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[RP]La Feuillade, quand Macallan devient dure de la feuille.

Reinemab
Le vent soufflait doucement sur la toile de leur tente, la faisant frissonner comme la caresse d’une main sur un corps. Reinette, lentement s'éveillait aux caresses des lèvres sur les siennes de son tendre et fidèle aimé.
Elle goutait pleinement à celles-ci, vibrant comme à chaque fois qu’elle était avec lui, souriante de plaisir.

Quand soudain

Citation:
- Compagnie à moi


La jeune femme lança un sourire à son homme qui la précéda, avant de se parer à son tour en toute hâte de ses effets et sortir de leur dais d’une impulsion légère et agile.

Le camp puait toujours autant, surtout quand le vent ne chassait pas les odeurs de pourritures, laissées là par tous leurs compagnons et ivrognes, qui passaient le temps avant d’éventuels affrontements.
Elle se dirigea vers les quartiers où tous étaient attendus pour serrer les rangs... Elle se sentait presque chez elle dans cette atmosphère étouffante, sombre et délicieusement palpitante... Vestiges de leur précédentes aventures... Elle avait hâte d'enfin passer à l'actions.
Ainsi, elle entra dans la tente de commandement emmitouflée dans sa cape... Plus vive qu’un serpent, elle chassa son capuchon... ses yeux émeraudes, écarquillés d'étonnement de voir la tente ainsi ornée... S'approchant lascivement en crabe aux côtés de son aimé, déjà arrivé. Une main déposée, sous le lourd tissu de son manteau, là juste sur les formes en coupe de ses hanches, où reposait en son écrin la larme froide et intacte de son alfange prête aux combats.

Légèrement penchée à l'oreille de son adoré

Mais... Que est ce que... Nous n'allons point au combat ?

Le regard balayant ses camarades, certains et certaines forts bien vêtis, pour une occasion se faisant plus que certaine... Et d'autres, aussi crasseux de boues et de sangs qu'elle, murmurants ça et là dans les rangs.

Sans rien entendre, la reître continuait de regarder en silence ce qu'il se passait, au travers d'une mèche de ses cheveux tombée là, devant son minois... Ses mains calées sur les flans, une pose avouons le, quelque peu décontracte... Mais il n'en n'était guère de même pour son regard.
Cela faisait des lunes qu'elle et son compagnon c'étaient enrôlés dans l'armée Memento Mori, et pourtant, elle n'avait encore tiré aucun profit de cet engagement... Ainsi, attentive, elle comptait bien rester à l'écoute des occasions, pour un jour changer le cours des choses. Mais avant tout, il faudra qu'elle trouve le moyen de se faire intégrer comme bon lui semblait.

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Ingeburge
Et la Prinzessin des ombres et des glaces d'arriver, enveloppée en ses voiles noirs, la mine fermée, les traits quelque peu las. Les Salmo Salar avaient décidé d'avoir sa peau entre le couronné de lys et les frangins dont l'un se piquait d'anoblir une cousine et de la vouloir elle pour officier. Elle finirait, certainement, par les tuer avant, elle-même, de ses mains blanches et baguées à défaut de pouvoir leur éclater le crâne avec son caducée car de bâton de charge, elle n'en avait point, le franc ripault ne lui en ayant toujours pas donné de nouveau. Encore lui, et pas pour les bonnes raisons.

Bref, Montjoie avait la tête de quelqu'un qui n'avait rien de joyeux même si, au fond, cet anoblissement là lui faisait plaisir car c'était Maximus, c'était sa flamboyante rouquine et c'était Macallan et que oui, ce serait familial, personne pour venir perturber la fête, personne pour venir leur faire la leçon, personne pour se mêler de ce qui ne les regardait. Elle apparut donc, sans un mot, sans un bruit, éthérée et lunaire, saluant brièvement de la tête ceux qu'elle croisait le long de sa progression.

Abandonnant sa besace dans un coin, elle planta ses prunelles pâles dans celle du Carmin.

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Roi-lezard
Il était temps à nouveau pour le taciturne Lézard, de venir gâcher une nouvelle paire de poulaines dans la gadoue du camp de la célèbre Compagnie des irréductibles Gaulois de Memento Mori, ce qui malgré tout ne lui promettait guère une grande rupture d'ambiance, pour lui qui depuis quelques jours passait d'autres troupes en revue depuis la rive d'outre Rhin, des rêves fous plein la tête.

