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[RP] Epousailles entre Chevaliers... Ramon et Lucie

--Ambre.
[5 mai 1460 - Quelques heures avant le mariage, Église Saint Edwige de Silésie, Commanderie de l'Ordre Teutonique]


Le grand jour était enfin arrivé ! C’est qu’elle l’avait attendu celui-là avec une certaine impatience. Avec un peu d’appréhension aussi. Ambre savait qu’avec la famille de Castelléo, on n’était jamais au bout de ses surprises. Lorsqu’elle avait rencontré la Brunen c'était au cours d'une mission où elle était pratiquement enceinte jusqu’au cou. Et là, elle n’avait rien trouvé de mieux, que de reprendre la route avec ses sœurs d’armes avant le mariage. La chevalerie n’était décidément pas une vie.

Elle avait donc été missionnée pour décorer l’église. Et pour la donzelle ce n’était pas vraiment une mince affaire. Si sa maitresse lui avait confié cette tâche, c’est parce qu’elle avait une totale confiance en elle, alors il ne fallait pas la décevoir. Elle était donc partie demander quelques conseils au jardinier familial.

Fais simple !


Faire simple quand on a 18 ans et qu’on a des tonnes idées, c’était pratiquement mission impossible. Se doutant surement de cela, face à la mine déconfite d'Ambre, le jardinier lui avait fait une sélection et dosa les justes quantités. Il en ressorti quatre fleurs. Il lui expliqua que le lierre était l’emblème de l’attachement, l’olivier, l’arbre de l’amour, le lys soulignait la pureté des sentiments et la grandeur de l’amour, que reprenait la rose en plus de la beauté. La jeune fille le regarda avec un air dubitatif. Finalement ce vieux fou était de bons conseils quand il s’en donnait la peine…

Elle se dirigea donc avec Cassandre en l’église Teutonique et commença à la décorer avec élégance. La Blondinette la fit sourire à mettre à ce point du cœur à l’ouvrage, sans broncher. Fais extrêmement rare chez elle. Le petit démon serait-il un ange aujourd’hui ?

La mise en place terminée, elles s’éclipsèrent. Une autre tâche les attendaient, et sans doute, la moins facile de toutes.
Ramon
[5 mai 1460, la pression monte]

Le ritter n'avait pas pu fermer l'œil de la nuit, il avait pourtant bien essayé, se répétant qu'il devait dormir, mais rien n'y faisait. Il se leva donc et re-verifia au moins 10 fois qu'il n'avait rien oublié.
Sur le coté de sa table se trouvait un pichet d'eau, il versa un peu du contenu dans une vasque, plongea ses mains dans le liquide froid et s'aspergea un peu le visage. Ensuite, après avoir fait les cent pas, il passa son nez a la fenêtre et regarda le jour se lever. Il serait temps dans quelques heures pensa-t-il.
Se tournant, il vit face à lui les vêtements qu'il allait mettre pour cette événement qui marquera sa vie.
les heures passerent lentement lui sembla-t-il, jusqu'au moment ou un paje vint frapper à la porte de sa cellule.
L'ordenmarschall se leve en s'appuyant sur sa canne et se diriga vers la lourde porte afin d'ouvrir. Un jeune homme attendait derrière, il était jeune , bien que de grande taille , il n'etait pas des plus imposant et semblait même quelque peu malingre.


-Entrez, mon jeune ami

, lança le chevalier au jeune homme qui venait l'aider à se préparer et qui déjà baissait la tête en croisant le regard du borgne. Il s'exécuta donc alors que ramon se dirigeait vers sa tenu de cérémonie
Cassandre_
Encore un dodo et ça serait le grand jour. Le dodo avait été réalisé mais il semblait qu’on ne lui avait pas donné tous les détails. C’était toujours pareil avec les adules, ça ne donnait que la moitié des informations. Sauf Ethan, qu’elle pouvait harceler de questions, lui au moins il répondait toujours. Bon des fois avec des mots compliqués. Mais quand même.

L’histoire du dodo donc, avait été visiblement une supercherie d’Ambre afin que la gamine lui fiche la paix avec sa robe de princesse. Parce qu’au réveil, elle lui demanda bien de la mettre, mais la nounou lui répondit que ce n’était pas encore le moment, qu’il y avait des tas de choses à faire. Et là, ce fut le drame et Cassandre commença à bouder. Tout en disant à la tortionnaire :


Mais t’avais diiiiiiiit encore un dodo !


