l'ennemi est à nos portes, elle se lève pour aller retirer le bout de bois qui bloquait l’accès, le gardant dans la main prête à assommer l'intrus.

Ah Maya! m'enfin pourquoi tu ne fais pas comme tous le monde, entrer par la fenêtre?

Certains sautent même par la fenêtre en sortant, d'autres arrivent à être la, tout simplement et aussi ailleurs, il y a des dons parfois qui ne sont pas expliqués, les omniprésents, les dons d'ubiquités, les arbres à messange, ce monde ne tourne pas rond,c'est une constatation amère, elle secoue la tête, se ressaisir,surtout.

Bon on critique qui?
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Maya_bzzz
C'est en cherchant désesperement de l'aide que super Sofio arriva sans chevaux..La rouquine semble en alerte et se précipite pour prendre un morceau de bois non loin.

Citation:
Ah Maya! m'enfin pourquoi tu ne fais pas comme tous le monde, entrer par la fenêtre?


La fenêtre ? Mais oui la fenêtre, comment n'y avait-elle pas penser?Quelle bécasse !

Ben j'allais l'faire hin, j'y avais penser tu penses bien !

Citation:
Bon on critique qui?


Heu , j'crois que notre Dieu locale en à eut pour son grade , sujet épuisé..Quoique..
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Larouquine
La jeune Rouquine se décide enfin...
On lui a demandé une présence et un travail, il lui fallait le faire.
Des travaux, il en est était ailleurs, comme celui de nettoyer l'église depuis quelques jours...En cet endroit, elle avait commencé par les toiles d'araignées qui avaient envahie les moindres recoins, en l'église de Moulins, elle s' y était attelée contre reconnaissance et bonne réputation...

Mais en celui-ci, endroit différent, on lui avait demandé de ne point converser avec les cloportes ou autres bestioles à bon dieu, genre petit, queue longue et à quatre pattes mais avec les femmes et hommes qui chercheraient un peu de réconfort, une bonne cervoise et une bonne soupe de rave avec un bon morceau de lard...

Réconfort de l'âme ou du corps, enfin de compte se dit la jeune souillon, voilà bien deux endroits différents mais qui apportaient presque la même satisfaction...

Tout en réfléchissant, La Rouquine pousse la porte, y entre et inspecte les lieux...Du moins, laisse t'elle à ses yeux, un petit moment d'adaptation...

Auberge Les Ailes dans le vent...

La façade est reconnaissable et ressemble à ces tavernes, dont les carreaux bullés sont impénétrables aux regards des passants, la journée mais par miracle, de l'intérieur offre plus de vision. Noirceur des lieux en est la raison. Ce qui apporte parfois un peu de distractions au solitaire attablé...Voir et ne pas être vu !
La nuit tout n'est que feu dansant...Et certains hésitent à y pousser porte, mais, un jour ou l'autre, il le fait...

Tu t'occuperas de la taverne et tu me seconderas, lui a demandé le Tribun Melisandre...Voilà chose faite, la jeune souillon est dans l'endroit...

Mais s'occuper d'une taverne ?
Par où va t'elle commencer ?
Par un ...
Holà ! Y'A âme qui vive ? Jour Bon...On me nomme La Rouquine...
Présentation oblige...Avant de se lancer...Un premier regard vers la cheminée...Relancer le feu, cela donne ambiance...Elle n'aime pas attendre qu'on lui donne ordre...Elle est du genre "pas les deux pieds dans le même sabot"...Léger haussement d'épaules et advienne qui viendra et en avant...

Pour éviter tous longs messages, permission accordée par ljd Sofio . Bon jeu

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Melisandre
Après un rapide passage à son bureau de Tribun, méli avait décidé de marché un peu, la personne qui était rentré dans son bureau auparavant, ne mérité pas une réponse de sa part, elle avait son travail en l'aidant pour devenir paysans et elle préférait en rester là avec lui.
Après tout au yeux de ce messire elle était une sorcière qui lui avait jeter un sort....
Heureusement que tout les nouveau qu'elle accueillaient n'était pas comme lui sinon elle deviendrait folle, mais bon faut de tout pour faire un monde...

Méli parcourra les ruelle de de Moulins quand elle arriva devant la Taverne Municipale. « Hmmmm une petite choppe de bière ça lui fera du bien » se dit t'elle.
Elle entra quand elle reconnu La rouquine, la jeune femme à qui elle avait offert gîte et couvert en échange de la seconder un peu, le temps qu'elle trouve une famille aisé.
L'intérieur de la taverne avait besoin d'un peu de neuf ! Cela fessait longtemps qu'elle voulait s'en occuper mais toute seul cela n'était pas possible.
S'avançant vers la rouquine, elle lui sourit


- Bonjour La rouquine, comment vas tu? Alors comment trouve tu t'es appartements? Tu verra ici les clients demande surtout à boire ! Après faut préparé à manger pour les voyageurs et les chambres. Bref rien de bien compliquer, on s'y fait vite !.