C'est que la Miss Kahhlan méritait bien un détour, quand bien même les temps n'étaient pas trop à la fête, et c'est naturellement que l'invitation avait évité la corbeille à parchemin dans laquelle finissait la plupart de ses congénères. Elle avait littéralement impressionné les auxiliaires impériaux au cours d'un certain Pas d'Arme Breton, en secondant admirablement le fier Capitaine Carmin, et ce avec une grâce dont peu d'officiers consciencieux pouvaient se vanter.


" Compagnie à moi ! " avait retenti l'appel du Salmo Salar.


Intégrant finalement les rangs à ce moment fatidique, le Savoyard saluait silencieusement de dextre et de senestre les visages connus, s'attendant à une harangue en bonne et due forme du Gascon. Il adorait ça les harangues, le montagnard, cela lui donnait à chaque fois une inévitable envie de charger à tout va.

Il n'était toutefois pas une sine cure de trouver la Miss parmi une assemblée comptant son lot de carrures comme taillées dans le roc ...
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Sashah
Cérémonie achevée, trempée comme une soupe, elle pensait voir ses petits, les lui présenter, elle pensait passer au Donjon, lui faire découvrir Marmande elle pensait...

Trop ! Parrain embrassé, marraine remerciée, poétesse réchauffée, le voici qu'il lui glissait à l'oreille qu'ils étaient conviés à une autre cérémonie.

- Quoi là maintenant ? Je dois y aller mouillée où je sèche en cours de route ?

A peine le temps de se demander si quelques sangsues ne s'étaient pas glisser dans ses bottes, qu'ils étaient à l'auberge, lui se changeant et elle... penchée sur sa malle de voyage à chercher une autre tenue. Bustier blanc, jupons pourpres, gilet boléro ajusté à la taille, on est castillane où on ne l'est pas. Toujours en rouge et blanc, elle s'habillera. Elle rentrait à son tour à peine dans le baquet que son géant passait le pas de la porte à l'informait qu'il partait devant.

- Tu trouveras le chemin du campement ma muse, je t'attendrais là bas...

Indications données, suivre les signes, la fumée et pourquoi pas les oies sauvages ? Lessivée enfin toilettée, habillée, joues pincées pour ôter la pâleur quoiqu'elle avait une peau mordorée en ces jours de soleil, cheveux coiffés, elle fit sceller l'étalon noir de feu Xa. Un puissant cheval Helvète que celui-là ! Moment d'égarement où son esprit se transposa à Lausanne, à Genève, puis à Sion et revint enfin vers son Orion.

Elle galopa longuement, et arriva enfin, à la vue des tentes, du canasson de son géant, ce ne pouvait qu'être là... Un rassemblement semblait se faire, est-ce un camp militaire ?

Sauter de sa monture, lisser sa jupe du revers de la main en regardant le groupe au loin. Penser "compte pas me faire batailler Gorborenne là ? La poésie et la guerre ne rime pas vraiment !" mais non... il avait parler cérémonie.

Inspiration profonde, menton qui se relève fièrement, on a un sang de feu ou pas, le sien était castillan, se diriger vers son Orion. La Kalliòpê ne savait pas ce qu'elle était venue faire, mais elle se mit en marche et vint se placer aux côtés de son Géant.

Posant la main sur son bras, elle dit de sa voix aux intonations du Sud.

- Bonjour à tous, je suis Sashah Del Castillo.

Tête qui s'incline, regard qui détaille les visages et en remarque un "tiens Kalhan !" Sourire enfin adressé à tous et yeux qui se posent sur la jeune femme, la seule après Gorborenne qu'elle connaisse parmi tous ces inconnus.
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Kad
Elle lui avait demandé de se rendre au camp, de passer les saluer, eux qu'il n'avait entrevu depuis des lustres, ou plutôt un cinquième de lustre, si l'on se référait à l'usage antique de l'expression. Il avait promis de passer. Il était la, donc, appuyé sur une canne au sommet de laquelle dormait un cornichon, niché dans une bulle de résine. Il avait revêtu son pourpoint cramoisi orné de perles et dorures. Il se félicitait de ce choix au regard des tenues & toilettes soignées des convives. Étrange. Inquiétant même. La joyeuse troupe de va t'en guerre allait-elle signer armistice & désarmer ?

