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[RP] Taverne :Les Ailes dans le Vent

Cosette


Elle entendit la porte s'ouvrir et vit une jeune femme entrer.
Elle s'installa à une table et commanda une bière bien fraîche qu'elle s'empressa de lui servir avec un large sourire, puis elle débarrassa les choppes vides laissées par les clients avant d'aller les laver et de les mettre à l'envers sur la paillasse pour les égoutter.
Jason_de_vissac.
Jason entra dans la salle de la taverne et saluât d'Ici d'un signe de tête et se dirigea vers Cosette qui était derrière le comptoir attendant le client

Bonjour Cosette il faut que je te parle. Viens allons dans l'arrière salle nous y serons plus tranquille.

Cosette fut surprise de voir le baron entrer dans la taverne et lui demander de la suivre en arrière salle, elle se demanda si on s'était plaint de son travail.
Elle lui fit une révérence et le suivit. Oui messire, ais-je fais mal mon travail?
Non non loin de là tout le monte est content de toi. Mais Voilà La rouquine a disparue depuis maintenant plus de 10 jours et les recherches pour la retrouver actuellement sont infructueuses et elle n'a donné de nouvelles à personne. En as-tu toi, qu'as t'elle dit la dernière fois que tu l'as vue?

La petite réfléchissait en tirant sur les cordon de sa coiffe. Ben z'avions fini de tout ranger et elle m'a envoyée me coucher en me disant qu'elle allait se promener, une affaire à régler et qu'elle fermerait la porte en rentrant. Au matin quand je suis descendue elle n'était pas là alors j'ai servit les clients comme elle me l'avait montré et puis domaine de m'sieur le Baron j'avions appris à cuisiner alors j'fais la cuisine aussi et je tiens tout propre. J'va vous faire honneur.
Mais c'est pas grave au moins pour Dame La rouquine, elle va revenir non?

Nous n'en savons rien pour le moment alors comme en tant que tribun je suis le tavernier de cet endroit je t'en confie la responsabilité jusqu'au retour de la rouquine. Tu passeras le matin à la boulangerie pour chercher des pâtisseries que tu offrira aux clients avec leurs boissons.

Il la regarda toute frêle et espérait qu'elle s'en sortirait. il devinait en elle une jeune fille de caractère si on lui faisait confiance.

Oh merci mon Baron vous n'aurez pas à vous plaindre de moi je saurais faire comme il faut et les clients seront bien servit j'vous l'jure.
Elle lui baisa les main de gratitude et lui fit un large sourire

Bon allez je me sauve j'ai encore du travail à faire, au moindre soucis tu me fais prévenir

Il la laissa pour aller faire un passage à la mairie.
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Killian.
Une taverne pleine dans laquelle il ne pouvait entrer, et une vide où personne n'irait lorgner ce qu'il allait ingurgiter. Le choix qui n'en était donc pas vraiment un était vite fait, du haut de ses dix ans Killian s'empressa de se rendre dans la taverne des Ailes dans le vent pour s'adonner à son sport favori : la boisson ! Hélàs pour lui la porte était close, surement par l'absence du propriétaire.Mais malheureusement pour ce dernier, une fenêtre était ouverte et le jeune garçon en profita pour pénétrer dans l'estaminet.

Ah oui c'est mal, surement autant que de faire le mur la nuit juste pour observer le village sous une autre facette, mais l'enfant avait cette envie d'aventure, de ressentir les frissons et l'angoisse lorsqu'il croisait des hommes au style patibulaires dans les ruelles les plus sombres. Il se sentait ainsi vivant, sorti de son château où il ne se passe pas grand chose.

C'est donc assis derrière le comptoir, une choppe à la main, qu'il goûte ici et là les bouteilles disponibles. Killian ressentait comme un mal de vivre curieux à son âge, peut être lié au fait qu'il commence à saisir la différence entre la vie et la mort. Et cette mort l'angoisse terriblement, il ne trouve pas de réponse à trop d'interrogation et ne sait réellement à qui s'adresser.

