Mai
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[RP ouvert a tous ceux qui le souhaitent. Le but étant de relater la vie de Cucé et du marquisat de ma blondasse.
Si l'envie vous en dit, une description du lieu est disponible. On y rentre pas comme dans un moulin, c'est un château fort! ^^]
Marie était revenue précipitamment dAnjou pour un dernier adieu à son suzerain Après une halte à Machecoul et une nuit seule dans sa demeure glacée de Buzay, la blonde avait retrouvé les ruelles de la capitale pour un discours sur le parvis de la primatiale. Tout de noir vêtue, les mains tremblantes et la voix mal assurée, elle avait fait résonner les derniers mots du souverain breton aux esgourdes de son peuple. Ce nest quune fois sa mission accomplie que la Kem sengouffra dans un coche aux armes de Cesson pour rejoindre le château forteresse à lEst de Rennes.
Le château de Cucé se dressait sur lhorizon des calmes plaines. Fier, orgueilleux, magnifique. Point culminant du marquisat de Cesson, du haut de son donjon on pouvait surveiller les environs sur plusieurs dizaines de lieues. Cucé était un château fort aux murailles épaisses, et à la garde bien garnie. Il était le premier obstacle que les ennemis voyaient se dresser sur leur route lorsquils venaient conquérir Rennes.
Il était aussi la demeure principale de Marie Tiré par deux chevaux, la frêle embarcation ne fit même pas halte à la barbacane. Le blason de la Myosotis suffisant largement à faire ouvrir les portes sans que lon ne pose de question. Et le pont levis fut emprunté pour rejoindre la basse-cour. Abandonnant chevaux et voiture, Marie descendit sans attendre pour traverser lesplanade et la seconde herse menant à la haute cour. Là, sur le parvis de terre battue se dressait la demeure familiale. Grande, et richement décoré pour lépoque. La Marquise avait des gouts de luxe et aimait les belles choses. Elle ne sen était jamais cachée. Devant les portes, un homme lattendait. LUlysse de son absence
Ascelin. Régent de Cesson.
Deiz mat mon cher ami.
Lendeuillé sinclina légèrement pour le saluer, puis le prit par le bras pour entrer.
Vous semblez vous porter comme un charme.
Comment sest passé votre régence durant mon absence ?
La blonde faisait des efforts énormes pour que dans sa voix ne transperce pas sa peine, mais ce nétait pas vraiment une réussite. Les trémolos agitaient son timbre, trahissant par ce biais la faiblesse qui était la sienne. Scène pathétique. Devant Ascelin, elle aurait bien pu seffondrer sans peur de le choquer. Mais elle tenait à faire bonne figure
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