Les trois suppos tonifiants enfilés au matin lui avaient prodigué un regain d'énergie. Et c'est d'un pas vif qu'il alla bien évidemment se placer aux côtés de son neveu, lui exprimant d'un simple regard le plaisir qu'il avait à le retrouver. Le Cap' semblait en forme. Alcyone également. Inge ? Improbable mais heureuse rencontre. Et Kahh, enfin. Quel trésor. Une femme sculptée dans l'or.

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Cyril Kad d'Azayes
- En re-construction -
Godgaby
Pour une fois il ne semblait pas être en retard, c'était là quelque chose d'assez rare pour qu'il pense à le noter dans ses mémoires. Il avait pourtant prit un peu de temps, afin de retrouver son épée.

Il ne la sortait pas souvent, mais pour cette occasion, en ce lieu, elle avait plus que sa place. Il ne l'avait plus utilisé depuis son entré dans les ordres sauf pour Aubusson. Et il ne l'utiliserai pas davantage dans l'avenir sauf pour lui encore une fois. Alors oui, elle avait sa place à son côté.

Il était étrange toutefois de voir comme ses relations avec cet homme étaient. Ils s'étaient affrontés presque autant de fois qu'ils avaient été ensemble. Il était donc invité parmi Memento ce jour, et peut être demain ne serait il plus le bienvenu. Jusqu'à la prochaine fois?

Quoi qu'il en soit il avait accepté l'invitation, et y trouva quelques visages connus. Ne voulant pas déranger, c'est qu'il n'avait pas l'habitude de venir se mettre en avant, il se dirigea vers son cousin.


Bonjour Came. Ai je manqué quelque chose?
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Ceraphin

Un salut est rendu, une tête hochée.

Et voilà que la compagnie se prend à enfler...
Non pas par péché d'orgueil, façon batracien jaloux d'un bovidé, non, juste par le nombre de ses membres qui n'en finit pas de croitre.
Fort heureux qu'il s'en soit revenu, mû par quelque curiosité, constater ce dont il retournait, sinon il aurait manqué l'improbable évènement qui se profilait.
On aurait omis de l'inviter?
Fâcheux...

Mais voici que parmi ce parterre d'invités semblant plus adaptés à quelconque cour royale, ou à défaut comtale, qu'au campement martial, apparut celui qu'il n'aurait certes pas attendu là et maintenant, même avec toutes les promesses d'un ciel clément.
Tel un ange, un rien décati, son suzerain d'oncle venait d'apparaitre dans ce style mystérieux très familial qui vint lui rappeler la fierté qu'il avait de porter le nom d'Azayes.

Et se redressant sous les assauts d'une bonne humeur naissante, l'Archange se mit à sourire à cette journée placée sous les meilleures auspices, résolument.

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Kahhlan
Le monde, parce que un peu indisciplinée, elle tournait la tête en temps en temps .... continuait d'arriver ...
A l'approche de Ingeburge .. elle laissa place s'osant à un timide coucou de main ... puis discrètement l'air de rien .. elle abandonnait la place à cette dernière face au capitan et à son épouse ...

Marcher à reculons était un art qu'elle maitrisait mal ... et hop s'excuser maladroitement, poliment dire bonjour très heureuse de revoir certains visages, Sashah nouvellement baptisée, Raoul le magnifique, ... émue d'apercevoir son Suzerain auprès du petit homme devenu grand ... qu'il lui avait manqué, tant sa personne que ses conseils ... elle irait le saluer plus personnellement plus tard, lorsque le Capitaine aura annoncé la nouvelle de très certainement son renouvellement en épousailles ...
Sourire poli à Monseigneur Godgaby .. et se retrouver sans avoir trébuché, ce qui relevait du miracle , tout au fond et de la foule ...

