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[RP] Sur les quais du port...

Petitfrerekoala
Petitfrerekoala ne se retourna pas. Il avait confiance en ses amis, et savaient qu'ils allaient s'occuper de Maude. Il réfléchit rapidement à sa situation. Son bras fort inutilisable, il ne pourrait pas être très agressif, et devait jouer la défensive.

C'était une stratégie qui se révèlerait encore plus payante sachant qu'il était sûr qu'Honorio souffrait lui aussi.


Je regrette ce que j'ai fait. Mais tu ne me laisses pas le choix Honorio.

L'autre attaqua, et Petitfrerekoala para le coup. Il se mit à reculer lentement, histoire de gagner du temps.
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- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -
Lisenlou
[Dans la chambre de l’auberge]

Lisenlou, tout en sueur, ouvrit la porte de la chambre puis s’avança vers le lit de Maude. Elle le défit afin que Sagardand puisse l’y déposer.

Elle sortit de sa poche du baume à la lavande pour désinfecter les plaies, de la griffe du diable pour les inflammations et les déposa près de l’ami de son homme.

Puis elle partit en direction de la cuisine faire une décoction à base de tilleul et de fleur de sureau pour prévenir de la fièvre qui risquait de venir à tout moment.

En attendant l’ébullition, elle se mit à fouiller certaines armoires à la recherche un linge propre qu’elle finit par trouver.


Comment allait elle porter tout ça ? Puis une idée lui vint. Elle mit le linge sur son épaule en équilibre et versa la fusion dans une chope, seul récipient qu’elle pouvait porter d’une main sans se brûler.

Elle rerentra dans la chambre et posa son chargement. Elle avait chaud et la sueur lui coulait dans les yeux.

Toutefois, elle constata que Sagardand avait soigné au mieux Maude et elle lui dit.


Ecoutez ! Je sais que Tikoko voulait que l’on mette son amie en sécurité et qu’on la soigne mais j’aimerai que vous y retourniez juste pour surveiller ses arrières ! Je vais rester auprès d’elle et m’en occuper. Vous voulez bien ?

Elle le regarda mettre un bandage propre à Maude, qui s’était endormie, et attendit sa réponse. Elle espéra qu’il soit d’accord. En tout cas, elle avait tenté sa chance.
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--Sagardand
Après avoir ramené Maude à l'auberge tant bien que mal, Sagardand lui défit le bandage de fortune qui entourait son ventre, et se mit en oeuvre de la soigner proprement. Lisenlou quitta la chambre, et il se doutait qu'elle allait ramener des choses nécessaires aux soins.

Sagardand la vit en effet revenir avec plus que le nécessaire pour soigner Maude. Il la gratifia d'un sourire. Puis, il entendit sa requête.


Je comprends votre inquiétude gente Dame, mais jamais je n'irai à l'encontre d'un ordre de Dorn. Il m'a sauvé la vie par trois fois, et ce combat est le sien. Maintenant, vous pouvez y aller si vous le souhaitez. Je vais veiller Maude et prier Maywa pour qu'elle reste parmi nous. C'est mon rôle de père

Il regarda ensuite la brunette dans les yeux, voyant son inquiétude grandissante. Il poussa alors un soupir, et ajouta :

Ce serait bien qu'après avoir soigné Maude ensemble, on s'occupe d'abord de votre bras. Seulement ensuite nous pourrons efficacement secourir Dorn.
--Honorio
[Sur les quais]

Honorio chargea frénétiquement l'ancien capitaine. Il savait bien que Petitfrerekoala n'était pas aussi doué du bras gauche, et il le voyait en toute logique être sur la défensive.

Une nouvelle charge eut raison de la garde de son adversaire, et Honorio put porter un coup sur son flanc. Malheureusement, Petitfrerekoala réussit à anticiper, et n'eut qu'une égratignure.


Tu peux éviter mes coups pendant quelques temps, mais je vais bien finir par t'avoir. Tu ne peux repousser ton destin.
Petitfrerekoala
Honorio redoublait de fougue dans ses attaques, et Petitfrerekoala avait bien du mal à tous les éviter. Un coup intelligent lui valu d'ailleurs une belle balafre sur son flanc, qui aurait pu être grave s'il n'avait eu un réflexe chanceux.

