[RP] Taverne :Les Ailes dans le Vent

Connor_rayan

Connor se baladait dans les ruelles froides de Moulins, aprés sa triste et regrettable besogne chez Sieursky....Un travail bien payé....mais bon toute peine mérite Excellent salaire chez l'Irlandais...

Comptant ses piecettes, même s'il n'était pas satisfait d'une paye aussi misérable....Il ressassa ses déboires récents avec la justice implacable de Hygie et de ce pauvre gars qu'un jour il saurait retrouver.....

Guerre, peine, rage et dégoût de bosser pour si peu, son oreille fût attirée par une voix assez rauque...mais féminine qui l'harangua de toute cette voix...cassée et de ce corps legerement dénudé à l'allure démembrée.....Une poitrine couvrit l'encolure de la fenêtre tellement.....

--brandy a écrit:

Hey toi la ... que fait tu tous seul dans la rue ? Tu t es perdu mon coeur ?

Tu viendrais pas boire une pinte avec moi ? J aime pas boire seule ^^

Connor regarda la femme intrigué...Il avisa son sourire coquin aprés ces mots aguicheurs.....Mais après tout...était il pris ?? Etait il encore soumis à l omerta du couple ??? Mais c'est que l'irlandais ne s’était jamais laissé ennuyé par une de ces femmes faciles, enfin c'est ainsi qu'il jugeait la femme a la fenêtre...Oserait il aller plus loin ???Oserait il parler a ce genre de traînée ???Why not.....Ce soir l'irlandais avait l'esprit ouvert.....

Connor s’avança vers la fenêtre puis vit la porte.....Tout en comptant ses écus qu'il rangea presqu'immédiatement, il se dirigea vers la porte...

Obnubilé par son intrigue, même s'il se doutait que ce devait être encore une femme simple....trop simple....Mais bon comme il pensait.....Rien ni personne ne l attendent chez lui..puis son boulot harassant de la journée méritait bien une biere ..même en compagnie d'une dame .

Connor entra donc dans la troquet et visa la dame...Pourtant ils n'étaient pas seuls dans la taverne.

Il se dirigea vers l'aguicheuse et la regarda....Assis, tranquille, il la fixe comme pour voir ce qu'elle avait dans le ventre l'effrontée.....Il fit un signe de tête au tavernier qui lui amena un godet...Connor posa sa main sur la base de son verre tout fraîchement servi et plein de ce délicieux nectar ambré......Et le jeu commenca avec elle......
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--Brandy

C était décidé a entrer dicte donc ! Brandy le regarda avancer vers elle , les mirettes rivées sur la démarche de l Irlandais . Pas de doute y avais un air de famille ! Il pris place et se commanda a boire ! Pour lui tous seul ! Quand on est mufle , on l est de génération en génération !!!
Un sourire en coin L insolente claqua des doigts pour se commander pour elle aussi un verre . Puis elle claque un oeil a son invité . Le regard de la brune se fige sur le geste de l Irlandais qui se saisi de son verre comme s il touchais les courbes d une femme . Salut vous ... alors on rentre du boulot heyho heyho !!La brandy se marre ouai il avait l air d un bon fermier . La soirée promettais d être drôle .
Raconte moi belle gueule , tu fait quoi dans se bled paumé ? Son verre arriva enfin et elle remercia le tavernier qui cette fois avait été serviable ^^
Elle leva son verre et entonna ... "santé " joie et bonheur dans tes brais garçon Elle le regardait toujours sans un battement de cils , un sourire au coin des lèvres . Pour un peu ce type croyais qu il allais se " l attraper " elle en étais sure . Joueuse la branleuse se demandait se que se genre d homme faisait dans un village oublié des dieux . Un rustre certes mais un homme a poigne , comme tous ceux de sa famille . Peu être qu il c étais niaisement laisser séduire par une gentille petite madame et que même il avait tenté la reproduction . Putain de nouvelle génération qui voyais naitre des descendants de plus en plus "comme il faut " .

Hylania

Voila quelques jours qu'Hylania avait de nouveau enfilé le tablier de tavernière . La nouvelle mairesse lui avait donné de nouvelles consignes : attirer de nouveaux clients par tous les moyens !!!
Et quel moyen plus efficace pour une femme que le charme ? arf ben oui trouvé ... Hulrika lui avait donc donné l'ordre de défaire quelques boutons de son bustier afin de mettre a l'aise les clients....
La jeune femme avait donc obéis et avait laissé un petit mot à l'entrée

Bienvenus aux ailes , prenez donc place au près du feu la tavernière se fera un plaisir de vous recevoir comme il se doit

En attendant d'éventuels client , Hylania décida de nettoyer un peu la taverne et de vérifier les stock de bière et de nourriture

Hulrika

Petite tournée d'inspection aux Ailes, Hul venait vérifier le chiffre d'affaires de la taverne.
B'jour Hyla.
Lui sourit en la voyant.
Alors, comment va l'commerce aujourd'hui? T'as fait du chiffre?
Sourit en coin, se rappellant ses mots :
"Bon, maintenant que le trou a dégringolé en réputation, va falloir remonter celle des Ailes, et pousser à la conso.
La taverne a pas vendu grand chose hier.
Hyla, tu fais sauter un bouton d'plus à ton ch'misier, tu d'mandes si ces messieurs dames veulent consommer, tu sers les choppes avec un grand sourire et ça devrait aller."

Et amusée de constater que ce qui n'était qu'égal à son humour habituel, Hyla avait pris cela pour un ordre, et elle les avaient vu elle et Khory, un peu gênés par la demande le soir même.
M'enfin, la Hul avait compris désormais, qu'en tant que maire, fallait faire gaffe, car ce qui auparavant aurait été perçu comme son humour bien à elle pouvait être alors pris pour un ordre.

Ceci-dit, vrai que ça fonctionnait, le chiffre du lendemain était beaucoup plus élevé, et un seul bouton avait suffi.
Justement, j'ai une amie de passage. Et elle s'est proposée à te former à la dure tache d'être tavernière municipale.

Sourit amusée et ouvre la porte sur sa marraine pour la laisser entrer.
Entre!
Hyla, je te présente Sun. Sun, voici celle dont je t'ai parlé.
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Sunburn

Le passage en la ville du Sans Nom ne serait que bref mais ne perdant pas les bonnes habitudes, elle privilégiait les tavernes municipales et c'est tout naturellement qu'elle poussa la porte des Ailes.
Puis ici, il y avait la Mairesse à voir, qui n'était autre que sa fillotte et elle n'allait pas raté l'occasion de la revoir.
Un "bonjour" lancé avant qu'elle ne referme la porte, la faisant claquer légèrement.
Retirant sa cape, elle portait une vêture masculine, composée d'une chemise rouge en soie fine et de braies noir en cuir souple.
Un discret sourire aux lèvres, elle étreignit la mairesse affectueusement, tout en la bisant sur la joue puis se présenta pour la jeune tavernière.

Bien le bonjour. Je présume que vous êtes Hylania ? S'il s'agit bien de vous, j'ai ouïe dire que quelques leçons s'imposaient. Etant là pour la journée, je ne pouvais refuser la demande de votre Mairesse, bien évidemment. Je suis Sunburn et je vous aiderai bien volontiers. Il ne faut pas laisser les amies dans la détresse n'est-ce pas ? Parait-il que les chiffres ont baissés et qu'il faut absolument que l'essor survienne. Je suis de facto, la personne adéquate !

Un aplomb et une assurance évidents, elle ponctua la tirade d'un sourire charmeur.
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Hylania

Alors qu'elle nettoyais un peu la taverne , mairesse fit son entrée suivit d'une dame qu'elle présenta comme sa marrainne.

oh bonjour Hul , et bonjour Sunburn.
Oui en effet les chiffres ont beaucoup baissés et j’avoue que des conseils seraient bienvenus.Jai bien essayé d'enlever une agrafe du bustier ce qui a eu l'air de faire de l'effet . je suis toute ouïe en tout cas

La jeune femme laissa donc la place a la nouvelle venue , prête a prendre note de chaque conseil

Sunburn

Son sourire s'accentua à la réponse d'Hylania, tout se déroulait à merveille.
La jeune femme ne paraissait pas farouche de premier abord et elle serait facile à conseiller, du moins l'espérait-elle.
Un regard de connivence à Hulrika puis elle enchaîna.

Déjà, cette petite manoeuvre aura agit. Mais, c'est encore bien loin d'être suffisant. Je vais occuper votre place, pour un instant, et vous dévoiler quelques petits secrets. Sachez les apprécier, écoutez moi bien et surtout, regardez moi bien. Tout doit être dans la finesse, dans le naturel et de la grâce, bien entendu.

Dès qu'Hylania s'éloigna du comptoir, elle s'y dirigea pour prendre sa place.
Légère grimace, l'assise n'était pas des plus confortables et elle jugea bon de le signaler.

Va falloir que la mairie investisse, c'est pas moelleux sous le fessier cela et il faut être parfaitement à l'aise.

Ses prunelles se posèrent sur les deux jeunes femmes et d'une voix douce, reprit.

Que la leçon commence !

Installée derrière le comptoir, elle surplombait toute la salle malgré sa petite stature.
Relevant la chevelure, elle fit passer celle-ci dans son dos puis retira les deux premiers boutons de sa chemise, dévoilant ainsi sa gorge.
Le mouvement de ses bras en arrière, rehaussait naturellement sa poitrine lourde et quand ses bras se posèrent sur le comptoir, celle-ci vibra doucement.

De simplement faire ceci, attirera automatiquement les regards. Et si la vue est belle, les clients n'auront pas réellement envie de rentrer chez eux, bravant le froid extérieur et ils consommeront.
Avez vous bien compris Hylania ?

Elle regarda la jeune femme, attendant la réponse avant de poursuivre.
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Hylania

La leçon venait de commencer et déjà la jeune femme était stupéfaite de voir la souplesse et la finesse des mouvements qui attiraient rapidement les regards .
Elle n'en ratais pas une miette et regardait attentivement chaque mouvement , chaque mot prononcé par Sun

Oui j'ai bien compris Sun , il est déroutant de voir que de si simples mouvements peuvent faire la différence

Sukhoi

Sukhoi entra dans la taverne en sifflottant il salua Hylania et son regard se fixa sur la Baronne Sun, sa bouche s'ouvrit d'un coup et ses yeux se fixerent sur le decolleté généreux de Sun !
bonsoir Sun ? tout va bien...........................................?

Sukhoi profita du specacle et s'assied face a Sun
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Hulrika

Voyant Hylania jouer l'jeu et laisser Sun lui faire une démonstration de son savoir, Hul sourit en coin, la soirée promettait d'être distrayante.
Sourire complice à sa marraine, elle ne la quittait des yeux, sauf pour regarder les réactions d'Hyla ce qui la fit sourire.
La mairie investira dans des coussins s'il le faut, tsss!

Une mèche de cheveux retomba sur la gorge de la tavernière du jour. Hul sourit en coin.
Si je peux me permettre...
D'un geste amusé, elle souleva avec précaution la dite mèche, se gardant bien de toucher la peau et la remis en place derrière l'oreille de Sun.

Recula un peu en arrière pour bien juger de la scène.
Parfait!
Tu vois Hyla? La posture. Ca doit être attirant sans être vulgaire.
C'est à ce moment là que Sukh entra dans la taverne et Hul rit douc'ment en voyant sa réaction.
T'arrive au bon moment toi!

Une bière?
Bah oui, c'pour faire consommer tout ça, bien sûr.
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Sunburn

Cela peut l'être c'est vrai. Tant que vous êtes à l'aise, tout ira bien. Si vous l'êtes moins, à vous d'adapter à votre sauce.

Elle s'apprêtait à poursuivre, opina pour la demande d'Hulrika, n'ayant pas trop prêté attention à ses cheveux, esquissant un sourire en coin puis nouvelle interruption quand la porte s'ouvrit sur Sukhoi, lui faisant arborer un sourire malicieux face à la réaction qu'il avait.

Bonjour Sukhoi. Tout va bien, comme tu peux le constater et toi ? Fais attention de ne pas loucher ensuite...

L'oeil taquin, elle disparut ensuite en cuisine, revenant avec un plateau chargé de bière fraîche, non frelatée d'après certains mais elle était sceptique quant à ça.
La démarche assurée et légèrement chaloupée, elle déposa le tableau sur la tablée puis courbant quelque peu son buste, elle disposa les chopes près des convives.
Courbure donnant l'avantage à ses formes de s'exprimer un peu plus, sans que cela soit vulgaire ou trop audacieux.
Se redressant, elle cala le plateau sous le bras puis regagna le comptoir.

Vous aurez vu de petits gestes subtils qui attirent l'oeil, en témoigneront ceux de Sukhoi. Merci à toi, par ta présence, tu auras fait en sorte que cela réussisse. Il ne te reste plus qu'à débourser les écus pour offrir ta tournée...
Hylania, si besoin d'autres petits conseils, n'hésitez pas. Sachez aussi que les vêtements, s'ils peuvent apporter une touche séductrice, que l'essentiel réside dans la grâce de vos mouvements.

Elle plongea les lèvres dans la bière avec prudence, méfiance oblige.
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Sukhoi

Sukhoi s'amusa avec plaisir de la situation et surtout du spectacle de Sun en taverniere, hypnotiser par les courbes avantageuses de la baronne...Sukhoi posa son coude sur la table, son menton se posa sur la paume de sa main et il eut un regard dans le vague....

Reprenant d'un coup ses esprits Sukhoi deposa sa bourse d'ecu

TOURNEEEEEEEE GENERALE ..............................!!!!!!!!!!!!!!!
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Hylania

La lecon continua et la jeune taverniere ne put sempecher de sourire lorsque Sukhoi. Ffit son entree et resta comme hypnotise par les courbes et les gestes de Sun

oui , je comence a mieu comprendre....

Puis vint la tournee, decidement Sun avait de la ressource... Hylania prit donc les choses en main et alla servire les chopes .Un bref ajustement de son corsage afin de faire apparaitre ses formes avantageuses , mais sans vulgarite. Elle servit donc les chopes se penchant legerement a chaque fois qu'elle deposais le breuvage , un leger sourire aux levres car oui un petit sourire fais toujours plaisir.
Son service terminee, elle se rassois et sirote tranquilement sa chopine.

Sakurah

En début de soirée ...

Déambulant dans le village, la fraicheur se faisant sentir de plus bel, la petite blonde zieuta les alentours afin d'apercevoir à tout hasard, si une taverne ne s'y trouverait pas. Plissant du regard pour mieux voir, elle scruta les pancartes dont une attira son attention plus que les autres ... '' Le vent dans les ailes '' Oui, oui la blondinette était comme ça, si le nom lui évoquait une parcelle de sa personnalité, elle y entra, ce qu'elle fit sans plus attendre. La belle se frictionna les mains vigoureusement en fila vers le comptoir en salua ceux qui s'y trouvait d'un signe de tête. Prenant place sur un banc, elle fouilla sa besace et prit sa bourse qui devait contenir une dizaine d'écus, l'ouvrit et déposa quelques piècettes sur le comptoir, cherchant de ses émeraudes la tavernière.

Bonsoir ?!

Pendant ce temps, la blondine remit sa bourse où elle était en attendant ...
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Chrodechild

Chrodechild errait dans les rues sans but particulier quand -hasard ou coïncidence ?- elle se trouva devant l'enseigne de la taverne "Le vent dans les Ailes" qui grinçait un peu sous les vents nocturnes. Elle hésita un instant mais constatant qu'elle n'avait guère grand chose à faire pour le moment, si on excepte une soirée en solitaire chez elle, elle décida de s'accorder quelques instants à la taverne. Après tout, cela faisait du bien de changer ses habitudes.

Lorsqu'elle pénétra à son tour, elle remarqua qu'une jeune femme blonde venait juste de la précéder et de s'installer.

-Bonsoir tout le monde.

Après avoir prononcé très poliment ses paroles, Chrodechild prit place à son tour au comptoir et fit glisser ses écus.

-Une choppe de bière et un peu de pain s'il vous plait.

Taverne :Les Ailes dans le Vent

Sakurah

Hylania

Sunburn

Hylania

Sukhoi

Hulrika

Sunburn

Sukhoi

Hylania

--Brandy

Hylania

Bienvenus aux ailes , prenez donc place au près du feu la tavernière se fera un plaisir de vous recevoir comme il se doit

En attendant d'éventuels client , Hylania décida de nettoyer un peu la taverne et de vérifier les stock de bière et de nourriture

Hulrika

Sunburn

Connor_rayan

--brandy a écrit:

Hey toi la ... que fait tu tous seul dans la rue ? Tu t es perdu mon coeur ?

Tu viendrais pas boire une pinte avec moi ? J aime pas boire seule ^^

Melisandre

La nuit avait fait son apparition sur Moulins, il était l'heure pour la greffière ducale d'aller vérifier si le ménage de la Taverne Municipale était fait correctement.
Faut dire que malgré les nombreuses tavernes en ville, la Municipale rassemblée de nombreuse personne et donc était pas mal sali.
De plus, en tant que maire cela lui était doublement important !
Dossiers sous les bras, mélisandre se dirigea vers la taverne, de la lumière...surement Edwald qui terminé le ménage...
Trois petits coups à la porte elle entra :

- Bonsoir Edwald! Petit coup d’œil rapide sur l'état des lieux...

- Alors, ce ménage ? Ça brille ? Dit t'elle avec un sourire sarcastique

- Vous permettez que je fasse le tour ? Oh et puis pourquoi je vous demande...c'est mon boulot de faire les suivies de peines hein

Grand sourire et la voilà qui passe son doigt sur la table du comptoir, le regarde..Hmm ça peut aller.
Ensuite les vitres et là, elle grimace.

- Il reste des traces sur les vitres... Sourcils froncés

Ensuite derrière le comptoir, elle se baisse regarde de partout, puis se relève

- C'est quoi cette pile de vêtements derrière ? Faut jeter tout ça !

Le sol, bon la cirage c'était pas encore ça. Dans l'ensemble la taverne brillait pas de mille feux, mais Edwald lui avait prévenue.
Dommage un jour peut être mélisandre verrais cette taverne brillait, comme neuve, un jour...
Regardant le messire elle dit :

- Bon vous auriez quand même pu mettre plus de coeur à l'ouvrage !
Néanmoins vous avez respecté la peine ! Donc je mets que c'est bon !
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Greffière Ducale, Aspirante Maréchale et Douanière de Moulins

--Brandy

Nan mais fallait voir comment ça caillais dans s'bled de péquenaud , des jours qu elle chevauchais la vipère et des jours qu elle pestait contre cette saison . Moulins et ces remparts infranchissables , tu parles ouai ! Enfin la voila en ville enfin , et elle pourrais y rester quelques jours la Brandy .
En poussant la porte d une taverne , elle fit son apparition dans l embrasure de la porte . Ses courbes recouvertes de tissus ajusté au plus prêt , la piquante entras donc et se déhancha langoureusement vers une table ou elle pris place . Un coup d œil aguicheur et elle commanda de quoi se réchauffer .