Un peu ivre, il s'endormit derrière le comptoir de la taverne close, à l'abri des marauds qui traînent les rues, et à l'abri de l'ennui de sa chambre de jeune garçon. Cette virée nocturne ne s'achèvera donc qu'à son réveil, mais qui se souciera réellement de savoir où il était passé au cours de la nuit se disait il intérieurement, rongé par une mauvaise émotion qui lui prenait les tripes.
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Killian de Montfort-Balmyr
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10 ans
Marmotton de Beths et Martymcfly
Jason_de_vissac.
Il entra en taverne et ne vit personne sauf un jeune homme endormi sur une table dans le fond de la salle.
Il s'installa sur un tabouret du comptoir et appela la tavernière.

Cosette pourrais je avoir un grand verre de lait s'il te plait? Il fait grand soif



La tavernière qui s’affairait en arrière salle entendit une voix et revint en salle

Bonjour M'sieur le Baron, oui une verre de lait je vous en sert un de suite, tout chaud tiré de la vache de Mathurin qui vient de m'en amener un broc

Elle lui servit son verre et s'accouda devant lui

Que puis je d'autre pour vous? c'est un peu calme en ce moment je ne vois passer personne où quelques soiffards par ci par là. Personne ne me parle

Il la regarda en souriant

Et bien saches que j'en ai de bonnes à te communiquer. Il paraît que la mairesse Méli ne se représente pas parce qu'elle part avec la caisse et en plus elle à un amant qui vit dans le Berry. Il va arriver cette nuit par l'entrée nord de la ville et il repartirons par la porte Sud pour aller se cacher en Provence. Il se dit même qu'elle a corrompu tout son conseil en offrant à chacun un appartement à Orléans. C'est pour ça qu'elle augmente les impôts.



Ah bon, et ben j'aurais jamais cru ça d'elle , elle cache bien son jeu la bougresse. Mais on ne peut pas l'arrêter? la jeter au cachot peut être?


Et non car personne n'a de preuve. Elle a maquillé les livres de comptes.
Bon allé tiens voilà pour le verre de lait j'ai du travail qui m'attends au château moi. A bientôt

Il salua Cosette et sortit
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Brise
De bon matin, une femme portant des habits blancs entre et s'installe à une table. Lorsque Cosette s'approche pour prendre sa commande, elle lui répond :

Ce sera un bol de lait pour moi, je vous prie.

Brise est alençonnaise d'origine bergeracoise. Elle séjourne depuis une quinzaine de jours à Moulins, après avoir voyagé en bateau depuis Tours jusqu'ici. Les deux personnes qu'elle attendait à Moulins lui avaient chacune posé un lapin. Toutefois, la femme n'est guère surprise et à peine déçue. L'un d'eux lui avait déjà fait le coup et, l'autre a sûrement d'autres chats à fouetter. La brune a vu tellement de choses qu'elle ne s'étonne plus guère de rien. Toutefois, la brune n'apprécie guère la lettre impersonnelle qu'elle vient de recevoir du second après une semaine de silence, aussi prend-elle sa plume pour lui répondre et exprimer son mécontentement.

Elle reprend ensuite l'autre courrier qui mentionne des projets, un mot qu'il fallait éviter de prononcer en sa présence à moins d'être passionné par le sujet. "La brune" est ancienne présidente d'une assemblée équivalente à la chambre du peuple mais dans le Périgord. Le tour qu'elle a fait récemment à la chambre du peuple lui a presque fait regretter les doléances de certains maladroits et autres indésirables périgourdins de son époque.
Peut-être a-t-elle mal cherché, mais toujours est-il qu'elle n'a trouvé aucune trace de l'avancement des projets du conseil ou de débats du peuple à ce sujet pour apporter des idées ou poser tout simplement des questions.
Quel étrange duché songe-t-elle, se posant de nombreuses questions.
Bientôt, des amis à elle passeraient par Moulins et l'escorteraient loin d'ici.
Elle hésite... elle a bien envie quand même d'assouvir sa curiosité. Et, comme toute femme qui se respecte, elle n'y résiste pas bien longtemps. C'est vrai qu'il serait dommage de partir sans avoir essayé d'apprendre à connaître un minimum ce duché se dit-elle. Après avoir pris son petit déjeuner, elle se rendrait de nouveau à la chambre du peuple mais cette fois pour prendre la parole.
Elle commence à griffonner quelques questions à poser...
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Le vrai courage ne se laisse jamais abattre. Bibliothèque du domaine du Colombier
Ninon.
Une gorge déséchée, il n'en faut pas plus pour que la brune aux furets fasse un passage rapide par la taverne municipale. Hop ! Sans attendre la tavernière, elle passe derrière le comptoir et se sert une pleine chope de la célèbre bière frelatée du cru.