Comment peux-tu être si sûr de connaitre le destin à venir? Ton équipage t'a délaissé, tu es seul et tu perds ton sang Honorio. Plus tu m'attaques, et plus ta mort se rapproche.

Le portugais le chargea de nouveau, énervé par cette vérité inquiétante. Car c'était bien la vérité. Il perdait petit à petit du sang de sa blessure au ventre, et ça finirait par lui être fatal. Le tout, pensa Petitfrerekoala, est d'être toujours vivant pour voir ce moment où Honorio tomberait, épuisé et mourant.

Il esquiva ses coups, faisant bien attention de ne laisser aucun ouverture dans sa garde. Il dut malgré tout affronter la lame de son adversaire, parant un coup, puis un autre.

Ce fut cependant une nouvelle attaque qui vint changer le cours des choses. Honorio réussit à le désarmer, son bras gauche ne pouvant retenir la lourde lame dans sa main.

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- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -
--Honorio
Honorio tenta une attaque directe et pesante, et finit par désarmer son adversaire. Un sourire aux lèvres, il pointa son épée vers la gorge de son ennemi. Il tenait enfin sa revanche.

Alors? Quel effet ça fait de se retrouver de ce côté-ci de la lame, sans pouvoir se défendre? Tu ressens la peur de la mort, comme l'ont ressenti mes filles et ma femme? Es-tu prêt à mourir Dorn?

Il rugit, et sans attendre de réponse, piqua la pointe de sa lame vers son adversaire.
Lisenlou
[Dans la chambre de l'auberge]

Lisenlou soupira car elle s’attendait plus ou moins à cette réponse. Mais maintenant qu’il avait soigné au mieux Maude, qui était la priorité du moment, elle avait espéré sauver une autre vie au péril de la sienne.

Je sais bien que vous voulez obéir aux ordres ! Je le comprends parfaitement et je ne vous pousserez pas à le faire si vous ne le voulez pas. Oubliez donc mes propos.

Elle fit les cent pas dans cette chambre qui l’oppressait, étant de plus en plus inquiète. Puis elle l’entendit de nouveau s’adresser à elle.

Mon bras !! J’en ai cure de mon bras, il y a plus important à mes yeux. Non, vous avez raison. Restez auprès d’elle car nous ne pouvons pas partir tout les deux et la laisser seule. J’y vais !! Cette attente m’est insupportable. Et puis, Tikoko n’aura rien à vous reprocher concernant votre désobéissance.

Elle lui fit un petit sourire.

En tout cas, merci d’avoir été là !! Je ne l’oublierai pas !


Elle se dirigea vers la porte de la chambre, l’ouvrit, et en sortit. Etait-ce elle ou il faisait rudement chaud dans l’auberge. Enfin, cela n’avait aucune importance et bientôt, elle serait dehors à l’air frais.
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Petitfrerekoala
[Sur les quais]

Petitfrerekoala regarda un instant la lame pointée vers lui. Il écouta les mots d'Honorio, se demandant si ce serait les derniers mots qu'il entendrait. Aux questions d'Honorio, il eut à peine le temps de répondre "Je suis prêt" que le portugais piquait de sa lame vers lui.

Le mouvement était parfait, rapide, et plutôt bien exécuté. Son seul défaut avait été d'être prévisible. Et Honorio n'avait pas pensé que Petitfrerekoala pouvait encore esquiver le coup.

L'ancien capitaine eut tout juste le temps d'effectuer une légère rotation, et Honorio, emporté dans son élan vers l'avant, perdit l'équilibre. Dans la même seconde, Petitfrerekoala avait tiré sa dague d'honneur, et le portugais déséquilibré vint s'empaler dessus. Il resta là, tout contre Petitfrerekoala, cherchant à respirer, mais n'y pouvant plus. La lame courte de la dague était planté dans un de ses poumons.

L'ancien capitaine entendit son ennemi qui cherchait sans espoir un peu d'air, et murmura à son oreille:


Pars en paix, et puisse ton âme trouver le pardon au sein de notre mère Maywa.