Balayage panoramique de l endroit , sourire aux lèvres la Brandy entonne un , Bonjour les gens !

Attendant son verre calée sur sa chaise , sans autre gène , la féline étend ses gambettes pour les poser sur la chaise vide en face .

--Brandy

Bouarff c 'tait pas la super fréquentation ici , même les tavernier oubliaient de servir les clients . Décidément ça dev'nait pénible tous ses mouroirs , les villes enchainaient et se ressemblaient "hélas " .
De nouveau un regard circulaire dans la taverne silencieuse . Le temps avait du s arrêter ici . Devenu royaumes des araignées et autres cancrelats .
Impatiente Brandy se leva , pour aller se servir elle même une pinte en espérant bien sûr que le fut lui aussi ne soit pas vide !

Dans l âtre quelques braises encore , a peine rouge tentaient la survie , pour ce qui étais de réchauffer la pièce c étais pas gagnée . Avant de se servir son verre la grande gigue se dirigeas vers la cheminé pour y mettre une buche de bois . Nan parce que dehors y neigeait quand même , et elle voulait pas finir bleu la donzelle .
Au comptoir le miracle s opéra quand le houblon enfin remplissait sa pinte . Ô boisson ambré et sacré des plus célèbres abbayes , bénit des moines et autre cure en robe de bure .

Soudain une apparition dans la ruelle , par le fenêtre la Brandy crois voir enfin une âme vivante dans se cimetière Auvergnat . Un sourcil arqué , l œil du prédateur en visé chasseresse . Elle chaloupe sa croupe généreuse jusqu a la fenêtre et l ouvre grand pour s y pencher .
Y avait du monde au balcon chez la Brandy alors penchée par cette fenêtre on ne voyais qu elle ^^ ^pas dur en même temps ... la ville dormait .

Hey toi la ... que fait tu tous seul dans la rue ? Tu t es perdu mon coeur ?

Le minois frondeur , la mèche rebelle .. l Irlande passait dans la rue . Irlande sauvage et tous aussi rebelle qu une mèche de cheveux qui barre le visage de l homme dans cette ruelle au milieu de l Auvergne .

Tu viendrais pas boire une pinte avec moi ? J aime pas boire seule ^^

Le froid s engouffrais a l intérieur du tripot et aussi dans son décolleté ! Elle frissonna et referma la fenêtre après avoir lancé l invitation . Les yeux rivés sur la porte qu elle rêvait a présent de voir s ouvrir . Dans la cheminée flambais maintenant la buche , l ambiance se réchauffait , peu être même deviendrais t elle bouillante .... !

Edwald

Quelques jours plus tard, un soir :

Nouveau coup de balai donné dans la taverne municipale du pays des fous, un peu plus appliqué que la première fois surement parce qu'il est de bien meilleur humeur, il prit plus de temps pour tenter de rendre l'endroit moins sale. La dernière tentative ne fut pas aisée, sans le vouloir il s'était retrouvé une culotte sale à la main à nettoyer des vitres qui forcément ne risquait pas d'être plus propre avec un pareil outil. Cette fois Ninon ne serait pas là pour le dissiper en plein travail, à coup sur l'échec cuisant du premier nettoyage n'était du qu'à Ninon.

En sifflotant, et en balayant du bras gauche l'épaule droite étant toujours fort douloureuse, il poursuivit ce "ménage" qui lui restait en travers de la gorge..
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Edwald

Un oeil s'ouvre, puis l'autre, réveillé par le meuglement de la dinguotte de Moulins il se redresse en baillant et en étirant ses bras...

Mouah.. j'ai failli faire ma nuit ici moi.

Petit craquement de cou à gauche, puis à droite, il descendit du comptoir et se grattouilla les fesses. Lentement, très lentement, il se rendit jusqu'à la porte et retira la chaise qui bloquait l'accès. Il ouvrit ensuite la porte et regarda Ninon en lui répondant enfin...

C'est ouvert. Pas la peine de meugler.

Puis il retourna dans la taverne et ramassa le premier vêtement trouver au sol pour s'en servir de chiffon.

J'ai pas fini....

Tu parles, dans sa tête il avait bel et bien fini...

Alors salis pas tout sinon j'dirai que c'est toi qu'a tout encrassé après mon nettoyage.

Tout en baillant il continuait d'agiter le linge sur une table, avec une conviction peu commune. A titre de comparaison on eut dit un bagnard qui frappait de la pierre à l'aide d'une fougère en espérant la briser..
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Ninon.

Son raffut réveille Ewald qui, sans se presser, vient lui ouvrir. Enfin ! Elle se précipite à la porte puis, d'un air dégagé, entre et se dirige droit sur le comptoir afin de se servir une pinte bien fraiche avant de s'accouder pour l'observer.

Punaise, tu pètes la forme, ça se soit direct. Quelle énergie !

Un coup d'oeil au chiffon lui amène un sourire aux lèvres ... heu...Ed.... Je crois que c'est la culotte d'Hulrika que tu as dans la mains. Je l'ai vue la déposer discrétos, ce matin, elle se croyait seule et savait sans doute pas où la jeter. Tu sais Hul, elle fait pas la lessive, elle utilise, puis elle jette et va en voler une autre pour la semaine suivante.
'fin, ça c'est ce qui se dit dans le village, et, d'après ton chiffon, la rumeur pourrai bien être fondée.

Ninon s'étrangle à moitié en vidant sa pinte, difficile de boire et de rire en même temps, deux choses qu'elle fait pourtant constamment.
Elle dépose sa chope sur le comptoir, lui sourit

Pi, tu diras rien du tout, sinon tout le monde saura que t'astique... et je dirais pas quoi... avec les sous vêtements du chef de port.

Sifflote tout en regagnant la sortie.... Pour un peu, elle sautillerait

Bon ! Je te laisse travailler et je te dis à la revoyure. Comme tu t’installes dans le village, y a des chances qu'on se revoie d'ici quelques mois, à mon retour. On fera les plans à ce moment là, si j'ai mon pti canon dans mes bagages. Un pti clin d'oeil, et elle se sauve dans la nuit... Encore faire cuire les lapins, puis boucler la besace et a elle les chemins....

Tchô le forçat, te crèves pas à la tache hein !!!
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Ninon.

Une gorge déséchée, il n'en faut pas plus pour que la brune aux furets fasse un passage rapide par la taverne municipale. Hop ! Sans attendre la tavernière, elle passe derrière le comptoir et se sert une pleine chope de la célèbre bière frelatée du cru.

Tout en dégustant en gourmet, soit, en deux coups et trois glou, elle a quand même le temps de repérer, dans un coin, l'étrangère invitée par le vice duc. Vice duc qui semblait avoir oublié cette invitation au grand dam de la dame. Pas plus tard que ce matin, elle l'avait croisé, cette dame Brise, dans les salles désertées du château et lui avait proposé d'aller se promener en gargote, lieu de convivialité par excellence, en Auvergne. Intriguée, elle observe cette femme qui préfère errer dans les couloirs d'un château où tout le monde court plutôt que dans les espaces aérés et plein de vie de leur beau duché. Etrange surtout, quand on ne connait rien ni personne en arrivant, de trouver d'abord une salle que personne n'utilise, au fin fond d'un couloir, avant La Place où traine le peuple tout entier, riches, pauvres, nobles ou gueux, et où tout se demande et se dit. Le meilleur comme le pire, d’ailleurs.

Un dernier regard perplexe, une deuxième et ultime, pour l'heure, pinte vidée, celle pour la route, et elle ressort, adressant, au passage, un signe de la main à l'étrangère attablée...

Bonne journée et au plaisir de vous croiser en place publique pour vous présenter notre programme.
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Brise

Brise salue la dame et la remercie pour son aide. L'étrangère va lire avec attention les deux programmes en gargote puis, sans un mot, elle revient à la taverne.
Elle sort alors un épais volume, usé par les années, qu'elle manipule avec beaucoup de soins, et prend sa plume pour y inscrire quelques idées relevées ici et là.

Songeant à la requête d'un jeune homme de Moulins au sujet du fonctionnement de la navigation, elle ressort ce projet commencé il y a deux ans. Elle survole une quantité impressionnantes de notes qu'elle a rédigés, beaucoup à partir des informations fournies par Abraxes. Elle s'attarde davantage sur celles de Grunen et d'Hedges. Ses doigts se posent et suivent les lignes du bateau que ce dernier a dessiné. Elle l'imagine à bord d'un tel navire avec la même joie qu'elle avait pu lire sur son visage lors de leur départ du Périgord ou lorsqu'il lui a fait découvrir la mer, avec ses yeux pétillants de bonheur tel un enfant émerveillé.
Ses yeux s'embrument bientôt à la pensée qu'il ne sourirait plus jamais, qu'ils ne découvriraient plus rien ensemble, qu'ils ne riraient ni ne se chamailleraient plus. La mort de son mari lui fait toujours autant de peine, même plus d'un an après. Elle a bien essayé de tourner la page et passer à autre chose, en se rapprochant de sa famille, de ses amis, mais rien n'y fait, ni ne parvient à éveiller de véritable intérêt, pas même de taquiner son vieil ennemi, Vonafred, responsable des maux de son défunt époux. La visite des locaux désertés de la chambre du peuple l'avait toutefois intéressée, lui rappelant l'importance du travail bien fait.

Elle chasse ses larmes du revers de la main et regarde à l'extérieur les gens vaquer à leurs occupations. Après près de trois semaines passées à Moulins, elle a entendu bien des mensonges et médisances, mais nulle trace des deux amis qui l'avaient invitée à venir. Bien que tout ceci soit d'une banalité affligeante, la veuve aspire toutefois à côtoyer des gens plus fréquentables parlant la même langue qu'elle, à savoir celle de la sincérité.

Elle prend alors de nouveau sa plume et écrit afin de prendre des nouvelles de ses amis du sud.
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Le vrai courage ne se laisse jamais abattre. Bibliothèque du domaine du Colombier

Ninon.

De retour de la forêt, ses poilus piquant un pti roupillon salutaire, bien au chaud dans sa chemises, deux beaux gros lièvres se balançant à son côté, promesses de ripailles futures, la brune se dirige vers la taverne des ailes. Etape obligée avant la rentrée au bercail, en bonne moulinoise, elle a horreur de se coucher le gosier à sec. Mais, ce soir plus que jamais, le pas était alerte et enjoué. C'esr qu'à cette heure-ci, l'endroit devait briller comme un denier tout neuf, du jamais vu, il était hors de question de manquer ça.

C'est donc avec sa douceur habituelle qu'elle aborde la porte, une main, une botte et, prise par son élan, c'est le nez qui morfle en un grand BAM sonore.

Grumpfff !!! Peste et noblesse ! Qui a réparé cette pt... de porte ? !!

Une main sur le nez qu'elle tâte, un brin inquiète, pas si longtemps qu'il est réparé et déjà qu'il est plus tout à fait dans l'alignement, il est resté un brin sensible, l'autre, main, évidemment, s'acharne sur la porte. Un instant désarçonnée, a moitié aveuglée par les larmes, elle reste plantée là... Heu... c'est fermé ou j'ai vraiment pris un coup, là ?

Un dernier essai, infructueux, elle se précipite vers une fenêtre, déchante, elle y voit rien, c'est opaque, gris de crasse, visiblement, le ménage n'a pas été fait. Ni une ni deux, elle pose son avant bras sur le verre et pratique une ouverture bien ronde dans la crasse, colle son tarin, gémit, serre les dent et regarde avidement à l'intérieur !
Rhaaa !!! Mais c'est qu'il est là, le forçat ! 'fin forçat, drôle de façon de travailler que de roupiller allongé sur le comptoir ! Nameho !

Partagée entre le fou rire et la frustration, elle tembourine à la fenêtre.

Hé ! Du bagnard ! Ouvre la porte ! j'ai soif ! Ouvre crévindieu ! Sinon je vais chercher la juge pour lui montrer comme tu t'acharnes au travail !Espèce de malfrat ! Fermer la porte au nez d'une pauvre gueuse déséchée ! Tss...
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Edwald

Vendredi 16 Octobre :

Ed arriva en fin de soirée afin de faire le "ménage" dans la taverne municipale de Moulins. La juge rousse avait trouvé la sentence idéale pour l'emmerder, le truc le plus ridicule qui soit, nettoyer une taverne. Ce que Sofio ignorait c'est qu'il ne maitrisait absolument pas le sujet, cela faisait des lustres qu'il n'avait pas eu à nettoyer quoi que ce soit, aussi fallait il beaucoup d'espoir pour croire découvrir une taverne propre comme un sous neuf lors de l'inspection.

Armé d'un balai et d'un seau il s'installa devant le comptoir l'air dépité. La taverne était déserte et c'est tant mieux. Soucieux d'éviter tout dérangement, il ferma la porte en claquant une chaise derrière elle.

Petit coup d'oeil à gauche à droite, histoire d'évaluer le travail, et là au fond de la taverne il scruta le sol et vit tout un tas de vêtements crados. Allez savoir ce que les moulinois avaient bien pu faire là dedans. Orgie ? meurtre ? Concours du plus mal habillé ? Mystère.

Ed poussa le tas de vêtement sd'un coup de balai, se demandant s'il n'y avait pas là une petite culotte de couleur douteuse. Une chose est certaine, ça n'était pas la culotte de ninon. Il planqua tout ça derrière le comptoir, jeta ensuite le seau d'eau sur le sol et trempa ici et là pour donner un air propre. S'il avait appris une chose dans l'armée, au cours de sa courte carrière en je ne sais même plus quel duché, c'est : mouillé c'est lavé.

Il s'installa enfin sur le comptoir, allongé à attendre que le sol sèche. Première tache ingrate remplie..
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Larouquine

Y'a des jours avec et des jours, sans...
La Rouquine s'inquiétait de savoir ce qui allait avec et si elle vivrait bien sans.
Elle s'en inquiétait, repensant à son enfance heureuse et son adolescence sur les routes...Etait celà ? Vivre sans ou avec ?
Dans la grand ville, les doléances envers la première dame du Bourbon Auvergne amenaient murmures en bas peuple. La Rouquine en haussait les épaules, a quoi bon vouloir se mesurer aux gents nobles, en général, ces derniers sont inaccessibles, à quelques exceptions près, comme la grande dame Sofio, la Dame Eliéonore, notre dévoué Baron Tribun et autre qui passe encelieu, sans qu'elle sache qu'ils portent titres.
Mais en général, la noblesse ne se mélange pas au bas peuple, elle fait semblant de s'y interresser tout au plus, car le peuple est soumis au travaux divers et les travaux, c'est cela qui amènent fortunes au Duché...Mais de là, en être reconnaissants, le paraître suffit amplement...Du moins, est ce là, pensées qui germent dans l'esprit des gens du bas, levant les yeux vers le Haut.
Mais la germination aboutie, est histoire non encore écrite et que Dame patience trouvera sous terre, moultes âmes populaires chargées de murmures, avant que changement ne se fasse. Et celà, est déjà autre Histoire...

En arrière salle.
La Rouquine hausse légèrement les épaules et tout en plissant les yeux, scrute la jeune Cosette. Cette dernière, parait courageuse, mais tout comme son chat, elle a l'impression qu'il lui faudra en observer le travail.
Elle sourit devant tant de gratitudes, lui baiser les mains ? Est ce signe du destin ? Elle se reprend et attaque un fût et en remplit des pichets, sans en oublier la cuillérée de miel.
Te battre, La Cosette ? Mais que neni, ne sois pas inquiète...J'ai besoin d'une aide, icelieu, ça c'est sur, mais surtout de quelqu'un qui prendra initiative si je dois m'absenter...Donc tu dois apprendre La Cosette...Tu as compris ? Et si non, tu me demandes...
Voilà affaire dans le sac.
Tiens fais comme moi, attrapes ces pichets et vas les mettre sur les tables des clients, en échange des vides que tu rinceras et égoutteras sur la paillasse.
Et de joindre le geste à la parole.

En salle.
Pas de problème, dites moi quand vous voudrez que je la bouge.
La rouquine sourit au sieur Hobbf.
Nous n'avons pas attaqué la grosse armoire en chêne, mais nous allons la vider avec Cosette et ensuite, je vous manderai...Un grand merci à vous, sieur Hobbf.
Un regard au Baron Tribun, elle sait qu'elle peut aussi compter sur lui.
Ho, il paraitrait que la dame aux chopes, Hulrika, est de retour en Moulins ?
C'est une excellente nouvelle, cela.
Et de jeter un oeil sur La Cosette.
Et de jeter un oeil sur son chat, enfin essayer de le faire...
Cosette, tu n'as pas vu Le Greffier ? Depuis notre montée en chambres, je ne l'ai pas revu ?
Tu n'as pas fermé porte sur lui ?
Et de s'en inquiéter, un chat enfermé, c'est jamais bon, surtout celui là...
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Cosette

Elle prit les choppes que lui tendait la tavernière et les posa sur les tables devant les clients sans les regarder en baissant les yeux. Parmi eux se trouvait son maître le Baron elle lui fit une révérence. En déposant les choppes sur la table elle fit attention de n'en faire couler aucune gouttes, elle ne voulait pas faire honte à son maître.
Les choppes pleines servies elle ramassa toutes les vides et alla derrière le comptoir les laver dans la bassine de zinc et les posa bien à l'envers sur la paillasse pour qu'elles s’égouttent. Une fois qu'elle eut finit elle attrapa un torchon et se mit à faire les poussières sur les étagères, elle travaillait avec ardeur, elle se sentait en confiance et ne voulait pas décevoir la tavernière.

Citation:

Cosette, tu n'as pas vu Le Greffier ? Depuis notre montée en chambres, je ne l'ai pas revu ?
Tu n'as pas fermé porte sur lui ?

Elle s'arrêta son chiffon en l'air, et réfléchit.

Non la Rouquine j'suis sûre qu'il est point resté enfermé il descendait avec nous même qu'il a faillit me faire tomber dans les....

PATATRACCCCCCCCCCCC!!!!!!!!

Un fracas la fit s'arrêter net de parler et se précipiter dans la cuisine en arrière salle. Elle trouva le chat au milieu des morceaux du pot de miel que la tavernière avait laissé sur la table Miaooouuu, pffffff, pfffff Le dos hérissé et toutes griffes dehors le chats était prêt à lui sauter dessus. Il avait eut peur et voulait se défendre. Il avait du profiter que personne ne le surveillait pour sauter sur la table et avait tenté de mettre son nez dans le pot de miel qui trônait sur la table, et il avait été déséquilibré par son poids et avait été entraîné sur le sol en tomettes d'où le fracas.

Il est là dans la cuisine, il a essayé de chapardé le miel et l'vla punit.

