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[Rp] Hardi coq cherche poulette bien emplumée pour coquelet

Eusaias
Un soupçon d’indélicatesse, une poignée de bon sens, accommodez le tout d’une sauce « alliance » et vous obtiendrez un Eusaias en train de faire sa recette Bourguigno-breto-bouillonnaise. Il allait donc demander à une nourrice quelques renseignements sur une petite fille afin de voir si le petit lion pourrait se faire les dents dessus quand son fidèle Sulpice lui rappela que la « petite » fille était devenue… bien trop grande.

La Garce !

Les dents avaient grincé, la plume offensive. Le premier parchemin vola dans la cheminée, le second le suivi sans tarder. Il en fallu cinq pour en avoir un point trop acide.


Citation:

    A la princesse Marzina,
    Salut et connaissance de vérité.



    Jeune fille, princesse, je n’irai pas par quatre chemins avec vous, je suis déçu ! Déçu et outré que vous, une enfançon, que j’imaginais si adorable avec deux petites nattes blondes de chaque côté de la tête ait pu me faire ça ! Moi qui vous prévoyais un bel avenir, c’est raté. Tout est foutu… Ô diable quelle infamie.

    Non vraiment, je rage et je peste, que vous a-t-il pris de vouloir grandir ? Moi qui envisageais déjà de faire sauter sur mes genoux ma future bru en culotte en attendant qu’elle grandisse un peu pour qu’elle épouse mon fils Lionel. Pourquoi avoir grandie sans lui. Pourquoi ne pas avoir entendu sa naissance ? Tous mes plans de mariage entre Bouillon, Bourgogne et Bretagne, mariage fort en caractère, symboliquement très riche, tombent à l’eau.

    Non princesse, ne vous excusez point, il est trop tard. Et même si vous souhaitiez alors sauter sur mes genoux, ça n’aurait plus la même poésie, la même innocence. Vous m’en voyez abattu, non princesse n’insistez pas même les mille baisers que je vous imagine déjà me promettre ne soigneraient pas pleinement cette blessure en mon cœur. Puisque vous insistez, je vois une chose, en plus des milliers de baisers, qui pourrait me convaincre que vous n’avez pas voulu me trahir : avez-vous une jeune sœur, une parente qui pourrait séduire les parents d’un enfant royal titubant encore ? Une alliance Bourguigno-Breto-Bouillonnaise est en jeu.

    Mais avant d’aller plus loin, laissez-moi me présenter, si jamais mon nom n’a pas eu l’occasion de franchir les murailles de Rennes. Je suis Eusaias Blanc-Combaz, Roi de France et de Bouillon, le vrai pas le comte usurpateur périgourdin, mon épouse est Agnès de Saint Just une proche de votre père, quant à notre fils Le jeune vicomte de Digoine se nomme Lionel Christos Parfait de Blanc Combaz.

    Alors jeune princesse rougissante d’excuses, avez-vous une jeune fille de bon sang dans vos proches pour que nous commencions à parler fiançailles ?


    Dans l’attente de vous lire.










Tiens fait porter ça au plus vite !
_________________
Marzina
L’installation sur la presqu’île était presque finie maintenant. Adieu les appartements de Nantes, il fallait bien s’y faire un jour…Mais le château de Quiberon était pile poil ce qu’il lui fallait : un rempart au milieu de la tempête. La décoration pour l’instant changeait tous les jours, c’était la première fois que la blonde habitait un endroit qui n’était qu’à elle, la décoration devait lui ressembler, et donc n’être semblable à aucune autre. Son personnel charriait donc constamment tapis, tapisseries, et autres objets ornementaux, mais l’humeur de la maitresse des lieux ne s’améliorait pas pour autant. Au moins cela laissait-il quelque répit à ses femmes de chambre, dont l’état approchait de la névrose depuis que le Grand Duc était alité et que la princesse avait pris le contrôle du duché de Retz.

Tout en grignotant quelques pâtisseries, on lui amène le courrier de la journée. C’est que ca avait considérablement augmenté dernièrement, avec les vautours qui guettaient le cadavre de son père. C’est à ce sujet qu’elle avait embauché une perle, une petite bourgeoise sachant lire, chargé de lui annoncer le sujet des courriers pour faire le tri.


