Nerval
De retour aux cérémonies, le Sieur Poète avait l'impression qu'il avait quitté cette pièce la veille au soir qu'il devait déjà y retourner. Sa Grace Lilou lui avait demandé de se préparer pour cela, il était donc fin prêt.
Certains diront qu'il avait pris de l'embonpoint alors que c'était totalement faux, déjà la viande il ne la mangeait pas, il l'offrait aux nécessiteux. Ensuite puisqu'une rumeur avait couru au sujet d'un tour de taille en augmentation il devait courir derrière le cheval de son épouse. Et tout cela en remerciant une certaine demoiselle qui faisait courir certains bruits.
Bref elle ne perdait rien pour attendre celle ci. Comment avait-il pu grossir alors qu'il courait de partout, qu'on venait même le chercher chez lui afin de signer des documents, c'était sans parler du reste. Mais c'était le travail d'un Duc, nulle envie de se plaindre, et il faisait toujours tout avec le sourire. Même lorsque son bureau devenait le bureau des pleures, même lorsqu'on venait le menacer de milles morts insupportables, même lorsqu'il fallait compenser les absences. Quitte à être débordé, autant l’être avec le sourire et la gaieté qui va avec.
Pas pour autant que son arbre ne lui manquait pas, que ses heures à laisser ses songes s'envoler pour venir toucher les astres ne créaient pas un vide en lui. Etre la, un après midi à devoir faire le terrible choix entre faire la sieste et dormir. Tout ceci reviendra bien, mais pas tout de suite.
Un petit regard à coté du trône, tout était bien la, comme quoi son page ne ratait pas toujours tout. Il ne manquait plus que les gens maintenant.
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Certains diront qu'il avait pris de l'embonpoint alors que c'était totalement faux, déjà la viande il ne la mangeait pas, il l'offrait aux nécessiteux. Ensuite puisqu'une rumeur avait couru au sujet d'un tour de taille en augmentation il devait courir derrière le cheval de son épouse. Et tout cela en remerciant une certaine demoiselle qui faisait courir certains bruits.
Bref elle ne perdait rien pour attendre celle ci. Comment avait-il pu grossir alors qu'il courait de partout, qu'on venait même le chercher chez lui afin de signer des documents, c'était sans parler du reste. Mais c'était le travail d'un Duc, nulle envie de se plaindre, et il faisait toujours tout avec le sourire. Même lorsque son bureau devenait le bureau des pleures, même lorsqu'on venait le menacer de milles morts insupportables, même lorsqu'il fallait compenser les absences. Quitte à être débordé, autant l’être avec le sourire et la gaieté qui va avec.
Pas pour autant que son arbre ne lui manquait pas, que ses heures à laisser ses songes s'envoler pour venir toucher les astres ne créaient pas un vide en lui. Etre la, un après midi à devoir faire le terrible choix entre faire la sieste et dormir. Tout ceci reviendra bien, mais pas tout de suite.
Un petit regard à coté du trône, tout était bien la, comme quoi son page ne ratait pas toujours tout. Il ne manquait plus que les gens maintenant.
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