Brise

De bon matin, une femme portant des habits blancs entre et s'installe à une table. Lorsque Cosette s'approche pour prendre sa commande, elle lui répond :

Ce sera un bol de lait pour moi, je vous prie.

Brise est alençonnaise d'origine bergeracoise. Elle séjourne depuis une quinzaine de jours à Moulins, après avoir voyagé en bateau depuis Tours jusqu'ici. Les deux personnes qu'elle attendait à Moulins lui avaient chacune posé un lapin. Toutefois, la femme n'est guère surprise et à peine déçue. L'un d'eux lui avait déjà fait le coup et, l'autre a sûrement d'autres chats à fouetter. La brune a vu tellement de choses qu'elle ne s'étonne plus guère de rien. Toutefois, la brune n'apprécie guère la lettre impersonnelle qu'elle vient de recevoir du second après une semaine de silence, aussi prend-elle sa plume pour lui répondre et exprimer son mécontentement.

Elle reprend ensuite l'autre courrier qui mentionne des projets, un mot qu'il fallait éviter de prononcer en sa présence à moins d'être passionné par le sujet. "La brune" est ancienne présidente d'une assemblée équivalente à la chambre du peuple mais dans le Périgord. Le tour qu'elle a fait récemment à la chambre du peuple lui a presque fait regretter les doléances de certains maladroits et autres indésirables périgourdins de son époque.
Peut-être a-t-elle mal cherché, mais toujours est-il qu'elle n'a trouvé aucune trace de l'avancement des projets du conseil ou de débats du peuple à ce sujet pour apporter des idées ou poser tout simplement des questions.
Quel étrange duché songe-t-elle, se posant de nombreuses questions.
Bientôt, des amis à elle passeraient par Moulins et l'escorteraient loin d'ici.
Elle hésite... elle a bien envie quand même d'assouvir sa curiosité. Et, comme toute femme qui se respecte, elle n'y résiste pas bien longtemps. C'est vrai qu'il serait dommage de partir sans avoir essayé d'apprendre à connaître un minimum ce duché se dit-elle. Après avoir pris son petit déjeuner, elle se rendrait de nouveau à la chambre du peuple mais cette fois pour prendre la parole.
Elle commence à griffonner quelques questions à poser...
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Le vrai courage ne se laisse jamais abattre. Bibliothèque du domaine du Colombier

Killian.

Une taverne pleine dans laquelle il ne pouvait entrer, et une vide où personne n'irait lorgner ce qu'il allait ingurgiter. Le choix qui n'en était donc pas vraiment un était vite fait, du haut de ses dix ans Killian s'empressa de se rendre dans la taverne des Ailes dans le vent pour s'adonner à son sport favori : la boisson ! Hélàs pour lui la porte était close, surement par l'absence du propriétaire.Mais malheureusement pour ce dernier, une fenêtre était ouverte et le jeune garçon en profita pour pénétrer dans l'estaminet.

Ah oui c'est mal, surement autant que de faire le mur la nuit juste pour observer le village sous une autre facette, mais l'enfant avait cette envie d'aventure, de ressentir les frissons et l'angoisse lorsqu'il croisait des hommes au style patibulaires dans les ruelles les plus sombres. Il se sentait ainsi vivant, sorti de son château où il ne se passe pas grand chose.

C'est donc assis derrière le comptoir, une choppe à la main, qu'il goûte ici et là les bouteilles disponibles. Killian ressentait comme un mal de vivre curieux à son âge, peut être lié au fait qu'il commence à saisir la différence entre la vie et la mort. Et cette mort l'angoisse terriblement, il ne trouve pas de réponse à trop d'interrogation et ne sait réellement à qui s'adresser.

Un peu ivre, il s'endormit derrière le comptoir de la taverne close, à l'abri des marauds qui traînent les rues, et à l'abri de l'ennui de sa chambre de jeune garçon. Cette virée nocturne ne s'achèvera donc qu'à son réveil, mais qui se souciera réellement de savoir où il était passé au cours de la nuit se disait il intérieurement, rongé par une mauvaise émotion qui lui prenait les tripes.
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Killian de Montfort-Balmyr
*~*~**~*~**~*~**~*~**~*~*
10 ans
Marmotton de Beths et Martymcfly

Jason_de_vissac.

Il entra en taverne et ne vit personne sauf un jeune homme endormi sur une table dans le fond de la salle.
Il s'installa sur un tabouret du comptoir et appela la tavernière.

Cosette pourrais je avoir un grand verre de lait s'il te plait? Il fait grand soif

La tavernière qui s’affairait en arrière salle entendit une voix et revint en salle

Bonjour M'sieur le Baron, oui une verre de lait je vous en sert un de suite, tout chaud tiré de la vache de Mathurin qui vient de m'en amener un broc

Elle lui servit son verre et s'accouda devant lui

Que puis je d'autre pour vous? c'est un peu calme en ce moment je ne vois passer personne où quelques soiffards par ci par là. Personne ne me parle

Il la regarda en souriant

Et bien saches que j'en ai de bonnes à te communiquer. Il paraît que la mairesse Méli ne se représente pas parce qu'elle part avec la caisse et en plus elle à un amant qui vit dans le Berry. Il va arriver cette nuit par l'entrée nord de la ville et il repartirons par la porte Sud pour aller se cacher en Provence. Il se dit même qu'elle a corrompu tout son conseil en offrant à chacun un appartement à Orléans. C'est pour ça qu'elle augmente les impôts.

Ah bon, et ben j'aurais jamais cru ça d'elle , elle cache bien son jeu la bougresse. Mais on ne peut pas l'arrêter? la jeter au cachot peut être?

Et non car personne n'a de preuve. Elle a maquillé les livres de comptes.
Bon allé tiens voilà pour le verre de lait j'ai du travail qui m'attends au château moi. A bientôt

Il salua Cosette et sortit
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Cosette

Elle entendit la porte s'ouvrir et vit une jeune femme entrer.
Elle s'installa à une table et commanda une bière bien fraîche qu'elle s'empressa de lui servir avec un large sourire, puis elle débarrassa les choppes vides laissées par les clients avant d'aller les laver et de les mettre à l'envers sur la paillasse pour les égoutter.

Jason_de_vissac.

Jason entra dans la salle de la taverne et saluât d'Ici d'un signe de tête et se dirigea vers Cosette qui était derrière le comptoir attendant le client

Bonjour Cosette il faut que je te parle. Viens allons dans l'arrière salle nous y serons plus tranquille.

Cosette fut surprise de voir le baron entrer dans la taverne et lui demander de la suivre en arrière salle, elle se demanda si on s'était plaint de son travail.
Elle lui fit une révérence et le suivit. Oui messire, ais-je fais mal mon travail?
Non non loin de là tout le monte est content de toi. Mais Voilà La rouquine a disparue depuis maintenant plus de 10 jours et les recherches pour la retrouver actuellement sont infructueuses et elle n'a donné de nouvelles à personne. En as-tu toi, qu'as t'elle dit la dernière fois que tu l'as vue?

La petite réfléchissait en tirant sur les cordon de sa coiffe. Ben z'avions fini de tout ranger et elle m'a envoyée me coucher en me disant qu'elle allait se promener, une affaire à régler et qu'elle fermerait la porte en rentrant. Au matin quand je suis descendue elle n'était pas là alors j'ai servit les clients comme elle me l'avait montré et puis domaine de m'sieur le Baron j'avions appris à cuisiner alors j'fais la cuisine aussi et je tiens tout propre. J'va vous faire honneur.
Mais c'est pas grave au moins pour Dame La rouquine, elle va revenir non?

Nous n'en savons rien pour le moment alors comme en tant que tribun je suis le tavernier de cet endroit je t'en confie la responsabilité jusqu'au retour de la rouquine. Tu passeras le matin à la boulangerie pour chercher des pâtisseries que tu offrira aux clients avec leurs boissons.

Il la regarda toute frêle et espérait qu'elle s'en sortirait. il devinait en elle une jeune fille de caractère si on lui faisait confiance.

Oh merci mon Baron vous n'aurez pas à vous plaindre de moi je saurais faire comme il faut et les clients seront bien servit j'vous l'jure.
Elle lui baisa les main de gratitude et lui fit un large sourire

Bon allez je me sauve j'ai encore du travail à faire, au moindre soucis tu me fais prévenir

Il la laissa pour aller faire un passage à la mairie.
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Hobbf

Hobbf buvait sa chope, écoutant la tavernière lui expliquer d'où elle pourrait avoir besoin de ses bras.

Ho, merci bien, sieur Hobbf. Lorsque la demoiselle Cosette sera en ces lieux...Pourquoi pas...J'ai une grosse lingère en bois de chêne qui dérange le passage sur la cour...Je suis persuadée qu'elle sera mieux placée en mur de face. Mais j'ai bien peur que le bois ne tiendra pas...Elle a dû être montée en même temps que l'auberge, certainement...On verra bien.

Une lingère en chêne ! Eh bien, voilà chose qu'il n'avait jamais vu. En chêne, voilà qui devrait être bien solide tout de même.

Pas de problème, dites moi quand vous voudrez que je la bouge.

Il regarda l'arrivée d'une jeune demoiselle, qui, vu son habillement, devait être la jeune Cosette, souillon de ce brave Jason le Baron. Il sourit de sa petite rime

Cosette

Elle suivit la tavernière à l'étage et observa la chambre que La Rouquine lui avait attribué. C'était la première fois qu'elle avait une chambre pour elle seule. Elle se préoccupait peu de la taille, elle qui avait l'habitude de partager une paillasse avec ses 3 soeurs. Un vrai lit avec un coffre pour ranger ses effets. Elle déposa dessus son maigre baluchon.

Citation:

La danse de la Bourrée...Tu n'es pas Auvergnate ?

Ben si mais j'avions point l'droit d'aller au village quand yavait la fête, alors je n'ai pas vue danser la bourrée. Il fallait travailler tous les jours que n'te Bon Dieu y fait. Merci pour t'te v'te bonté. J'vous décevrais pas vous pouvez en être sûre.

Elle embrassait les mains de la tavernière de gratitude. C'est pas qu'elle était mal traitée au château du Baron, mais la cuisinière était revêche et avait la main leste si elle avait le malheur de ne pas aller assez vite. Ici rien ne serait pareil elle en été sûre

Oui La Rouquine nous avons du travail allons y.Par quoi dois-je commencer?
Oui je suis certaine que je vais me plaire ici. Vous ne paraissez pas vouloir me battre comme Miss_Casserole chez le Baron

Cosette

Elle suivait La Rouquine partout et écoutait ce qu'elle avait à dire avec de grands yeux émerveillés . Elle ne lui criait pas dessus comme Miss_casserole au château. Arrivées toutes les deux dans l'arrière salle

Il est vrai dame que la pièce est très étroite et que vous avez du mal à passer sans vous cogner partout. Il faudrait un homme fort pour déplacer les meubles ou un maçon pour agrandir la pièce. Z'avez qu'a demander au Baron il dit qu'il veut aider les gens

Les oreilles toutes grandes ouvertes elle écoutait les recommandations,ses sabots claudiquant sur le sol en tomettes.

Oui je débarrasserais les tables dès que les clients partent et je vais faire la vaisselle aussi et je fais attention au chat. J'aime beaucoup les chats. Quezaco une soirée bourrée? Dites m'dame c'et'y où que j'vas dormir?

Larouquine

La Rouquine enfant, le vieux Adrien, paix à son âme, clamait haut et fort et à tout moment de journée de labeur, qu'il y avait un temps pour tout...
Cette petite phrase prenait tout ampleur et divers virages dans la cervelle en construction de la jeune Rouquine...
Un temps pour tout ?
En prenant de l'âge, la jeune fille en prenait conscience, et elle s'était vite aperçue que la notion du temps prenait diverses formes et encore plus ici bas.
Chacun y allait de sa sauce aigrelette ou plus digeste, en y ajoutant miel ou autre douceur. Elle se souvenait de cette harpie, la maîtresse en séant, la ferme où elle était logée. Celle ci avait décrété qu'une journée était ainsi faite et imposait à tous sa vision du temps , à telle heure on se lève, à telle heure on mange, à telle heure on se couche, car elle avait la certitude que cette chose, le temps, était chose immuable en ce Royaume...
La rouquine sourit...La raison de ses pensées, des propos, qu'on lui avait amenés de la Grand Ville, concernant des doléances gérées tels sabliers monstrueux...
Mais quel taon les avait bien piqué pour ainsi se faire ?
Et d'en sourire, imaginant tout un conseil ducal dansant la bourrée aux mesures infernales, la bourrée à mille temps...
Et se demander : Combien de temps vont ils tous ensemble, tenir ce rythme ?

La rouquine hausse les épaules et reporte son attention sur la petite Cosette...
Danse bourrée...Où dormir ?...M'dame... Elle sourit...
M'enfin Cosette, on ne saoûle pas les gens en cette taverne...Enfin pas plus que de raison...Et je t'ai dit de m'appeler La Rouquine...Pas Madame...
La danse de la Bourrée...Tu n'es pas Auvergnate ? Quand à ton autre question...
La rouquine fait encore signe à Cosette de la suivre.
Elles prennent l'escalier de bois au fond de la salle...
T'as pas tout vu, en haut, il y a 3 chambres...Peu utilisées, je l'avoue, j'ai bien fait passer message jusqu'au château, avec l'aménagement du port...Mais bon, personne n'est venu, je me demande encore où ils dorment ...Bref, la plus petite est pour toi.
Et de lui montrer une pièce pour elle toute seule, tout en souriant.
Moi, je déroule paillasse en bas, en arrière cuisine, ça me va...J'ai le sommeil léger...Bon, va falloir que je t'explique la bourrée, si j'ai bien compris...
Mais avant, allons en cuisine, l'épluchage nous attend et il nous faut vider la grosse lingère, la déplacer et de faire venir les hommes, costaud comme le baron, pour se faire.

Et de penser de suite...Et le Greffier aussi, toujours l'avoir à l'oeil, celui là, toujours....Et de reporter ses inquiétudes sur la demoiselle aux sabots dansants.
Tu vas te plaire ici ?
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Cosette

Une petite souillon arriva, elle portait un bonnet et tablier blanc. Elle sautait d'un pied sur l'autre dans ses sabots de bois. Elle triturait son tablier et s'avança vers la tavernière avec timidité, les joues rouges

Bonjour madame Larouquine, mon Maître le Baron de Vissac m'envoie pour vous donner un coup de main. Il m'a dit de faire tout ce que vous me demanderiez sans rechigner, et Dame Gertrude la gouvernante m'a dit qu'elle me chaufferait les oreilles si vous n'étiez pas satisfaite de moi

Larouquine

--Cosette a écrit:

Bonjour madame Larouquine, mon Maître le Baron de Vissac m'envoie pour vous donner un coup de main. Il m'a dit de faire tout ce que vous me demanderiez sans rechigner, et Dame Gertrude la gouvernante m'a dit qu'elle me chaufferait les oreilles si vous n'étiez pas satisfaite de moi

La rouquine plisse les yeux...Elle est perplexe...Mais se reprend bien vite, il est vrai que depuis qu'elle tient la taverne Municipale, elle a pris plus d'assurance, elle est présente, mais de là...
"Madame La Rouquine ! "A voix haute, la jeune rousse répète les mots de la jeune fille qui ne doit guère être plus agée qu'elle...
"Madame La Rouquine ! " Elle se range les cheveux d'un mouvement de tête et n'en tenant plus, éclate de rire.
Puis, voyant certainement, que cela n'est pas de très bon aloi, elle se reprend et se présente à la jeune Cosette.
Bonjour, on me nomme La Rouquine, je ne dois guère être plus agée que toi, si ?
Elle scrute la gaminotte...Puis tout en haussant les épaules, elle ajoute...
Point de Madame La Rouquine avec moi, cela est un premier point. Donc, tu te nommes Cosette ? Ravie de te rencontrer, Cosette...
Et de repartir dans ses pensées, une Cosette, ça cause ou pas ?
Quoiqu'il en soit, voilà aide bienvenue....

Et de virevolter en faisant signe à la Cosette de la suivre...
Donc voilà la salle principale de la Taverne Municipale, les tables doivent toujours être bien rangées et débarrassées lorsque le client part...Suis moi, ici, c'est l'arrière salle, là où on prépare les victuailles et par cette porte, la cour, où j'ai fait installé le tourne broche, c'est plus aisé pour faire cuire les grosses pièces...Bref, revenons en arrière salle, comme tu peux le voir, c'est assez étroit, à cause surtout de cette grosse armoire...J'ai des bleus pleins les hanches...J'ai dans l'idée de la mettre de ce côté ci...Qu'en penses tu ?
Va t'elle causer la Cosette ?
Mais je t'ennuies peut-être avec mes bavardages ? Tu arrives à me suivre avec tes sabots ?

En salle...
La petite Cosette martelle le sol en la suivant, c'est comme une incitation à la danse...
Tu connais la bourrée ?
On pourrait organiser une soirée de bourrée en cette taverne ? Qu'en penses tu ?
La rouquine est déjà en ses propres pensées.
MiAAAAOUuuu...
Ho, serpolipopette, je l'ai oublié celui là...Voilà Le Greffier...C'est son nom, le chat de la place...Toujours avoir l'oeil sur lui, Cosette...Toujours.
Et de regarder la Cosette.
T'as pas peur des chats au moins ?
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Jason_de_vissac.

Un morceau de viande à la main il se retourna ver Hobbf

Mon poste ça va, j'ai encore perdu une personne qui se cloîtrait chez elle et là une autre risque de décéder pas tard malgré mes visites journalières en sa chaumière. Mais nous avons un arrivant cet après_midi, Carlos j'espère qu'il restera c'est un savoyard habitant de Bourg qui lui a conseillé notre village. J'espère qu'il se plaira chez nous et viendra partager un verre en taverne et discuter un peu
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Larouquine

En arrière salle...
Il est des "demains" qui se font attendre...
Demain, je ferai ceci, demain, ce sera cela. Et lorsque Demain est présent, il s'efface pour faire place à "l'aujourd'hui" et cela devient un peu compliqué, car "Demain" n'est plus et les projets ne sont plus les mêmes...Encore plus ici bas...
Pffftttt, que c'est compliqué !
La rouquine est en pleine réflexion, tout en découpant le cochonnet qu'elle va présenter avec raves et choux en plat principal à la Taverne Municipale.
Quelques bouts s'en vont directement dans l'écuelle de son greffier.
Hein, qu'en penses tu toi ? Tu t'en fiches, pourvu que pitance garnit ton écuelle, le reste est sans importance ! Et pourtant, pourtant...
La rouquine hausse légèrement les épaules. Demain sera grand jour, puisqu'elle pourra enfin labourer son champ, enfin, elle espère que cela sera fait demain et que l'aujourd'hui ne viendra pas de nouveau enrayer un aussi beau projet.