Ah ben oui, il ne faut rien lui promettre. Mais Ambre trouva une astuce pour la dérider et c’est finalement souriante et sage qu’elle aida sa nourrice aux différentes tâches. Quand l’heure fut enfin arrivée, elle eut la satisfaction de mettre sa joooolie robe dont tout le monde il est jaloux.

Les boucles blondes un peu moins emmêlées, l’enfant alla rejoindre le page afin de se rendre à l’église. Sur le parvis, elle guettait l’arrivée des visages connus et des illustres inconnus, planqué derrière les jambes de l'homme, comme à son habitude.

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Hobb


Hobb avait coché le 5 mai 1460, avec la mention :

Citation:
Voeux Ritter Ramon et Dame Lucie.


Il se prépara soigneusement, il rectifia sa cape sur ses épaules qui recouvrait sa chasuble portant les couleurs de la Commanderie de Thorens, se para de son épée d'Isenduil. Il prit la direction de l'église Sainte Edwige de Silésie. Il espérait croiser son épousée et son fils avant d'y arriver. Il prendrait alors quelques instants précieux pour babiller d'aise avec celui qui porte son nom, et sans doute bientôt ses armes.
Il repensa à son enfance et ses yeux se voilèrent un court instant et il repoussa ses pensées d'un mouvement de tête.

Les cloches ne sonnaient pas encore, et le calme de la matinée lui plaisait et ressemblait à sa chevauchée la veille et tard dans la nuit depuis Genève. Il avait aperçu les feux de l'armée du brigand Thoros, hors de la ville.
Depuis son arrivée le Moche, le chien de garde ne l'avait pas laché d'une semelle, il avait même dormi devant sa cellule. Hobb se retourna et lui lança avec un sourire aux lèvres :


-" In der Hundehütte! Spitzbube !"*

Le Ritter Hobb arriva maintenant dans la cour du château.

* A la niche ! Coquin !

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Jason_maccord
On y etait. MacCord avait dit venir, il etait venu.
La chef devait pas en mener large pour une fois. Quant à MacCord, il etait un peu perdu, ne connaissant pas les lieux.
Il arreta un garçon d'ecurie qui menait une monture au repos.


Hé, gamin. Sais-tu où se passe le mariage de Lucie de Castelleo et Ramon de Monssygnac ?
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Davia_corsu
[Veni, vidi, vici* JOUR J]

Elle était venue, elle allait bientôt voir, et quand à vaincre... ça c'était une autre paire de manche. Quoiqu'il en soit, elle avait fait route vers la commanderie Teutonique. Encore une! Elle les connaissait presque toutes les Commanderies de France et d'Empire, à force d'arpenter la campagne et les villes à dos de cheval et d'âne en période de vache maigre pour pactiser avec tous ses frères et soeurs de tous ordres.

Elle avait juste eu le temps de faire un petit brin de toilette, de troquer braies, bottes et grande chemise ample pour jolie robe immaculée, rehaussé d'un soupçon du Vert de son ordre et, elle était fin prête.

Chose rare, elle était... presque en avance! Et la première blanche! Pour sa marraine que ne faisait-on pas! Arrivée sur le parvis, elle remarqua Cassandre qu'elle avait entre-aperçu il y a fort longtemps en commanderie blanche. Elle s'avança vers l'enfant et se pencha vers elle, lui souriant.


Bonjour! Tu es Cassandre, c'est bien ça? Moi, je suis Davia, une des filleules de ta maman. Je t'avais vu, à la commanderie quand Lucie était devenue chevalier, ça fait longtemps, tu as bien grandis! Une vraie petite dame!

Elle sourit amicalement, visiblement, l'enfant ne gardait pas de séquelles de son passage en Touraine et la tourangelle s'en voyait soulagée.


* Merci César.
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Blanche un jour, blanche toujours
Izidore
Une troupe encapuchonnée de quelques hommes, montés sur des chevaux arrivèrent à Thorens. La route avait était longue depuis le Béarn. Des haltes, plus nombreuses qu'ils n'en aurait fallu normalement, imposées par l'état de santé de l'un d'eux.
Ils avaient voulus passer par le Berry récupérer quelques affaires mais la fermeture de certaines routes les avaient finalement confortés dans le choix de se rendre directement à la Commanderie Teutonique.