Nouveau sourire avant de reprendre

- La taverne aurait besoin aussi d'un peu de neuf et surtout d'un grand coup de ménage ! Pense-tu que c'est réalisable?

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Greffière Ducale, Aspirante Maréchale et Douanière de Moulins
Larouquine
Et voilà bon feu qui va réchauffer l'atmosphère et une bonne chose d'accompli...
La Rouquine attrape un chaudron qu'elle accroche bien en hauteur et y verse de l'eau fraiche...

Dans quelques heures, on va pouvoir s'attaquer aux gros lavages...

C'est en farfouillant en souillarde qu'elle entend le grincement de la vieille porte d'entrée...
Pâle sang bleu...La Rouquine...T'as ton premier client ?

Elle sort hâtivement de la pièce voisine et entre en salle et se retrouve nez à nez avec le tribun Mélisandre...
Merci dame Tribun, tout va bien...Je prends mes repères...Je fouille...Je farfouille...C'est qu'il y en a des ustensiles !
La rouquine ne va pas lui dire qu'elle ne connait pas l'usage de la plupart d'entre eux, mais bon, elle s'en sortira...Elle n'est pas là pour faire passer au trépas, le cochon, mais nourrir l'autre bête à deux pattes !
Elle connait l'usage de la louche et du couteau qui coupe le lard et les légumes...Pas besoin d'en connaitre d'avantage...
Elle écoute le tribun...

Euh...Mes appartements ? Tribun ???
La rouquine est perplexe mais se reprend vite...
Vous savez, une bonne paillasse propre dans un coin, un broc et un pichet et une malle pour le peu d'affaire qui me suit , voilà ce dont j'ai besoin.
En plus, je n'ai pas encore visité les salles à l'étage, il faut que j'y courre, pour voir combien de lits nous avons...Parait que des ouvriers de plus en plus nombreux arrivent pour les travaux du port...Vont peut être venir icelieu ? en taverne municipale ?


Tout en parlant, avec un léger sourire, elle offre une cervoise à Mélisandre...
Peut-être trop froide à votre goût ? Pas eu le temps qu'elle prenne température meilleure...
Elle s'essuie les mains sur son tablier, ouvrage de fils croisés fort costauds qu'elle avait trouvé, trônant sur un mur de la souillarde...Tu seras désormais mien lui avait dit la jeune souillon en le mettant... Puis regardant la tribun Melisandre, elle ose un :
En tout cas, merci bien, dame tribun Mélisandre pour votre offre de travail...Je vous suis bien reconnaissante...
Quand aux lavages des sols et murs...Sans oublier les literies, les meubles, les couverts...C'est que j'ai pas besoin d'le chercher le travail...

La jeune souillon se tourne vers la cheminée...
J'attends que l'eau chante.
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Benjichou
Benjichou se demanda innocemment si c’était par sa faute que son ancienne tutrice devenait folle dès qu'il apparaissait...
"J'y suis peut-être allé un peu fort avec les mots" se dit-il après réflexion...
En même temps, il était tout de même persuadé qu'elle avait assez d'influence pour que tous ceux qu'elle connaissait ne l’apprécient pas... il ne l'espère pas car cette charmante ville lui est chère à ses yeux...c'est tout de même la ville qui l'a accueillit à son jeune âge...

Il se dit que faire un petit tour à la taverne municipale lui ferait le plus grand bien pour se remettre les idées en place.

"Bonsoir Tout le monde!"
cria-t'il avant de se rendre compte qu'il n'y avait presque personne.
puis à voix modérée il se mit à parler...
"Bonsoir ma chère!
Ne seriez-vous pas ma dame la rousse? Je vous ai croisé lors d'une beuverie... enfin, je crois... à moins que ce ne soit ailleurs...
Bref, comment allez-vous?"

Après un instant sans parole il se remit à parler.
"Savez-vous où sont passés les autres?" Demanda t'il les sourcils haussés.
Larouquine
Elle avait fait chanter l'eau dans la marmite tellement de fois qu'elle ne comptait plus...
La nuit faisant, elle en avait brulé des bougies, qu'elle ne les comptait plus...
La raison, le ménage de la taverne Municipale...

