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[RP] À la Vie contre le Temps! À l'Infini qui nous attend!

Dragonet
Ce ne fut pas à Blayes,mais à Bordeaux qu'on lui apporta la missive.Suite à une crise fulgurante,il s'etait retiré de toute vie publique depuis des lustres, abandonnant même ses charges comptales.

Depuis son phare,il s'etait isolé du monde,et venait juste d'apprendre la mort de la reyne Nebisa, le couronnement de ses amis ou alliés Leyah et Vonafred, l'absolution de Sancte et ses retournement,lafin del a guerre du ponant,la grâce de son ami Georges et bien d'autres choses. Lui qui hier encore connaissait tout les secrets d'alcoves et les intrigues de palais dècouvrait que le monde avait tourné sans lui.Et il en était heureux.

Iln'était sorti de sa torpeur que pour sa fille adoptive, dont l'ignorance et la fragilitée éveillaient en lui un instinct protecteur.

Bien sur elle se pensait forte,mais l'ignorance la rendait encore faible. Et la mort d'Isaline, condamnée pour avoir été amoureuse d'un imbecile le rendait particuliérement sensible sur le sujet.

Si il appréciait assez Gorborenne pour lui confier sa fille,il n'oubliait pas que celui ci était le frére de Namay,un des pires boulets qu'il avait pu croiser,et Dieu sait qu'il y avait eu de quoi remplir un arsenal d'artilleur.

Pourtant Gorborenne avait eu la bonne réaction,lui parler avec son coeur. Il sortirait de son antre et se rendrait à Toulouse.

Il prit sa plume. et ecrivit quelques mots simples et direct...



A vous mon peut être futur gendre,

dites à ma fillle que je viens de ce pas à Toulouse, voir mon petit fils,et que j'attend d'elle qu'à mon arrivée, elle soit au coté de celui qu'elle aime,,quel qu'il soit, car c'est celui ci que je reconnaitrait alors comme tels.

Bien qu'en réalité je ne doute pasque ce soit vous à vos mots et aux siens,espérons cependant qu"à mon arrivée, elle soit a vos cotés et que je sois reçus comme il se doit. Tout autre options serait prèjudiciable à l'apprèciation que je vous porterais.

courtoisement,

D.C


Il posa sa plume,puis se leva lourdement.Depuis quelques mois, il n'avait plus besoins de drogues, d'alcool et de médications pour supporter la douleur,et il avait cessé ses recherches alchimiques pour se consacrer à l'astrologie et l'astronomie. En manque d'excercice,il se sentait encore engourdi,et une partie de lui même ne revait que de replonger dans la torpeur de ses travaux. Lors d'une de ses rares sorties ,on avait même tenté de le détrousser,et seul ses reflexes passés l'avaient sauvé. Le monde extérieur était hostile.

Son regard sombre croisa une glace et il se surpit a sourire..n'était ce en réalité pas ça qu'il aimait dans le monde. Il prit sa dague et s'entailla doucement...la douleur le reveilla lentement,la lame s'était nourri de son sang,et en retrouvait le goût.le prochain qui la nourrirait ne serait pas le sien.

Appelant son intendant,il ordonna d'une voix encore hier silencieuse,mais redevenu ferme et cinglante.

Dis à mon fils que nous nous rendons à Toulouse,toute affaires cessantes,qu'il appréte ce qui est nécessaire. Il va rencontrer son neveu et je veux qu'il lui fasse honneur,tout comme à moi d'ailleurs.Et prèpare mes affaires,je retourne gouter le monde, Aristote seul sait si j'en retrouverais le goût.
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Sashah
Elle avait passé la journée dans une torpeur entrecoupée par les pleurs de son enfant. Par réflexe elle le nourrissait, le langeait, le berçait et le recouchait sans sortir de son hébétement pour autant. Un froid glacé l’habitait que le feu de cheminée ne réchauffait pas. Ses mains étaient gelées, tout semblait noir autour d’elle. Même la pièce dans laquelle le jour déclinant allongeait des ombres fantomatiques, paraissait aussi sombre à présent que son esprit.

Un vide semblait s’être ouvert à ses pieds, un gouffre dans lequel sans se poser de question elle avait plongé. Et à mesure que le soleil se cachait pour laisser place à l’astre de lune, à mesure il lui semblait qu’elle allait disparaitre avec lui. Le front collé aux vitraux de la croisée, elle regardait la rue sans la voir. Depuis des heures et des heures, elle était assise là à fixer le vide. Seul son enfant attirait le peu d’attention qu’elle avait et une fois qu’elle était sure qu’il ne manquait de rien, elle retournait s’asseoir au même endroit.

Et ce petit bout d’elle gigotait dans son couffin, sentant surement lui aussi le naufrage arriver dans sa jeune vie.

Parce que la promise de l’Amiral faisait naufrage.

C’était comme si des tentacules gigantesques guidées par Poséidon en personne, l’agrippaient et l’entrainaient vers les fonds abyssaux de la mélancolie.
Son corps qui avait porté ne portait plus, ni enfant, ni espoir, ni amour, il était dénué de tout, du moins c’est ce qui apparaissait dans son âme tourmentée.

Parce qu’il ne lui vint pas à l’esprit que son amour était si puissant au contraire, qu’il était parfois trop lourd à porter face à la petitesse des Hommes. Elle ne comprenait pas à cet instant précis que l’étroitesse d’esprit de certain, la nonchalance des autres, avait créé chez elle, une peur de ne jamais pouvoir donner preuve de son amour, à celui qu’elle aimait, à tous ceux qu’elle aimait. Parce qu’il leur fallait des preuves et la seule preuve acceptée était un mariage. Mariage auquel elle ne pouvait prétendre encore, quoi qu’elle fasse. Et elle avait fauté, déshonoré ce père qui l’avait adopté, ce père qu’elle avait voulu plus que tout autre père au monde. Il l’avait accepté dans sa famille et elle venait de le trahir.

Et le fruit de cet amour si fort, gazouillait là dans un couffin en osier posé sur le lit.

Il était la source de l’apathie de sa mère. En un instant, en une missive, quelques écailles de dragons avaient volé sous la colère d’un dragonnet. La mettant à nue, la fragilisant tant, qu’elle sombrait dans une torpeur glacée que seul un souffle de feu pourrait réchauffée. Et ce souffle de feu son enfant en était encore dépourvu, mais son père lui en avait pour deux.

Mais voulait-il encore vraiment redonner souffle à la flamme qui vacillait tremblotante là tout au fond d’elle ? La peur la tétanisait, le chagrin la paralysait, la honte la jetait dans la torpeur. Et elle chantonnait la même chose depuis des heures, tout bas, pour elle, pour son petit d’Elle. La chanson que lui avait chantée son père à Blaye pour l’aider un jour à enfanter.

*Tonto el que no entienda
Cuenta una leyenda
Que una hembra gitana
Conjuró a la Luna hasta el amanecer
Llorando pedía
Al llegar el día
Desposar un calé

Tendrás a tu hombre piel morena
Desde el cielo habló la Luna llena
Pero a cambio quiero
El hijo primero
Que le engendres a él
Que quien a su hijo inmola
Para no estar sola
Poco le iba a querer


*Idiot qui ne comprend pas
la légende qui comme ça
dit qu'une gitane
implora la lune
jusqu'a lever du jour
Pleurant elle demandait
un gitan qui voudrait
l'épouser par amour

Tu auras ton homme, femme brune
du ciel répondit la pleine lune,
mais il faut me donner
ton enfant le premier
dès que te sera né
celle qui pour un homme
son enfant immole
bien peu l'aurait aimé*

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