Arrivant au village, ils avaient voulus faire une dernière halte pour laisser les montures se reposer avant l’ascension finale, surtout en cette période où le terrain pouvait être rendu glissant par la fonte des neige.

Une douce effervescence semblait avoir prit corps au village. De jeunes femmes revêtaient de jolies robes colorées. De jeunes hommes hésitaient encore sur le choix des braies à porter. Des enfants courraient en tout sens portant fleurs et présents.
Que se passait-il donc ici ? L'un des hommes de tête du groupe héla un gamin :




"- Eh mon petit ! Peux-tu dire à un voyageur ce qui se passe ici ? Il semble qu'un événement se prépare non ?

- Vit m'ssire !
- répondit l'enfant - Y a l'mariage de la belle Dame Blanche et de l'Ordensmarshall à St Edwige ! Dépéchez vous si vous voulez y trouver une place m'ssire !"



Le cavalier fut plus que surpris de la réponse ! Un mariage à la Commanderie ... Une Blanche ? C'est à dire que des Blanches se baladant en Thorens il y en avait pas des masses ! Mais qui était actuellement Ordensmarchall ... Cela faisait tellement longtemps ...

Il se tourna vers la silhouette à sa gauche :




"- Sénatrice ? Qui est-il ?

- L'Ordensmarchall ? Mais c'est votre vieil ami Ramon !"




Un sourire se dessina sur les deux visages.
Les cavaliers commandèrent aux montes de reprendre l’ascension. Ils n'allaient pas rater cela quand même !

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Sakurahime
Chose promise, chose due, elle avait fait la route jusqu'à la commanderie du futur épousé.
Une longue route qui l'avait laissée quelque peu et étrangement harassée, mais que ne ferait-elle pas pour l'une de ses soeurs?

Une bonne nuitée de repos eu tôt fait de rendre à la Blanche un peu de sa fraicheur, mais elle restait un peu palote, et toujours nauséeuse.

Elle ne s'y attarda point cependant, les nausées s'estompant à mesure que les heures s'écoulaient.

Un bain acheva de la remettre sur pieds, effaçant par là-même le mauvais traitement infligé à son séant par une si longue route en selle.

Propre, sa longue chevelure brossée durant de longues minutes et laissée libre, sa robe enfilée, elle n'avait plus qu'à se rendre sur les lieux de la cérémonie, qu'elle atteignit rapidement.
Pas pour rien qu'elle avait opté pour cette auberge....

Quelques rares personnes croisées en cours de route, qui ne lui demandèrent rien d'ailleurs.
Etait-ce sa robe aux couleurs de son ordre?
La Blanche ne chercha pas, ravie de ne pas avoir à se perdre en explications.

Peu de personnes encore présentes, mais Dav' était déjà là, en grande conversation avec une petite fille.
Elle la laissa donc tranquille et se posa gentiment dans un coin.

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Cassandre_
Les invités commençaient à arriver et elle regardait les va et vient. Bien à l'abris, elle pouvait les observer sans crainte. Enfin c'est ce que la gamine croyait parce qu'une dame vint la trouver et s'adressa à elle. Cassandre regarda alors le Page et sous son sourire, sortit un peu de derrière ses jambes pour parler à la jeune femme.

Maman, elle est avec toi alors? T'sais elle est partie aider des gens.

Regardant d'un peu plus près Davia.

Elle est zolie ta robe.

Oui oui repassons à des choses fondamentales, des fois qu'elle puisse la récupérer.

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Geronimo2751
Parti plusieurs jours plus tôt le "papa" et témoin chevauchait à quelques rares exceptions depuis Grenoble, siège de l'Ost Dauphinois.
Une halte à Crolles pour saluer son filleul, puis d'une traite jusqu'à Chambéry où il passa la nuit dans un logis prêté par les autorités pour ses venues officielles.
Le lendemain il avança jusqu'à Annecy, qu'il était venu libérer il y a quelques temps déjà de l'encombrant voisin Genevois. Le gite et le couvert lui furent offert par les militaires visiblement étaient ravis de le revoir. Ils lui indiquèrent le lendemain la route à suivre car les relevé topographique de Gérault s'arrêtaient à Annecy, au delà ... l'inconnu.

