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[RP]La Feuillade, quand Macallan devient dure de la feuille.

Ingeburge
De son côté, son ouvrage achevé, Ingeburge entreprenait de ranger ses affaires. Ainsi, dans sa besace de cuir, elle fourra écritoire, morceaux d'étoffe, boîte oblongue et autres babioles à l'utilité certaine. Ses yeux pâles embrassèrent la scène et elle comprendrait, plus tard, au moment où la suivante se jouerait, que c'était là la répétition d'une autre. Sans un mot, elle salua les présents et elle se retira comme elle était apparue, éthérée, aérienne et voilée de noir.

A sa place, ne demeurait qu'une petite clé d'or.

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Kahhlan
Regard plongé dans celui de son cap s’en retourne vers celui de son épouse … entendre et s’imprégner doucement de la réciprocité de l’échange … palpitations qui s’accélèrent lorsqu’il fût question de son fils Elouen…
Chaleureuse étreinte à laquelle elle répondit naturellement et les lèvres de la Carmine se posèrent sur les siennes ….
Souvenir si l’instant n’était pas si important qui l’aurait fait sourire, de songer à son premier baiser vassalique …. Mais guère le temps de s’attarder ni de balbutier quoique ce soit que Montjoie s’approchait à son tour et c’est tout aussi grave qu’elle l’écoutait, oui elle savait que cette promesse de vassalité devait s’honorer jusqu’à sa dernière heure …. De tout cela elle avait bien conscience et en même temps, même sans ce cadeau d’octroi de la Feuillade, sans cet échange de promesses … elle aurait donné pour Alcy et son Cap tout autant d’elle-même parce qu’elle les aimait tout simplement.
Et Oui, elle arborerait haut et fièrement ses couleurs de la Feuillade tout comme celles de Valeuil.


Remercier bien plus dans le regard que par les mots le Roy d’Armes, lorsqu’elle lui remit «Oriflamme » et parchemin fraichement scellé, touchée qu’elle ait accepté de se déplacer au campement, touchée qu’elle ait accepté d’officier … puis fallait avouer qu’elle se sentait un peu perdue peu habituée à être « celle » de qui on parle …
Pas de « Merci » à voix haute pour le couple Carmin, elle se souvenait d’un soir ou le Capitan accompagné de son épouse lui avait dit : « Jamais de Merci de Salar à Salar ! »
Inspirer une bonne fois et prête, du moins en apparence ……., à se retourner vers ceux qui lui avaient rendu hommage par leur présence et c’est à son Oncle de Géant qu’elle fit face … Et que pouvait –elle dire hein … Elle recevait de ses mains le Précieux conservé et protégé au fil des années, le précieux d’une famille, d’une femme , de La femme , Cœur et Force de Memento Mori , le précieux , symbole et symbolique de ce qui fût et qui perdurera , parce qu’il ne pouvait pas en être autrement …


Citation:
Ma Nièce... aucun mot ne serait exprimer ma fierté. Peut-être que le pourra cette ancienne épée. Elle appartenait à Kabotine, ma Sœur que je n'ai jamais connue. Et pourtant, quelque chose d'elle demeure encore dans le fil de l'acier...
À toi, aujourd'hui de la brandir, de la porter, de la veiller, de saisir tout ce dont elle est déjà et a encore à s'imprégner...


Le poids de la « Batarde » dans tous les sens du terme par ce qu’elle représentait passait des mains de Cendre d’Oncle aux siennes ..
Regard intense … comme s’il pouvait traverser le bandeau qui voilait celui du Géant … peu de mots encore une fois, elle en était bien incapable


Mon Oncle, aucun mot ne saurait exprimer mon ressenti en cet instant … et comment ne pas songer à Elle en cet instant aussi …
Des yeux, chercher à croiser ceux du Voltigeur, ceux de Lysi … comment ne pas penser à eux ….
Je veillerai sur cette Précieuse mon Oncle, je veillerai, et lorsque je la brandirai c’est que ce sera le bon moment … d’Elle, je dois encore apprendre ….

Refermer ses doigts sur le fourreau puis d’une main assurée l’en sortir …. Fourreau qui rejoint le sol et lame qui se lève, point levée vers le ciel, tenant le manche à deux mains …

Contre l’Injustice ..