« Celui-ci concerne des réclamations par rapport à la décoration de Retz, jugée trop vieille.
-Forcément qu’elle est vieille ! Elle date de mon retour d’Angleterre ! Passez, je n'en ai cure.
-Celui-ci annonce la création d’un orphelinat, et demande humblement une contribution financière…
-Annoncez que je financerais une partie du projet. »

Regard étonné de l’ouvreuse de missives, auquel la princesse répond avec mauvaise humeur :

« Si on ne voit plus trainer cette vermine dans les rues, ca m’arrange. »

Quand la jeune femme prit la missive suivante, la blonde tiqua. Elle savait bien reconnaitre un sceau non-breton, ceux bretons étaient pour la plupart si…grossiers. Pourtant, elle ne parvenait à se souvenir à quelle famille il se rattachait. D’un signe autoritaire de la main, elle indique à son esclave rémunérée de lui donner la dite lettre. D’un signe tout aussi hautain et sans ajouter un mot, elle lui enjoint de quitter prestement la pièce. Point de mots superflus.
Les yeux parcourent rapidement la missive, elle hausse un sourcil circonspect, avant qu’un sourire en coin paraisse sur son visage angélique. Elle attrape un parchemin de bonne facture, et trempe sa plume de paon dans l’encrier avant de tracer des lettres rondes d’un trait décidé.


Citation:
A Sa Majesté Blanc-Combaz,


Demat, comme on dit par chez moi,


Chassez de votre royale tête l’idée que je puisse m’excuser.

Ceci clairement établi, laissez-moi maintenant vous complimenter pour votre goût, votre femme a infiniment plus de classe que le sauvageon à crinière orange qui arpente les couloirs du Louvre, même dans la traitrise cette rouquine reste lamentable, si prévisible.

Effectivement les années passent, je ne suis plus une enfant, et cela ne vous rajeunit probablement pas. Cependant, je diffère de peu de la description que vous faites, mon visage reflète l’innocence, et je gage que je serais adorable avec deux nattes blondes…Mais les princesses bretonnes n’ont pas pour habitude de sautiller sur les genoux des vieux messieurs dans de riches lieux, préférant l’équitation au grand air sur de fougueux étalons.

Avant d’imaginer le mariage de votre chérubin, vous auriez du prendre contact avec Sa Majesté mon père, cela vous aurait évité si grande déception qui a du endommager votre fragile cœur de père.
C’est si délicat, un cœur d’homme.

Rassurez-vous, j’ai effectivement dans mon entourage une charmante enfant qui pourrait répondre à vos exigences. Actuellement loin de moi, je n’en veille pas moins pour autant sur son éducation. Elle est à la fois ma filleule et petite nièce, en plus d’être une charmante tête blonde. C’est une petite perle qui m’a été confiée devant le Très Haut, et il vous faudra user d’arguments forts si vous souhaitez en faire une épousée pour votre descendance car je ne braderai pas sa main.

Mais, sans vouloir vous manquer de respect, l’enfançon qui est vôtre vaut-il tous ces efforts ?

C’est qu’un petit ayant plus l’habitude de chevaucher sur les genoux de son papa plutôt que sur un destrier doit être un enfant bien niais. En tant que marraine de la petite blonde, nous lui souhaitons un véritable homme en devenir, ainsi vous me pardonnerez cette franchise, que vous saurez mettre sur mon souhait d’un avenir lumineux pour ma protégée.

Tient-il donc de son père ?
Si oui, et même si non, cela est-il une bonne chose ?

Autant de questions que je me pose avant que d’accorder à votre demande plus qu’un regard.

Et j’aurais le regret de vous apprendre que j’ai plus entendu parler de votre femme que de vous.

Et que mes baisers sont chose aussi rare que précieuse, réservés à de rares élus, et égrainés un par un, jamais par poignée de mille.


En espérant que cette lecture n’aura point trop fait saigner votre cœur, apparemment très vulnérable,





Appliquant son sceau, sa mauvaise humeur vite dissipée revint, tandis qu'elle pestait contre les hérauts bretons, réfléchissant trop, n'agissant pas assez, et l'obligeant à utiliser un sceau pas à jour.
_________________
Eusaias
Un ricanement capable d’effrayer la plus sournoise des hyènes retentit à la lecture de la terre. D’une plume vive il riposta.


Citation:

    A la petite princesse Bretonne,
    Marzina qu’on la nomme,
    Salutations distinguées.


    Jeune fille j’accepte vos excuses, vous voyez, ce n’était pas difficile.
    Ma femme je l’ai bien choisi il est vrai chaque jour je m’en félicite,
    Le Très haut en est témoin j’ai laissé la rouquine au pauvre imbécile,
    Encore quelques mois et la sauvageonne du Louvre ne sera que zoolite.