Tout en dégustant en gourmet, soit, en deux coups et trois glou, elle a quand même le temps de repérer, dans un coin, l'étrangère invitée par le vice duc. Vice duc qui semblait avoir oublié cette invitation au grand dam de la dame. Pas plus tard que ce matin, elle l'avait croisé, cette dame Brise, dans les salles désertées du château et lui avait proposé d'aller se promener en gargote, lieu de convivialité par excellence, en Auvergne. Intriguée, elle observe cette femme qui préfère errer dans les couloirs d'un château où tout le monde court plutôt que dans les espaces aérés et plein de vie de leur beau duché. Etrange surtout, quand on ne connait rien ni personne en arrivant, de trouver d'abord une salle que personne n'utilise, au fin fond d'un couloir, avant La Place où traine le peuple tout entier, riches, pauvres, nobles ou gueux, et où tout se demande et se dit. Le meilleur comme le pire, d’ailleurs.

Un dernier regard perplexe, une deuxième et ultime, pour l'heure, pinte vidée, celle pour la route, et elle ressort, adressant, au passage, un signe de la main à l'étrangère attablée...

Bonne journée et au plaisir de vous croiser en place publique pour vous présenter notre programme.
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Brise
Brise salue la dame et la remercie pour son aide. L'étrangère va lire avec attention les deux programmes en gargote puis, sans un mot, elle revient à la taverne.
Elle sort alors un épais volume, usé par les années, qu'elle manipule avec beaucoup de soins, et prend sa plume pour y inscrire quelques idées relevées ici et là.

Songeant à la requête d'un jeune homme de Moulins au sujet du fonctionnement de la navigation, elle ressort ce projet commencé il y a deux ans. Elle survole une quantité impressionnantes de notes qu'elle a rédigés, beaucoup à partir des informations fournies par Abraxes. Elle s'attarde davantage sur celles de Grunen et d'Hedges. Ses doigts se posent et suivent les lignes du bateau que ce dernier a dessiné. Elle l'imagine à bord d'un tel navire avec la même joie qu'elle avait pu lire sur son visage lors de leur départ du Périgord ou lorsqu'il lui a fait découvrir la mer, avec ses yeux pétillants de bonheur tel un enfant émerveillé.
Ses yeux s'embrument bientôt à la pensée qu'il ne sourirait plus jamais, qu'ils ne découvriraient plus rien ensemble, qu'ils ne riraient ni ne se chamailleraient plus. La mort de son mari lui fait toujours autant de peine, même plus d'un an après. Elle a bien essayé de tourner la page et passer à autre chose, en se rapprochant de sa famille, de ses amis, mais rien n'y fait, ni ne parvient à éveiller de véritable intérêt, pas même de taquiner son vieil ennemi, Vonafred, responsable des maux de son défunt époux. La visite des locaux désertés de la chambre du peuple l'avait toutefois intéressée, lui rappelant l'importance du travail bien fait.

Elle chasse ses larmes du revers de la main et regarde à l'extérieur les gens vaquer à leurs occupations. Après près de trois semaines passées à Moulins, elle a entendu bien des mensonges et médisances, mais nulle trace des deux amis qui l'avaient invitée à venir. Bien que tout ceci soit d'une banalité affligeante, la veuve aspire toutefois à côtoyer des gens plus fréquentables parlant la même langue qu'elle, à savoir celle de la sincérité.