Pour Toujours et à Jamais ..

Memento Mori !

Pour Elle, Kabotine Salmo Salar.


Déposer un baiser sur les initiales gravées et le temps de recueillement, remettre la « Précieuse » au fourreau.

Un Salar en cachait un autre et c’est avec stupeur, plaisir, émotion qu’elle vit, alors qu’elle l’imaginait à ses royales affaires, ce qu’elle pouvait comprendre, son Oncle Louis s’approcher ….
Erf, mais c’est un complot ! ils allaient bien finir pas la tuer à ce rythme !


Citation:
Ma nièce, c'est fierté que de voir ainsi vostre fidélité honorée.
Je ferai écho à mon Frère en vous offrant ceci...
Que ce lys d'or aux couleurs carmin soit gage de mon indéféctible amitié pour vous ma nièce.
Portez le toujours en mémoire de moi.


Mots qui lui ressemblaient ….
Son Oncle Louis et elle …. Une histoire particulière, mais dans le fond pas si différente des liens qui l’auront unis à la Famille …. Durant des années ils se seront observés pour enfin franchir le pas et c’est émue qu’elle recevait ce lys d’or …. Il était là, comme il avait été là dans l’adversité …. Là lorsqu’elle baissait les bras épuisée parfois d’être au four et au moulin … un mot ou une main posée sur son épaule et elle repartait, force nouvelle ….
Il avait été le premier à lui souhaiter la bienvenue chez elle, lorsque, au bout de plus d’une année, elle franchissait à nouveau les frontières du Périgord …. Elle se souvenait encore combien ce fût bon à entendre … Jamais de grands discours entre eux deux, ni de grandes confidences …


Mon Oncle, c’est avec honneur que je reçois de vos mains ce Lys d’Or, avec ou sans lui le souvenir de vous ne me quitterait point de cela vous pouvez être assuré …
Mais il me rappellera et représentera tellement plus, à commencer par le bonheur que vous m’offrez de par votre présence au campement ce jour.


Pas de merci non plus pour ce Salar là, de cela elle avait bien compris la leçon, et c’est d’un geste empreint de délicatesse qu’elle prit le Lys offert , son aide de camp, toujours là quand il le fallait l’ayant déchargé du
« Précieux » de la « Bâtarde ».

Bise de velours déposée pudiquement sur l’une des joues de chacun de ses Oncles, et tant pis pour les convenances …. Idem pour le couple Carmin qu’elle enserrait de ses bras , puis son regard ne pouvait louper l’empressement du Roy d’Armes de France à quitter le campement … elle espérait vivement qu’Alcy ou le Cap sache la retenir pour ne serait-ce que partager un verre de l’amitié …
Oui oui …. Les aides de camps n’étaient pas resté à rien faire, durant la cérémonie, elle n’avait que peu prêté attention à ce qui se passait autours d’eux … et là, fort de constater que se dressait sur tables joliment drapées, un buffet champêtre certes mais fort appétissant où trônaient également tonnelets prêts à être descellés d’où couleraient bientôt vins et bières à flots ….

Ensuite, ce fût vers la foule qu’elle se dirigeait … remerciant chacune des personnes sur son passage, chaleureuses accolades pour certaines, remerciements plus posés pour d’autres, les invitant à se rendre au buffet …. tout cela la chamboulait rudement.................
Arrivée auprès de son premier Suzerain, bise tout aussi pudique sur le joue de Ceraphin, peut être la première depuis qu’ils se connaissaient … elle ne savait trop comment s’y prendre avec « Monseigneur son mari » et ce serait pour lui une tendre, affectueuse et chaleureuse accolade renouvelant le combien il lui avait manqué et son soulagement de le voir en bonne santé …..

Puis son regard cherchant celui qui avait pu franchir les portes s’en être inquiété … celui qu’elle n’aurait jamais cru revoir au camp … celui qui habitait son cœur depuis le début des temps et qu’il en serait ainsi peut être jusqu’à la fin … qu’ils soient réunis ou pas …. Son impossible d’elle au grand dam de ses proches … sa seule faiblesse et force à la fois … son univers secret ou privé …

Relevant la pointe des pieds mains en visière par-dessus son regard … et c’est … c’est la frimousse de son fils qu’elle aperçut haut perché …
Palpitations qui s’accélèrent … son fils était là ! là , dans le camp, et dieu qu’il était beau !!!
Sa lumière de petit loup qui devenait grand, qui avait quitté Valeuil, sans en avertir Dame Olympe et Dame Patience … qui avait traversé seul comtés et duchés pour la chercher … qui s’était retrouvé en convalescence bien plus d’un mois en Touraine, faute qu’elle n’ait pas su son périple ni rien pu empêcher ….