Petitfrerekoala poussa ensuite lentement le corps de son adversaire en arrière, et une fois dégagé de la lame, celui-ci s'effondra au sol. Cette fois, il était mort. Plus un son n'était audible, pas même la plus faible respiration.

C'est là que Petitfrerekoala se rendit compte que ce qu'il avait prit pour une blessure superficielle au flanc était un peu plus que superficielle. La douleur refit surface, et il porta sa main sur son côté. Il était ensanglanté. Il appuya donc sur la plaie, décidé à retrouver rapidement ses compagnons, mais ses jambes refusèrent de le porter plus longtemps, et il s'effondra à son tour.

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- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -
--Maude.de.la.briandiere
[A l'auberge]

Maude toussa. Elle reprit doucement connaissance, ne sachant pas où elle était. Elle regarda donc autour d'elle, et sentit immédiatement une douleur au ventre. Tout lui revint en mémoire.

Elle vit cependant Sagardand au-dessus d'elle, et elle sentit qu'il lui tenait la main. Elle se calma immédiatement, bien que la douleur soit toujours présente. Elle se rendit ensuite compte qu'ils étaient à l'auberge.


Dorn... Lisenlou... Comment vont-ils?
--Sagardand
Sagardand sourit en voyant Maude reprendre connaissance. Il lui avait prodigué tous les soins nécessaires, et s'en remettait maintenant au Très Haut pour que sa blessure guérisse comme il le fallait.

Il vit son inquiétude pour les autres, et la rassura immédiatement.


Ils vont bien aussi. Ils ne vont pas tarder d'ailleurs. Ne t'inquiètes pas, et reposes toi.

En réalité, il ne savait pas où ils en étaient. Lisenlou était repartie pour aider Petitfrerekoala, mais ils n'étaient toujours pas revenus. Il prit la main de Maude dans la sienne pour la réconforter et qu'elle se rendorme. Mais lui demeurait inquiet. Autant pour l'état de santé de Maude que pour la vie de ses deux autres amis.
Lisenlou
[sur les quais]

Lisenlou était sortie de l'auberge le plus discrètement possible vu l'heure tardive et refit le chemin en sens inverse jusqu'au port.

Elle avait couru, tenant son bras blessé pour qu'il ne se balance pas et lui fasse trop mal, et maintenant elle avançait à pas de loup. Elle s'arrêta derrière un bâtiment pour reprendre son souffle et en profita pour sortir sa sarbacane de sa poche au besoin.

Elle marcha jusqu'au lieu du combat, jetant un oeil deçà delà et tendant l'oreille. Pas un bruit. Ce silence la mortifia. Ce n'était pas normal. Donc, elle avança plus rapidement et atteignit le quai qu'elle avait quitté quelques instants plus tôt.

Elle ne voyait personne, enfin plutôt, les corps qui se trouvaient à terre. Puis ses yeux fouillèrent l'obscurité à l'endroit où elle avait vu son amour pour la dernière fois en compagnie d'Honorio. Non, ce n'était possible !! Horrifiée, elle courut le rejoindre.

Elle s'agenouilla à ses côtés et lui parla.


Tikoko !!! Dorn !! Mon ange, tu m'entends ?? Réponds moi ou si tu ne le peux pas, sers ma main que je vais mettre dans la tienne !!

Elle mit la main de son bras blessé dans la sienne et de l'autre tâta son corps à la recherche de blessures. Elle sentait quelque chose de chaud et visqueux sous ses doigts. L'odeur était métallique. Du sang !!!! Une grande quantité de sang !!!
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Petitfrerekoala
Petitfrerekoala essaya d'ouvrir les yeux, mais il ne vit qu'ombre et ténèbres. Il entendit malgré tout une voix, et sentit une main dans la sienne.

Si ce....

Il toussota, et le gout de fer qui envahit sa bouche ne laissait que peu de doute sur le fait que ce n'était pas la salive qui rendait sa bouche pâteuse. Il prit sa respiration et tenta de nouveau de formuler sa phrase.