En salle...
C'est munie de pichets de cervoise qu'elle entre en cette salle et dispose devant les clients présents, cette boisson qu'elle améliore à présent avec un peu de miel, cela enlève l'amertume et cela grâce au sieur Benjichou, sans lui, elle en aurait pas eu l'idée.

Citation:

...Et si vous avez besoin d'un coup de main, pour quelque chose que ce soit, mais surtout pour un travail exigeant un peu plus de force, je serais ravi de vous aider. Gratuitement, évidemment, quoi qu'une petite chope en retour ne sera pas de refus.

Le gent Hobbf la fait sortir de ses réflexions sans fin...
Ho, merci bien, sieur Hobbf. Lorsque la demoiselle Cosette sera en ces lieux...Pourquoi pas...J'ai une grosse lingère en bois de chêne qui dérange le passage sur la cour...Je suis persuadée qu'elle sera mieux placée en mur de face. Mais j'ai bien peur que le bois ne tiendra pas...Elle a dû être montée en même temps que l'auberge, certainement...On verra bien.
Elle lui sourit.
Même avec Cosette, je pense que nous serons pas assez pour se faire, je prends toutes bonnes dispositions...Contre un bon repas.
Comme avec le Baron Tribun, Jason de Vissac, pour Cosette, elle signifie l'accord par un claquement de la paume de leurs mains...On appelle ça, dans certains endroits "faire la patche".
Elle en souriait quand elle voyait les vieux le faire pour toutes affaires conclues. "Faire la patche", je te donne ça contre ça...

Et de s'en retourner en arrière salle voir si son greffier n'abuserait pas en prenant de la hauteur sur le billot...Toujours avoir l'oeil sur ce compagnon, qui décidemment, remplissait bien sa petite vie...Comme les Moulinois qui entrent en cette Taverne Municipale. Elle en sourit et remercie encore et encore la bourgmestre Mélisandre de lui avoir donné cette place...
gRRRRRR ! Greffier ! descends de là de suite ! Ho Bougre ! Vilain de ton espèce ! ZOU du BALAAAAAIIIIIII en bois!!!!
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Jason_de_vissac.

Il sourit et regarda le plateau chargé de bonnes cochonnailles auvergnates..
Rien de tel pour se remplir la panse accompagné d'une bonne choppe de bière

C'est sans soucis que Cosette viendra te donner un coup de main Miss Larouquine. Je l'envoie chercher dès maintenant par mon valet. Elle est jeunette mais à de bonnes manières. Et ne t'occupe point du salaire elle est déjà payée par mes soins, un repas fera l'affaire. Il lui tendit la main pour conclure l'affaire
Affaire conclue alors?
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Hobbf

Hobbf écouta Jason et Larouquine discuter de la taverne, la tavernière semblait avoir besoin d'aide pour les jours où il y avait du monde.
Il jeta un oeil autour de lui, on sentait déjà la patte de Larouquine s'imprimer dans la taverne.

Vous faites un travail formidable, ici, dame tavernière. Et si vous avez besoin d'un coup de main, pour quelque chose que ce soit, mais surtout pour un travail exigeant un peu plus de force, je serais ravi de vous aider. Gratuitement, évidemment, quoi qu'une petite chope en retour ne sera pas de refus.

Il lui sourit, l'idée de boire ne lui déplaisant jamais.
Il prit quelques cochonnailles, regardant la peau du cochon. Bien grillé, comme il aimait. Il mordit à pleine dents dans la nourriture, savourant le goût du bon cochon. Il se demanda quelques secondes si ça avait été l'un des siens, puis enfourna le reste. Il fit passer cela par une rasade de cervoise.

Jason, ça va le poste de tribun ? Pas trop de boulot ?

Larouquine

En arrière cour...
La rouquine avait bien entendu la question du seigneur tribun Jason de Vissac...

Citation:

Heu Larouquine as-tu besoin d'un coup de main, tu sembles embêté avec ton cochon . Veux-tu que je t'envoie Cosette pour t'aider à faire les basses besogne, c'est l'aide de ma cuisinière, mais en ce moment au château elle n'est pas débordée.

Ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde, mais pour le moment, elle s'active sur ce fichu tourne-broche qui semble bien enrayé et dont la manivelle semble ne plus vouloir tourner.
Ho Han...Par tous les Saints, vas tu te décoincer ?
En insistant fortement, elle y arrive, le greffier en poste d'observation.
Bon moindre mal, la peau du rôt en sera plus craquante...Ce sera pour les bonnes dents...Toi...Oui Toâ...Tu ne touches à rien...
Le greffier regarde la scène d'un peu plus loin, assis sur son train, les yeux rivés sur les braises...Le feu, c'est pour l'hiver et il n'a pas trop envie de finir comme ce pauvre cochonnet piqué de part en part...

En arrière salle...
La rouquine, tout en préparant un plateau de salaisons pour les hommes en discutailles réfléchit...Pas une mauvaise idée de faire venir cette dame Cosette du château du baron...Un pt'it coup de main serait la bienvenue...
Elle regarde autour d'elle...En plus, en cette arrière salle se dit elle, il lui faudrait faire quelques changements, déplacer le billot...Mettre des étagères en autre lieu...
Et cette armoire monstrueuse...Pffftttt....Elle serait mieux sur autre mur, cela prendrait moins de place...

En salle...
Et c'est avec sourire aux lèvres de ses futurs projets qu'elle s'approche de la table en posant la plateau de bois bien garni...
Baron Tribun...Pourquoi pas ? Votre Cosette serait une très bonne aide pour la taverne Municipale, je serai ravie de travailler avec elle...Surtout qu'elle doit s'y connaitre mieux que moi...Donc dites lui de passer en ces moments de liberté...Par contre, je n'ai pas de salaire à lui proposer, un bon repas...
La Rouquine regarde le seigneur de Vissac en plissant des yeux, elle espère ne pas s'avancer vis à vis de la bourgmestre Mélisandre...Elle hausse légèrement les épaules...Bah, après tout, c'est le Baron qui propose et le Baron, il est aussi notre dévoué Tribun...
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Jason_de_vissac.

Il leva sa choppe en étain et trinqua avec Hobbf

Tu as raison à Moulin et à la joie d'y vivre

Larouquine leur proposa une collation puis partit en courant avant qu'il ne puisse répondre

Heu.. oui, merci pour la colat....

Il la suivit dehors et la regarda le sourire aux lèvres essayant d'éviter que le cochon de lait ne grille trop, son chat sur les talons

Heu Larouquine as-tu besoin d'un coup de main, tu sembles embêté avec ton cochon . Veux-tu que je t'envoie Cosette pour t'aider à faire les basses besogne, c'est l'aide de ma cuisinière, mais en ce moment au château elle n'est pas débordée.
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Benjichou

Citation:

Vous l'avez rencontré en tant que tribun, c'est cela ?

Oui en effet je l'ai connu pour la première fois lorsqu'elle était tribun de ce village. Elle fut ma tutrice à mon arrivée mais après quelques temps disons qu'elle ne m’appréciait plus. Mais ce serait trop long à vous expliquer... Oh, ne vous en faites pas mon cher elle n'y est pour rien!

Benjichou lui sourit.

Citation:

Mais je n'ai pas encore la chance d'être son fiancé.

En y repensant, c’était logique qu'ils ne le soient pas encore... mais qui sait l'amour peut faire des miracles...
Ah mon cher je suis certain que votre union avec ma dame Mélissandre ne sera sans tarder! Mais ne précipitons pas les choses, cela arrivera au moment opportun.
Il pensait que cet homme irait bien avec ma dame Mélissandre...
Il se voyait déjà être présent à leurs fiançailles...mais pas sûr que ma dame Mélissandre l'accepterait...
Bon, finit les rêves et retournons à la réalité. Pour l'heure, il se trouvait à discuter avec deux hommes très aimables qu'il ne connaissait pas auparavant et cela le rendait heureux.Oui, il lui en fallait peu...

Benjichou

Après l'avoir patiemment écouté...

Citation:

Pour votre cervoise bien frappée, j'ai ajouté quelques cuillerées de miel liquide...Cela vous convient ?

Et bien ma chère je vous dirais cela une fois l'avoir bu. Ce que je compte faire à l'instant si vous me le permettez.
sans attendre la réponse il bu une petite gorgée afin de gouter la boisson puis s'enfila le reste d'une traite.
OH! Humm...votre breuvage est si goûteux! Aurais-je droit à un autre conçu de la même manière?

Citation:

Voulez vous une bonne soupe pour l'accompagner ?

il se mit à lui sourire.
Hahaha! Je remarque là que vous êtes une bonne commerçante ma chère! votre proposition m'est bien sympathique cependant je craint de devoir refuser une telle offre car je souhaite avoir la possibilité de me déplacer lorsque je travaillerais à la mine.

à propos de votre chat je me doit d'insister sur le fait que la plupart des chats n'aiment pas l'eau alors que d'autres adorent... essayez sans craintes et vous verrez bien ce qu'il advient...

Il ouvre sa main et la montre au chat. celui-ci la voit et cours en sa direction. Benjichou qui prend peur, retire rapidement sa main et voit le chat se stopper net à quelques pas de lui.
Les deux se retrouvent bien bêtes: l'un qui a eu peur d'un chat et l'autre qui croyait avoir droit à une caresse n'a au final récolté que du vent.
Deuxième tentative. Benjichou ouvre sa main et se penche un peu pour l'avoir à la hauteur de la tête du chat. Celui-ci, plus méfiant, avance à pas de velours mais avance quand même jusqu'à la main rugueuse et délicate de l'homme. benjichou le caresse enfin...
Aussi, lui avez-vous trouvé un nom? Il lui en faut absolument un pour qu'il vous appartienne réellement...enfin, c'est c'qui s'dit dans le coin...

Benjichou

Citation:

Bonjour messire, permettez que je me présente Jason de Vissac

Euh... cet homme s'adresse t'il à moi?
Après s'être retourné et ne voyant aucun autre messire, il en conclu donc que l'homme lui parlait.
Oh pardonnez mon impertinence je vous prie... je n'avais point remarqué que vous vous adressiez à moi.
Enchanté, je me nomme Benjichou: Benji comme Benji et chou comme le légume. Enfin... j’ignore si vous connaissez ce met que l'on sert dans les soupes...

Citation:

Bonjour Dame je suis Jason de Vissac le nouveau tribun de Moulin

Tiens, nous avons un nouveau tribun...
QUOI??? Un nouveau TRIBUN???
Il ne se rendit pas compte du son qui émanait de sa bouche.
s'adressant à l'homme: MAIS...MAIS... Qu'est-donc devenue ma dame Mélissandre? Il ne lui est rien arrivé de grave j'espère!

Jason_de_vissac.

Benjichou a écrit:

Non messire Benjichou elle est notre nouvelle mairesse depuis hier et est en pleine santé soyez sans crainte. Puis-je vous offrir une autre choppe pour vous remettre de vos émotions ?
Tavernière servez une nouvelle choppe à ce messire je vous prie
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Benjichou

Citation:

elle est notre nouvelle mairesse depuis hier et est en pleine santé

Après s'être bien calmé et avoir retrouvé le sourire...
Ah, vous m'en voyez donc ravi mon cher! Ma dame Mélissandre fut ma tutrice à mon arrivée ici donc je me faisais du soucis pour elle vous comprenez...
après s'être rendu compte qu'il était entrain de se justifier devant un parfait inconnu il se reprit.
Oui, enfin... Ce sera volontiers que j'accepte votre offre. Je viens à l'instant de redemander une boisson à ma dame la tavernière. M'accompagnez-vous? Allons, une... une...
il ne se rappelait plus du nom de la boisson que ma dame la rouquine lui avait présenté.
cer...voise! ne peut pas vous faire grand mal. Celle que j'ai bu il y a de cela même pas une demi sonnerie de cloche était excise!

Qu'est donc devenu l'ancien maire mon cher?

Jason_de_vissac.

Il se déplaça et vint s’asseoir en face de l'homme.

Arthur est adjoint au maire. C'est avec plaisir que je partagerais une cervoise avec vous. Appelez moi Jason comme tout le monde ici à Moulin.
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Hobbf

Hobbf poussa la porte de la taverne. Il vit, en entrant, Jason installé à une table avec un homme qu'il ne connaissait pas de vue.

Il se dirigea vers le comptoir, demandant à la tavernière une bière bien fraiche, et alla s'installer à la table de Jason

Bien le bonjour, Jason.

Il se tourna vers l'autre homme.

Bonjour, je me nomme Hobbf. Je n'ai pas l'honneur de vous connaitre, il me semble, messire ... ?

Il prit sa chope de bière et en bût une bonne lampée, attendant la réponse.

Jason_de_vissac.

Hobbf poussa la porte de la taverne et entra sourire aux lèvres

Bonjour Hobbf content de te voir une petite choppe?
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Benjichou

Citation:

Bonjour, je me nomme Hobbf. Je n'ai pas l'honneur de vous connaitre, il me semble, messire ... ?

Cette fois benjichou s’était bien rendu compte que le nouvel individu s'adressait à lui et non à son nouveau camarade dont il venait d'oublier le nom...

Bonsoir mon cher, je vous connais donc bien plus que vous ne me connaissez. Et oui, la vie de paysan à l'avantage de faire savoir de nombreuses choses par le biais de rumeurs plus ou moins saugrenues...
Celle dont j'ai entendu parlé de vous pourrait être vrai dans le cas où vous me confirmeriez le fait que vous êtes fiancé à ma dame mélissandre.
Ah, quel grand bavard ce Benjichou!
Excusez-moi, mon cher, j'ai encore oublié de me présenter.Vous côtoyez en face de vous Benjichou et... Jason! Que vous connaissez déjà je présume.
Il en revint au sujet de conversation principal.
Mis à part le fait que je me trouve être intéressé par ces légendes urbaines, la rumeur dont je vous ai parlé est-elle faussée?

Hobbf

Jason l'interpella d'abord, lui proposant une chope.

Ah, mon ami, tu sais très bien que ça n'est jamais de refus. Nous trinquerons à Moulins.

Il écouta l'autre messire lui répondre.

Bonsoir mon cher, je vous connais donc bien plus que vous ne me connaissez. Et oui, la vie de paysan à l'avantage de faire savoir de nombreuses choses par le biais de rumeurs plus ou moins saugrenues...
Celle dont j'ai entendu parlé de vous pourrait être vrai dans le cas où vous me confirmeriez le fait que vous êtes fiancé à ma dame mélissandre.
Excusez-moi, mon cher, j'ai encore oublié de me présenté.Vous côtoyez en face de vous Benjichou et... Jason! Que vous connaissez déjà je présume.
Mis à part le fait que je me trouve être intéressé par ces légendes urbaines, la rumeur dont je vous ai parlé est-elle faussée?

Ainsi donc, voici le fameux Benjichou. Il avait, lui aussi, déjà beaucoup entendu parlé de lui. Hobbf ne releva pas le terme de "ma dame", souriant en coin aux mots de Benjichou.

Eh bien, je vois que les rumeurs vont bien vite en notre joyeux village. Il se trouve, en effet, que nos chemins se sont rejoints, et que je suis très épris de notre nouveau maire. Mais je n'ai pas encore la chance d'être son fiancé.

Il bût une bonne gorgée de bière, regardant Benjichou.

Vous l'avez rencontré en tant que tribun, c'est cela ?

Larouquine

Dans l'arrière salle...
Petite pomme dans le pré, si je te donne un coup de pied, jusqu'où iras tu rouler ?
La jeune rouquine est d'humeur plutôt gaie, elle chantonne, clame poème et tout en préparant les soupes à venir, commençant par épluchages divers et longs, elle jette oeil de temps en temps sur la salle et surtout sur son greffier, qui apparemment s'est trouvé place en séant moelleux réservé aux nobles gents...La rouquine lâche échapper un soupir de mécontentement, puis s'essuyant les mains sur son tablier, attrape fût de bière, l'ouvre et en remplit un pichet...

Dans la salle, les clients sont d'humeur à bavarder...La rouquine en sourit, voilà, choses et autres qui font vie de village...
Elle prête oreille non voulue à une réponse donnée du sieur Hobbf, tiens donc pense t'elle, voilà là le gentilhomme épris de notre Bourgmestre.
Puis de s'approcher de la table avec sourire.
Voilà cervoise fraîche, sieurs...Voulez vous autre chose ? Cochonnailles, fromages de vache, pain au miel...Euh...Cochon grillé...
Snnniffff....Snifffff.
La rouquine écarquille les yeux, les narines éxaltées...
Cochon grillé ! par Aristote...Je l'ai oublié dans la cour celui là ! J'ai oublié de tourner manivelle...Bon sang pâle de nobliot, mais où ai je donc la tête ?
Et de relever jupe et tablier et de s'enfuir en courant...vers sa bêtise du moment, son greffier sur ses talons, fort intéressé, bon sang de greffier ne saurait mentir, lui...
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Jason_de_vissac.

Il poussa la porte de la taverne et s'approcha du comptoir derrière lequel se tenait une charmante jeune femme à la chevelure flamboyante.

Bonjour Dame je suis Jason de Vissac le nouveau tribun de Moulin, je ne crois pas vous avoir croisée encore. Je suis venu icelieu pour adoucir mon gosier desséché par la poussière de mon bureau que je viens de récurer.
Si vous aviez une boisson bien fraîche et quelque chose pour rassasier mon estomac j'en serais ravi.

En allant s'installer à une table il vit Sofio avec un inconnu. Il saluat la jeune femme.

Bonjour Sofio comment vas-tu? Bonjour messire, permettez que je me présente Jason de Vissac

Il prit place sur un tabouret et attendit sa commande
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Larouquine

Toujours à courir la jeune Rouquine...
Et pourtant, son avenir, elle arrivait à le percevoir en ce monde...Pourvu qu'elle ne fasse point d'erreurs, mais même à cela, pour toute réponse, elle agitait les épaules, plus un toc qu'un véritable signe d'impuissance...

Elle plonge son regard dans celui de son nouveau compagnon...
Et toi le greffier ? Qu'en penses tu ?
Pense ? Panse ? Pitance ? qu'importe la substance des mots, le greffier en a cure mais avec gamelle bien remplie, le miaulement qui suit donnera raison à La Rouquine, il plussoie...

De retour en salle.
La jeune souillon rit de voir l'effet chat sur les clients présents.
Mais allons, sieur Benjichou, voilà une minuscule créature qui ne résistera pas si vous lui intimidez ordre de ne point vous importuner. En général, ils savent sentir danger et le reconnaitre, il ne vous fera aucun mal, tout au plus, laissera t'il sur vos vêtements quelques traces rougeâtres, j'en conviens...
Et d'en soupirer :
Pas vraiment sure que cela parte au baquet...Et pas très heureuse de le faire, un chat n'aime pas trop l'eau...
Et d'en hausser les épaules et de sourire avant de demander.
Pour votre cervoise bien frappée, j'ai ajouté quelques cuillerées de miel liquide...Cela vous convient ?
Et de faire marcher le commerce..Sieur Benjichou...Voulez vous une bonne soupe pour l'accompagner ?

