Marzina
Un nouveau voyage, de nouvelles découvertes
La jeune blonde ne se lassait pas de parcourir petit à petit lextérieur du monde breton, ayant adoré sa visite de lAnjou en compagnie de son remuant cousin, toujours à narguer voyageurs et tourangeaux (et surtout leur bourse). Elle était déjà venue par deux fois en Normandie, pour une visite rapide à un baron, et pour une invasion aux cotés de sa cousine Anastriana. Par deux fois, elle avait profondément marqué les esprits, en bien ou en mal, cest selon.
La compagnie de la duchesse de Cholet était une douce présence dans ces moments difficiles pour la jeune princesse qui pourtant communiquait peu, passée misanthrope. Elle parlait un peu avec la duchesse rousse, beaucoup avec celui qui lui dispensait son enseignement dans lart des mots, et dont elle finissait par acquérir le caractère asocial. Elle séloignerait de lui le temps que durerait ce séjour, ce qui nétait probablement pas une mauvaise chose, il avait tendance à déterrer les noirceurs de son âme.
Elle mit de coté sa mélancolie sur le chemin, retrouvant son âme denfant avec le plaisir de voyager, sextasiant comme toujours de tout ce quelle voyait de nouveau ou dincongru sur la route, étant en cela totalement naturelle en la présence de la duchesse, ce qui constituait sa marque de confiance. Elle sentait bien pourtant que Chimera ne partageait pas son enthousiasme, probablement parce que le voyage navait pas le même but pour les deux femmes. Pendant que la rousse sinquiétait pour lavenir de son pays, la blonde sinquiétait de navoir pas amené son chat avec elle, ne sachant combien de temps durerait son séjour, se rongeant les sangs pour son Attila. Essayant docculter le malheur planant au dessus de sa famille, elle se voyait bouleversée par de petites contrariétés.
La bête ne risquait pourtant rien, comparé au personnel qui devrait sen occuper.
Lair marin, quelle perçut tout comme sa compagne de route, dissipa ses songes et inquiétudes. Elle ferma les yeux et un léger sourire rêveur se dessina sur ses lèvres. Elle regretta de nêtre pas venue à cheval, et davoir laissé son palefroi chez elle. Bientôt, elle sextasia sur la découverte du Mont, ce gigantesque rocher au milieu de la mer et du sable sur lequel on faisait tenir une ville. Les yeux noirs habituellement si froids sanimèrent à la vue de cette large bande de sable qui sétendait à perte de vue, et enregistrèrent silencieusement chaque détail du lieu pour le graver en sa mémoire. Tout un tas de questions lui vint alors en tête sur le lieu et ses conditions de vie. A marée haute, lendroit devient-il une île ? Elle a pris possession de ses terres de Quiberon il y a peu, et elle y prend un plaisir certain, restant devant sa fenêtre à admirer jalousement létreinte violente de la mer et du récif.
Alors que le personnel de la duchesse saffairait à prévenir de leur arrivée, la frêle princesse descendit à la suite de sa rousse compagne de route, disparaissant presque sous la lourde cape dhermine. Un brusque coup de vent fit tomber sa capuche et quelques boucles dorées séchappèrent de la fourrure. Le vent était toujours aussi glacial quen hiver, le froid mordait sa peau blanche, faisant rougir ses joues et son nez. Elle se redressa, portant fièrement la tiare dargent sur son front, observant la bâtisse avec une curiosité mêlée dappréhension. Elle était venue en réponse à linvitation du duc, sans trop savoir ce qui lattendrait là.
Les fines mains pâles resserrèrent la cape autour de ses épaules, et elle laissa savancer Chimera qui semblait savoir où elle devait aller, tandis quelle-même attendit un signe de son hôte.
_________________
La jeune blonde ne se lassait pas de parcourir petit à petit lextérieur du monde breton, ayant adoré sa visite de lAnjou en compagnie de son remuant cousin, toujours à narguer voyageurs et tourangeaux (et surtout leur bourse). Elle était déjà venue par deux fois en Normandie, pour une visite rapide à un baron, et pour une invasion aux cotés de sa cousine Anastriana. Par deux fois, elle avait profondément marqué les esprits, en bien ou en mal, cest selon.
La compagnie de la duchesse de Cholet était une douce présence dans ces moments difficiles pour la jeune princesse qui pourtant communiquait peu, passée misanthrope. Elle parlait un peu avec la duchesse rousse, beaucoup avec celui qui lui dispensait son enseignement dans lart des mots, et dont elle finissait par acquérir le caractère asocial. Elle séloignerait de lui le temps que durerait ce séjour, ce qui nétait probablement pas une mauvaise chose, il avait tendance à déterrer les noirceurs de son âme.
Elle mit de coté sa mélancolie sur le chemin, retrouvant son âme denfant avec le plaisir de voyager, sextasiant comme toujours de tout ce quelle voyait de nouveau ou dincongru sur la route, étant en cela totalement naturelle en la présence de la duchesse, ce qui constituait sa marque de confiance. Elle sentait bien pourtant que Chimera ne partageait pas son enthousiasme, probablement parce que le voyage navait pas le même but pour les deux femmes. Pendant que la rousse sinquiétait pour lavenir de son pays, la blonde sinquiétait de navoir pas amené son chat avec elle, ne sachant combien de temps durerait son séjour, se rongeant les sangs pour son Attila. Essayant docculter le malheur planant au dessus de sa famille, elle se voyait bouleversée par de petites contrariétés.
La bête ne risquait pourtant rien, comparé au personnel qui devrait sen occuper.
Lair marin, quelle perçut tout comme sa compagne de route, dissipa ses songes et inquiétudes. Elle ferma les yeux et un léger sourire rêveur se dessina sur ses lèvres. Elle regretta de nêtre pas venue à cheval, et davoir laissé son palefroi chez elle. Bientôt, elle sextasia sur la découverte du Mont, ce gigantesque rocher au milieu de la mer et du sable sur lequel on faisait tenir une ville. Les yeux noirs habituellement si froids sanimèrent à la vue de cette large bande de sable qui sétendait à perte de vue, et enregistrèrent silencieusement chaque détail du lieu pour le graver en sa mémoire. Tout un tas de questions lui vint alors en tête sur le lieu et ses conditions de vie. A marée haute, lendroit devient-il une île ? Elle a pris possession de ses terres de Quiberon il y a peu, et elle y prend un plaisir certain, restant devant sa fenêtre à admirer jalousement létreinte violente de la mer et du récif.
Alors que le personnel de la duchesse saffairait à prévenir de leur arrivée, la frêle princesse descendit à la suite de sa rousse compagne de route, disparaissant presque sous la lourde cape dhermine. Un brusque coup de vent fit tomber sa capuche et quelques boucles dorées séchappèrent de la fourrure. Le vent était toujours aussi glacial quen hiver, le froid mordait sa peau blanche, faisant rougir ses joues et son nez. Elle se redressa, portant fièrement la tiare dargent sur son front, observant la bâtisse avec une curiosité mêlée dappréhension. Elle était venue en réponse à linvitation du duc, sans trop savoir ce qui lattendrait là.
Les fines mains pâles resserrèrent la cape autour de ses épaules, et elle laissa savancer Chimera qui semblait savoir où elle devait aller, tandis quelle-même attendit un signe de son hôte.
_________________