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Ingeburge
Qu'avait-elle dit? Qu'elle n'avait pas le temps, ce qui avait été mal pris, mal interprété et bla bla bla bla bla et voilà que du temps, elle avait d'ores et déjà l'impression d'en perdre. Soupirant, elle rendit son salut à Kahhlan qui avait bien été la seule à l'avoir remarquée parmi les seuls concernés par sa présence. Lasse avant même le début, elle se détourna et alla se poser dans un coin. Là, elle sortit un ouvrage de sa besace de cuir et se mit à en étudier le contenu.
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Alcyone
Oups... Ha c'est balot, ça... Voilà que la Carmine s'était perdue dans ses pensées, peuplées du fessier Carmin si bien mis en valeur par la tenue qu'il portait, peuplées du coups d'images toutes plus inavouables les unes que les autres.

Ce fut le silence assourdissant qui la tira de ses songes. L'embarras lui fit monter le rouge aux joues, ce qui était assez rare pour être souligné. Mais là, vu comment Namay avait rameuté les troupes, les regards interrogatifs tournés vers eux commençaient à s'impatienter à juste titre. Horreur suprême, le Héraut du jour semblait plongée dans un ouvrage comme pour tromper son ennui, affichant un air plus que contrarié.

Allez, Alcyone, on se bouge le cul et on rattrape le coup!

Elle toussota comme pour évacuer la gêne et se lança.


- Bonjour à tous! Tout d'abord, Noux tenons à tous vous remercier d'avoir répondu à l'appel tonitruant de mon époux. Ce rassemblement a pour but de vous annoncer et d'officialiser une bonne nouvelle!

Leur re-re-remariage, au couple carmin? Certes non, ils vont pas vous faire le coup tous les six mois, tout de même! Quoique...
Elle se tourna vers Ingeburge pour s'adresser à elle. En espérant la tirer de son bouquin avec un chouia plus de délicatesse qu'elle ne l'y avait plongée.


- Montjoie, nous sommes heureux que vous nous ayez rejoint pour officier en tant que Héraut. Votre présence est importante à nos yeux. Mais trève de blabla, entrons dans le vif du sujet, si vous me le permettez...

Il y avait fort à parier que la Prinzessin ne verrait aucune objection à accéler légèrement le mouvement. Aussi, elle se tourna vers tous les compagnons d'armes qui s'étaient réunis, cherchant Kahhlan du regard.

- J'aimerais que dame Kahhlan vienne nous rejoindre!

Apparement, elle avait l'air surprise, ce qui eu le don d'amuser Alcyone, dont l'expression se fit malicieuse, comme si elle s'apprêtait à jouer un mauvais tour à la victime désignée. Quelque part, c'était pas loin de ça... Recevoir un fief pouvait s'avérer être un cadeau empoisonné, parfois...

- Kah... tu as été de tous les combats. Tu as été là, sans rechigner, sans râler, ou en tout cas pas trop. Et assurément moins que moi! Tu as prouvé ta loyauté, ton dévouement, au travers des multiples engagements qui t'ont liée à Noux. Tu t'es battue dans, avec, et pour Memento, et ce, avec une constante énergie, une ténacité et une ardeur qui forcent l'admiration.
Ainsi, mon époux et moi avons décider de te prouver notre gratitude en te confiant un fief situé sur les terres d'Aubusson.
Ne te méprends pas, ce n'est pas la fin du chemin. Au contraire, ce geste implique toujours autant de droiture, de force, de travail et de loyauté de ta part si ce n'est plus. Mais par ce lien que Noux souhaitons tisser, Noux affirmons notre souhait de réciprocité de cet engagement.


Elle marqua une petite pause puis reprit, avec le sourire, un peu plus solennellement.

- Kahhlan, ainsi que le veut l'usage, je te demande de mettre un genou en terre.

Elle attendit que Kah s'exécute avant de poursuivre. Sa voix se fit forte et assurée. Nul ne pourrait remettre en doute la volonté d'Alcyone de faire de Kah sa vassale.

- Ce jour, devant tous ici présent et ainsi que me le permet mon titre de Vicomtesse d'Aubusson, je te donne, Kahhlan, les terres de la seigneurie de La Feuillade, et jouissance des pouvoirs sur ces terres, sises en mon Vicomté.

Jures-tu de servir loyalement, fidèlement et sans dissimuler ta suzeraine?

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Namaycush
Il y eut Macallan au museau pointu qui le relevait, ne sachant pas encore que par le bout du chignon elle se ferait lever, en d’autre situation.