Et avant que réponse soit donnée de se tourner vers Dame Sofio :

Citation:

Dites ? Paraît que Ninon est preste a revenir au village, avec un peu de chance elle aura perdu la mémoire…..Serait peut-être bon de retirer les palabres du mur, ne pas ranimer les choses douloureuses….

La rouquine reste perplexe, elle plisse les yeux et se tourne vers la Grande Dame, celle qui se fait nommer Elienore, toujours assise en son coin...
Cette dame apportera certainement réponse à son amie, Dame Sofio... La jeune Rouquine pensant qu'elle ne peut prendre cela à charge...Effacer un passé proche...Pour le retour des grands blessés ? Voilà qui ne signifie pas grand chose...
Alors, elle ose :
Mais Dame Sofio, voilà des témoignages bien écrits qui feront voir aux blessés de cette guerre que nous avons fortement pensé à eux ? Non ?
Et de virevolter en arrière salle, préparer autres mets, le soir venu, la taverne se remplit.
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Benjichou

"EUH"? OH! Pardonnez-moi je vous prie, j'ai omis de me présenter...
Je me prénomme donc Benjichou.Benji comme Benji et chou comme... chou.Ce qui fait benjichou. Dit-il confus et très étourdit...

Après avoir écouté la serveuse lui énoncer une boisson qui lui était inconnue: La boisson que vous me servirez me conviendra parfaitement, je ne suis pas difficile... bon, si quand même un peu je dois l'avouer.

Ah, c'est donc un CHAT? Humm... en effet je n'en ai jamais vu de pareil ailleurs;d'où ma surprise...
En le regardant revenir se frotter aux pieds de la table. Il est à vous? Il n'a pas l'air méchant en fin de compte... Je peux toucher ou je risque d'avoir les mains rougeâtres?

Sofio.de.valmonte

La taverne de Moulins , réputée et célèbre, il n’était pas rare de croiser des étrangers en ces lieux venus pour la réputation de la bière du village, la particularité de certains habitants, et depuis peu son juge…. Moulins et ses histoires, village pris par une armée menée par un sénéchal de l’armée, village envahi par les Libertad, son cimetière et son port. Il y en aurait tant à raconter, des histoires d'antan, des légendes sur les personnages qui avaient vécu en ces terres, mais le monde avançait, chaque jour était précédé d’une lune qui ne finissait pas de briller.

Cela faisait maintenant quelques jours que la vie coulait son fleuve tranquille le long du fleuve tout aussi tranquille. Depuis leurs retours, ils s’étaient enquerraient par pigeons interposés de l’état de santé de celle qui pourrait être nommé dégât collatéral de la guerre, mis à part l’inquiétude persistance sur la façon de recoudre Des Moines et de l’anatomie supplémentaire, elle reprenait des forces peu à peu. Certains Auvergnats avaient comme doléances transmises émis le souhait d’en savoir plus sur cette guerre voisine, le conseil avait alors été avare en informations, lâchant du bout des dents quelques bribes erronées, il apparaissait comme une évidence que la méprise des renseignements venait bien de la non-connaissance, et au vu du conseil actuel encore plus taiseux, les choses n’allaient pas aller en s’arrangeant.

Léger soupir puis fronça les sourcils a la sensation d’une chose rampante sur le sol, boule de poils parfois griffantes, petit animal pourtant redoutable quand ses instincts de chasseur prenaient le dessus, un chat…. Et les furets cela fera surement pas bon ménage.

Dites ? Paraît que Ninon est preste a revenir au village, avec un peu de chance elle aura perdu la mémoire…..Serait peut-être bon de retirer les palabres du mur, ne pas ranimer les choses douloureuses….

En vérité, ce qu’elle craignait le plus, c’était pour la vie de son époux, Ninon avoir oublié ? Qu’ils avaient essayé de la tuer…cela ne risquait pas.
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Larouquine

Pas de toi en salle...Du moins pas avant de t'avoir baquetté !
C'est sans ménagement que La Rouquine attrape son greffier, de le remettre en arrière salle, puis de revenir afin de répondre aux saluts des nouveaux venus.

Bien le bonjour, Dame...Je vous sers de suite...Euh...Du nougat ?
La Rouquine connaissait l'odeur et le goût de cette chose, d'où elle venait, ils l'appelaient aussi nugo.
Mais ici, elle n'en avait encore jamais vu au marché...
Ho fallait pas grand chose pour en faire, et les ingrédients principaux, comme les amandes et le miel, elle pouvait en trouver, mais manger celui-ci avec de la cochonnaille ? Elle hôche légèrement les épaules, il est vrai que les Grands du Royaume faisaient ripailles de mets plus délicats qu'en taverne.
Il lui faudra y réfléchir.
Et de répondre : Nénni, ma grande dame, point de nougat dans mes cuisines, mais je vais vous apporter un pot de miel et des pommes bien juteuses qui adouciront le goût du saucisson.
Il est vrai que ma cochonaille est bien salé pour la conservation, je le reconnais.
Puis répondant au bonjour de l'inconnu entrant :
N'ayez point peur de l'animal, sieur...Euh...Elle n'avait point compris son nom et continue...C'est mon greffier, enfin, un chat...je vous l' accorde, il est de pelage bizarre, un roux tirant sur le rouge vif...Je pense qu'il a dû trainer en chambre de graveurs et s'y coucher dans le pigment...
Je vous apporte une bonne cervoise, bien frappée, la mousse apporte délicatesse et l'amertume en est moins forte...
Et de penser qu'elle mettrait bien un peu de miel dans la bière, pourquoi pas...Et de repartir en arrière salle, compléter les ripailles déjà sur table et de revenir en servant chacun, commençant par la Dame....

C'est qu'elle ne voudrait pas louper les nouvelles histoires de la Dame Sofio, la jeune Rouquine...
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benjichou, incarné par Benjichou

Bien le Bonjour mes dames!

Voici du monde depuis quelques jours...Tant mieux, çà met de l'ambiance dans notre belle taverne!

Miaaaouuu??? hummm... c'est quoi çà? Un renard?un furet? ou bien une oie peut-être...
Assit à une table dans un coin de la taverne, benjichou vit s'approcher une grosse boule de poussière avec une queue qui passait le balais partout où la chose passait.
Argh! Encore un rat! Mais c'est qu'il est énorme celui-là! Ma dame la rouquine comment se fait-il qu'un rat haut jusqu'à mes genoux se promène dans la taverne?laissez-vous les meules à même le sol?

après s'être calmé de cette stupeur, il alla essayer de déchiffrer à son tour la missive accrochée au mur.Missive qui,bien que pas très grande était parfaitement bien placée pour que tout le monde la voit.
bla, bla, bla...Ninon... Il s'arrêta un instant pour réfléchir.Tiens je l'ai déjà croisé celle là... Puis se remit à sa lecture. Bla, bla, bla...moulinois...sang...guerre...Royaume... après une bonne dizaine de minute il eut enfin finit de lire mais n'avait pas tout comprit.
Une question qu'il se posait restait sans réponse... Pourquoi faire partir des moulinois dans un endroit lointain pour qu'ils se fassent tuer? Il se dit que finalement il avait de la chance de n'être qu'un pauvre paysan...

Ma dame la rouquine pouvez-vous me donner une boisson ni trop forte,ni trop amère et qui se boit bien je vous prie?

Elienore

Il y a des habitudes qui se prennent facilement et le passage quotidien aux "Ailes dans le vent" faisait partie de celles-là.
Pour commencer chacun en ce bas monde connaissait la réputations des moulinois tous plus ou moins picoleurs à des degrés différents. Cela allait du un peu en passant par beaucoup, passionnément, à la folie et aucun par le pas du tout. Elienore se situait à la place respectueuse entre le un peu et le beaucoup faisant parfois une petite pointe jusqu'au passionnément. La folie étant réservée aux grandes occasions ou due à une distraction passagère. Ensuite la taverne était le meilleur endroit pour avoir tous les potins de France et de Navarre. Autre bonne raison de s'y rendre régulièrement. C'est donc la conscience parfaitement tranquille, se persuadant même que cela aurait été un pêché de ne pas s'y rendre, que la future mère poussa la porte.
Depuis quelques temps une jeune fille se faisant appeler Larouquine remplaçait agréablement Méli derrière le comptoir. Sa fillote étant certainement très occupée à compter fleurette avec le gentil Hobbf.
Elienore ne fut donc pas étonnée par une tignasse rousse, mais surprise d'en voir deux. Clignements des yeux. Mazette!!! Elle avait encore rien bu et voyait déjà double. Regard qui se pose à nouveau et se concentre...une rousse...deux rousses...son cœur qui fait un bon. Sofio saine et sauve, en chair et en os.

Alors la Reine Fauve, de retour!
Il n'y avait plus de moulinois à zigouiller en Bourgogne?

Elle la joue à la rigolade mais elle est heureuse et soulagée de la revoir si vite et vivante.
Elle s'approche, le ventre énorme en avant et s'installe à la table en compagnie des deux rouquines.

Je t'embrasse pas, tu vas encore mettre un temps fou à t'essuyer la joue mais le cœur y est.

Saluant la tavernière à son tour.

Bonjour Larouquine.
Il semble délicieux ce saucisson.
Vous avez pas un morceau de nougat pour l'accompagner?

Regard à gauche et à droite avant d'interroger son amie.

Tu as fais quoi de l'Epoux?
Il est resté à Autun soigner Ninon? Compter les morceaux?
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Sofio.de.valmonte

Quand le crieur avise avant tout.....

Pour un peu, elle aurait déjà envie de s'en revenir, par la Bourgogne, le Limousin, même le Languedoc qu'importe... mais Moulins...moulins ses habitants son ambiance unique en ce monde, remplie de moulinois, comme une main est remplie de doigts.

La jeune femme s'encombre révérence et bonnes manières, elle lui dira plus tard que seul le soleil peut faire incliner les gens, les pensées fugaces se croisent, chambre des nobles qui se convertira un jour en chambre des lices ou du bénéfice, geste de la main, retour ne veut pas dire amertume, ces sentiments la, elle les conservent en son for.

Victuailles et bières sont de sortie, faire ripaille sera de mise, les baguenauds sauront bien attendre, c'est en s'installant dans la taverne de toutes les trames, adossée au mur comme a son habitude, que le soupir s'ensuit, avec lui tensions et peines s'envolent.

Bon sang , cela fait du bien, dites ? vous avez pas une cloche un cor de chasse? pour rameuter les gens?

Peut être le crieur alors pourrait mentir sans vergogne, avisant bière gratuite a la municipale, mais le maire....Arthur! vous savez qu'a Nevers ils sont pas content , mais alors pas content du tout et ils n'osent même plus manger de poissons!

Et elle se garde, de dire qu'ils ont été narrer l'histoire du maire qui se rend chaque matin sur le port, que chaque habitants de Nevers les yeux écarquillés ont pu entendre.
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Larouquine

La jeune Rouquine faisait des allers retours vers la destination qu'elle s'était fixée.
Cette nouvelle voix lui demandait moult énergie.
Mais son premier devoir était la taverne Municipale que lui avait confié dame Tribun Mélisandre...Et elle sait La Rouquine que cela n'aurait pu se faire, également sans l'accord d'une autre grande Dame.

En arrière salle...
Je t'explique...Regardes moi quand je te cause...En hauteur, c'est mon domaine...Par terre, c'est le tien...Bien que c'est aussi le mien...Mais je m'embrouille...Je t'explique...Tu ne dois en aucun cas, et sans raison évidente, comme la présence d'un animal ressemblant à ces maudits rats, je dis bien, sans raison, grimper sur table, chaise et billot...Tu comprends ça ? Ici c'est interdit ! Là Aussi et ....
Et cela aurait pu continuer longtemps...L'autre, le greffier, qui reçoit semonces, attendant plutôt pitance et la tête penchée, les yeux grands ouverts, les narines dilatés, attendant juste que cela tombe...Quand à La Rouquine, elle est de celle qui pense que tout envoyé sur terre a un but précis et même si le langage n'est pas le même, il est de ses mimiques gestuelles qui parfaitement codées, font en sorte de faire naitre réelle compréhension, même d'espèces différentes...
Elle aurait pu continuer son monologue longtemps si ce n'est l'ouverture explosive de la porte de la Taverne...
Nom d'une pipe...Qui ose entrer ainsi ?

Elle file en salle, tablier relevé et se trouve nez à nez avec la grande Dame guerrière...
Dame Sofio de Valmonte...Légère révérence gauche...Bien aise de vous trouver saine et sauve...Vraiment heureuse...Pour un peu, elle l'embrasserait, La Rouquine, mais avec le grand monde et les Grands, ça ne se fait pas...
Une cervoise avec vous ? C'est un honneur...Une histoire ? Avec grand plaisir...
La Rouquine file sortir chopes tintantes et rutilantes, celles de la nommée Hulrika, pensant bien que le retour d'une si grande Dame, amènera autre compagnie...
Je reviens vous apporter de quoi faire glisser la cervoise...Et de filer, sans point attendre vers l'arrière cuisine et revenir quelques instants après avec, un plateau de cochonnailles , fromages et du pain frais...
On raconte mieux le ventre plein.
Et d'en rire de retrouver telle présence en taverne Municipale...
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Larouquine

Dans la salle...
Nombreux sont ceux qui passent en taverne Municipale pour y suivre, grâce à de bonnes gens, ce qui se passe en Bourgogne...A quelques lieues de Moulins.

La jeunette fait ce qu'elle peut pour adoucir la tristesse des résidents de Moulins, et ce qu'elle peut n'est en rien ce qu'elle veut...
Après avoir salué comme il se doit, l'homme venu s'enquérir des dernières nouvelles Bourguignones, elle le laissa devant une cervoise bien fraiche et bien frappée d'un coup sec en bord du comptoir...Mais que pouvait elle faire autre ? un peut-être :
Sieur...Bien le jour bon...Si cela vous interresse, à la chambre du peuple, des grands et des gens plus modestes de notre belle province, y tiennent discussions et échanges sur les derniers évènements de Bourgogne...C'est par Là...Au Grand Castel...

La rouquine est pensive, il va s'en dire qu'il faut être présenté chez le sieur "s'enregistrer" pour pouvoir y participer...Mais n'est ce pas, là, passage obligé lorsqu'on est résident en province ? Pouvoir être renseigné à la source ? Et la source est le castel du Duché du BA...
Il y a bien détracteurs à ce sujet...La Chambre du peuple devrait se trouver en Gargote...Il est vrai que cela devrait se faire...Moult personnes auraient pu échanger...Sauf que pour pouvoir être présent en Gargote, il faut être présent en Duché et ceux qui se trouvent en Bourgogne n'auraient pu donner des nouvelles aussi fraiches. C'est le chat qui s'mord la queue sans trouver de réelle réponse... La Rouquine reste pensive, secoue la tête et soupire...Pas facile à faire^^...
Puis tout en haussant les épaules :
Bene, c'est pas tout, il te faut te rendre où tu sais et où tu sais n'est pas la porte à côté...

Aujourd'hui est un grand jour, elle a brossé son unique jupe et chemise, elle doit être présentable...

En souillarde...
Mais que fais tu là, toi ?
Le greffier "sans nom" ne se mord pas la queue, lui l'ingrat, mais est roulé en boule sur sa tenue brossée...
Allez du balai...Oust...Va chercher pitance en arrière cour !
C'est sans ménagement que La Rouquine le pousse vers la sortie se demandant bien ce qu'elle a fait pour trouver un tel compagnon...
Pas encore pris le temps de le dépoussièrer, cet animal...Mais cela ne serait tarder...Pffffttttt. Pour l'instant, je m'habille et je file...Pas faire attendre l'autre...Pas faire trop attendre l'autre...Et l'autre, c'est un grand, et les Grands n'attendent point !
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Sofio.de.valmonte

Un retour enfin....

C'est de bon matin qu'ils étaient enfin arrivés, avec dans la bouche ce gout amer d'une guerre acide, un rapide passage dans les villages de Bourgogne pour se réconforter, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs.

Elle y avait perdu beaucoup en ces terres Bourguignonnes, déjà pas encore remise du choc d'avoir blessé Ninon, puis une partie des rêves s'étaient envolés, cela n'était pas l'innocence, il ne fallait pas non plus exagérer, juste des restes de rêves d'antan, ou dans sa prime jeunesse, les guerres se faisaient a coups d'honneurs et non pas de magouilles diverses.

Première bouffées de bien être qui devait, ne pouvait se faire qu'à la taverne, elle entra comme à son ordinaire, la porte à la volée battante, s'attendant a y retrouver Melissandre plus ou moins ivre mais.....

Tadam........Méli??

Ben...non ou alors Méli avait plongé dans un bac a rouille la tête en avant, mais elle reconnu la jeune femme appercue en chambre du peuple.

Bonjour mademoiselle, ravie de vous revoir en ces lieux.

Un coup d’œil sur le mur dextre, les parchemins épistolaires accrochés de leurs épopées Bourg'mignonne, tout un pan du mur et une tranche de vie qui restera gravée en sa mémoire, pour son burlesque et paradoxalement tristesse des faits, la guerre le coeur, les déboires, rien eu a boire, et un frisson pour la rencontre sodomite passée a Autun.

Un coup d’œil sur la nouvelle tavernière, un sourire plus amical cette fois.

Et si nous buvions une chope damoiselle, en attendant des arrivants, et peut être que si vous aimez les histoires, je pourrais vous en conter une, je parie que vous ne connaissez pas celle du Roy qui s'endort pendant qu'autour la garde s’éveille?

Les moulinois, elle le savait était friands d'histoires et de potins, les chandeliers rallumés, peut être que cela allait en ramener quelques 'uns.
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Jason_de_vissac.

La ville était plus que déserte comme si toute la ville s'était endormie. Il décida de passer à la taverne avant de rejoindre son fournil pour y mettre les miches qui étaient en train de pousser au four. Il était debout depuis cinq heures du matin à préparer la fournée de pain du jour. Il poussa donc la porte de la taverne où se tenaient quelques clients connus et inconnus. Il alla jusqu'au comptoir
Bonjour à tous. La bonne journée à vous. dame tavernière je boirais bien une chope de votre bière bien fraîche s'il vous plaît, j'ai le gosier asséché par la farine du fournil.
Il alla ensuite s'installer à la table pour s’asseoir. Il aperçut une jeune femme qui était entrain d'afficher une lettre de Sofio. Il attendit qu'elle eut fini et s'approcha pour la lire. Il fronça les sourcils car cela ressemblait à celle qu'elle avait fait porter au château des mains par Sunburn. Il avait du mal à croire à tous ces morts moulinois, à tout ce sang versé au nom de la royauté. Défendre le Roy quand il était en danger oui, mais là il n'arrivait pas à comprendre vraiment pourquoi l'armée moulinoise se trouvait là bas. En bon soldats les moulinois suivaient les ordres et tombaient comme des mouches.
Il comprenait maintenant la tristesse des habitants et les rues vides de la ville.
Il regagna sa table pour boire sa bière. Sa bonne humeur avait complètement disparue. Il se sentait impuissant ici
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Larouquine

Dans l'arrière salle...

