Avant de s'endormir, blottie dans les bras de son époux, la jeune femme passa un moment à réfléchir, comme chaque soir lorsque le sommeil ne venait pas immédiatement.
Elle pensa tout d'abord à sa belle Elendra, qui lui avait rendu visite. Une magnifique surprise. Tout comme la venue de cette petite, il y avait maintenant douze ans. Lors de cette magnifique journée du 18 mai, rien ou presque ne présageait les douze années à venir.
Son mariage.
Son absence.
Son merveilleux Ike.
La mairie.
Sa nouvelle absence.
Son adorable Prunille.
Son absence, sa présence.
Sa belle Marie-Erika.
La Mairie.
Le cataclysme de Verdun.
La fuite.
L'arrivée à Epinal.
Le dérangement, puis l'acceptation et l'appréciation.
Le retour à la mairie.
Son entrée au conseil Ducal, une grande découverte.
Son petit Azur.
Cette satanée ODL...
Elle réalisa (si ce n'avait pas déjà été fait plus tôt) à quel point elle était bien entourée. En plus de ses enfants et de son époux, elle avait su trouver une famille en celle de son époux, elle qui n'avait que son père.
Ses amis...
Caiom, qu'elle maltraitait tellement! Il n'y avait qu'un vrai ami pour subir les affreuses sautes d'humeur de la jeune femme. Celui-ci qui avait toujours été là pour la soutenir même si la jeune femme l'avait traité comme un poisson pas frais,voire même pourri à maintes reprises. Toujours il avait été là, acceptant sans doute la jeune femme avec ses multiples défauts...
Niconoss, tout d'abord capitaine d'une équipe de Soule, puis partenaire politique, puis ami, puis cousin. Toujours elle avait pu compter sur celui-ci. Soirée rocambolesque, témoins de scandaleux secrets! Ils avaient passé si peu de temps ensemble en dehors de la politique, mais leur amitié n'était pas à négliger.
Sabii, cause de son enrôlement à l'OST (endroit où elle avait rencontré celui qu'elle épousa quelques années plus tard, qui était incontestablement l'homme de sa vie). Ami distant, farfelu, rocambolesque avec lequel elle avait partagé quelques aventures plus surréels les unes que les autres. Bien qu'elle le voyait très peu, n'avait aucune nouvelles et ne savait pas du tout où il se trouvait, la jeune femme le considérait comme un ami, conseiller et allié.
Ersinn, si detesté. Puis apprécié. Puis admiré. Puis incertaine. Puis fascinée,. Puis étonnamment surprise. Elle avait finalement compris après des années et un décès ce que sa grande amie Elisette avait bien pu lui trouver.
Elisette, sa grande amie, sa confidente disparue. Sa meilleur amie victime de son horrible caractère (comme quoi seulement les meilleurs et plus appréciés de la jeune femme avait droit au traitement odieux de la jeune femme, en somme pouvoir être détesté de la jeune femme était une grande preuve d'amour!) Responsable du surnom d'autoritaire, collègue du CCL, défenderesse de la jeune femme lorsque certain ne comprenait pas ses "méthodes" radicales. Co-rédactrice du Petit Verdunois, complice de tous ses mauvais coups, fidèle acolyte et encore tant de chose.
Tophe, grand homme d'esprit, découverte, admiration, surprise, joie, amour, soutient, «hermitisme», malgré son absence des dernières années, jamais elle ne l'avait oublié et se comptait choyée d'avoir un père si extraordinaire, qu'elle admirait pour ses accomplissements et son talent en politique (dont une partie elle avait hérité, agrémenté d'une pointe d'autoritarisme). Homme respecté, admiré et apprécié par sa fille et la population.
Jade, jamais certaine si elle devait la considérer comme une amie ou une collègue. Elle penchait souvent pour la deuxième option, pas vraiment de la même classe sociale, elles formaient néanmoins un duo d'enfer au Conseil Ducal et la jeune femme appréciait énormément travailler avec elle.
Et finalement?