Son petit loup se tenait droit et fier et sa fierté à elle était à son summum …. Cœur qui déborde prêt à exploser … larmes de joie qu’elle refuse de contenir et marcher d’un pas vif, marcher plus vite jusqu’à courir presque …. Son Petit d’Homme déposé au sol par son père s’avançait vers elle et à quelques pas, elle s’agenouillait pour le recevoir en ses bras, l’enserrant si fort, riant, pleurant en même temps … Plus d’une année de tendresse à rattraper ….. et un chapelet de « je t’aime » s’en suivait … regard empli de tendresse vers celui qui lui avait emmené son fils.

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Namaycush
Puis, il y eut l’Emotion, celle de Macallan, mais aussi celle du partage, celle du symbole de fer à lien de chair.
Carmin observait son monde, grouillant de vie à l’image d’une quiétude printanière des beaux jours à venir. Ces périodes lui rappelaient sans cesse de remercier « Le Ciel » de l’avoir fait pêcheur d’hommes, ce qui lui permettaient de goûter, au travers des chocs qui ensanglantaient périodiquement son existence, à de courts instants de paix, de bonheur et de détente…

Pourtant, hormis la provocation voulue précédemment, un nuage obscurcissait cet état de grâce… Tête légèrement penchée sur la droite, signe de réflexion cartésienne, l’homme aux yeux d’émeraude observait la « Noire », évanescente et d’humeur massacrante depuis quelques temps. Sa démarche filait sa silhouette droite, image d’assurance, contredite par la légèreté de ses pas… Il la salua d’un regard de gratitude, à regret de son départ, comme à chaque fois, détourna le regard vers la place qu’elle occupait un instant auparavant, l’esprit vaguant à la recherche de son image dans son esprit lorsque qu’un éclair l’amena à la réalité et son corps à cet endroit…

Il ôta ses gantelets de cuir fauve, les passa entre sa taille et le ceinturon à double crantage, saisit de la droite l’or ciselé, le posa dans sa paume gauche. Ses sourcils s’arquèrent en circonflexe lorsqu’il releva le museau interrogatif. Une clé…

Et il n’y a rien de plus beau qu’une clé, tant qu’on ne sait pas ce qu’elle ouvre…*

Lentement, il la plaça dans la poche intérieure gauche de sa vareuse…sceptique…


*Oscar Wilde

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Gorborenne
Sourire oui, profondément ancré au visage. Oui, ce jour était à l'annonce d'autant de Printemps que de paysages. Cendre avait accueilli baiser de Neige comme une empreinte. Salmo Salar! Oui, d'une Conviction jamais éteinte!

Se guidant à parfum chéri des versants d'Andalousie, il avait retraversé l'assemblée, près de sa Muse s'en retourner. Qu'importe sienne d'obscurité, ceux qui compte, jamais ne l'empêche de les retrouver. À l'approche d'une main tendue, avait murmuré tout bas.


Viens ma Douce, suis-moi, je vais te présenter aux époux Carmins.

Doucement l'entraine en quête de l'Agonac Capitan, le "pur saumon" à sa manière d'être le meilleur et le pire. Doigts qui se resserrent autour de ceux de sa Muse aimée, alors que fragrance de Frère s'embaume à portée. Un sourire d'autre sorte qu'il affiche, de ceux qui se partagent en fratrie complice.

Carmin, je te présente Sashah Del Castillo. Elle est la Muse de mon cœur et l'autre moitié de mes pas. Comme toi, en elle souffle le Balaguère.
Sashah, je te présente Carmin mon Frère. À lui que je dois d'avoir appris à rester vrai.

