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[RP] : Quand les épées sans maître sont désœuvrées - II

Kayhan
[Gien – En bullage attitude]

Elle a fait une brève chevauchée à fond de train depuis sa rustique (ou rugueuse, dépend des points de vue) Touraine, et est arrivée il y a quatre jours de ça à destination.
Gien. Orléanais. Domaine Royal.
Le nez sali de crasse se plisse.


'tain, c'est calme...

Elle sifflote, vautrée sur une chaise de l'Ivrogneraie, le fauchon posé en travers des cuisses.
Souvenir d'une autre époque. D'un autre lieu. D'un autre patron.
Et se sert un godet du jus local.
Les noisettes se posent un moment, par une fenêtre, sur la ruelle dans un coin du patelin.


Calme... calme.... calme...
Zorra, Zorra... Tu m'auras fait une blagounette ?


Qu'elle se demande, la brunette, convaincue de venir jusqu'ici par une sympathique autre brune qui visiblement entend compromettre par là son penchant du moment pour l'acédie.

M'détourner de mon envie de C.D.I. *, hmmmm...

* Comprendre Couvent à Durée Indéterminée.

Un demi-sourire s'étire sous les mèches en bataille.
Parfois la vie manque pas d'humour.
Zorra non plus, semblerait.
Bon là, elle manque surtout de sel. La vie, pas Zorra hein...


L'inaction ne lui réussit que rarement.
Mais la patience, elle a fini par l'apprendre.
Un peu. Juste ce qu'il faut pour que les boulots confiés soient bien faits.


Une dizaine pour que ça bouge.

Délai raisonnable pour entendre quelque chose de neuf.

En attendant...

Hop. Un autre godet.
Quand les épées sans maître sont désœuvrées, dans un premier temps, elle picolent.

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Zorra
GIEN

quelques minutes avait suffit pour qu'elle voit en kay une partenaire idéale pour lui, et moins de temps pour la convaincre, les voila toutes deux arrivées a gien ou elle comptait pas s'éterniser, mais elle voulait s'assuré que sa nouvelle amie serait entre de bonnes mains avant de reprendre la route.

il n'avait evidement pas daigné venir la voir, qu'importe , elle etait la pour kay,

la ville semblait encore plus deserte qu'avant

kay va croire a une plaisanterie de mauvais gout

didiou va t il se decider a prendre contacte avec kay avant qu'elle ne croit a une mauvaise plaisanterie !
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Isabeau.
Patay, en mode je m'e....

Terminée la promenade avec la compagnie des "coeurs navrés" sur les terres berrichonnes, retour provisoire en orléanais avant un nouveau voyage. kay devait être encore à gien, le mieux était d'envoyer un pigeon en vadrouille la bas, griffonnant quelques signes sur un bout de parchemin.

Citation:
Kay,

Me voila de retour dans ce duché, Patay ville morte, je file à Montargis faire une dizaine de viandes pour la crevette du Coeur Navré.
La chasse au renards berrichons s'est fort bien terminée et, m'a valu de récupérer quelques queues pour agrémenter ma cape.

Et toi ? fini tes ennuis avec ce *** de douanier ? parait qu'il sait à peine lire et compter et il serait bailli. Tu vois un peu le bordel que cela doit être.

N'as tu pas envie de reprendre du service avec nous ? les prochaines semaines risquent d’être mouvementées.

Tu sais où me trouver du moins pour quelques jours.

Porte toi bien

Isa


Elle regarda le volatile prendre son vol avant de remonter à cheval, direction Montargis.
Kayhan
[Gien - Naturalisme & classe verte]

C'est en fredonnant que l'échevelée plie son maigre barda dans sa besace.
Contente de s'être trouvée une copine naturaliste.
Au final, malgré les "on-dit", faut pas croire, c'est un métier qui se perd.
Souvent vite commencé, mais encore plus vite abandonné.
Le goût de la cueillette se perd.


Tout fout l'camp...

*PUNKKKK* .... *zouippppp*

Hmmm ?!

Les noisettes se lèvent pour se poser sur la vitre d'en face...

Tiens, j'connais ce volatile...


Ni une ni deux, elle ouvre la fenêtre pour attraper sans ménagement l'emplumé gisant assommé sur le rebord.
Prestement, la bandelette de vélin est dépliée.


Isa !

La réponse est grattée à la va-vite sur le verso même du message d'origine :



Bonser Poulette !

C'est gentil pour la proposition, j'aurais adoré aller jouer de l'épée à nouveau avec vous, mais là il me prend une envie de cambrousse.

Tu me connais, l'appel de la nature, tout ça tout ça.
Pis j'ai promis, avec une petiote très sympathique et motivée, qu'on ramènerait un herbier gros comme le Livre des Vertus à mon nouveau patron, alors bon.