Notre Lavania s'endormie, dans les bras de son Zeiss. Aimant, souriant, merveilleux, fabuleux, à ses yeux. Magnifique, doux, tendre, parfait pour elle, car bien rare devaient être les hommes pouvant supporter pareille femme. Mais ce Zeiss rencontré à l'ost, qu'elle tenta d'attirer dans sa toile comme tous les autres, se retrouvant contre toute attente prise à son propre piège. Homme lui faisant oublier son passé scandaleux.
Promenades en forêt. Éveil au milieu des bois. Mots tendre. Union. La plus parfaite de tous. Simple, pleine de découvertes. Joues rougies.
Mauviette.
Elle l'avait souvent dit. Elle le pensait toujours. Il avait été la meilleure décision sur un coup de tête de toute sa vie. Sans sa rencontre, sa vie aurait été des plus différentes.
Elle l'aimait. Elle le lui disait toujours. Ils vivraient ensemble 30 années au moins et une fois que celle-ci seraient terminées, encore 30 années de plus. Il le lui avait certifié.
Il était un père exemplaire. Un époux fabuleux. Un ami indispensable. Un confident attentif. Un conseiller avisé. Son amant. Son Zeiss.
Ils n'avaient pas encore vécu leur 30 premières années de vie commune. Ils en avaient vécues un bonne dizaine, pleines de surprises, de joies, de tristesses et de bonheur.
Malheureusement, le Très Haut avait décidé de rappeler Lavania à lui.
Elle s'était donc endormie ce 29 mai 1460, à la chaleur des bras de son époux après un « Je t'aime », après un moment à penser à ses adorables enfants, ses merveilleux amis, son extraordinaire époux.
Elle avait écrit à son père dans l'espoir d'une visite qu'elle n'avait pas pu attendre.
Elle s'éteignait encore dans la fleur de l'âge. À ce moment de sa vie, la jeune femme était satisfaite. Elle avait cinq magnifiques enfants et un époux aimant qu'elle aimait plus que tout. Elle avait de grandes réalisations à sa fiche. Elle avait encore des rêves. Celui d'avoir des dizaines de petites enfants à dorloter.
Elle aurait sans doute des dizaines de petits enfants, des arrières petits enfants aussi. Sur lesquels elle veillera depuis tout en haut (ou tout en bas...). Gardant un oeil sur son mari afin d'être certaine que celui-ci ne trouve pas une femme plus jolie qu'elle. (On est Lavania ou on l'est pas même dans la mort!)
Notre jeune femme au cheveux d'ébène avait donc fermé ses yeux d'azur pour la dernière fois. Ce coeur qui aimait tant cessa de battre dans un sommeil profond. Une mort sans scandale, sans artifices, parce qu'il faut bien l'avouer elle s'était assagie au fil des ans.
Elle reposait désormais, gardant sa beauté d'autrefois, que plusieurs lui avait souligné, mais qu'elle s'était toujours refusé à avouer. Mais l'avait-elle seulement déjà remarqué?
Et bien voilà! C'est la fin
Dur à croire que ce soit déjà terminé! Mais aussi dur à croire que je sois restée si longtemps! Si quelqu'un me l'avait dit j'aurais jamais cru!
Bref, je voulais juste faire une mini note hrp, parce que ben tout le monde le fait. Et parce que après plus de trois ans à vous côtoyer, je vais pas partir comme une voleuse.
J'ai adoré jouer avec vous
Même si ma Lava déteste profondément votre perso. J'ai mis quelques petits mots pour certain. C'est pas clair? C'est normal! C'est un code secret!
Bref, merci pour tous ces beaux rp, j'ai adoré.
Un pitit coucou au censeur que j'admire
Et ben voilà! Au revoir et merci beaucoup pour ces beaux rp, merci d'avoir supporté ma Lava sans la tuer tellement elle pouvait être exaspérante parfois, merci de m'avoir supporté dans mes débuts (j'étais jeune, avec un différent accent et ne comprenait absolument pas le jeu!) Merci à ceux que j'ai copié dans mes débuts, parce que je voulais faire faire commetoutlemonde.
On se r'voit peut-être dans une autre vie!
Jd Lavania, Lavette pour les intimes.