    Vous avez cependant bien mauvaise image de moi, le bourguignon,
    Pas un pli sur mon visage mis à part le terrible souvenir sur ma joue,
    Non point de vieux canasson, mais bel et bien un fier et hardi étalon,
    Nous ferons alors d’une pierre deux coups, le grand air et mes genoux.

    Cependant il vrai que mon cœur est à manipuler avec précaution,
    Barder de fer et de piques plusieurs se sont blessées à vouloir le saisir,
    Au départ, elles rient, provoquent et s’en amusent sans faire attention,
    Puis si frottent, si piquent et finissent perdue à plier à tous mes désirs.

    Penser que mon descendant est un naïf enfant serait grossière erreur,
    Fier et fort comme son père, l’esprit vif, affuté, et la beauté de sa mère,
    Son éducation est parfaite, en douter réveillerait à coup sûr ma fureur,
    Vicomte et héritier du royaume de Bouillon, nul mieux doté sur la terre.

    Maintenant, si vous voulez garder pour vous, votre petite tête blonde,
    Faites ! Mais lorsque vous parlez de Lionel, usez d’un langage plus appliqué,
    Les héritières bien dotées en Angleterre, Germanie et Espagne abondent,
    Alors à une autre je le marierai pendant que les fesses je vous ferais triquer.

    Puisque désormais, nous en somme à un courrier désagréable chacun,
    Ravalerez vos propos déplacés pendant que je rangerai mes menaces ?
    Vous apprécierez sans doute l’osier sur votre fessier, mais serait-ce bien ?
    Allons, je vous pense sage acceptant que nous sortions de cette mélasse.

    Parlez-moi de la petite tête blonde, sans doute future reine de Bouillon,
    Vous pouvez aussi me parler de vos baisers qui si précieusement donnez,
    Si la petite est perle, nous mettre d’accord sur un mariage nous pourrons,
    Avec parents en discuterons mais, vous me montrerez comme vous égrainez.


    Cordialement,








_________________
Marzina
Le deuil d'un père assassine la fille pour faire naître la femme.
Douloureux constat d'une blonde devenue orpheline et dont le caractère déjà froid tend à s'affirmer plus encore maintenant libéré de l'autorité paternelle. Pour une bretonne, la guerre c'est une affaire de famille, et quand on nait avec un corps plus taillé pour l'amour que les combats, la lutte se fait par le biais de plumes.

Ce jour-là, elle était partie admirer une tempête sur la côte sauvage de la presqu'île, au grand dam des hommes affectés à sa garde qui s'étaient fait rincer par simple caprice. Elle était rentrée trempée mais avec le sourire, tandis que sa garde se faisait maussade. On la débarrassa de la cape d'hermine imbibée d'eau de mer, et elle s'installa au fond d'un moelleux fauteuil devant un feu crépitant, écoutant le vent mugir contre les murs de pierre du château, verre de chouchen à la main. On lui amena le courrier important du jour, et elle finit par décacheter celui du Blanc Combaz, dégustant en même temps le nectar sucré. A la fin de cette lecture, elle hésita un instant à envoyer la missive alimenter les flammes de l'âtre pour réchauffer ses petons gelés. L'image fugace d'une Marie en colère s'imprima dans son esprit, et malgré la beauté de cette vision, elle choisit d'éviter sa réalisation.

Les deux pieds reposant mollement sur leur repose-pieds attitré, la peau joyeusement agressée par l'intense chaleur des flammes, elle saisit son écritoire et laissa la plume de paon courir sur le papier tandis qu'elle finissait son verre avec un sourire satisfait.


Citation:
    A Sa Majesté Blanc-Combaz,


    Demat,


    Comme je le craignais, votre cœur a saigné.

