--Le.connteur
[Note HRP: Ceci est un RP lié à Petitfrerekoala, qui relate la fin d'une longue aventure qui l'a opposée à Honorio (pure pnj), armateur portugais, dont il a réduit à néant la famille il y a bien longtemps. Merci de ne participer qu'en respectant la logique et les initiatives du personnage principalement concerné.]
Après avoir évité qu'Honorio le retrouve, en voyageant de ville en ville, Petitfrerekoala venait d'apprendre que l'armateur portugais avait été prié de quitter le Royaume de France par les officiers royaux, au Mans.
A l'aide de ses compagnons d'aventure, Petitfrerekoala a aussi eu vent qu'Honorio reprendrait donc la mer à Vannes, et il était bien décidé à lui tendre un piège pour l'affronter une bonne fois pour toutes. En effet, si Petitfrerekoala le laissait partir, Honorio risquait d'embaucher des assassins pour le tuer. Il ne voulait donc pas vivre en devant continuellement surveiller ses arrières.
Cet après-midi là, Maude, une des amies de Petitfrerekoala, vint trouver une partie de l'équipage qui venait d'arriver à Vannes, pour s'assurer de l'heure d'arrivée de leur maitre.
--Maude.de.la.briandiere
La jeune femme arriva discrètement, et s'assura de trouver le bon bateau et le bon équipage. A peine ce fut-elle avancée que déjà les marins la regardaient de haut en bas. Il est vrai que son charme ne laissait que peu de gens insensibles. Elle lance alors une bourse pleine d'écus et dit à la volée:
Voilà pour vous, cent écus si vous me dites quand votre capitaine doit vous rejoindre.
Les marins restèrent un instant bouche bée, ne sachant que faire. Alors, elle enchaina aussi franchement qu'avant :
Je suis de la troupe de Petitfrerekoala, celui que votre maitre recherche. Mais ce combat n'est ni le vôtre, ni le mien. C'est entre les deux hommes. Voici donc ce que mon ami souhaite faire : vous offrir ces cent écus pour connaitre l'heure d'arrivée d'Honorio, et cent de plus si vous promettez de ne pas prendre part au combat.
La somme supplémentaire, qui se trouvait dans une seconde bourse que Maude eut tôt fait d'exhiber, laissa les marins réfléchirent un instant. Une telle somme pour rester hors d'un combat qu'il n'avait même pas cherché... Celui qui semblait diriger en l'absence d'Honorio s'avança et dit qu'ils acceptaient, donnant les renseignements qu'elle voulait à la jeune femme. Il ajouta cependant que ceux qui accompagnaient Honorio ne seraient pas au courant, et qu'ils se battraient surement, eux.
Et combien sont-ils?
L'homme répondit "Une petite dizaine", et fit comprendre que de toute façon, lui et les hommes qui gardaient le bateau resteraient bien au chaud dans les cales pendant l'affrontement. Il avait là une chance inespérée : si Honorio mourrait, c'est lui qui récupérait le bateau, sans autre protocole.
Maude sourit, et s'empressa de retrouver Petitfrerekoala pour lui transmettre la nouvelle.
--Le.connteur
Petitfrerekoala et ses compagnons arrivèrent un peu avant la tombée de la nuit sur les quais. Discrètement, ils repérèrent les lieux, et se mirent en position. Puis, dans le silence, ils portèrent la main sur le pommeau de leur lame, attendant patiemment.
--Sagardand
Sagardand, le plus silencieux et le plus discret habituellement, fut le premier à répondre, d'une voix dangereusement calme.
Je serais ton ombre.
--Maude.de.la.briandiere
Maude acquiesça elle aussi aux instructions du capitaine. Elle allait sortir une phrase comique pour détendre l'atmosphère déjà très tendue, mais des pas se firent entendre. Ils arrivaient...
--Honorio
Honorio était toujours furieux. D'une part des autorités royales de ne pas comprendre sa position, et d'autre part contre Petitfrerekoala qui était trop couard pour se montrer et se battre.
Il avait parcouru quatre Comtés français sans le trouver. Et pourtant, il avait été plus d'une fois proche de le capturer... Mais maintenant, il rentrait bredouille vers son bateau, traversant les quais de Vannes à vive allure.
Il était entouré de huit hommes, et se disait qu'il n'abandonnerait pas la partie si facilement. Mais une ombre au détour d'une rue vint couper court à ses pensées noires.
Honorio stoppa net, croyant rêver. Mais il était bien là. Petitfrerekoala se tenait face à lui.
--Honorio
Le portugais partit d'un grand rire, et considéra son adversaire avec mépris.
Il est hors de question que je me batte à la loyale avec un scélérat de ton espèce.
Son accent n'était pas audible, et il s'exprimait dans un français parfait. Ou il avait préparé de longue date sa visite en France, ou bien il avait dans son passé déjà pratiqué cette langue.
Je n'ai rien à te donner, Dorn! Tout m'a tout pris. Ne me demande rien de plus! Emparez-vous de lui!
A ces mots, les huit hommes qui l'accompagnaient fondirent sur Petitfrerekoala et Sagardand qui se tenait à ses côtés.
--Sagardand
Sagardand fut le plus rapide à réagir. Un couteau de lancer, et un des hommes de main d'Honorio s'écroula au sol, la lame enfoncée entre les deux yeux.
Il tira ensuite immédiatement sa lame, et entreprit de combattre deux ennemis à la fois. Il en restait cinq autres qui fonçaient sur Petitfrerekoala.
--Maude.de.la.briandiere
Maude écouta la remarque de Lisenlou, mais n'eut pas le temps d'y réfléchir plus. Elle vit les cinq hommes qui se dirigeaient sur Petitfrerekoala, et savait que le capitaine ne pourrait pas y faire face seul. Elle regarda alors Lisenlou.
C'est à nous! A l'attaque!
Elle sortit de derrière les caisses et fonça sur les ennemis avant qu'ils n'aient pu tuer Petitfrerekoala.