Elle prend alors de nouveau sa plume et écrit afin de prendre des nouvelles de ses amis du sud.
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Le vrai courage ne se laisse jamais abattre. Bibliothèque du domaine du Colombier
Edwald
Vendredi 16 Octobre :

Ed arriva en fin de soirée afin de faire le "ménage" dans la taverne municipale de Moulins. La juge rousse avait trouvé la sentence idéale pour l'emmerder, le truc le plus ridicule qui soit, nettoyer une taverne. Ce que Sofio ignorait c'est qu'il ne maitrisait absolument pas le sujet, cela faisait des lustres qu'il n'avait pas eu à nettoyer quoi que ce soit, aussi fallait il beaucoup d'espoir pour croire découvrir une taverne propre comme un sous neuf lors de l'inspection.

Armé d'un balai et d'un seau il s'installa devant le comptoir l'air dépité. La taverne était déserte et c'est tant mieux. Soucieux d'éviter tout dérangement, il ferma la porte en claquant une chaise derrière elle.

Petit coup d'oeil à gauche à droite, histoire d'évaluer le travail, et là au fond de la taverne il scruta le sol et vit tout un tas de vêtements crados. Allez savoir ce que les moulinois avaient bien pu faire là dedans. Orgie ? meurtre ? Concours du plus mal habillé ? Mystère.

Ed poussa le tas de vêtement sd'un coup de balai, se demandant s'il n'y avait pas là une petite culotte de couleur douteuse. Une chose est certaine, ça n'était pas la culotte de ninon. Il planqua tout ça derrière le comptoir, jeta ensuite le seau d'eau sur le sol et trempa ici et là pour donner un air propre. S'il avait appris une chose dans l'armée, au cours de sa courte carrière en je ne sais même plus quel duché, c'est : mouillé c'est lavé.

Il s'installa enfin sur le comptoir, allongé à attendre que le sol sèche. Première tache ingrate remplie..
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Ninon.
De retour de la forêt, ses poilus piquant un pti roupillon salutaire, bien au chaud dans sa chemises, deux beaux gros lièvres se balançant à son côté, promesses de ripailles futures, la brune se dirige vers la taverne des ailes. Etape obligée avant la rentrée au bercail, en bonne moulinoise, elle a horreur de se coucher le gosier à sec. Mais, ce soir plus que jamais, le pas était alerte et enjoué. C'esr qu'à cette heure-ci, l'endroit devait briller comme un denier tout neuf, du jamais vu, il était hors de question de manquer ça.

C'est donc avec sa douceur habituelle qu'elle aborde la porte, une main, une botte et, prise par son élan, c'est le nez qui morfle en un grand BAM sonore.

Grumpfff !!! Peste et noblesse ! Qui a réparé cette pt... de porte ? !!

Une main sur le nez qu'elle tâte, un brin inquiète, pas si longtemps qu'il est réparé et déjà qu'il est plus tout à fait dans l'alignement, il est resté un brin sensible, l'autre, main, évidemment, s'acharne sur la porte. Un instant désarçonnée, a moitié aveuglée par les larmes, elle reste plantée là... Heu... c'est fermé ou j'ai vraiment pris un coup, là ?

Un dernier essai, infructueux, elle se précipite vers une fenêtre, déchante, elle y voit rien, c'est opaque, gris de crasse, visiblement, le ménage n'a pas été fait. Ni une ni deux, elle pose son avant bras sur le verre et pratique une ouverture bien ronde dans la crasse, colle son tarin, gémit, serre les dent et regarde avidement à l'intérieur !
Rhaaa !!! Mais c'est qu'il est là, le forçat ! 'fin forçat, drôle de façon de travailler que de roupiller allongé sur le comptoir ! Nameho !

Partagée entre le fou rire et la frustration, elle tembourine à la fenêtre.

Hé ! Du bagnard ! Ouvre la porte ! j'ai soif ! Ouvre crévindieu ! Sinon je vais chercher la juge pour lui montrer comme tu t'acharnes au travail !Espèce de malfrat ! Fermer la porte au nez d'une pauvre gueuse déséchée ! Tss...
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Edwald
Un oeil s'ouvre, puis l'autre, réveillé par le meuglement de la dinguotte de Moulins il se redresse en baillant et en étirant ses bras...

Mouah.. j'ai failli faire ma nuit ici moi.