    Je trouve Sa Majesté un peu soupe-au-lait, peut-être ne supporte-t-il pas la contrariété? M’en voilà fort déconvenue, je m’attendais à mieux.
    Vous avez réussi à trouver excuse dans mes précédents propos ? Après tout, si dans une conversation il est aisé d’ouïr ce que l’on désire entendre, j’imagine que dans un échange épistolaire, on trouve entre les lignes ce que l’on désire y lire.
    Alors si Sa Majesté a le cœur si mal accroché, je rangerais ma franchise. Peut-être préfère-t-il les ronds de jambes hypocrites que l’on réserve aux personnes que l’on méprise suffisamment pour leur dire tout le bien que l’on ne pense pas d’eux ? Si c’est le cas, alors soit, je ne suis pas douée à ce jeu là, mais allons-y, je vais apprendre. Mais je m’attendais à mieux de Sa part.
    Je cesserais donc de dire à Sa Majesté ce que je pense vraiment de lui, ainsi il ne saura pas si mon opinion à son sujet s’améliore et si rencontre il y a, mon visage restera de marbre. Je resterais une simple intermédiaire, position à laquelle Sa Majesté me renvoie par ses menaces qu’il n’a même pas pris soin de voiler. Si ce n’était de l’avenir de ma filleule que nous parlions, soyez assuré que le contenu de cette missive eût été bien plus incisif.

    Je n’écorcherai plus votre descendant, que je ne connais pas. Je lui accorderai le bénéfice du doute, et je gage qu’il a effectivement bénéficié d’une excellente éducation, venant d’un milieu hautement privilégié. Quant à la petite Alix Ann, fille d’une Marquise et d’un Comte, filleule d’une Princesse, descendante d’un Souverain breton, nul doute que sa vie a débuté sous les meilleurs auspices. Son visage est celui d’un ange, et son esprit est plus vif que l’écureuil. Malgré son jeune âge, elle est très attachée aux valeurs familiales, nul doute qu’elle tient déjà la loyauté légendaire des Montfort.
    Cette petite possède déjà les qualités qui feront d’elle la meilleure des épouses pour un futur homme d’Etat, que votre enfant ne manquera pas de devenir étant donné son extraction. Si vous souhaitez pour votre enfançon un beau récipient au charmant lignage, allez donc courir après les héritières angloyses, impériales, ou espagnoles. Si vous souhaitez une bru de caractère, qui saura épauler votre descendance dans sa future carrière politique tout en ayant un minois à se pâmer, vous saurez mettre de coté ma franchise passée pour le bien de votre fils, comme je le fais pour ma filleule, ce dont je ne doute pas venant d’un père si prompt à défendre sa progéniture.

    Mais sachez que les bretonnes ne craignent pas les petites choses bardées de fer, toutes ces choses qui piquent, percent, broient et tranchent sont mises entre leurs mains dès leur plus jeune âge, d’autant plus chez les Montfort, de sorte que ce n’est à leurs yeux que jouet.
    Pour tout ce qui concerne mes fesses, cela ne restera que chimère que Sa Majesté brodera autant qu’il le souhaite, si celui-ci reste bien conscient qu’il n’y a nulle raison que l’illusion prenne vie. Car si Sa Majesté venait à en douter, je me verrais alors dans l’obligation de lui marquer l’autre joue, si bien que son visage retrouverait sa symétrie originelle. Et aucun de nous ne le veut, n’est-ce pas ?
    Je consens à oublier que vous fûtes le premier fautif, m’envoyant ce courrier m’accusant déjà des pires maux, lors que ce n’était que les premiers mots que vous m’adressiez. Ma personne pourrait faire des efforts pour avoir des mots plus généreux, si tant est qu’elle ne sentait pas l’épée de Damoclès que sont les menaces de Sa Majesté plaçant sur l’échafaud une innocente enfant, ce qui a le don de chatouiller le tempérament breton de son interlocutrice. Je jure pouvoir être d’agréable compagnie si je ne ressens pas continuellement cette volonté, somme toute bien française, de vouloir revendiquer territoire armoricain qui ne vous est assurément pas acquis.

    Les négociations ne peuvent commencer sur de bonnes bases si dès le départ, l’un des protagonistes arrive armes en main et tente de se placer en position de supériorité, cette paix si délicate en paie le prix. Pour restaurer la quiétude, rien de tel qu’un présent du fautif arrivé avec humeur belliciste. Ne pensez-vous pas ?
    Si la paix est restaurée, Votre Majesté, je vous autoriserais à me faire le baisemain lorsque nous nous rencontrerons. Vos lèvres auront ainsi l’illustre privilège d'effleurer la peau douce mais salée d’une princesse celtique. Mise en bouche digne d’un Roi, qu’en dites-vous ?

    Je finirai par vous complimenter pour vos vers, respectant ainsi la promesse faite en début de cette missive, avant de vous avouer que ces baisers qui semblent s’accrocher à vos rêveries ne se vendent pas, ne se négocient pas…Ils se donnent, se volent parfois.


    Sur ces mots je vous quitte.





