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[RP - fermé] Quand un Prévôt convoque un Lieutenant Castrais

Leyoun
En souhaitant faire face à son adversaire, le bougre gagna à se faire sonner pendant quelques secondes par un coup de coude sur la tempe. Le soldat recula de 8 pieds et explora un magnifique ciel étoilé qu'il réussit a atténuer assez rapidement.

La rage reprit le dessus et le garçon partit cette fois à l'attaque face au borgne. Il releva sa torche et s'en servit d'arme en visant le visage du borgne. Une nuée ardente frôla le nez du morveux de Garrus ! Dans le même temps le borgne envoya un coup d'épée dans le vide au niveau de l'abdomen de mon bougre.
Jusqu'où le soldat était capable d'aller dans ce combat ? Sous les commandement du Sans-nom, il est capable d'aller jusqu'à la mort !
Ses maigres petits obliques encaissèrent un coup de pied pendant que Julian essayait encore à lancer des incandescences dans les yeux de son adversaire.
Garrus était très précis et rapide dans ses mouvements. Sa feinte à droite fonctionna, le bougre se pencha sur sa dextre en se servant de la torche comme bouclier. La torche ne pénétra pas l'air aussi vite qu'une épée pour contrer le coup porté à gauche par Garrus. La lame trancha le flanc gauche de mon Julian.

La torche, en fin de course, eut le temps de chasser l'épée présente dans le flanc gauche et de repartir en revers. La douleur se fit sentir ! Les yeux du bougre deviennent alors livide. Sa dextre lâche la torche et un son grave retentit...la torche continua alors sa trajectoire vers la tête de Garrus...

Un bourdonnement sourd et puissant frappa le tempo de son coeur dans ses oreilles. Son seul réflexe fut de tituber sur sa dextre pour échouer sur le bord des remparts. Il joint ses mains pour appuyer sur son flanc touché. Aucun sons ne sortit de sa bouche, les lèvres scellées.

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[HRP]Leyoun :
- ne sait pas comment il s’appelle
- est vêtu de simple braies et d'une veste militaire usée, accompagné d'un insigne militaire de premier rang: soldat
- n'a pas d'arme ni d'armure ni casque rien ! ^^[/HRP]
Sebelia
La jalousie semence du serpent...

SSSSssssssssss...


La corne ondoyait à présent. Elle s'enroulait, se creusait puis soudainement se mettait à tourner dans un éclair de peau écailleuse et de sifflements. Elle se dressait. Référence au début du monde ? Que nenni ! La Jalousie n'est point identité féminine. Passivité et résignation. Ces deux hommes ne cherchaient point à résister. Horrible frein et gouffre d'ennui, la jalousie s'était immiscée sournoisement par tous les pores de leur peau. En position d'attaque, langue couleur de bronze, la corne n'était plus muse ni flakes mais corne snake. Elle instillait dans l'esprit de ces deux hommes le venin d'une émotion violente. Lia Querini aurait du se prénommer Pandora.

La scène ne s'était point figée. Loin s'en faut ! Sous les yeux de la jeune femme pétrifiée, elle se déroulait au ralenti...

Comme ils se ressemblaient physiquement ! Jusqu'à meshuy elle ne s'en était jamais rendu compte. Sur les murailles sablier géant, imperméable à la course des astres, terrifiée par le temps qui s'écoulait, la damoiselle de doute et de grasce demeurait spectatrice du drame, pierre lourde sur ses épaules, sur sa poitrine. Les deux hommes se faisaient face à face mano a mano. Une voix s'éleva teintée d'émotion. Elle semblait la seule à l'esgourdir. Une prière dans la plus vaste des cathédrale du seigneur, celle qu'il avait œuvré de ses mains et de sa pensée, la nature. Cette voix, sa voix.


Toi qui connais chaque parcelle de mon asme qui n'est ni toute blanche ni toute noire mais belle des couleurs que tu y a mises je te confie les deux hommes que j'aime. Prends en soin et protège les du mal sous toutes ses formes...

Les yeux fermés avec force serrement, Lia ne vit point Garrus asséner le coup de coude dans la tempe de Julian. Elle ne vit point la dextre de son amant se porter sur le pommeau de son épée pour la défeurrer. Elle ne vit point l'argenté de la lame briller. Elle ne vit point la chair du flanc gauche de Julian entaillée.

...pour se terminer sur le tempo normal.

Un objet venait de choir sur la pierraille. Sebelia sursauta. Dans la calmasse ses yeux s'ouvraient grand alors sur le puits sans fond de son regard. Dans ce monde redevenu silencieux un homme titubait dangereusement. Il se tenait si près des remparts sa main pressant son flanc.
Julian... La corne de brume s'échappa des doigts fins de la jeune femme pour rebondir sur le sol et se briser. L'alerte avait été donnée, bientost les secours se porteront. Les secours... Elle venait de réaliser. Un cri déchira la nuit.

Nonnnnnnnnnnnnnn !!!

Le charmement fut levé. La statue de pierre vola en éclat sous les battements accélérés d'un cœur et se précipita vers le soldat Julian la trouille au ventre, le soutenant de son bras valide passé autour de sa taille. Dans l'échancrure d'un créneau, elle fut un instant déstabilisée par le poids de l'homme qui faillit l'entrainer vers le vide. Ses genoux fléchissaient dangereusement. Elle poussa le clam, cri de son asme avant de tendre la main au jugé sous le pastiment de son poignet endolori. Son poing fermé se substitua à la main de Julian pour comprimer la plaie encore béante.

Aide moy Garrus ! S'il te plait...

Point une once de colère dans la voix. Point de haine. Mais de l'inquiétude perçait sous la chaleur de ce liquide visqueux qui s'échappait de ses doigts.

Nous devons le conduire dans sa chacunière, où plutost celle du sacristain Penthagruel pour y recevoir tous les soins nécessaires.

Oui-da c'était bien chez le forgeron qu'il avait établi domicile à son arrivée à Castres.
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Lieutenant de prévosté au barri de Castres, conseiller militaire (IG), archiviste judiciaire aux Archives Royales
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