Bref, c'est une jeune Rouquine complétement éreintée, le tablier d'un blanc douteux, des arentelles logées dans ce qui devait être encore hier, une rousse chevelure, et le visage caractéristique des mineurs de Moulins qui entendit une voix inconnue en salle de la taverne...

En souillarde, elle sursaute, lève les épaules, pousse un léger soupir en regardant sa paillasse logée en un coin de cette arrière salle puis, travail se devant faire, va y jeter un coup d'oeil...

L'individu qui se présente ne doit pas être de meilleur condition qu'elle, tant mieux, elle laissera le ton mielleux en souillarde...se reposant sur la paillasse !
L'homme la reconnait, elle se gratte la tête, enlève de par ce fait, une broche de poussière et plisse les yeux...
Ma chère...Ma dame...Beuverie...La rouquine est légèrement sur ses gardes...Mais apparemment, l'homme est plutôt goguenard et en attente d'amis...
Alors, elle se lance :

Bien le jour bon...On me nomme La Rouquine...Les autres ? vous attendez des compagnons ? je n'ai vu personne...Sauf la tribun Melisandre, taverne Municipale oblige, elle doit passer de temps en temps...
Quand aux autres ? Il est vrai que j'étais occupé en chambrée, et que peut-être, ils sont passés sans que je les voie ou bien...Sont pas encore arrivés...Ou alors, n'ont pas trouvé la Taverne...Ou bien, sont ils déjà là sous les tables ?


La jeune souillon, les deux mains sur les hanches, sourit légèrement.
Mais vous, vous êtes bien là, et non, je ne vous connais pas, je viens juste d'arriver...Et j'vous sers quoi ? On peut peut-être faire connaissance devant une bonne cervoise ?

C'est qu'elle avait soif, aussi la rousse et une bonne cervoise tiède serait la bienvenue, surtout avec son premier client !
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Hulrika
R'venant d'la tav' de Traps où elle avait essayé d'trier sans succès, elle poussa d'un coup d'épaule la porte de la tav' municipale portant sa charge à l'aide de Maya qu'elle avait choppé dans la rue.

Les deux femmes arrivèrent ainsi dans la tav', portant à bout d'bras, un énorme drap bien rempli.

Elles posèrent le tout à terre au milieu d'la tav' et la buch'ronne r'garda la tavernière du moins c'qui y r'ssemblait.

Dites, zètes la tavernière? Dépliant l'drap, elle laissa voir aux yeux des clients son contenu, des dizaines de choppes, aux formes différentes.

Comme j'suis pas une voleuse, enfin, pas une voleuse de choppes tout au moins, j'tenais à rendre ça à leurs propriétaires. Mais c'est qu'voyez-vous, j'my perds. Vous savez c'est lesquels les vôtres?

R'gard vers la rouquine, agenouillée face à c'qu'elle ram'nait, essayant choppes en mains d'trier.
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Hobbf
Hobbf poussa la porte de la taverne, las de sa journée. Il salua les clients, s'étonnant de voir une demoiselle farfouiller dans un sac rempli de chopes. Avisant Hulrika, il ne s'étonna plus : ce sac devait lui appartenir et contenir toutes les chopes qu'elle avait pris en taverne.
Il alla s'installer près du comptoir, regardant le spectacle en souriant en coin


Bonsoir, chère tavernière.

Il lui sourit

Moi c'est Hobbf, habitant de Moulins, éleveur de porcs le jour et buveur de bière le soir. Et vous, c'est ... ?
Vous remplacez Mélisandre ?


Hobbf regarda la taverne, observant les détails qui montrait que la taverne avait une nouvelle tavernière. Il observa d'un oeil appréciateur le sol lavé et les toiles d'araignée enlevées.
Il siffla d'un air étonné


Et bien ! Quel courage vous avez ... je ne crois pas avoir déjà vu cette taverne aussi propre.

Sinon, si jpouvais avoir une chope bien remplie et bien mousseuse ... vous avez à manger aussi ? Je ne serai pas contre une portion de ragoût.


Hobbf fit rouler quelques écus sur la table
Maya_bzzz
Maya se promenait quand une voix l'interpella :

Maya ! Maya !

Un coup de tête à droite et à gauche , elle apperçut enfin Hulrika qui se trimabllait.. avec un draps, Quelle drole d'idée, enfin avec celle ci, plus rien ne l'étonnait , et la voilà qu'elle se retrouve embarquée par la brunette , portant elle aussi un bout de ce fameu draps rempli de quelques choses qui tintait.Un bruit qui ne lui était pas inconnu au contraire, elle connaissait ce bruit, mais n'arrivait pas à le resituer.
Arrivées à la taverne municipale, Maya ne peut s'empêcher de retenir un pouffement de rire en voyant toutes les chopes.