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Sashah
Elle avait suivi la cérémonie dans l'ombre de son géant, muse mi-ici, mi-ailleurs qui analysait tout, entendait tout, voyait tout, mais qui était dans son monde. Retirée en elle-même comme c'était souvent son habitude. Elle s'était présentée en arrivant... pure politesse, depuis elle se faisait discrète, étrangère parmi ces étrangers.

Des évènements officiels elle en avait connu, mais jamais vraiment un d'aussi près. Surement parce qu'il se faisait en comité restreint, dans un endroit atypique qu'était ce campement. Le Roy y avait fait une apparition venant congratuler sa nièce comblée, émue qui recevait et son étendard, ses couleurs et des présents.

Sentiment d'une grande famille en somme, qu'elle ressentait pour ceux qui en faisait partie, elle, elle n'appartenait pas à ce monde là. Scrutant tous les visages inconnus, elle n'avait eu alors que sa coquille pour s'y retirer. Les bains de foule n'étaient pas son for et encore moins quand elle se sentait seule au milieu d'inconnus. Car tous semblaient plus ou moins se connaitre et il lui fallut une certaine maitrise d'elle-même pour ne pas s'être éclipsée en catimini. Son géant n'aurait pas apprécié, il lui avait demandé d'être présente, elle était de celle qui tenait toujours un engagement.

Alors elle avait tout suivi en silence, jusqu'à ce que ce silence qui l’enveloppait soit rompu :

Citation:
Carmin, je te présente Sashah Del Castillo. Elle est la Muse de mon cœur et l'autre moitié de mes pas. Comme toi, en elle souffle le Balaguère.
Sashah, je te présente Carmin mon Frère. À lui que je dois d'avoir appris à rester vrai.


Hochement de tête, la Muse sort de sa réserve, redescends sur terre et regarde l'homme qui lui est désigné. Ainsi c'était donc lui le frère.... Celui dont elle a entendu dire qu'il était doté d'un caractère, qu'elle qualifiait de "peu commun" choisissant toujours ses mots avec soin... le père de Kalhan donc... à l' appeler Carmin elle s'attendait à un homme au faciès rubicond... comme quoi les sobriquets...

Muse à l'oeil amusé de ses réflexions intérieures, qui enfin retrouve sa voix teintée d'un accent du sud-ouest, mélangé à celui de Castille... reste d'une vie errante passée avec Dhiego et Luciennda :

- Ainsi c'est vous le frère Carmin ? Ravie de pouvoir mettre un visage sur votre nom. Votre frère m'a souvent parlé de vous...

Elle n'en dira pas plus, scrutant le frère comme si elle tentait de lire en son âme, défaut de poétesse, de politicienne ou de journaliste, la muse avait un regard qui semblait sondé les esprits.
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Theophile
Du monde ... beaucoup de monde ... trop de monde. Il les connaissait presque tous et pourtant il se sentait étranger ici. Ils l'honoraient tous de sa présence et cela lui fit chaud au coeur. De loin, il vit la Dame Noire officier, sa Soeur se pencher, remettre baiser. Un rituel qui lui est étranger, et dont il ne saisit pas toutes les étapes. Elle oui ... Saisit-elle aussi les conséquences ? L'heure n'est pas à en parler.

Cliquetis et froissements d'étoffe encore ... Louis. Sourire amusé de le revoir une fois de plus entrer dans une partie de sa vie au moment où l'on s'y attend le moins. Fidèle à lui-même. Discret. La couronne qu'il pourrait porter ne change pas le personnage. Jamais ils n'ont fait étalage de quoi que ce soit. Liens qui se nouent et se dénouent, tensions et éloignements. Estime de l'un pour l'autre. Réciprocité ?
Curieuse différence entre les deux frères. L'un belliqueux, impulsif ... teigneux ? L'autre posé, réfléchi ...affable ?

Manche qui soudain s'agite, animée par une petite main. Esquisse de sourire


Ah te voilà !! T'as failli être en retard, fils.

Et hisser sa descendance sur ses larges épaules, qu'il puisse lui aussi être témoin et entendre citer son nom, recevoir des lèvres de sa marraine carmine une protection méritée . Reconnaissance, même si elle ne le verra pas.