Il y eut le Glabre, frangin de tous les mauvais temps, à affection pointue pour nièce fidèle.

Il y eut Dragones, discrète comme à la belle boucle, toujours présente pour son amie, fille de Capitan.

Il y eut Pti, amante partagée à trois de chiffres, qui pour elle comme pour Tinou, il se battra à seule fin de Connétablie suprême.

Il y eut Seleina, Comtesse hors de tous les pairs, qui perdra pari contre Carmin en baronnie réclamée hors logique, mais si sensible à son émotion.

Il y eut l’Elégant qui faillit prendre son rectum en rictus, qui jamais ne cessa d’encenser la Mac de Memento.

Il y eut Valère, tout aussi élégant mais sans le surnom, bientôt vite appelé « le Pistonné », bien que Namay avait vanté ses mérites comme ceux de Gabriel.

Il y eut Bret, soldat vaillant, homme de bien, si discret qu’un écureuil le réveillerait.

Il y eut Lysithée, à la vie d’envie, au jeu d’enjeu mais sans l’histoire de Je, flamboyante et si indépendante, à laquelle il ne pourrait jamais en vouloir de quoi que ce soit tellement elle reflétait l’image de sa jeunesse.

Il y eut encore Macallan du museau pointu, mains sur les hanches a toujours vouloir tout savoir pour mieux aider…

Il y eut Ceraphin, avec le C, parce que le Curé ne savait pas écrire, histoire de « C » , archange de la vie de beaucoup.

Il y eut Louisette, à pousser les charriottes de Dax, adoptée soudaine de Memento, enfant du Carmin la couleur.

Il y eut Vidame, neveu indomptable, prompt à la conviction comme à l’affrontement.

Il y eut Reine, à la langue tout aussi indomptable que son neveu, dont Bret devait se délecter.

Et il y eut… Il y eut quelque chose, non quelqu’un …qui donna toise de prunelles, à d’autres perdues comme éperdues. Quelque chose vite troublé par un lézard impérial…

Il y eut le Montjoie d’Empire, en fait, celui à l’amitié imperturbable…

Puis vint le temps des bures…. Le Vieux du Cornichon, celui auquel Carmin donnerait sa vie, Gabriel, colon gascon, qu’il admirait d’intelligence comme de fausseté, auquel il avait proposé de tenir rang d’homme de droit à Brantôme. Proposition toujours valable d’ailleurs…

Et blabla, la colère de celle qui fut Pourpre s’adonna à la déclinaison de rouge… relevé au plus haut de son éclat par une Alcyone en pleine forme et formes….déclinant du Montjoie à tout va, alors que lui s’agenouillait, relevant le visage de la lectrice d’ouvrage cuivré de sa paume, enserrant son menton, juste pour le faire se relever, entre pouce et index de dextre, lui appliquant un baiser sur les lèvres d’abord suivi d’un autre sur le front, tandis que son cerveau hésitait entre trois mots à crier ou à cracher. Je te hais ou …


Je t’aime !

Relevé, déplacé, sa pogne enserra l’épaule de sa femme, la gauche bien entendu, stoïque, si sûr de volonté et d’assurance… qui lui donneront soucis… en baryton non ordonné …

Augusta, héraut de Memento Mori, procède !

Ensuite écouta-t-il, à bien fondé, les mots d’Alcyone et les approuva…souriant à la Mac, que l’on pourra défeuiller, mais non déshonorer.
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Theophile
Memento il avait fallut quitter...

Ce jour, par missive discrète, il y était à nouveau invité. Après moultes hésitations, relectures et réflexions - non sur le fond ou les raisons de la générosité d'une rousse, mais sur l'après et les obligations diverses que ce geste impliquait - le brun avait quitté Chinon. Son fils Elouen, qu'il avait rejoint et dont il avait partagé la fin de la convalescence, trottinait à ses côtés ainsi que sa "chevalière".
Tourraine, Limousin, PA,Guyenne ... sans pouvoir mener monture au grand galop comme il l'aurait aimé. Chemins tortueux sont parfois inadaptés à la cheville défaillante d'un frison. Mais cette amitié là, si longue et belle ne serait sacrifiée pour plus vite rejoindre la cuivrée.