Si ce n'est pas toi ma douce Lou, alors je suis au paradis car j'entends la voix d'un ange.

Il tenta de se mettre sur le dos, et respira lentement. Il se souvint des enseignements qu'il avait reçu. "Quand tu es affaibli, fais le point sur ce que tu peux encore faire, et fais le."

Il essaya de bouger ses pieds, et ceux-ci répondirent. C'était déjà une très bonne chose. Puis les mains, et il sentit ses doigts se resserer doucement autour de ceux de Lou. Si les extrémités répondaient, c'était déjà bon signe.

Il ouvrit de nouveau les yeux, et put distinguer cette fois Lou, penchée au-dessus de lui. Il essaya de se redresser mais une douleur cuisante lui lacéra le flanc. Il retomba sur le dos et esquissa un petit rire.


On dirait bien qu'il a fini par l'avoir, le vieux Dorn hein?

Il tenta de respirer pour faire passer la douleur et regarda Lou. Il vit son bras, et le bandage de fortune.

Ca va ton bras?

Il se dit que, la connaissant, elle se soucierai d'abord de lui avant d'elle-même, et qu'il ne pourrait lui faire entendre raison. Alors, il sourit et lui demanda:

Je saigne beaucoup?
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- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -
Lisenlou
Lisenlou entendit un éraillement. Elle se pencha encore plus et entendit son ange parler avec difficulté. Il était vivant. Elle sourit et des larmes coulèrent sur son visage. Elle lui chuchota.

Oui ! C’est moi, mon amour ! C’est Lou. Je suis là. Tout va bien se passer tu verras.

Puis elle sentit une pression sur ses doigts. Elle vit qu’il tentait de se redresser et aperçut la blessure sur le côté.

On dirait bien qu'il a fini par l'avoir, le vieux Dorn hein?

Chut !! Tais toi ! Il est mort et pas toi ! De toute façon, je t’interdis de mourir, c’est clair Dorn Rogal !!!! Sinon, je te tue après.

Elle essayait de faire de l’humour mais le cœur n’y était pas. Et là, le plus naturellement du monde, il lui demanda pour son bras alors qu’il était gisant à même le sol.

Laisse mon bras où il est ! C’est pas le plus important pour le moment, d’accord !!!

Puis la question à laquelle elle s’attendait vint. Devait elle lui mentir ?

Ecoute ! Je dirai que ce n’est pas fameux. Je vais te dire ce que je vais faire. Tout d’abord, remonter tes genoux afin de plier la plaie et ainsi arrêter le saignement le temps que je te bande le torse. Ensuite, pour ne pas prendre de risque, je vais te tirer vers un coin sombre, une cache en quelque sorte. Puis je vais chercher Sagardand car je ne pourrai pas te soutenir seule !

Elle fit ce qu’elle dit puis se pencha de nouveau vers lui après l'avoir mis en sécurité.

J’y vais et je reviens vite ! Si tu meurs entre temps, je te tue ! Je sais je te l’ai déjà dit mais je m’en fiche, je le redis ! Me suis-je bien fait comprendre Dorn Rogal ???

Elle déposa un baiser sur son front, se leva et couru chercher du secours.
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Petitfrerekoala
Petitfrerekoala resta là, sur le sol, se laissant faire. Il souriait. Il souriait parce qu'il était libre, et que peu importe ce qui lui arriverait maintenant, il ne serait plus jamais opprimé. Ni par son passé, ni par des fers, ou quoi que ce soit d'autre.

Alors qu'il pensait à ça, il sombra lentement et perdit de nouveau connaissance.

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- "Et nous ne connaitrons pas la peur" -
--Sagardand
[A l'auberge]

Sagardand faisait les cent pas. Maude s'était rendormie, ce qui était bon signe, mais il s'inquiétait maintenant pour Dorn et Lisenlou. Il hésita un instant, se demandant s'il ne devait pas désobéir et aller voir aussi ce qui se passait.

Mais plus il réfléchissait, plus il hésitait. Il resta donc assis au chevet de Maude, attendant il ne-savait-pas-trop-quoi pour prendre une décision.
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