A peine la cérémonie terminée, d'autres acteurs entrent en lice et l'attention à nouveau se relâche pour se porter tantôt sur le carmin silencieux ... puis son épouse, sa Soeur de coeur et d'armes, à une époque d'errance intense. S'attarder ensuite sur une jeune femme brune baptisée il y a peu encore ... et poser au sol un fils qui sautait presque des épaules paternelles pour rejoindre sa mère et profiter d'elle enfin ... Clin d'oeil à sa douce, avant de s'éloigner nonchalant.
Se faufiler entre tous, saluer l'un ou l'autre d'un signe de tête.

Approcher Louis ...
Content de te voir ici. Et merci ... pour elle

Rejoindre ensuite la nouvelle baptisée, ou du moins l'attendre en retrait...


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Sashah
Entre un aveugle et un sourd...

Elle était restée là, à attendre, attendre que l'on daigne tourner la tête vers elle, attendre qu'on l'entende, qu'on remarque même sa présence mais un constat se fit !

Soit elle était insignifiante, soit transparente, soit le frère de son tendre chauve était complément sourd ! A trop batailler et sonner du clairon pour rassembler les troupes ça peut fragiliser les oreilles non ? Voilà bien la question qu'elle se posa quand elle ne reçut que le souffle du vent pour toutes réponses.

Transformer une poétesse en dinde n'était pas simple mais en pied de grue, ça n'allait pas le faire non plus. Elle était très patiente, mais comme toute femme sa patience avait des limites.

Elle aurait pu toussoter, trépigner, s'indigner, mais non, elle n'en avait tout simplement pas envie.

Aussi caressa-t-elle avec douceur le bras de son Gorborenne et murmura-t-elle avec un sourire las :

- Je crois que ton frère à plus intéressant à faire qu'à me rencontrer ! Je vais rentrer...

Et partit-elle vers sa monture pour en réajuster les étriers. A quoi bon rester ici...

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Namaycush
Désormais Montreuil, fier de conquête, frangin de haute flibuste présentait butin comme un chat ramenant gerbille à son maître.

L’on aurait pu le dire, mais ce n’était point le cas. Frère Flibuste, libre d’âme, d’esprit, de corps comme d’aventure, revenait en tout temps, à l’appel du cor, comme à l’appel silencieux de l’émotion. Celle à partager, celle à vivre, celle à construire !

Néanmoins, malgré le sang partagé comme la souffrance qui à jamais unirait les frangins, Namay l’aîné, soldat de tous les talus et surtout de tous les coquelicots, rustre et sans éducation, maîtrisait deux sujets à la perfection. Les armées et les femmes !

Celle-là trop belle, trop ténébreuse, surgie de nulle part telle la chimère avant sa décapitation, ne présageait rien de bon au Carmin. Fleur de sens, bouille de sang sous la peau comme l’eau sur le feu, visage penché, émeraudes de garde, il l’observait imposer son envie de départ ou de fuite, exacerbant sa fierté d’être désirée comme invitée. Le tout était de savoir si le Glabre suivrait…


Gorbo… un verre ? taquin comme malin, juste à la carnasse en commissures de lèvres, fut posée la question…
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Gorborenne
Géant qui opine silencieusement du chef à sa Muse qui se détourne, à l'hésite, un instant, de lui emboiter le pas. Déjà en demi-tour quand Carmin de le retient de question insolente, s'arrête net, dextre serrée, face au Frère, vivement, se retourner. Mais aucun poing ne sera levé, non, juste un sourire, vaguement esquissé, déception planant en coin, à n'en pas douter.

Nul besoin de mots, à chacun sa clairvoyance. Cécité des yeux ouvrant regard sur les âmes, de voile et d'océan où aviver les flammes... De Jeu et d'Enjeu! l'éternelle rivière embourbant Carmin et Cendre en cette vase d'ardence sanglante d'où jaillissent l'argent des écailles salmonides et l'or de la Conviction. Une même Conviction oui, mais appuyée sur d'autres piliers...


Non merci, Carmin. Combien de fois nous sommes-nous souhaités de ne jamais changer? Alors tu sais que je ne peux que refuser. Sourire indéchiffrable en réponse de carnasse. Tu n'auras qu'à passer par Montreuil quand tu en auras fini en Bourgogne. Nous t'y accueillerons, tu pourras venir déguster l'eau de Vie que je tirerai des fruits de nos péchés...