Soyez ni prudents ni sages, mais essayez de revenir en état à peu près correct.
Embrasse les autres de ma part à l'occasion.
Dis à Roro qu'il continue bien à boulotter sa bidoche s'il veut pas mourir crevette.

Adishatz !

Kay

PS : Pardon pour l'état de ton pigeon au retour, il a cru malin d'embrasser un carreau à l’atterrissage.

Deux pichenettes pour réveiller la bestiole, et la voilà rebalancée par la fenêtre.
Elle siffle Marcel, et filoche avec sa boule de poils sur les talons vers la sortie de l'Ivrogneraie pour rejoindre Fostine.

Roulez jeunesse !

_________________
Kayhan
[Cambrousse Berrichonne - Ça cogne, ça cogne...]

La cueillette, art difficile.
La cueillette, pratique périlleuse même après des années d'exercice.
La cueillette, en plus quand on a la sale habitude de la pratiquer en mode bourrin, il arrive que les belles plantes se rebiffent.

La nuit avait été claire et l'aube pointait son nez, son équipière bien que frêle, d'agréable compagnie et agile, bref, tout il devait bieeeen se passer.
Un bruit de pas, quelques éclats sourds de voix, quelques bribes de rires.


Han ! La nature s'éveille !

Petit regard en coin à sa mêchée d'équipière.
Ce soir c'est concours de mêches brunes et rebelles chez les herboristes nocturnes.


*BLING*

Hmmm ???

*BLING*.... *BLING*

Hmmmm !

La brunette se penche vers sa voisine et lui glisse :

P'tain, ma grande, y a une fleur farcie au métal dans le lot... Pis pas qu'un peu !

Elle sourit, l'échevelée, se disant que ce soir elle peut cueillir une fleur en or.
Après.... Après tout va très vite...


08-05-140 à l'heure où blanchit la campagne : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de : "un gars avec l'accent du Limousin et un sacré beau chapeau", de "un gaillard brun avec une bonne bouille" et de "une poupette armée d'un seul bâton" (coefficient de combat 8 ), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.

C'est étendue près de son buisson que Kay se réveille brutalement... et douloureusement.
Le soleil est désormais haut dans le ciel.
Sa co-cueilleuse d'infortune gît pas loin d'elle, amochée.
Massant sa mâchoire, la conclusion de la petite brune fuit aussi simple qu'elle même sait parfois l'être :


Crénom... Ça faisait bling...
Sauf qu'entre deux bling, y a eu comme un gros blang....
M'enfin y z'étaient combien ?!


Et la journée fut passée à comater, à panser les gnons, et à se demander pourquoi ces temps ci on croisait plus de ronces que de marguerites, sur les chemins.
Le soir venu, c'est seule que Kay repris sa cueillette nocturne.
Quand elle le dit qu'il est dur de maintenir l'amour du métier dans le coeur des candidats à la cueillette !


*BLING*

Ah non !

*BLING*... *BLING BLING BLING*

Oh p'taiiiiiiin....

Elle souffle d'agacement.
Pis comme elle est pas finotte, c'est plus fort qu'elle, faut qu'elle le retente...

09-05-1460 à l'aube toujours : Vous vous êtes battu avec un groupe composé de : "un gars avec l'accent du Limousin et un sacré beau chapeau", de "un gaillard brun avec une bonne bouille" et de "une poupette armée d'un seul bâton" (coefficient de combat 8 ), qui essayait de vous résister. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant vous enfuir en boitillant.

Même buisson, aube suivante, gnons supplémentaires.
Elle ouvre un oeil dont le tour commence à prendre la belle couleur de l'encre.


Chiabrena...
Prochain coup j'pose un piège à loups sur ce foutu sentier...

Y a des nuits avec, y a des nuits sans.
Bon là quand même, deux avoinées d'affilée...
La cueillette, art difficile... et qui tabasse.

_________________
--Osselet
A perdre la laine

Si l'patron a raison, et cet enfoiré à souvent raison, j'devrai trouver la faucheuse de marguerite la ou ya du fraisier en fleurs pietiné.


Osselet n'est pas maigre puisqu'il trimballe une bedaine ronde de carencé chronique. Le cheveux luisant de gras appliqué avec soin, le haut de chausse remonté trop haut pour mettre en valeur un entrejambe sournoisement rembourré, il se gratte la tempe en suivant une piste.

C'est le valet de Falco de Cartel, son âme damné, son entrainement aux coup d'pied au cul privatif.
Dans son pourpoint d'un violet nauséeux constellé de médailles de Saints, Saintes, Vierges, Martyrs et Evénements Mémorables, une liste roulée en boule.
Il a une course à faire mais à pris soin de barboter un griffonnage au patron pour s'épargner de mauvaises surprises.

Osselet, en exemple, c'est le type envoyé par Falco pour dire au Duc du Berry que c'est une tanche. Bien sur sans savoir ce qu'il y a d'écrit sur le parchemin avant que le destinataire le lise...Ca enseigne la prudence.