Le scribouilleux- aide-de-camp-souffre-douleur, expéditeur de l'invitation, l'attendait à l'entrée du campement. Monture et divers baluchons lui furent confiés alors que déjà des yeux, il scrutait l'assemblée,reconnaissant ça et là l'un ou l'autre visage. Ils étaient tous là ou presque, et elle ... elle comme à son habitude tentait de se faire discrète, reculant entre les rangs comme pour être spectateur d'un sacre... qui cette fois serait le sien.

Elle reculait tant et si bien, qu'il n'eut qu'à tendre les bras pour la recueillir, amusé par le sursaut qu'il provoqua. Déposant un rapide baiser au creux de son cou, l'entourant de ses bras,au creux de son oreille trois mots seulement il déposa :


Je suis là ...

Serrer sa main, sourire en coin et déjà l'Alcyone officiait ... la laisser repartir et rester là, à l'entrée. Témoin comme les autres.


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Fenthick


Il fallut bien qu'il arrive, un peu tard, mais au rendez-vous. Après tout, Memento, on y vient, on y va, on en revient et on y retourne. Rien de plus simple que la vie dans toute sa splendeur, et les simples gens, féodaux et va-nus pieds au service des causes perdues et belles, qui toujours se relèvent, et vont de l'avant.
Contre vents et marées, contre marées et vents. Toujours debout, la Memento.

Et non loin de la barre, sur le gaillard d'avant, la Macallan, droite et juste, fière française, terrible ennemie, fine stratège, l'oeil sur l'horizon, la main sur le coeur, et le coeur sur la main.

Un sourire adressé aux gens présents, un regard rapide au Carmin, à la Sérénissime, à tous les autres, tous, sans exceptions, puis, une bourrade légère à Montjoie sans Saint-Denis, Montjoie tout court, et un rire aux lèvres, pour regarde la Scène, et la juste récompense.

Diable, que le monde était simple, lorsqu'il était prit simplement ..
Ingeburge
— Moi, pas.
Fut la réponse crachée, dans un souffle de givre, au Carmin qui osait pêle-mêle la toucher, la perturber dans sa lecture, la gratifier d'un baiser de paix, lui donner des ordres, faire une déclaration inappropriée et dont elle n'avait que faire. Et ce héraut de...

Frémissante, elle rattrapa l'ouvrage précieux qui avait chu au sol quand il était venue la déranger et alla le mettre bien à l'abri dans son havresac puisqu'apparemment, la cérémonie débutait enfin. Ce fut la vicomtesse d'Aubusson, après la représentation namayesque, qui ouvrit les hostilités. Et la Prinzessin interpelée en premier après les quelques mots introductifs de s'apaiser quelque peu – mais un peu seulement – et d'incliner légèrement la tête à l'attention d'Alcyone qui elle avait des manières qui heureusement rattrapaient celles de son pendard de mari.

Attentive, puisqu'elle devait témoigner, puisque sans elle, pas d'octroi et parce que Kahhlan le valait bien, elle écouta le début de l'échange entre la Carmine et Macallan. Dire qu'une quinzaine plus tard, elle devrait se coltiner le trio fraternel des Salmo Salar. Elle soupira, pressée d'en finir pour pouvoir s'enfuir et donc reconnaissante à celle qui portait la culotte dans le couple carminé – ouais, ne vous y trompez pas – la joue en mode accéléré.

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Dragones
Bien avant la stratégie de la Cuivrée, la Brune a chaque arrivé faisait un salue et un pas en arrière.
Pour finalement être présente mais à l’écart aussi, du beau monde était devant eux.
Elle se demandait ce que cela signifié et ou cela les mènerait, un silence ce fit, point de lourdeur, point de gêne dans ce silence là, juste une attente…
Et enfin l’éclaircissement se fit, Alcyone prenait Kahhlan en tant que vassal.

Dragones sourit à la nouvelle et fut contente d’être présente pour un tel événement pour son amie chez à son cœur.
Le sourire s’agrandit à la tête de Kahhlan quand elle fut inviter à avancé devant tous et reconnu bien son amie dans le discours d’Alcyone.
Kahhlan toujours présente oubliant de penser à elle par moment et qui avait tout aussi besoin d’être soutenu…
La Brune regarde la cérémonie et la réponse de la Cuivrée…
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Que le souffle des Dragons rechauffe vos âmes...
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