Prononciation douteuse ne laissant métaphore au hasard, à sa manière de titiller la provoque d'un verbe amusé. Haussement d'épaules comme il se détourne à rejoindre sa Muse en selle, à bientôt s'en aller...
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Theophile
Fougueuse jeunesse, impatiente et avide de reconnaissance ... à en devenir aveugle ! Mais ne dit-on point "qui se ressemble s'assemble" ? La jeune et impétueuse nouvelle conquête du glabre tourna les talons et Theo la regarda fuir, amère et effrontée comme une enfant trop gâtée. Elle apprendrait, après quelques baffes sans doute. En ce qui le concernait, il n'y aurait pas de troisième occasion pour une piaffante.

Sourire amusé au coin des lèvres, le brun retourna vers la cuivrée, sifflotant sans même s'en rendre compte, pas fâché finalement de se retrouver "en famille". L'enlaçant d'un bras, soulevant son fils de l'autre, il s'accorda un moment de détente et relâcha ses sens en alerte. Sa femme, son épouse était à l'honneur et il en était aussi fier qe son fils qui paradait parmi les convives. Les retrouvailles familiales ne seraient pas au programme de cette fin de journée.

Rarement, Memento s'était montrée aussi humaine et accueillante, mieux valait sans doute savourer l'instant avec tous. Bref coup d'oeil à sa rouquine de "soeur" avant de murmurer au creux de l'oreille de Kah...

On mange quand ici ? J'ai la dalle !


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Gorborenne
Comme une étincelle qui scintille et se rappelle, Géant pose un instant la main sur le bras de sa belle. Quelque chose qu'il a failli oublier, un accord qui fut passé.

Attends moi là, je reviens.

Main qui tire sur les rênes de jument, la dirigeant d'où il venait il y a un instant. Lui avait titillé le nez en passant, odeur d'ours s'invitant au campement, parmi les Lynx, chien mouillé rodant... Géant qui arrête sa monture, se penche vers Theophile par dessus l'encolure.

L'Ours, ta présence ici n'était tolérée que pour le temps de la cérémonie, et celle-ci est terminée il me semble, alors ne prends pas trop tes aises... Un ton plus bas, un timbre plus grave. C'est à Kahhlan et à elle seule que tu dois la chance de te tenir ici sur tes deux pieds. Gardes-toi bien de l'oublier...

Se redresse en selle, tournant à sa nièce un sourire navré. Désolé Neige, mais tu connais le fond de ma pensée.
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Sashah
Attends moi là, je reviens.

Elle finissait d'ajuster un étrier quand son géant lui murmura de l'attendre. Sourire qui se fit, oui murmuré, regard plein d'étoiles qui le regarda partir.

Battre en retraite en guerre comme en politique demandait un certain cran. Elle se doutait que sa disparition serait sans doute mal prise, mais la cérémonie étant achevée. Et puis, elle était du genre associable en général et surtout... en particulier.

Son sourire flottait toujours quand elle défit la bride de son étalon, le flattant à l'encolure elle remarqua en se penchant un morceau de parchemin qui tomba d'une poche de son gilet. Elle sourcilla et le ramassa intriguée.

Surement un papier glissé à la hâte, elle le déplia. Une écriture inconnue s'étala brièvement...



Dommage,

J'avais tenté une approche... Vous et moi sommes dans la même situation. Je comprends votre frustration ... et que des larmes puissent avoir occulté ma présence en retrait.

A une autre fois peut-être ...


Theo


Un doute... elle passa une main sur une de ses paupières y cherchant les larmes décrites, mais point d'eau... Arf ! Elle griffonna une vague réponse et regarda autour d'elle, rien ! Alors elle lâcha le billet au souffle du vent pour qu'il délivre à qui le voudrait son message.

Elle avait beau chercher le sens caché ou non du mot glissé, elle ne le comprenait tout simplement pas et soupira en montant enfin sur son cheval.

Ce fut le mot larmes toutefois qui retenu son attention et elle murmura tout haut :

- C’est tellement mystérieux, le pays des larmes.


La Muse s'amusa à trouver toutes les larmes du monde, jouant avec le mot, normal donner un mot à une Muse équivalait à lui offrir une sucrerie. Alors elle rejoignit son Orion à force citations qu'elle lui clama tout haut :

- Les larmes de la femme moisissent le coeur de l'homme. Et que deviennent les larmes que l'on ne verse pas ? Il y a des mots qui pleurent et des larmes qui parlent. Dans les larmes d’une femme, le sage ne voit que de l’eau...