La missive cachetée, elle l'envoya reposer sur la table, avant d'indiquer au valet qui était resté dans la pièce:

"Pose cette lettre sur mon secrétaire, et ne l'envoie pas avant trois jours."

Sourire malicieux.
Les femmes aiment à se faire attendre.

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Eusaias
Le courrier breton avait été décacheté en premier. Le cul posé sur un fauteuil les bottes sur le bureau en face et un verre de vin à la main il parcouru le courrier.

Bien !

Le nez aquilin renifla le courrier.

HAhAHa elle est folle de moi elle, ça se sent dans son courrier. Une plume de l’encre !

Citation:


    Princesse,

    Je crois que le souci Franco-breton est bel et bien un souci de compréhension. Je vous parle mariage, vous entendez « domination ». Je vous parle de donner, vous me parlez de voler, je vous parle tendresse, vous parlez amour grivois… Soit, je m’appliquerais un peu plus la prochaine fois. Ceci dit afin de vous rassurer je hais les ronds de jambe, par contre si elles sont fines et blanches je les aime encerclant ma taille, pendant que je vole des baisers égrainés.

    Ce que vous me comptez sur votre filleule me plait, car oui si j’ai frappé en premier à la porte des Montfort c’est que je ne cherchais pas une pouliche sans caractère, je cherchais une réelle épouse digne de ce nom, digne de mon nom. Alix Ann de Blanc Combaz, voilà qui peut bien sonner, fille de marquise et de comte, c’est très bien aussi.

    Mon autre joue, pour vous zébrer les fesses, ça demande réflexion... Je suis un homme généreux et je pense être capable de sacrifier ma joue pour vous offrir un peu « d’éducation bourguignonne » Après tout, l’échange culturel est parfois bénéfique. Mais rassurez-vous, j’ai servi en Bretagne, je connais la valeur des bretons et je n’ai donc pas envie de revendiquer quoique ce soit.

    L’épée est au fourreau de mon côté, rangez la votre et trouvons date et lieu. Je vous laisse le privilège de choisir quand et ou.


    Bourguignonnement,

    EBC.




_________________
Marzina
Elle avait finalement été bien longue à répondre. Les événements dans sa vie s'étaient bousculés, elle avait eu une hausse considérable de sa charge de travail, et puis elle s'était à nouveau intéressée à son adorable filleule quand elle eut un peu plus de temps à consacrer à autre chose qu'aux étrangers sans laissez-passer sur le territoire breton. L'avenir de ce début de vie qu'on lui avait confié lui était précieux, aussi elle repensa aux courriers échangés avec le Blanc Combaz, et décida lors d'un moment de répit de lui répondre.
La plume de paon aiguisée se posa à nouveau sur le papier, plus douce que lors des derniers courriers, l'âme de l'auteur était apaisée, le deuil du père avait été fait...Une nouvelle vie commençait à présent parmi ses frères.
Elle avait repris goût à la vie, même si elle ne savait toujours pas correctement l'apprécier, plus depuis la disparition d'Ailvin. La passion avait créé dans sa vie une spirale tellement exaltante que le reste avait perdu toute saveur.



Citation:
    A Eusaias de Blanc-Combaz,

    Demat,

    Voilà longtemps maintenant, nous avions parlé de lier nos trésors respectifs, à savoir votre fils et ma précieuse filleule.
    Si l'idée ne vous a pas quitté, elle a continué de me chatouiller un coin de l'esprit, et maintenant que la petite a un peu grandi, le projet m'est revenu en tête. Donc si Alix Ann vous intéresse toujours en tant que bru, je vous invite à vous rendre prochainement sur mes terres, en la presqu'île de Quiberon, appelée Kiberen en breton.
    Etant donné que le temps a filé très vite depuis votre dernière missive, je vous laisse choisir la date à votre convenance. Je tacherais alors de me libérer de mes obligations pour vous recevoir comme il se doit. Prévenez-moi juste un peu en avance afin que je convie la mère de la petite sur mes terres, qu'elle ait le temps de revenir de son voyage.
    Amenez votre descendance, et je ferais quérir la future promise.
    A votre convenance.

    La bonne journée,





La coquetterie était revenue, et la cire qu'elle marqua de son sceau sur la missive sentait une vague odeur de fleurs sauvages qui pullulaient actuellement dans la lande sauvage de Quiberon. Léger sourire amusé, et elle fait envoyer la lettre, se demandant si l'homme était toujours intéressé.
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