Petit craquement de cou à gauche, puis à droite, il descendit du comptoir et se grattouilla les fesses. Lentement, très lentement, il se rendit jusqu'à la porte et retira la chaise qui bloquait l'accès. Il ouvrit ensuite la porte et regarda Ninon en lui répondant enfin...

C'est ouvert. Pas la peine de meugler.

Puis il retourna dans la taverne et ramassa le premier vêtement trouver au sol pour s'en servir de chiffon.

J'ai pas fini....

Tu parles, dans sa tête il avait bel et bien fini...

Alors salis pas tout sinon j'dirai que c'est toi qu'a tout encrassé après mon nettoyage.

Tout en baillant il continuait d'agiter le linge sur une table, avec une conviction peu commune. A titre de comparaison on eut dit un bagnard qui frappait de la pierre à l'aide d'une fougère en espérant la briser..
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Ninon.
Son raffut réveille Ewald qui, sans se presser, vient lui ouvrir. Enfin ! Elle se précipite à la porte puis, d'un air dégagé, entre et se dirige droit sur le comptoir afin de se servir une pinte bien fraiche avant de s'accouder pour l'observer.

Punaise, tu pètes la forme, ça se soit direct. Quelle énergie !


Un coup d'oeil au chiffon lui amène un sourire aux lèvres ... heu...Ed.... Je crois que c'est la culotte d'Hulrika que tu as dans la mains. Je l'ai vue la déposer discrétos, ce matin, elle se croyait seule et savait sans doute pas où la jeter. Tu sais Hul, elle fait pas la lessive, elle utilise, puis elle jette et va en voler une autre pour la semaine suivante.
'fin, ça c'est ce qui se dit dans le village, et, d'après ton chiffon, la rumeur pourrai bien être fondée.

Ninon s'étrangle à moitié en vidant sa pinte, difficile de boire et de rire en même temps, deux choses qu'elle fait pourtant constamment.
Elle dépose sa chope sur le comptoir, lui sourit

Pi, tu diras rien du tout, sinon tout le monde saura que t'astique... et je dirais pas quoi... avec les sous vêtements du chef de port.


Sifflote tout en regagnant la sortie.... Pour un peu, elle sautillerait

Bon ! Je te laisse travailler et je te dis à la revoyure. Comme tu t’installes dans le village, y a des chances qu'on se revoie d'ici quelques mois, à mon retour. On fera les plans à ce moment là, si j'ai mon pti canon dans mes bagages. Un pti clin d'oeil, et elle se sauve dans la nuit... Encore faire cuire les lapins, puis boucler la besace et a elle les chemins....

Tchô le forçat, te crèves pas à la tache hein !!!
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Edwald
Quelques jours plus tard, un soir :

Nouveau coup de balai donné dans la taverne municipale du pays des fous, un peu plus appliqué que la première fois surement parce qu'il est de bien meilleur humeur, il prit plus de temps pour tenter de rendre l'endroit moins sale. La dernière tentative ne fut pas aisée, sans le vouloir il s'était retrouvé une culotte sale à la main à nettoyer des vitres qui forcément ne risquait pas d'être plus propre avec un pareil outil. Cette fois Ninon ne serait pas là pour le dissiper en plein travail, à coup sur l'échec cuisant du premier nettoyage n'était du qu'à Ninon.

En sifflotant, et en balayant du bras gauche l'épaule droite étant toujours fort douloureuse, il poursuivit ce "ménage" qui lui restait en travers de la gorge..
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Melisandre
La nuit avait fait son apparition sur Moulins, il était l'heure pour la greffière ducale d'aller vérifier si le ménage de la Taverne Municipale était fait correctement.
Faut dire que malgré les nombreuses tavernes en ville, la Municipale rassemblée de nombreuse personne et donc était pas mal sali.
De plus, en tant que maire cela lui était doublement important !
Dossiers sous les bras, mélisandre se dirigea vers la taverne, de la lumière...surement Edwald qui terminé le ménage...
Trois petits coups à la porte elle entra :

- Bonsoir Edwald! Petit coup d’œil rapide sur l'état des lieux...

- Alors, ce ménage ? Ça brille ? Dit t'elle avec un sourire sarcastique

- Vous permettez que je fasse le tour ? Oh et puis pourquoi je vous demande...c'est mon boulot de faire les suivies de peines hein

Grand sourire et la voilà qui passe son doigt sur la table du comptoir, le regarde..Hmm ça peut aller.
Ensuite les vitres et là, elle grimace.