Ils prirent le chemin du retour, leur chemin vers l'Infini....
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Kahhlan
Effusions qui durèrent avec sa tendre Lumière ... questions de lui à ne plus finir ce qui la fit rire à force de n'avoir pas le temps de répondre à l’une, qu'une autre fusait ...

-Oui, là-bas c'est ton grand-père , oui ta marraine tu l'as bien reconnu, non la dame en noir n'est pas de ma famille, oui j'ai embrassé ta marraine , là-bas c'est le jeune Seigneur Ceraphin et à coté ... non non non ce n'est pas ton autre grand-père ! c'est mon Suzerain Cyril Kad d'Azayes , le monsieur au saint Cornichon , oui oui !

Souffler un peu ....

-Alors les dames, se sont Dragou mais tu l’as déjà rencontré et ma Valentine et dame Seleina , et Sashah la douce amie de mon oncle Gorborenne le Géant, et puis là-bas ralalala mais atta un peu tu vas trop vite !
- Là-bas près de l'arbre, c'est Lysi et son cousin Vidame qu'on appelle aussi le Voltigeur .... Mais non il ne vole pas pur de vrai ! Je t’expliquerai un jour promis !
-Et puis la jeune et jolie brune, c’est Louisette, une jeune femme pleine de courage, et la femme qui est à coté du grand soldat, c’est Reinette
* lui souffle à l’oreille * Elle aime bien les grenouilles oui oui !
-Donc le soldat c’est Bret …. Mais non il ne mange pas les enfants ! Le cap non plus d’ailleurs !

Sourit sans se lasser du babillage qu’elle en oubliait tout le reste …

-L’homme tout vêtu de sombre et qui m’a offert ce Lys d’Or ….
* Murmure encore à son oreille* c’est Sa Majesté le Roy de France … mais chut hein !

Lui laisse le temps d’ingurgiter la nouvelle évitant attendrie, de pouffer lorsqu’elle vit ses yeux s’écarquiller tout en grand ….
Continue ses présentations lui indiquant discrètement car montrer du doigt ça ne se fait pas non plus …


-Alors après un Roy de France, le sieur qui se tient non loin est le Roi-Lézard, mais on le nomme aussi Raoul, je crois que toi tu retiendras plus Lézard hein …. Il vient de l’Empire, tout comme le messire à la belle chevelure doré, lui c’est un Chancelier de l’Empire et il s’appelle Fenthick , mais retiens juste qu’il est très gentil et puis peut être un jour ton père et moi on t’emmènera en Empire aussi …
Sourit rien que d’y penser …. Mais pas le temps de rêvasser longuement que le petit lui désignait d’autres personnes ….

-Ah, alors ces messires sont Deubs pour celui qui porte la chevelure longue, on dit aussi Deubs l’élégant autant pour ses tenues que pour toujours avoir des mots emplis de sagesse et d’élégance … son voisin doit être un membre de sa famille mais je ne sais plus à quel rang, peut être son père .. il se nomme Goddgaby et c’est aussi un homme d’église et du barreau de la justice.
Plus loin, c’est messire Varden, que je ne connais presque pas mais qui a eu la délicatesse de venir au campement pour cette cérémonie …



C’est qu’elle commençait à avoir soif …



-Et toi dis-moi … mon prince de moi, comment es -tu arrivé jusqu’ici ?

Et il lui racontait la lettre que son père avait reçu de la part de Scribouille son aide de camp, page à toute heure et combien précieux … Il lui racontait l’hésitation de son père à revenir au campement et ça elle pouvait bien comprendre … combien de nuit en aura-t-elle soupiré …..
Il lui racontait, ce qui la fit sourire, qu’ils avaient décidé tout deux pour lui faire la surprise …
Cher Scribouille, elle pouvait bien imaginer qui l’avait autorisé à écrire et c’était un cadeau supplémentaire et que Theo ait bien voulu accepter l’invitation et de lui emmener son fils, un cadeau qu’elle n’était pas prête d’oublier …..