Il est de ces rencontres qu'on peut appeler "particulières" et ce, sans y réfléchir aux conséquences...
Bref, là devant elle, la jeune souillon se retrouve face à un matou maigre et de couleur assez surprenante.
Ils restent là face à face pendant un court laps de temps, les deux ensemble et sans le savoir, avec ce sentiment de peur qui monte...
Qui va sauter sur l'autre le premier ?
Mais la Rouquine se reprend la première et attrape doucement un torchon...
D'où viens tu toi ? Sais tu que tu te trouves dans mon antre...C'est quoi ce pelage ?
Le greffier plisse les yeux, se redresse doucement, s'étire et... se met à ronronner tout en s'approchant des jambes de la jeune fille...
T'as pas l'air méchant...La Rouquine réfléchit vite puis attrapant un bol en bois, y verse un trait de lait. Le chat en 3 coups de langue, avale le tout, puis tout en regardant la bête à 2 jambes, ouvre la bouche, s'exprime en son propre langage, bref, un 'j'en veux encore !'...
La jeune souillon le ressert et entend la porte de l'auberge s'ouvrir...
Toi, le greffier, tu ne bouges pas de là...Il faut qu'on parle tous les deux...Je veux bien que tu restes...Mais ici, y'a des règles...
La Rouquine se retourne une dernière fois avant de filer en salle.
T'as quand même un drôle de poil...Faut peut-être que je te baquette?
Elle hausse les épaules puis va prendre commande auprès du client.

En salle...
Bonjour tavernière!
Une choppe bien fraîche me ferra le plus grand bien.
La grande Dame est revenue, elle semble plus énergique, La Rouquine pose une légère révérence et installe confortablement la dame sur séant bien moelleux, proche fenêtre, celle qui permet, le jour, de voir dehors, sans vraiment être vu...Les carreaux bullés en étant la cause...
Jour bon Dame...Belle journée que celle ci...Je vous sers cela de suite...
La grande Dame sort lectures, voilà bonne chose en taverne municipale se dit la jeune souillon, voilà dame qui se plait icelieu et qui sait se mélanger au bas peuple .
Elle lui pose la cervoise avec chope tintante, une de celle de la nommée Hulrika, la jeune Rouquine commence à s'éclipser quand la Dame la mande à nouveau.
Dame tavernière.
Puis-je utiliser cette partie de mur pour afficher quelques missives venant du front bourguignon?
On me nomme La Rouquine, et non Dame...
La jeune souillon avait eu la chance de ne pas trop mal naître, "on" l'avait éduqué de façon qu'elle puisse déchiffrer toutes sortes de parchemins, même si, par la suite, adolescente, ce ne fût que débrouillardises, fuites et pleurs, et ceux ci avant d'arriver sur Moulins...
Vous me permettez, dame ? Ben oui se dit La Rouquine, elle est responsable des murs de cette taverne...Donc, elle plisse les yeux, se concentre, elle déchiffre quelques lignes du premier parchemin, puis en vient au deuxième écrit...
Là où on nomme des moulinois grièvement blessés en ce conflit...
Pour la Moulinoise Ninon, la Rouquine l'avait su, et en était désolée, elle ne la connaissait pas vraiment, mais c'était une Moulinoise quand même, mais là, à son grand étonnement le nom du capitaine Guigm apparut...
Le sieur Guigm, il est grièvement blessé ? Elle l'avait rencontré en château, l'air marin qu'il imposait, sa carrure et surtout sa gentillesse...
La rouquine se reprend, elle est choquée...
Bien sûr Dame, tous les murs de cette taverne si vous voulez...Nous devons tous savoir ce qui se passe à quelques lieues de Moulins...et elle insiste pour se faire.
Je vous en prie, dame, en votre état, restez assoise, je vais m'en occuper...
Tout en balayant un mur bien placé pour y mettre les parchemins sur cette maudite guerre, elle se demande ce que va en penser le tribun Melisandre et surtout le bourgmestre...Quoiqu'ils disent, nous devons savoir ce qui se passe...Ces quelques mots la rassurent et elle placarde les parchemins bien en vu.
Puis un léger sourire vers la dame, comme pour chercher une approbation d'un travail bien fait...
Vous avez besoin autre chose ?
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Larouquine

Du passage en taverne...
La jeune souillon n'en attendait pas moins du lieu.
Intérieurement, elle sourit. Il ne faut pas trop lui en demander...

Affaire tintante sous le drap contre cervoise et plat bien chaud !
Elle vient de répondre à la nommée Hulrika, cette dernière pourra repartir plus légère, du moins en apparence car la soupe au lard de La Rouquine est bien lourde, c'est un bon "tient le corps pour la route".
Merci sieur Hobbf, votre plate bien vide et essuyée me dit que cela vous a bine fait plaisir...Une petite forte aux fruits pour faire passer ? Je vous l'offre...
C'est qu'elle devient une bonne aide aubergiste, à présent...Donner un peu pour plus recevoir...Sans devenir un dispensaire...Le dispensaire de Moulins est ailleurs et bien présent...
Les choppes tintantes ? Rendre à qui de droit ?
La Rouquine hausse légèrement les épaules et lançant coup d'oeil en coin de salle, les ranger en premier temps et si le nommé Traps, qu'elle ne connait point encore, reconnait les siennes, et bien, il emportera ce qui lui revient...

La Rouquine regarde par la fenêtre...
Des grondements au loin se font entendre...
Des pigeons porteurs de bonnes ou mauvaises nouvelles vont et repartent.

Une grande dame choisit sa taverne pour se reposer quelques instants et se faire lecture.
Un pigeon vient de la mander...
La rouquine regarde le volatile de son mauvais oeil : Toi, attention à mes pavés...Sinon, la marmite !
Elle installe la grande dame en bonne table avec chaise rembourrée et lui sert une bonne cervoise
Ma Dame, un bon accueil icelieu...Tenez, voici une bonne médicate qui apportera bienfait à votre petit futur...
Elle n'en dit pas plus, la femme à l'air songeur et triste...Certainement de mauvaises nouvelles...

La jeune rouquine soupire...Elle est encore trop jeune encelieu pour tout comprendre, mais ce qu'elle sait, c'est que des soldats vont et viennent en frontières vers La Bourgogne et La Bourgogne, ce n'est qu'à quelques lieues de Moulins...

Tu as encore des travaux à faire, faut pas rêvasser...
En tout cas, soldats ou pas, elle sait La Rouquine, qu'à défaut de réconforter les âmes de ses clients, elle fera en sorte qu'ils sortent d'ici benaises...
Et cela, c'est déjà une de ses priorités.
Miiiaaaaaou....mIAAAAAAA...
La Rouquine sursaute, un regard vers la souillarde, l'arrière salle, puis relevant son tablier, bien trop grand pour elle, elle file vivement vers cet appel.
Mais c'est quoi encore, ce tafouin ?
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Elienore

En cette journée radieuse, la dame de Leschaux avait décidé de se rendre au verger cueillir quelques bons fruits juteux. Son panier bien garnit de poires sucrées, elle revint vers le village.
Les cousins et le doc Yorgues étaient reparti vers leur Gascogne natale et le domaine lui semblait bien vide sans leur joyeuse agitation. Elle n'était donc pas pressée de rentrer chez elle et décida de faire un arrêt dans la meilleure taverne de la ville. La bière y était fraîche et la tavernière efficace. Elle poussa la porte et pénétra dans la grande salle bien propre où régnait une température agréable.

Bonjour tavernière!
Une choppe bien fraîche me ferra le plus grand bien.

Sa commande passée elle s'installa à une table près d'une fenêtre ouverte qui lui laissait voir la place et son marché. Elle sortit de sa besace une lettre reçue le matin même et la relus.

Citation:

Ma chère Elie,

Sombres nouvelles que je me dois toutefois de t'envoyer.
Les premiers combats ont eu lieu cette nuit.
Nos ordres étaient d'interdire aux renforts de rallier l'armée félonne retranchée derrière les remparts de Dijon.

Nous étions en train de patrouiller, lorsque soudain, une forme noire me sauta dessus !
J'ai senti qu'une lame heurtait l'armure que j'avais fort heureusement revêtue. Un réflexe de survie, j'ai riposté, laissant l'assaillant pour mort lorsque d'autres sont arrivés, armes au poing.
L'échauffourée fut rapide et sanglante. Nous étions nombreux contre une poignée, ne leur laissant aucune chance. Il faisait nuit noire et la lune avait déserté le champ de bataille. Une chatte n'aurait pu reconnaître ses petits. Comment aurais-je pu reconnaître Ninon ?

Ce n'est qu'au matin que la liste des morts et blessés nous fut donnée. Le nom de notre amie s'étalait en lettre de sang. Imagine la consternation dans le rang des Moulinois !

Après la consternation, la colère... Mais qu'allait-elle faire dans cette galère ? Sans prévenir de son arrivée !!! Il faut un esprit suicidaire ou une grande confiance en soi pour braver ainsi des armées en guerre !
Je suis heureux qu'elle s'en soit sortie. Malgré tout, une chose est à déplorer : sur 46 coups d'épée, pas un seul pour lui trancher la langue ! Arf..... quand la malchance s'y met !

Gageons toutefois que ce regrettable incident ? accident ?.... ne facilitera pas les rapports que nous entretenions déjà !

Transmets nos amitiés à nos amis, plus particulièrement à Phoe.
Quant à toi reçois un amical baiser.
Priez pour qu'Aristote guide nos coups et nous donne la victoire,
Pour le Roy !

Morphey

Elle soupira et ne put s'empêcher de penser tout haut.

Comment tout cela va-t-il finir...

Elle avait peur pour ses amis et le courrier que Sofio avait adressé à Arthur et qu'il lui avait donné un peu plus tôt n'était pas pour la rassuré. Elle le sortit et le relut également

Sofio_de_valmonte a écrit:

Bonjour, m'sieur le Maire

Je vous écris ces quelques lignes du fin fond....de ma tente, je sais elle est pas immense non plus c'est une tente 2 places comme on en voit partout, un des piquets d'ailleurs est tordu et part à dextre, depuis que Morphey et moi nous avons...fin ...prié dedans!

Dehors! la guerre fait rage, partout des morts, même les rivières en portent les stigmates, puisque l'eau qui coule est tâchée rougeâtre, et non jaunie...trouble.

Je sais que beaucoup d'entre vous se demande, quel est cette guerre si proche des portes de l'Auvergne et pourtant mal connue, c'est pourquoi je tenais aussi a vous en expliquer la teneur.

Élection royale de mars 1460, deux prétendants se disputent le trône : Eusaias et Vonafred.
Vonafred accède au trône, aussitôt accusé d'avoir truqué l'élection par le duc Eusaias. Le roi Louis Vonafred déclare alors Eusaias Félon de la couronne.

Quelque part en Bourgogne Eusaias monta alors une armée.
À la dernière élection ducale, la liste menée par Delamark a recueilli le plus de voix, et celui-ci a ensuite accédé au poste de Duc de Bourgogne.
Comme annoncé lors de la campagne, il a organisé avec les autorités Royales, la capture d'Eusaias.
Un conflit est alors né entre le jeune Duc Delamark, et le Duc Eusaias.

- le jeudi 10 mai 1460, une armée commandée par Eusaias s'est présentée devant les murs de Dijon.
- le vendredi 11 mai 1460, le maire fraîchement élut Ezioauditore, a démissionné ou a été forcé de démissionner. L'armée d'Angélique été alors maître du statu quo.
- le samedi 12 mai 1460, l'armée d'eusaias est entrée dans les murs de Dijon sans qu'aucun combat n'est lieu. (il semble qu'une autorisation de pénétrer dans les murs lui a donc été donné par la dernière personne qui été a la mairie, Angelique dite la vache folle)
Devant les accusations de traîtrise, pour avoir démis le maire, et permis à Eusaias de rentrer dans les murs de Dijon, ce qu'elle niait fermement, Angélique détruit son armée.
Eusaias devient ainsi maître du statu quo.
Une partie du conseil ducal, ainsi que le duc Delamark à alors pris la fuite, en prenant soin de prendre avec lui le trésor ducal.
Mais dans sa fuite, le jeune Duc fut pris par l'armée D'eusaias, et le trésor à été récupéré et rendu au château intact.

À partir de là :
- D'un côté, ceux qui avaient fui ont rejoint Chalon pour organiser la reprise du château.Il s'agit de l'armée d'Armoria. Sans oublié le Roy qui a été appelé en aide pour reprendre le château.
Ces armées sont aujourd'hui devant les murs de Dijon, et se préparent à l'assaut.
Il est a noter que l'armée d'Armoria porte elle aussi un agrément Royale.Avec l’emblème du Lys (domaine royal) aidé par l'armée "*Memento Mori*" commandée par Kahhlan dirigée par le prince Namaycush Salmo Salar, qui est le frere du roy, et l'armée Armée "Mná na hÉireann" commandée par Gwenhwyvar portant elle aussi le lys.

- D'un autre, Eusaias a permis à une armée de bourguignons reconnus comme compétent et neutre dans l'affaire qui l'oppose au Roy, de reprendre le château sans combat, et instaurer une régence dont le but été d'assurer le fonctionnement de la Bourgogne, en attendant les prochaines élections. Cela fut fait le vendredi 18 mai, et marque l'apparition d'un 3e camp, dit "neutre".
Eusaias a ensuite quitté Dijon, pour se diriger vers le domaine royal, où il subit des échecs militaires.

- La régence "neutre", a donc commencé à lancer des appels à la paix et au calme, voyant que la Bourgogne se déchirait entre pro-Delamark et pro-Eusaias.
Mais ces appels fut vains, et rejeter en bloc par le camp Armoria/Delamark, qui l'ont de suite accusé de traitrise, et d’être dans le camp Eusaias.
Elle défend aujourd'hui le château de Dijon, contre une prise de pouvoir illégitime des armées royales et d'Armoria, et d'un éventuel pillage.
Et attends qu'un conseil légitime et représentatif de la dernière élection lui soit présenté, pour rendre le pouvoir.

Pendant ce temps une armée berrichonne composée de renards et menée par Sambre a pris et pille la ville de cogne, et l'a rattaché au Berry.L'occasion qui fait le larron ou déclaration véridique? disant qu'ils redonneront le village lorsque le Duc delamark aura repris son trône.

26 mai 1460 les armées portant le lys sont entrées dans Dijon, ont vaincu l'armée des Bourguignons , l'armée memento détient le statu quo.

Armée "*Memento Mori*" commandée par Namaycush
L'armée est dans l'enceinte de la ville

Armée "Qui m'aime me suive !" commandée par Armoria
L'armée est dans l'enceinte de la ville

Armée "Mná na hÉireann" commandée par Gwenhwyvar
L'armée est dans l'enceinte de la ville

Nous attendons dans les prochains jours l'armée de Thoros parti de Geneve pour venir se frotter a nous...

Venons en au but! Arthur je pige pas du tout la..pourquoi vouloir décimer un a un les Moulinois? tu n'en peux plus de ce village ou le vice règne? je peux comprendre que tout ces gens te gonflent te demandant sans cesse des tas de choses comme :

hé le maire, je prend quoi comme champ
hé le maire, mon moulin tourne pas assez
hé le maire, le pain sur le marché est cher
hé le maire ou que j'ai mon bateau....

et tutti quanti, sans parler bien sur du manque cruel d'Aristoléliciens en ce bourg, mais quand même... de la à les envoyer , un par un a la mort, tu n'y vas pas un peu fort?

Hier Ninon, ce jour Guigm, oh il s'est bien défendu le Moulinois je l'ai appercu, il avait l'air tout étonné quand on a fondu sur lui.

26-05-2012 04:07 : Vous avez frappé Guigm. Ce coup l'a probablement tué.

Bref quand on a un bateau autant s'en servir...

Moulinois! restez chez vous! a part les suicidaires bien sur.

Allez zou, parait qu'on remet ça, le fer de lance est en marche...vraiment dommage que Fabien soit pas de Moulins.

cordialement

S de Valmonte

La jeune femme laissa errer son regard dans la taverne. Les courriers de leurs amis étaient pour tous les Moulinois et elle voulait que chacun puisse en prendre connaissance. Avisant une place sur le mur bien en vue, elle demanda.

Dame tavernière.
Puis-je utiliser cette partie de mur pour afficher quelques missives venant du front bourguignon?
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Maya_bzzz

La taverne, elle y passait bien trop peu ces derniers temps , le boulot encore et toujours , bon faut dire que les beaux jours de ces derniers jours ne lui donnait pas envie non plus de s'enfermer .
Elle poussa la porte et entra dans la bâtisse, prit le premier tabouret libre , un regard vers les araignées locales qui avaient tissées leurs toile et s'étaient intallées là depuis..Fort longtemps.

Bonjour Larouquine ,m'sieur,dame ! une bière bien fraiche siouplé
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--Hulrika

Lorsqu'Hobb entra, elle farfouillait dans tout c'fatras essayant d'classer les choppes selon leurs matières, leur tailles et leurs signes distinctifs. Elle r'leva la tête un instant histoire d'l'apercevoir et d'le saluer et r'tourna à son casse-tête.
Elle se sentit quelque peu observée, les clients d'vaient la prendre pour une folle, il n'en était pourtant rien. Et la Maya qui semblait s'moquer à côté, ça avait l'don d'l'énerver un peu.
Dis-moi, toi, au lieu d'rigoler bêtement, tu voudrais pas m'aider?

Après avoir servi les clients, elle vit la rousse qui s'approchait d'plus près.
Mais, j'vous ai pas d'mandé d'acheter, j'viens rendre c'que j'ai emprunté.
Elle releva les yeux vers elle et tenta d'expliquer le pourquoi d'avoir apporter tout cela ici.
J'suis Hulrika, habitante de Moulins. J'ai rangé ma chambre au dispensaire, et euh.. parfois lorsque je n'avais fini ma choppe, j'repartais avec, et euh...j'voudrais les rendre à présent.
Sauf que, j'sais pas lesquels appartiennent à la Mairie, lesquels sont à Traps...

Ecoutant la tavernière puis Maya, elle haussa les épaules et r'ferma le drap sur les choppes.
Bon, eh bien, comme vous voulez, j'vous laisse tout ça, mais sachez que vous êtes en possession de choppes venant d'autres tavernes à présent.
Elle se releva et traina l'tout dans l'coin indiqué par la rousse.