Nan mais ! Qu'est ce que tu fabriques avec tout ça ?!Alors toi, y à pas de doutes, t'es unique !
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Larouquine
Diantre, même pas le temps de faire connaissance avec un premier client que la taverne se remplit comme par miracle...
Soupçon de la jeune souillon, y'aurait il petit malin qui aurait placardé un parchemin devant la porte d'entrée annonçant la gratuité de la cervoise ?

Elle hausse les épaules et observe en premier temps l'arrivée en salle de deux femmes bien chargées...
Qu'est ce donc ? Une chaland qui n'a pas vendu toute sa marchandise au marché ? Va quand même pas l'étaler sur ses pavés tous propres qu'elle vient juste de briquer ? La jeune souillon fronce légèrement les sourcils...

Citation:
Dites, zètes la tavernière?
Comme j'suis pas une voleuse, enfin, pas une voleuse de choppes tout au moins, j'tenais à rendre ça à leurs propriétaires. Mais c'est qu'voyez-vous, j'my perds. Vous savez c'est lesquels les vôtres?


La jeune souillon ouvre la bouche comme pour répondre, mais s'en abstient, se tenant légèrement en retrait, lorsqu'un homme se présentant fait également son entrée et demande à boire et à manger...

La rouquine soupire légèrement, va au tonneau, puiser une jolie chope de bière et sert l'homme à sa table.

Merci sieur Hobbf, et voici pour vous...léger sourire et repassage manuel dans ses cheveux poussiéreux...Diantre...Même pas apprêtée pour servir le client comme il se doit....La jeune rouquine hausse légèrement les épaules....Tu peux pas être au four et au moulin ! lui disait le vieux père Gaetan...Bref, c'est une autre histoire, mais il avait bigrement raison, le vieux...
On me nomme la rouquine, je vais vous servir une bonne platée de lard aux légumes...

Puis se tournant vers les deux femmes, la jeune souillon s'en approche, les mains sur les hanches...
Toujours légèrement méfiante, c'est la première fois qu'elle les voit...c'est quoi cette histoire de chopes volées, a qui ? Et pourquoi faire ? Elle garde sa première idée, voilà femmes essayant de refourguer une marchandise...Peut-être à la sauvette ? Manquerait plus que la Maréchaussée débarque icelieu...Pffftttttt...

Nenni mes dames, je ne suis pas la Patronne en Taverne...Je n'achète rien...Elle jette un oeil sur les verreries que la femme étale à présent...
Nenni vous dis je...Laissez donc paquet encombrant devant la porte et je vous sers une cervoise bien fraiche...Puis après une légère réflexion...Il est vrai qu'il en manque des chopes à la taverne...
Tout au plus, j'peux vous servir un repas contre ces...Vielleries tintantes...Et vous les laissez en ce coin de la salle...

La jeune rouquine soupire, que va dire La Tribun Melisandre ? Mais elle se reprend, balaye toutes mauvaises raisons de ses pensées...Et s'en retourne auprès du fût...Puis observant les deux femmes complices...

Jour bon mes dames, on me nomme La Rouquine...Et avec tout ça, j'vous sers ou pas ? Une cervoise tiède ? un bout de lard ? des oeufs ?

C'est pas tout, mais elle doit entrer des sous en caisse de la Taverne Municipale, alors s'époussetant légèrement le tablier, elle attend réponse des deux comparses avant de servir la potée au client qui a l'air de quelqu'un qui s'amuse de telle situation...
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Maya_bzzz
A peine assise , et à peine le temps de souffler ,qu'une jeune rouquine se presente devant elles.

Nenni mes dames, je ne suis pas la Patronne en Taverne...Je n'achète rien..

Maya regardait la brunette avec un petit sourire moqueur , voilà qu'on la prenait pour une petite marchande aux aboits presque.


Tout au plus, j'peux vous servir un repas contre ces...Vielleries tintantes...Et vous les laissez en ce coin de la salle...

La Moulinoise ne pût s'empêcher de rire et de se moquer d'avantage.

Ces vieilleries ne sont pas à moi LaRouquine, je l'ai juste aider à les ramener ici, J'suis Maya ,Moulinoise.
Et pour la bières, c'est ma tournée, j'vous en offre une même !
Aller Hulrika pose donc ça.. t'aura peut-être plus de chance ailleurs..


Petit regard moqueur vers Hulrika.
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