Elle n’avait vu le temps passer à blablater et s’apprêtait à rejoindre le buffet lorsque Théo les retrouvait … le petit loup ne se fit pas prier pour retrouver les bras de son père et elle … elle tout simplement goûtait l’instant ….
Elle s’apprêtait à aller saluer son Oncle et sa douce qui reprenaient leur montures pour quitter le campement lorsque ce qui lui fit naître un sourire aux lèvres, elle vit le Géant s’approcher d’eux ….

Ah bin nan … c’est Theo qu’il venait voir ….
Erf......... ou comment un sourire pouvait s’éteindre aussi rapidement pour se transformer en une mimique fort chagrine … de plus en plus chagrine au fil de l’échange priant le Saint Père pour que son fils, toujours dans les bras de son père, n’en comprenne pas le sens …. Aussi blanche que le nom qu’il lui donnait …. Neige , elle pâlissait ….
Comment pouvait –on, d’une journée ensoleillée en faire une journée de pluie …. C’est pourtant ce qui se passait …

Puis il s’adressait à elle … sourire navré ….. moui


Citation:

Désolé Neige, mais tu connais le fond de ma pensée.


Regard qui transperce son bandeau … colère d’une humiliation … non pas pour elle .. mais son fils était là ! et puis si pour elle tout compte fait car même si elle avait l’habitude de tout entendre, il est des paroles qui blessent bien plus fort encore lorsque ce sont des êtres chers à son cœur qui les prononcent ….

Comme il était facile de tolérer …. ................. ................

Elle, elle ne pouvait quitter le campement, même si elle en avait l’envie parfois pour aller serrer son fils dans ses bras …
Pour aller retrouver son mari lorsque tout devenait trop lourd … mais elle ne pouvait pas, consciente de l’importance que représentait l’étendard qui lui avait été confié …
Elle avait toujours assumé ce choix sans aucun regret, et même si ce choix pesait pour leur couple, Théophile la laissait libre de son choix, taisant les frustrations qu’il pouvait éprouver bien souvent …
Alors moui .... , il était simple pour ceux ou celles qui pouvaient aller et venir sans se soucier, de passer juste jeter un froid et de s’en retourner avec le sentiment d’avoir bien fait, la laissant là à digérer les égos chiffonnés …


Ouvrir toutefois la bouche ..

-Je ne sais lequel de nous deux et le plus désolé mon Oncle …
Personne n’est obligé de s’aimer non … personne ne le demande non plus …. ton ressenti reste tien ...
Je suis surtout désolée que d’innocentes oreilles aient pu assister à cela …. Nous … nous pouvons digérer les choses et le degré de tolérance appartient à chacun comme ses choix …


Sourit un peu ..

-Bonne route mon Oncle et qu’Aristote veille sur vos pas à tout deux, puissiez -vous ne jamais avoir à subir situation semblable, qu’Aristote vous en préserve toujours ..

Petit signe qu’il ne verrait pas de au revoir pour sa douce, poser sa main sur le revers de celle du Géant ..

-A dans le temps mon Oncle …

S’en retourne vers Théo et son fils, les enlace tendrement … un aide de camp, et pas n'importe lequel puisqu'il s'agissait du sien, apportait un message pour Théo trouvé lui dit -il accroché à un branchage et dont le nom de Theophile apparaissait.
Elle le laissa le décacheter … il sourit à la lecture et lui en rapportait le contenu ..

-Et bien, il n’y a pas que toi qui a trouvé dommage et c’est vrai aussi, tu aurais pu l’interpeller et oui elle a raison, peut être une autre fois … Lui sourit
Tu auras au moins essayé de rompre la glace.


L’embrasser sur le bout du nez et faire de même à son petit loup..


-Bien à table, il fait faim et soif ! Et j’ai très envie de profiter de vous deux et puis un coup de main ne sera pas de refus pour faire installer ma tente et mes nombreuses malles à l’extérieur du camp, ainsi, à loisirs, vous pourrez me visiter sans que cela ne froisse quiconque …
Cela n’empêchera en rien à ce que je veille sur cet étendard comme sur la prunelle de mes yeux …


Sourire qui s’élargit et une main glissée dans celle de son petit loup, l’autre glissée dans celle de Théo, rejoindre et buffet et invités …

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