Puis, elle prit la choppe offerte par Maya avec plaisir.
C'pas tout ça, mais j'ai mon baluchon à faire, j'vous emprunte la choppe là, j'viendrais vous l'échanger contre mon drap à mon r'tour, car je pars en voyage quelques temps.

Salut à tous les gens d'la salle avant d'sortir.

Au moment d'sortir, elle croisait Eleonore et lui tint la porte, elle s'était enfin débarassée d'ses choppes, elle laisserait tout le soin à la tavernière de les trier et d'les rendre aux divers propriétaires de taverne de Moulins, ou d'les garder toutes.

Elienore

Elienore était venue prendre un peu de repos aux Ailes. Une bonne petite chopine avant de reprendre le chemin du domaine. Avec son gros ventre pesant lourd et qui lui donnait vaguement l'allure d'une vache vue de face et d'une oie dandinant côté pile, elle n'avait plus la même énergie même pour se rendre chez le tisserand.

C'est donc attablée, écoutant distraitement la conversation avoisinante, qu'un pigeon la trouva. Elle déplia rapidement la missive qui lui était adressée.

_ninon a écrit:

Ma chère Elie,

Grand bien t’as pris de faire demi-tour et de rentrer à Moulins. Que n’ai-je fait pareil !
Ne t’étonne pas de ne point reconnaître mon écriture, j’ai fait appel à un scribouilleur, car je ressens une légère fatigue et j’ai du mal à écrire. Heureusement, ma langue est intacte même si tout le reste est déglingué et je ne manque pas de m’en servir, tu peux me croire.

Déjà, pour invectiver ce médicastre qui me fait un mal de chien à vouloir à tout prix me retirer ma cotte de mailles. Parait que je lui dois la vie. Excellent matos, ces armures et protections venant de Paris. J’y ai mis jusqu’à’ à mon dernier écus mais ça valait la peine. Le problème est qu’elle est incrustée, enfin, c’est le doc qui dit que c’est un problème parce que pour moi, il peut bien me la laisser ainsi.

Figure-toi que l’Epoux a voulu m’assassiner ! Sisi, je t’assure. Hier soir, en vue de Dijon, j’ai attaché ma monture à un arbre et laissé mes poilus en sa compagnie, histoire de faire une petite reconnaissance pour pas me jeter tête baissée dans les bras de vilains pas beaux. Et tout à coup, ce fut comme si le monde entier me tombait sur le râble. Je basculais cul par-dessus tête alors que les coups pleuvaient sur moi et vla que je reconnais Morphey dans la mêlée. Je crie, fort… « Hé ! C’est moi ! C’est moi ! » Et, je te jure, Elie, j’ai vu un rictus mauvais sur sa face quand il m’a reconnue et il a tapé encore plusieurs fois avant que je m’écroule, vaincue sous le nombre. J’ai même cru reconnaître son garde du corps, Greg, qui disait qu’il aimait ma compagnie. Lui aussi me frappait. Attend que je le croise, celui-là !
Quand je suis revenue à moi, l’aube pointait son nez, y avait plus personne à part des morts ou des agonisants, j’avais plus mon épée ni mon bouclier, mais bien ma dague. Alors, je me suis traînée jusqu’à mon cheval et cette brave bête m’a ramenée à Autun.
…
Vla, je reprends après avoir dit ma façon de penser au doc, et puis j’ai aussi fait une ptite sieste, le dit à personne mais me suis évanouie, punaise ! J’ai mal ! J’ai jamais eu si mal de ma vie.
Parait que tout le monde me croit morte, mais ce n’est pas demain la veille qu’ils auront ma peau.
Et l’Epoux, il a intérêt à se tenir loin de moi à l’avenir parce que moi, sûr que je ne le raterais pas. Enfin, dès que j’irais mieux.

Je crois que je vais dormir encore un peu.

Bien le bonjour aux Moulinois, à nos amis, je reviendrais, foi de Ninon

A bientôt Elie.
Je te dis pas qu’Aristote te garde parce que moi, j’ai des emmerdes depuis que je suis baptisée. Alors, l’Aristote, je le recommande plus à personne.

Ninon
Agonisante mais pas agonisée

Elle relut trois fois le parchemin pour être bien certaine qu'elle n'avait pas une hallucination. Quand enfin elle en fut intimement persuadée, elle se leva et aussi vite que son état le permettait alla informer les moulinois.
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--Sofio_de_valmonte

Quelque part en Bourgogne….

Citation:

Amis de Moulins bonjour,
Quelques nouvelles comme promis, de notre aventure qui ne verra pas la fin de sitôt je le crains, la Bourgogne est vaste, et ravagée par une guerre intestine, les nobles se déchirent a coups d’épées, les paysans s’affrontent a coups de fourches, les armées se multiplient mais pas le pain..
Nous avons fini par monter le campement devant les portes de la capitale, un ultimatum est donné au nom du Roy, aux félons opposants, ils ont ordre de se rendre et aucun sang ne sera versé, sans cela se sera un carnage…..

Mais la nuit ne fut pas sans surprise de nombreux félons profitant de la trêve donnée pour renforcer l’armée furent massacrés sans quartiers.

24-05-2012 04:08 : Vous avez été attaqué par Georges_jacquart.
24-05-2012 04:08 : Vous avez été attaqué par Orelya.
24-05-2012 04:08 : Vous avez frappé _ninon. Ce coup l'a probablement tué.
24-05-2012 04:08 : Vous avez frappé _ninon. Ce coup l'a probablement tué.
24-05-2012 04:08 : Vous avez été attaqué par _ninon.
24-05-2012 04:08 : Vous avez été attaqué par Ellana_beauregard.
24-05-2012 04:08 : Vous avez frappé Reginae... Ce coup l'a probablement tué.
24-05-2012 04:08 : Vous avez frappé Reginae... Ce coup l'a probablement tué.
24-05-2012 04:08 : Vous avez été attaqué par Reginae...
24-05-2012 04:08 : Vous avez été attaqué par Gabrylla.
24-05-2012 04:08 : Vous avez frappé Vecchio. Ce coup l'a probablement tué.
24-05-2012 04:08 : Vous avez été attaqué par Vecchio.
24-05-2012 04:08 : Vous avez frappé Nemesis. Ce coup l'a probablement tué.
24-05-2012 04:08 : Vous avez frappé Nemesis. Ce coup l'a probablement tué.
24-05-2012 04:08 : Vous avez frappé Nemesis. Ce coup l'a probablement tué.
24-05-2012 04:08 : Vous avez été attaqué par Nemesis.
24-05-2012 04:07 : Vous avez frappé Poussix. Ce coup l'a probablement tué.
24-05-2012 04:07 : Vous avez frappé Spikelilou. Vous l'avez grièvement blessé.
24-05-2012 04:07 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Poussix de Spikelilou et de Bibineloden.

Un événement bizarre cette nuit, dans la mêlée des coups et des cris, surement sonnée par quelques sons , j’ai cru entendre la voix de Ninon, qui disait ‘PAMOI PAMOI ‘ cela m’a interloqué quelques instants, pour vite reprendre mon épée et frapper sans distinctions un sourire pour cette anecdote, que viendrait foutre Ninon en Bourgogne, a l’heure qu’il était, elle devait surement se pinter dans la taverne municipale, en cherchant une proie.

Les combats vont reprendre dés ce soir et je prie Aristote chaque jour, pensant a vous, l’idée de vous revoir nous fera garder la vie.

Bien a vous..

S de Valmonte

Maya_bzzz

A peine assise , et à peine le temps de souffler ,qu'une jeune rouquine se presente devant elles.

Nenni mes dames, je ne suis pas la Patronne en Taverne...Je n'achète rien..

Maya regardait la brunette avec un petit sourire moqueur , voilà qu'on la prenait pour une petite marchande aux aboits presque.

Tout au plus, j'peux vous servir un repas contre ces...Vielleries tintantes...Et vous les laissez en ce coin de la salle...

La Moulinoise ne pût s'empêcher de rire et de se moquer d'avantage.

Ces vieilleries ne sont pas à moi LaRouquine, je l'ai juste aider à les ramener ici, J'suis Maya ,Moulinoise.
Et pour la bières, c'est ma tournée, j'vous en offre une même !
Aller Hulrika pose donc ça.. t'aura peut-être plus de chance ailleurs..

Petit regard moqueur vers Hulrika.
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Hobbf

Hobbf regarde la platée de lard aux légumes que Larouquine lui sert : ah, un repas à sa mesure. C'est que l'homme commençait à avoir faim, et le plat semblait suffisamment grand pour le sustenter complétement. Il goûta le repas, qui s'avéra délicieux.
Il marmonna :

Merchi ... ch'chuculent ...

Il mangea son assiette, jetant un oeil aux deux dames qui posaient leur sac dans un coin en échange d'une chope de bière.
Il finit son repas, le faisant descendre d'une bonne lampée de bière. Il posa son assiette sur le bord de la table, se renfonçant dans son siège en sirotant sa bière.

Ah, ça fait du bien ... !

Il s'adossa dans son siège, regardant la tavernière se démener avec Hulrika et Maya, qui venait de parler de payer une tournée. Il en était ravi, encore une bière gratuite !

Larouquine

Diantre, même pas le temps de faire connaissance avec un premier client que la taverne se remplit comme par miracle...
Soupçon de la jeune souillon, y'aurait il petit malin qui aurait placardé un parchemin devant la porte d'entrée annonçant la gratuité de la cervoise ?

Elle hausse les épaules et observe en premier temps l'arrivée en salle de deux femmes bien chargées...
Qu'est ce donc ? Une chaland qui n'a pas vendu toute sa marchandise au marché ? Va quand même pas l'étaler sur ses pavés tous propres qu'elle vient juste de briquer ? La jeune souillon fronce légèrement les sourcils...

Citation:

Dites, zètes la tavernière?
Comme j'suis pas une voleuse, enfin, pas une voleuse de choppes tout au moins, j'tenais à rendre ça à leurs propriétaires. Mais c'est qu'voyez-vous, j'my perds. Vous savez c'est lesquels les vôtres?

La jeune souillon ouvre la bouche comme pour répondre, mais s'en abstient, se tenant légèrement en retrait, lorsqu'un homme se présentant fait également son entrée et demande à boire et à manger...

La rouquine soupire légèrement, va au tonneau, puiser une jolie chope de bière et sert l'homme à sa table.
Merci sieur Hobbf, et voici pour vous...léger sourire et repassage manuel dans ses cheveux poussiéreux...Diantre...Même pas apprêtée pour servir le client comme il se doit....La jeune rouquine hausse légèrement les épaules....Tu peux pas être au four et au moulin ! lui disait le vieux père Gaetan...Bref, c'est une autre histoire, mais il avait bigrement raison, le vieux...
On me nomme la rouquine, je vais vous servir une bonne platée de lard aux légumes...

Puis se tournant vers les deux femmes, la jeune souillon s'en approche, les mains sur les hanches...
Toujours légèrement méfiante, c'est la première fois qu'elle les voit...c'est quoi cette histoire de chopes volées, a qui ? Et pourquoi faire ? Elle garde sa première idée, voilà femmes essayant de refourguer une marchandise...Peut-être à la sauvette ? Manquerait plus que la Maréchaussée débarque icelieu...Pffftttttt...
Nenni mes dames, je ne suis pas la Patronne en Taverne...Je n'achète rien...Elle jette un oeil sur les verreries que la femme étale à présent...
Nenni vous dis je...Laissez donc paquet encombrant devant la porte et je vous sers une cervoise bien fraiche...Puis après une légère réflexion...Il est vrai qu'il en manque des chopes à la taverne...
Tout au plus, j'peux vous servir un repas contre ces...Vielleries tintantes...Et vous les laissez en ce coin de la salle...
La jeune rouquine soupire, que va dire La Tribun Melisandre ? Mais elle se reprend, balaye toutes mauvaises raisons de ses pensées...Et s'en retourne auprès du fût...Puis observant les deux femmes complices...

Jour bon mes dames, on me nomme La Rouquine...Et avec tout ça, j'vous sers ou pas ? Une cervoise tiède ? un bout de lard ? des oeufs ?

C'est pas tout, mais elle doit entrer des sous en caisse de la Taverne Municipale, alors s'époussetant légèrement le tablier, elle attend réponse des deux comparses avant de servir la potée au client qui a l'air de quelqu'un qui s'amuse de telle situation...
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Maya_bzzz

Maya se promenait quand une voix l'interpella :

Maya ! Maya !

Un coup de tête à droite et à gauche , elle apperçut enfin Hulrika qui se trimabllait.. avec un draps, Quelle drole d'idée, enfin avec celle ci, plus rien ne l'étonnait , et la voilà qu'elle se retrouve embarquée par la brunette , portant elle aussi un bout de ce fameu draps rempli de quelques choses qui tintait.Un bruit qui ne lui était pas inconnu au contraire, elle connaissait ce bruit, mais n'arrivait pas à le resituer.
Arrivées à la taverne municipale, Maya ne peut s'empêcher de retenir un pouffement de rire en voyant toutes les chopes.

Nan mais ! Qu'est ce que tu fabriques avec tout ça ?!Alors toi, y à pas de doutes, t'es unique !
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Hulrika

R'venant d'la tav' de Traps où elle avait essayé d'trier sans succès, elle poussa d'un coup d'épaule la porte de la tav' municipale portant sa charge à l'aide de Maya qu'elle avait choppé dans la rue.

Les deux femmes arrivèrent ainsi dans la tav', portant à bout d'bras, un énorme drap bien rempli.

Elles posèrent le tout à terre au milieu d'la tav' et la buch'ronne r'garda la tavernière du moins c'qui y r'ssemblait.
Dites, zètes la tavernière? Dépliant l'drap, elle laissa voir aux yeux des clients son contenu, des dizaines de choppes, aux formes différentes.

Comme j'suis pas une voleuse, enfin, pas une voleuse de choppes tout au moins, j'tenais à rendre ça à leurs propriétaires. Mais c'est qu'voyez-vous, j'my perds. Vous savez c'est lesquels les vôtres?

R'gard vers la rouquine, agenouillée face à c'qu'elle ram'nait, essayant choppes en mains d'trier.
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Hobbf

Hobbf poussa la porte de la taverne, las de sa journée. Il salua les clients, s'étonnant de voir une demoiselle farfouiller dans un sac rempli de chopes. Avisant Hulrika, il ne s'étonna plus : ce sac devait lui appartenir et contenir toutes les chopes qu'elle avait pris en taverne.
Il alla s'installer près du comptoir, regardant le spectacle en souriant en coin

Bonsoir, chère tavernière.

Il lui sourit

Moi c'est Hobbf, habitant de Moulins, éleveur de porcs le jour et buveur de bière le soir. Et vous, c'est ... ?
Vous remplacez Mélisandre ?

Hobbf regarda la taverne, observant les détails qui montrait que la taverne avait une nouvelle tavernière. Il observa d'un oeil appréciateur le sol lavé et les toiles d'araignée enlevées.
Il siffla d'un air étonné

Et bien ! Quel courage vous avez ... je ne crois pas avoir déjà vu cette taverne aussi propre.

Sinon, si jpouvais avoir une chope bien remplie et bien mousseuse ... vous avez à manger aussi ? Je ne serai pas contre une portion de ragoût.

Hobbf fit rouler quelques écus sur la table

Larouquine

Elle avait fait chanter l'eau dans la marmite tellement de fois qu'elle ne comptait plus...
La nuit faisant, elle en avait brulé des bougies, qu'elle ne les comptait plus...
La raison, le ménage de la taverne Municipale...

Bref, c'est une jeune Rouquine complétement éreintée, le tablier d'un blanc douteux, des arentelles logées dans ce qui devait être encore hier, une rousse chevelure, et le visage caractéristique des mineurs de Moulins qui entendit une voix inconnue en salle de la taverne...

En souillarde, elle sursaute, lève les épaules, pousse un léger soupir en regardant sa paillasse logée en un coin de cette arrière salle puis, travail se devant faire, va y jeter un coup d'oeil...

L'individu qui se présente ne doit pas être de meilleur condition qu'elle, tant mieux, elle laissera le ton mielleux en souillarde...se reposant sur la paillasse !
L'homme la reconnait, elle se gratte la tête, enlève de par ce fait, une broche de poussière et plisse les yeux...
Ma chère...Ma dame...Beuverie...La rouquine est légèrement sur ses gardes...Mais apparemment, l'homme est plutôt goguenard et en attente d'amis...
Alors, elle se lance :
Bien le jour bon...On me nomme La Rouquine...Les autres ? vous attendez des compagnons ? je n'ai vu personne...Sauf la tribun Melisandre, taverne Municipale oblige, elle doit passer de temps en temps...
Quand aux autres ? Il est vrai que j'étais occupé en chambrée, et que peut-être, ils sont passés sans que je les voie ou bien...Sont pas encore arrivés...Ou alors, n'ont pas trouvé la Taverne...Ou bien, sont ils déjà là sous les tables ?

La jeune souillon, les deux mains sur les hanches, sourit légèrement.
Mais vous, vous êtes bien là, et non, je ne vous connais pas, je viens juste d'arriver...Et j'vous sers quoi ? On peut peut-être faire connaissance devant une bonne cervoise ?

C'est qu'elle avait soif, aussi la rousse et une bonne cervoise tiède serait la bienvenue, surtout avec son premier client !
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Benjichou

Benjichou se demanda innocemment si c’était par sa faute que son ancienne tutrice devenait folle dès qu'il apparaissait...
"J'y suis peut-être allé un peu fort avec les mots" se dit-il après réflexion...
En même temps, il était tout de même persuadé qu'elle avait assez d'influence pour que tous ceux qu'elle connaissait ne l’apprécient pas... il ne l'espère pas car cette charmante ville lui est chère à ses yeux...c'est tout de même la ville qui l'a accueillit à son jeune âge...

Il se dit que faire un petit tour à la taverne municipale lui ferait le plus grand bien pour se remettre les idées en place.

"Bonsoir Tout le monde!" cria-t'il avant de se rendre compte qu'il n'y avait presque personne.
puis à voix modérée il se mit à parler...
"Bonsoir ma chère!
Ne seriez-vous pas ma dame la rousse? Je vous ai croisé lors d'une beuverie... enfin, je crois... à moins que ce ne soit ailleurs...
Bref, comment allez-vous?"
Après un instant sans parole il se remit à parler.
"Savez-vous où sont passés les autres?" Demanda t'il les sourcils haussés.

Larouquine

Et voilà bon feu qui va réchauffer l'atmosphère et une bonne chose d'accompli...
La Rouquine attrape un chaudron qu'elle accroche bien en hauteur et y verse de l'eau fraiche...

Dans quelques heures, on va pouvoir s'attaquer aux gros lavages...
C'est en farfouillant en souillarde qu'elle entend le grincement de la vieille porte d'entrée...
Pâle sang bleu...La Rouquine...T'as ton premier client ?