Fort heureusement il avait trouvé où faire halte ça lui évité la paille dans les cheveux au réveil et d'être moulu au bout de deux nuits à dormir à même le sol.

Une fois au fameux bourg de Thorens, il fit halte dans une auberge et demanda une bassine d'eau chaude pour faire quelques ablutions. Puis passa des vestements propres et troqua son gambison qu'il portait quasiment en toute circonstance pour un pourpoint de gueule frappé de sa livrée. Aussi il prit le temps d'huiler ses bottes qui venait d'être brosser par le valet de la maison.

Le jeune homme harnacha à l'arrière de la selle les choses qui ne lui seraient pas nécessaire roulés dans la veste matelassée. Malgré sa tenue soignée il passa un coup de brosse sur la croupe de sa jument et un coup de peigne dans sa crinière.

D'un coup de rein il la mis au pas.


Allons ma belle direction le castel.

D'un pas lent et salutaire après les journées de chevauché, ils s'avancèrent vers la forteresse.


Ola de la garde, je suis Gérault de Gaudemar, nous venons chercher la dame de Castelléo pour ses noces.


Dans un grincement dont les vieilles forteresses ont le secret, la porte s'ouvrit et la herse se leva.
Il passa tour à tour devant le poste de garde qu'il salua, puis devant un lieu d'où émanait la douce odeur de l'alcool et du graillon, mais restons concentré ! Ayant l'habitude de ne faire comme personne au lieu de s'approcher de ce qui semblait être l'entrée des "étrangers", il s'avança vers l'écurie où il réveilla un palefrenier qui semblait dormir comme un petit christos ! Faisant marche arrière vers le poste de garde il demanda de lui indiquer les cellules des chevaliers, l'homme visiblement au fait de la donzelle qui venait ravir pour son beau.

Des forteresses il en avait visité, mais la simple explication pour se rendre au lieu dit lui donna un mal de crâne pas possible !! Il eut même l'amabilité de lui tracer sur le sol un plan ... d'un hochement de tête peu convainquant le papa témoin de l'occasion s'en alla trouver la jeune femme.
A Gauche dans la haute cour lui avait dit le garde ... tient il entendait les jappements des chiens de courre, il s'en approcha pour les observer en chasseur averti. Puis après avoir apprécié leur créance s'en alla car aussi cabot soit-elle Lucie ne se trouvait surement pas là.
Une autre porte s'ouvrit à lui, la poussant en douceur il découvrit une grande salle voutée, avec un banc de pierre qui faisait tout le tour, probablement une salle capitulaire, il en avait vu de similaire durant ses retraite.
La porte suivante donnait sur un couloir que bordait une multitude d'autre porte avec des numéros sur ces dernières ... Il hésita un instant puis se dit que frapper à toute les portes serait ridicule.


LUUUUCIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Et encore il n'avait point prit son cor de chasse.
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Pour ma patate
Lulue
[Cellule d’Izidore, Commanderie Teutonique ou comment laisser l’angoisse monter]



« De toute façon je te ferais épouser un Teutonique ! »

« Il en est hors de question ! »
« Je ne te laisse pas le choix ! »
« Pardon ? Tu m’as bien regardé ? Ne t’avises plus jamais de me parler de ça !»


La Brune n’avait pas claqué la porte au nez de son frérot ce jour-là, en le gratifiant de quelques noms d’oiseaux, mais il s’en était fallu de peu. L’ironie fit que quelques années plus tard, elle rencontra un certain Brun en taverne. Et le résultat de cette rencontre la conduisait ici devant cette lucarne, quelque peu tendue malgré la joie ressentie. Les Teutoniques avaient eu la gentillesse de lui prêter la cellule de son frère. Ainsi, personne ne grouillait autour d’elle, comme cela était souvent le cas avec les futures mariées. La Brune avait opté pour un repli total, comme à chaque fois que quelque chose l’affectait particulièrement. Seule Ambre avait su s’imposer sans trop de difficulté, pour l’aider à se préparer. La jeune femme, se rappela d’ailleurs à la Blanche.

Lucie ? Il est largement temps de passer votre toilette. Cela ferait mauvais genre que la mariée soit en retard !