- Il reste des traces sur les vitres... Sourcils froncés

Ensuite derrière le comptoir, elle se baisse regarde de partout, puis se relève

- C'est quoi cette pile de vêtements derrière ? Faut jeter tout ça !

Le sol, bon la cirage c'était pas encore ça. Dans l'ensemble la taverne brillait pas de mille feux, mais Edwald lui avait prévenue.
Dommage un jour peut être mélisandre verrais cette taverne brillait, comme neuve, un jour...
Regardant le messire elle dit :

- Bon vous auriez quand même pu mettre plus de coeur à l'ouvrage !
Néanmoins vous avez respecté la peine ! Donc je mets que c'est bon !
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Greffière Ducale, Aspirante Maréchale et Douanière de Moulins
--Brandy


Nan mais fallait voir comment ça caillais dans s'bled de péquenaud , des jours qu elle chevauchais la vipère et des jours qu elle pestait contre cette saison . Moulins et ces remparts infranchissables , tu parles ouai ! Enfin la voila en ville enfin , et elle pourrais y rester quelques jours la Brandy .
En poussant la porte d une taverne , elle fit son apparition dans l embrasure de la porte . Ses courbes recouvertes de tissus ajusté au plus prêt , la piquante entras donc et se déhancha langoureusement vers une table ou elle pris place . Un coup d œil aguicheur et elle commanda de quoi se réchauffer .

Balayage panoramique de l endroit , sourire aux lèvres la Brandy entonne un , Bonjour les gens !

Attendant son verre calée sur sa chaise , sans autre gène , la féline étend ses gambettes pour les poser sur la chaise vide en face .
--Brandy
Bouarff c 'tait pas la super fréquentation ici , même les tavernier oubliaient de servir les clients . Décidément ça dev'nait pénible tous ses mouroirs , les villes enchainaient et se ressemblaient "hélas " .
De nouveau un regard circulaire dans la taverne silencieuse . Le temps avait du s arrêter ici . Devenu royaumes des araignées et autres cancrelats .
Impatiente Brandy se leva , pour aller se servir elle même une pinte en espérant bien sûr que le fut lui aussi ne soit pas vide !

Dans l âtre quelques braises encore , a peine rouge tentaient la survie , pour ce qui étais de réchauffer la pièce c étais pas gagnée . Avant de se servir son verre la grande gigue se dirigeas vers la cheminé pour y mettre une buche de bois . Nan parce que dehors y neigeait quand même , et elle voulait pas finir bleu la donzelle .
Au comptoir le miracle s opéra quand le houblon enfin remplissait sa pinte . Ô boisson ambré et sacré des plus célèbres abbayes , bénit des moines et autre cure en robe de bure .

Soudain une apparition dans la ruelle , par le fenêtre la Brandy crois voir enfin une âme vivante dans se cimetière Auvergnat . Un sourcil arqué , l œil du prédateur en visé chasseresse . Elle chaloupe sa croupe généreuse jusqu a la fenêtre et l ouvre grand pour s y pencher .
Y avait du monde au balcon chez la Brandy alors penchée par cette fenêtre on ne voyais qu elle ^^ ^pas dur en même temps ... la ville dormait .

Hey toi la ... que fait tu tous seul dans la rue ? Tu t es perdu mon coeur ?

Le minois frondeur , la mèche rebelle .. l Irlande passait dans la rue . Irlande sauvage et tous aussi rebelle qu une mèche de cheveux qui barre le visage de l homme dans cette ruelle au milieu de l Auvergne .

Tu viendrais pas boire une pinte avec moi ? J aime pas boire seule ^^

Le froid s engouffrais a l intérieur du tripot et aussi dans son décolleté ! Elle frissonna et referma la fenêtre après avoir lancé l invitation . Les yeux rivés sur la porte qu elle rêvait a présent de voir s ouvrir . Dans la cheminée flambais maintenant la buche , l ambiance se réchauffait , peu être même deviendrais t elle bouillante .... !
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