Sur le document, une sorte de liste de courses.
Citation:


Récupérer Kayhan.

Buter la famille de son nouvel employeur: FAIT.
Demander à Sans Nom un pipage de dés permanent(paiment habituel à prévoir) : FAIT
Demander à Deos que son rat chope une gastro(paiement habituel à prévoir): En cours.
Lui envoyer Osselet pour qu'elle se défoule: FAIT.
Lui proposer un plan mortel à une chance sur cent: FAIT.
Inventer le savon anti-Anti Poux: En cours.




Crabouillage de verdure, une dent perdue, un arbre avec un visage en creux incrusté dans l'écorce, une touffe de cheveux, une chaussette en haut d'un roncier...Osselet sent qu'il est arrivé au "Pipage de Dés permanent".
Alors il accompli sa mission en criant trés fort:
(et en serrant les fesses)


Madame Kay! Ohé! Madame Kay!

Ca fait tarte, il le sait, mais ce sont les ordres.
Falco a été extrémement précis sur la façon de formuler, pour une raison mystérieuse.


Youhou, Madame Kay! Ya le Seigneur d'Oserez qui vous attend.
Et il a dit que vous deviez plus bouder parce que sinon alliez avoir un sourire de rape à fromage à force de semer vos chicots!
C'est lui qui le dit..Hein?

Madame Kay? M'entendez? euh.............

Au dernier point de suspension il en est à quatorzes foulées de dératé pour ramener ses miches vers Chinon et l'abris fiable d'une forteresse féodale rustique.
Avec son bol, en général, c'est la qu'une carpe de vingt kilos dégringole du ciel sur sa tronche. Ou un âne.

Kayhan
[Quand les réveils sont difficiles, ou quand la campagne, ça vous gagne]

Une princesse, ça se réveille d'un profond sommeil dans un lit couvert de soieries, par le baiser d'un prince beau comme une statue de discobole Grec.

Une Kay, ça gît couverte de bleus dans un mélange d'herbage et de boue d'un sentier, la nuque pliée en deux tellement ça fait des plombes qu'elle contemple avec un air ahuri les nuages qui passent là haut, en se demandant encore combien y z'étaient ceux qui lui ont par deux fois marché sur la trogne la nuit.

Pis surtout, une Kay, c'est pas sorti de sa torpeur par un prince canon et qui donne envie d'y jeter à la figure les braies suivies du bustier.
Non, non...

Les noisettes louchent, rien qu'en entendant (et attendez qu'elles voient la gueule du messager) la voix lancer son petit nom précédé d'un "Madame".
Au troisième coup, en redressant un chouilla la nuque tout en grimaçant :

Bordel... Kay ! Juste K...
Oh merd'e... Oserez ! Coeur Navré ! Fronde.... Eusaïas ! merdmerdmerdmerdeuuuh ! J'vais être à la bourreuuuuuh !

La brunette a le don de dégoter comme patrons des gars dont elle finit très souvent par dire, non sans affection "Aaaah mais, c'est un très chouette salo'pard !", compliment dépassant beaucoup d'autres, s'il en est, dans son langage à elle.
Les deux, là. Le Croque Mitaine et le Rapace, sont de ceux ci.
Elle mise sur le fait que son actuel Chef soit de ce bois là itou, comme il le lui semble.


Du coup, quand elle entend que l'un des deux mène fronde et l'autre la soutient, un trou dans son planning l'a décidée d'aller jouer de la ferraille à leurs côtés.
Tout ça c'était avant... Avant la double quiche extra large qu'elle a ramassée sur ce fichu noeud Berrichon.


Elle tourne son nez couvert de boue vers le porteur du message parlant de perte de ses ratiches.

Dieu ! Qu'il est moche ! Remerdeuuuuh...

Elle aurait préféré qu'il l'a trouve les bottes plantées sur la figure d'un badaud à la bourse pleine, soit dit en passant.
Loupé !
Vite, trouver un truc mesquin à répliquer.
Pas dur, vu la dégaine du type qu'elle contemple de par dessous, toujours allongée dans la boue, faisant l'étoile de mer :


Mon vieux, j'sais pourquoi Cartel vous a choisi à son service.
A côté d'vous il doit ressembler à Misteuuuuur été 1460 qui pose à poil sur la page 7 des gravures d'almanach
.
Dans ta faaaace ! Et toc...


Et quand on connait la trogne de Falco, la comparaison fait frémir.

Se redressant sur son séant, les mains pleines de terre rabattant avec élégance sa tignasse vers l'arrière, et parce qu'il faut bien causer un peu boulot, elle ajoute :

Dis à ton maître que je déboule très bientôt, pour quelques jours, prêter main forte et épée qui va avec.
Hmmmm.
Ajoute que je lui amène une petiote vraiment extra, en renfort itou.


Bon, maintenant va falloir se relever, et tailler la route.... En boitant...
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