Le retard était pourtant une caractéristique familiale. Dommage. Et le marié ? Où était-il ? Et dans quel état d’esprit ? Elle qu’on disait si forte aurait pourtant bien eu l’envie de se réfugier dans les bras de la plus importante de ses faiblesses. Mais avant le mariage il en était bien évidemment hors de question. Ils avaient fait en sorte de respecter les traditions, pour entre autre faire un clin d’œil à ceux qui ne pouvaient être là. C’était le cas de ses deux Nesquivaliers, et de cette promesse qu’elle leur avait faite lors de leurs longues conversations. Aujourd’hui, elles ne seraient pas là pour vérifier si elle la tenait, mais de là-haut, Lucie ne doutait pas qu’elles la surveillaient, prête à relever le moindre faux pas.

La main droite torturant la chaine qu’elle avait toujours autour du cou, portant alliances et bagues fiançailles, s’arrêta afin que la gauche la rejoigne pour ôter le bijou, un autre venant prendre sa place. La Brune pivota ensuite pour faire face à Ambre, lui signifiant ainsi qu’elle était prête pour la séance de torture. Non pas qu’elle n’aimait pas être féminine, au contraire, mais y’avait beaucoup plus simple comme robe à enfiler, que celle-ci.

L’exercice terminé, la Brune réajusta sa coiffure, replaçant nerveusement les quelques mèches qui couvraient par brides sa nuque, avant de placer son voile… qu’elle retira, pour le remettre ensuite… pour le retirer à nouveau. Et c’est un toussotement agacé d’Ambre qui la freina dans son élan, les aller-retour du fin tissu étant entrain de saccager joyeusement le chignon.


Allons bon, il ne vous a rien fait !


Cette gamine prenait décidément un peu trop ses aises. Lucie lui tendit le fameux bout de tissu en plissant le nez, restant plongée dans son mutisme, et la laissa faire. Le moins qu’on pouvait dire, c’est qu’elle avait un certain doigté. Son regard d’ébène chercha le bouquet qu’elle devrait avoir en mains, mais visiblement, pour une question de survie de celui-ci, Ambre l’avait mis hors de sa vision. Mpfff, pourtant c’était bien connu qu’il fallait un bouquet par demi-heure ou heure. Cependant, le temps de se pencher sur le sens de l’exagération de la future mariée ne pouvait aller plus avant, un cri familier venant déchirer l’air.

Regard légèrement inquiet vers Ambre, qui entre ouvrit juste assez la cellule pour qu’elle puisse répondre à son papa de la journée…


Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?


Espérons que cela n’attire que l’homme désiré. Cela serait dommage de devoir zigouiller toutes les personnes non autorisées à franchir cette porte...


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Alexandre.


Le Père Alexandre. se présenta donc devant la porte de l'Église Saint Edwige de Silésie. Il poussa le large ventail et il pénétra dans l'édifice en se signant.

D'un coup d'oeil bref et précis, il inspecta les lieux et il décida d'avancer par le coté gauche, le plus discrètement possible.

Il s'installa non loin d'un gros pilier porteur et il s'assit sur un banc en attendant la cérémonie.

Il porta son regard vers le choeur et se mit à prier en silence...

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...blasone realizzato da Dama Puffetta in dono all'amico Alexandre ...medalha oferecida por Dama Bandida Miranda Carvalho ...bannière réalisée et offerte par Dame Claire_g
Pandorha
[Navrée, je pensais le 8 et non le 5 ^^.]

[A l'Eglise.]

Pandorha arriva à l'église de l'Ordre Teutonique, Ramon s'était chargé de faire la demande et elle n'avait plus qu'à venir. Elle fit un tour dans l'église, la décoration de l'église avait été fait sans elle, il était bien dommage, la belle aimait beaucoup cette partie de la préparation de la cérémonie, enfin, il fallait quand même reconnaitre, que la décoration actuelle, était élégante et très belle, s'approchant d'un bouquet de fleurs, elle passa un de ses doigts sur une pétale...et approchant son petit nez, elle voulait en sentir ce parfum, un parfum doux et puis elle rejoignit le parvis de l'église. Elle irait à sa place, lorsque le marié serait en vue et que certains invités seraient présent. D'une tenue aux couleurs pastels, ses cheveux coiffés avec soin, la Diaconesse du Berry, voulait être belle pour ce jour, elle voulait même que tout soit parfait, aussi, veillerait-elle au grain. La belle ne connaissait pas vraiment les époux, elle avait rencontré Ramon, mais la mariée, cela ne lui disait rien, sauf peut-être son nom de famille, membre d'un membre qui avait été berrichon fut un temps. Se souvenir de lui, lui rappela Lily. Une femme dont elle avait pu faire la connaissance et qui part sa présence en Berry, lui manquait. Mentalement, Pandorha se passa le déroulement de la cérémonie et les mots qu'elle allait prononcer.



Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas officier à un mariage, le dernier devait être celui de son filleul Leilan, mais celui avait rejoint le Très haut, en même temps que sa marraine. Evitant de ne pas penser à cette guerre stupide, la belle afficha un sourire, heureuse de cette journée. Le soleil était au rendez-vous, c'était parfait. Elle avait hâte de voir les tenues des mariés, c'était un de ses plaisirs au mariage, voir comment ils étaient vêtus pour le jour le plus beau de leurs vies. Essayant de mettre de côté la fatigue du voyage et de tous ceux qu'elle devait faire, après tout, elle s'était engagée pour ce mariage, alors il convenait qu'elle soit présentable, mais aussi que sa concentration soit présente. Les cloches sonnaient pour le mariage, cela allait débutait dans un petit moment, espérant être à la hauteur, il n'y avait pas à avoir peur de toute façon, ce n'était pas sa première fois. Le soucis, serait peut-être les invités, en effet, ne sachant pas pourquoi, Pandorha avait une petite trouille lorsqu'elle devait prendre la parole devant une foule dans une église. C'était vraiment idiot, mais elle avait un noeud à l'estomac à chaque fois et bien que préparant ses mots à l'avance, elle finissait toujours par improviser. Dehors sur le parvis, le soleil venait réchauffer son visage, sans doute pourrait-elle se découvrir un peu, quoi qu'en y réfléchissant, ce n'était peut-être pas la solution, sa robe en dessous, rose, offrait des épaules à demi dénudée et pour une diaconesse, dans une église, pour un mariage, on n'allait pas le faire. Les hommes se faisaient toujours attendre, les femmes également, mais les femmes s'étaient complètement différents.

La belle avait convenue qu'elle ne ferait qu'un signe de la main pour saluer les invités, elle ne parlerait que si on lui adresse la parole, mais sinon, elle garderait pour elle sa salive, boire durant un mariage ce serait mal vu et vu le petit stress qui la prenait, elle pourrait être a court de salive trop vite, aussi, elle avait tout prévue. La Arundel-Noldor s'économisait.

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Davia_corsu
Peu à peu, les gens arrivaient. La jeune tourangelle aperçut Blanche sur le parvis et lui fit un sourire, de loin. Puis, elle regarda l'enfant.

Oui, je suis avec ta maman. Et bien sûr qu'elle aide les gens, c'est son métier d'aider les gens! C'est ce que doivent faire toutes les Dames Blanches!

Elle sourit, amusée. Etait-ce réellement ce qu'on leur demandait lorsqu'elles partaient en mission? Aider les gens? Elle en doutait légèrement, mais elle ne se départit pas de son sourire. Retour à la réalité, made in Cassandre.

Ah? Merci! Toi aussi tu es bien jolie! Mais aujourd'hui, je pense que ce sera ta maman la plus belle de toutes! C'est la Reyne de la journée!

Elle releva la tête, ayant cru voir Alexandre passer. Elle se frotta les yeux. Alexandre curé, le temps passait, c'était certain! Elle se souvenait encore lorsqu'il était à la commanderie. Elle fixa à nouveau son attention sur la petite.

Et... tu es heureuse que ta maman se marie?

Ben oui, c'était THE question! Il fallait la poser celle-là! Peut-être qu'elle détestait Ramon, peut-être qu'il la frappait, qu'il lui tirait les cheveux, qui lui arrachait les vers du nez! La Corsu fit la grimace, imaginant son beau-père lui tirant les vers du nez et jeta un coup d'oeil à Cassandre.

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Blanche un jour, blanche toujours
Mili_cia
a peine sorti de chez les nonnes elle se dépêché d'allé a l'église fallait surtout pas loupé le mariage de Ramon et Lucie, sinon c'est oreille aurait chauffé, elle ce fis belle pour l'occasion une fois devant l'église elle se signe fis un sourire a ce quelle connaisses et se mis sur un banc attendre que sa commence
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