Elle sort hâtivement de la pièce voisine et entre en salle et se retrouve nez à nez avec le tribun Mélisandre...
Merci dame Tribun, tout va bien...Je prends mes repères...Je fouille...Je farfouille...C'est qu'il y en a des ustensiles !
La rouquine ne va pas lui dire qu'elle ne connait pas l'usage de la plupart d'entre eux, mais bon, elle s'en sortira...Elle n'est pas là pour faire passer au trépas, le cochon, mais nourrir l'autre bête à deux pattes !
Elle connait l'usage de la louche et du couteau qui coupe le lard et les légumes...Pas besoin d'en connaitre d'avantage...
Elle écoute le tribun...
Euh...Mes appartements ? Tribun ???
La rouquine est perplexe mais se reprend vite...
Vous savez, une bonne paillasse propre dans un coin, un broc et un pichet et une malle pour le peu d'affaire qui me suit , voilà ce dont j'ai besoin.
En plus, je n'ai pas encore visité les salles à l'étage, il faut que j'y courre, pour voir combien de lits nous avons...Parait que des ouvriers de plus en plus nombreux arrivent pour les travaux du port...Vont peut être venir icelieu ? en taverne municipale ?

Tout en parlant, avec un léger sourire, elle offre une cervoise à Mélisandre...
Peut-être trop froide à votre goût ? Pas eu le temps qu'elle prenne température meilleure...
Elle s'essuie les mains sur son tablier, ouvrage de fils croisés fort costauds qu'elle avait trouvé, trônant sur un mur de la souillarde...Tu seras désormais mien lui avait dit la jeune souillon en le mettant... Puis regardant la tribun Melisandre, elle ose un :
En tout cas, merci bien, dame tribun Mélisandre pour votre offre de travail...Je vous suis bien reconnaissante...
Quand aux lavages des sols et murs...Sans oublier les literies, les meubles, les couverts...C'est que j'ai pas besoin d'le chercher le travail...
La jeune souillon se tourne vers la cheminée...
J'attends que l'eau chante.
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Melisandre

Après un rapide passage à son bureau de Tribun, méli avait décidé de marché un peu, la personne qui était rentré dans son bureau auparavant, ne mérité pas une réponse de sa part, elle avait son travail en l'aidant pour devenir paysans et elle préférait en rester là avec lui.
Après tout au yeux de ce messire elle était une sorcière qui lui avait jeter un sort....
Heureusement que tout les nouveau qu'elle accueillaient n'était pas comme lui sinon elle deviendrait folle, mais bon faut de tout pour faire un monde...

Méli parcourra les ruelle de de Moulins quand elle arriva devant la Taverne Municipale. « Hmmmm une petite choppe de bière ça lui fera du bien » se dit t'elle.
Elle entra quand elle reconnu La rouquine, la jeune femme à qui elle avait offert gîte et couvert en échange de la seconder un peu, le temps qu'elle trouve une famille aisé.
L'intérieur de la taverne avait besoin d'un peu de neuf ! Cela fessait longtemps qu'elle voulait s'en occuper mais toute seul cela n'était pas possible.
S'avançant vers la rouquine, elle lui sourit

- Bonjour La rouquine, comment vas tu? Alors comment trouve tu t'es appartements? Tu verra ici les clients demande surtout à boire ! Après faut préparé à manger pour les voyageurs et les chambres. Bref rien de bien compliquer, on s'y fait vite !.

Nouveau sourire avant de reprendre

- La taverne aurait besoin aussi d'un peu de neuf et surtout d'un grand coup de ménage ! Pense-tu que c'est réalisable?
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Greffière Ducale, Aspirante Maréchale et Douanière de Moulins

Larouquine

La jeune Rouquine se décide enfin...
On lui a demandé une présence et un travail, il lui fallait le faire.
Des travaux, il en est était ailleurs, comme celui de nettoyer l'église depuis quelques jours...En cet endroit, elle avait commencé par les toiles d'araignées qui avaient envahie les moindres recoins, en l'église de Moulins, elle s' y était attelée contre reconnaissance et bonne réputation...

Mais en celui-ci, endroit différent, on lui avait demandé de ne point converser avec les cloportes ou autres bestioles à bon dieu, genre petit, queue longue et à quatre pattes mais avec les femmes et hommes qui chercheraient un peu de réconfort, une bonne cervoise et une bonne soupe de rave avec un bon morceau de lard...

Réconfort de l'âme ou du corps, enfin de compte se dit la jeune souillon, voilà bien deux endroits différents mais qui apportaient presque la même satisfaction...

Tout en réfléchissant, La Rouquine pousse la porte, y entre et inspecte les lieux...Du moins, laisse t'elle à ses yeux, un petit moment d'adaptation...

Auberge Les Ailes dans le vent...

La façade est reconnaissable et ressemble à ces tavernes, dont les carreaux bullés sont impénétrables aux regards des passants, la journée mais par miracle, de l'intérieur offre plus de vision. Noirceur des lieux en est la raison. Ce qui apporte parfois un peu de distractions au solitaire attablé...Voir et ne pas être vu !
La nuit tout n'est que feu dansant...Et certains hésitent à y pousser porte, mais, un jour ou l'autre, il le fait...

Tu t'occuperas de la taverne et tu me seconderas, lui a demandé le Tribun Melisandre...Voilà chose faite, la jeune souillon est dans l'endroit...

Mais s'occuper d'une taverne ?
Par où va t'elle commencer ?
Par un ...Holà ! Y'A âme qui vive ? Jour Bon...On me nomme La Rouquine...
Présentation oblige...Avant de se lancer...Un premier regard vers la cheminée...Relancer le feu, cela donne ambiance...Elle n'aime pas attendre qu'on lui donne ordre...Elle est du genre "pas les deux pieds dans le même sabot"...Léger haussement d'épaules et advienne qui viendra et en avant...

Pour éviter tous longs messages, permission accordée par ljd Sofio . Bon jeu

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Maya_bzzz

C'est en cherchant désesperement de l'aide que super Sofio arriva sans chevaux..La rouquine semble en alerte et se précipite pour prendre un morceau de bois non loin.

Citation:

Ah Maya! m'enfin pourquoi tu ne fais pas comme tous le monde, entrer par la fenêtre?

La fenêtre ? Mais oui la fenêtre, comment n'y avait-elle pas penser?Quelle bécasse !

Ben j'allais l'faire hin, j'y avais penser tu penses bien !

Citation:

Bon on critique qui?

Heu , j'crois que notre Dieu locale en à eut pour son grade , sujet épuisé..Quoique..
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Maya_bzzz

De bonne heure , après sa garde à la milice, Maya prit la direction que ses jambes lui indiqua naturellement, la ruelle où se trouve les tavernes.
Baillant à s'en décrocher la mâchoire, la jeune femme frotta son ventre qui grognait tel un ours affamé ,se raclant la gorge déssechée.
Tournant à l'angle ,elle vit enfin la ruelle du bonheur, celle des tavernes, remontant la rue elle arriva devant la taverne municipale "Les Ailes dans le Vent" .
Geste habituel, routinier, elle tendit le bras et poussa la porte.. Paf !
Voilà l'abeille qui se retrouve sur son séant ,elle se frotta le bout du museau endolori , et passa sa main dans ses cheveux en bataille étourdie du coup inatendu.Clignant des yeux en regardant la porte, elle se leva , non sans oublier de frotter son derrière aussi endolori parle contact brutal du sol dur , elle poussa la porte sans succès.Restant quelques secondes stupéfaite , Maya regarda de chaque côté de la rue voir si quelqu'un allait lui dire que les portes ont été fermées pour une raison ou une autre ,mais rien !

Hey ho ! Y à quelqu'un ? j'ai faim et j'ai soif ! j'veux entrer !

Maya tendit l'oreille .
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Sofio.de.valmonte

Du bruit à la porte, elle fronce le sourcil, la guerre? tous aux abris! l'ennemi est à nos portes, elle se lève pour aller retirer le bout de bois qui bloquait l’accès, le gardant dans la main prête à assommer l'intrus.

Ah Maya! m'enfin pourquoi tu ne fais pas comme tous le monde, entrer par la fenêtre?

Certains sautent même par la fenêtre en sortant, d'autres arrivent à être la, tout simplement et aussi ailleurs, il y a des dons parfois qui ne sont pas expliqués, les omniprésents, les dons d'ubiquités, les arbres à messange, ce monde ne tourne pas rond,c'est une constatation amère, elle secoue la tête, se ressaisir,surtout.

Bon on critique qui?
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Ninon.

Dans les rues silencieuses, pas une âme, pas un chat, même. Personne à asticoter, pas même un conseiller à se mettre sous la dent. Peut-être aura-t-elle plus de chance à la municipale. Sitôt la porte franchie, elle a la réponse. La rousse est là, la bouche en cœur, les joues gonflées de potins prêts à être crachés, tout juste si la brune à le temps de s'installer que le flot se déverse

Elle se grouille oui, hoche la tête sans piper mot, écoute, ses pavillons grands ouverts. Les potins, c'est leur affaire et plus y en a, mieux c'est.

Si elle suit ? Et comment qu'elle suit, même pas l'envie d'une pinte tellement qu'elle est absorbée par les potins de la cour, elle sourit au pti roquet, rigole à la cardinale, se marre carrément au gros bouffi

je crois qu'on touche le fond Nin...on le touche....

Dernier hochement de tête, elle se lève et va leur servir deux chopes, c'est qu'elle a pas l'air bien, la rouquine, quelque chose la turlupine, c'est sûr, et ce n'est pas ce qu'il se passe dans leur duché. Lui tend la bière...

Enfile toi déjà ça, on touchera le fond après !
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Sofio.de.valmonte

Étranges jours à Moulins, que ces jours derniers.
Le temps s'est suspendu entre les murs de pierres, dans les couloirs pavés de non-dit et de mise en sourdine. Atmosphère de cristal, à peine perturbée par quelques voyageurs qui vont et viennent.
Des menaces d'alerte pour les villages du Bourbonnais Auvergne, envoyés par le Duc en personne qui nie dans ses quelques mots de dédain que parfois il balance au peuple, comme on jette du pain dur a des pigeons, un conseiller véreux qui de plus habite le village du sans_noms, nommé Javert sans plus, surnommé le chien du Duc , pas une occasion ne se passe sans qu'on rigole de son passage, des interventions acidifiées qui souvent laissent entrevoir des soucis bien plus graves comme la virilité.

Étrange que ces nobles qui ne sévissent plus qu'en lieux fermés, le roquet roux porte bien son quolibet, il aboie et recule dés qu'on avance, il s'attaque bien souvent aux gens isolés, mais doit sentir de sa truffe prononcée qui peut le mater.Puis il y a les taiseux, ceux qui ressortent des placards, une fois à l'année, quelques mots et pirouettes et se rendorment pour de longs mois, mais chez ces gens-là, on ne pense pas....

C'est à la taverne municipale qu'on refait le monde les soirs de grande beuverie, la bière, l'amour , la guerre, tout y passe, et çà délasse, ça dénoue, ça se trame! quand le tout n'est pas entrecoupé de longs soupirs poussés, par une habitante délaissée, qui la veille encore hésitait entre l'amour de sa vie numéro one et l'amour de sa vie numéro second, étrange ces conceptions burlesques de l'amour, oups l'amour ne pas en causer, ne pas le montrer , rotons et pétons!

Puis il y a les jours de grande tempête, les moments fragiles où l'instant peut basculer, pour ces trois fois riens, comme le bonjour du matin, alors comme un refuge en ce monde étrange, c'est en la taverne municipale qu'elle aime s'y retrouver, assise pour regarder la rue, assise pour tendre une oreille parfois indiscrète sur un monde qui lui échappe si souvent.

-Salut Ninon, tu tombes bien, j'étais en tête à tête avec moi même.

Ce sera sa victime du jour, comme bien souvent d'ailleurs.... mais a qui parler désespérance, sans que cela ne passe pour une déprime, cette fois, elle ne veut pas se jeter d'un pont d'un bateau ou sauter en marche d'une armée faucheuse, elle a juste envie de pourrir les gens et de lancer les potins assassins.

-Bon faut que je te raconte..... fais le guet à la porte, j'ai du lourd!

Lui laisser juste le temps de s'assoir, un regard dans la rue, peut être viendra t'il, elle le sait jamais très loin, il était présent en la taverne, peu de temps avant alors qu'elle l'aurait pensé, désirer, ailleurs....

-grouille .... c'est tout chaud encore, bon alors je t'explique, le Duc tu vois qui c'est? Oui je sais peu le connaissent, il est du genre timide, mais voila, il doit être assez fort avisé, il avait demandé a ce que tous les villages du duché passent en alerte, faut dire qu'avec tous ces gens louches partout, il eut un bon flair, sauf que voila, le conseiller Javert, l'opportuniste qui lèche même le sol et la pingre de cardinale, eux préfèrent bosser, défendre ils s'en tapent, alors je suis allé râler, dans la chambre des grands du duché....

Une petite gorgée de bière, pour se dessécher, finalement c'est pas un mauvais jour, la désespérance viendra peut être avec le gout de l'alcool qui monte et échauffe les esprits, pour l'instant place aux potins du jour.

-Chemin râlant , faisant, le premier a aboyer fut Lanfeust, tu vois qui c'est? Un pt'it roux teigneux souvent planqué, lui s'est mis a japper sur Sunburn qui avait eu le malheur de dire un mot sur la sécurité, mais il est marrant , il doit pisser plus loin qu'il cause lui, puis la cardinale à prétexté avoir des problèmes d'oreilles et n'avoir jamais entendu parler de défense, tu parles! elle se goinfre avec des emplois a 23 écus, fin tu connais le proverbe, charité bien ordonnée et pia pia pia et le Javert le mec d'ici ça tu vois? Lui il se pointe gras et bouffi et il connait la sécurité du village, l’économie, la justice, quoi que ça il a même eu l'honneur de visiter les geôles du duché, ce type me fait penser aux petits poissons qui s’accrochent aux plus gros pour avoir les restes.

Petit moment de silence, les gens passent dans la rue,lui semble que c'est lui...il écume surement le marché à la recherche de la bonne affaire, ou du caillou perdu.

-Bon tu suis? Alors ce n’est pas tout, le Javert à présent est nommé connétable, imagine qu'a la COBA, pour entrer , il ne faut pas avoir dévié du sentier, même pour un achat de 3 pains interdits, et lui a l'état major, alors qu'il s'est fait virer de la prévôté! pas mal non? bon et le Duc dans tout ça, il a les ornières, il ment et virevolte, il a même osé dire que jamais il n'a demandé de défense, alors que ses propos résonnent encore, je crois qu'on touche le fond Nin...on le touche....
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Chrodechild

Sakurah

Des gens semblaient discuter de choses et d'autres, les voyant rire, cela semblait amusant. Aussitôt installée sur son siège en attente de la tavernière, une porte claqua doucement et elle entendit des pas, curieuse, elle se retourna la tête tranquillement et du coin de l'oeil, l'irlandaise vit une femme blonde qui prenait place non loin d'elle et passa sa commande. Esquissant un sourire en coin, la tenancière du lieù ne saurait tarder à la vue de deux clientes en attente de se remplir le gosier. Mais un peu plus tôt, j'allais oublier ..

-Bonsoir tout le monde.

Lui adressa un sympathique sourire, elle la salua et se présenta à l'arrivante.

Bonsoir, j'suis Saku !

Un autre sourire similaire s'en suivit, et elle se tourna vers la tavernière qui semblait ... déboutonnée ... Écartillant des yeux, elle fit semblant de rien ce qui estompa son malaise suite à cette vue dont la blonde aurait bien plus se passer.

Avez vous autre chose que de la bière ? Sinon bah ... Ce sera une cervoise, pas de soucis, depuis que ça désaltère et que ... ça saoule !

S'humectant les lèvres, elle écouta distraitement se qui se disait, sa tête était ailleurs mais ça, c'était pas nouveau ...
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Chrodechild

Il y avait l'habituel brouhaha des conversations, les gens qui trinquaient leurs verres, les écus qui passaient rapidement d'une main à une autre. Droite sur son siège, Chrodechild attendait sa commande en regardant l'animation de la taverne d'un œil distrait, laissant vagabonder ses pensées. Alors elle fut un peu surprise lorsque la jeune femme blonde qu'elle avait entrevue plus tôt se présenta devant elle et lui adressa la parole en souriant.

-Bonsoir, j'suis Saku !

Chrodechild haussa un sourcil étonné devant une telle spontanéité puis sourit à son tour. D'une voix posée, elle poursuivit la conversation :

-Saku tout court seulement ? Je suis Chrodechild, ravie de faire votre connaissance. Prenez place, je vous prie.

Chrodechild invita la dénommée Saku à s'asseoir puis observa quelques instants ses traits de visage avant que la tenancière lui apporta sa commande. Elle mordit une bouchée de son pain et une gorgée de sa bière. Ah, trainer dans cette taverne lui faisait du bien ! On y faisait toujours de nouvelles rencontres.

Sakurah

-Saku tout court seulement ? Je suis Chrodechild, ravie de faire votre connaissance. Prenez place, je vous prie.

Le visage béat, elle prit place poliment à côté de la demoiselle mais pas trop près.

Non, j'suis Sakurah en faite mais Saku c'est plus simple j'trouve et, plus court ..

Pendant que la tavernière apportait le repas et le breuvage à l'arrivante, la blonde attendait toujours sa chope d'un quelque chose à boire ! Un peu choquée par l'oubli de cette dernière, elle la suivait du regard.

Mais, mais ...NAMÉHOOO ! Qu'est ce que ! Et puis moi ?...

Les sourcils froncés, embêtée, elle s'étira le cou.

IL FAIT SOIF ICI !!! SOIFEUHHHH !

La gorge sèche, elle se redressa en attendant que l'on lui apporte à boire et à son grand étonnement, une chopine se trouvait devant elle, ne s'en étant pas rendu compte, un tantinet mal, la belle bu le contenu cul sec et s'écria.

C'EST MA TOURNÉE ! BIÈRE POUR TOUT CE BEAU MONDE ICI !!!
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Hylania

Depuis son agression dans cette taverne , la jeune taverniere c était faite plus rare , moins souriante ,elle essayai néanmoins d être accueillante avec les voyageurs et Moulinois.
A son retour de Montpensier , Hylania avait donc décidée d'être un peu plus présente et passait donc ses soirées en taverne , seule bien souvent car Moulins était devenu bien calme depuis quelques temps.
Enfin seule non, car son fidèle chien Yrios montait la garde près du portier prêt a reagir au moindre soucis ou excès de zèle du portier.

Par un beau jeudi ensoleillé, la taverniere décida donc de nettoyer la taverne entièrement, sol ,cuisines, tables.... Après de longues heures de travail elle sassaya près dune fenetre et tout en caressant Yrios , se mit a lire un parchemin de médecine

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[RP] Taverne :Les Ailes dans le Vent