Afficher le menu
Information and comments (1)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Bienvenue au "Pesstacle" de mouches !

Lucye
Je veux, je veux, je veux, je veux !



La veille, Lucie avait réussi à échapper au contrôle de la Berthe et s'était rendue en taverne. Le nom de la taverne ? Elle ne s'en souvenait pas. Mais à dire vrai elle ne l'avait pas su non plus. Bah oui, à 5 ans, même si grâce à Norbert elle parvenait à reconnaître les lettres - quand elles n'étaient pas trop mal écrites - elle ne parvenait cependant pas à lire. Toujours est-il qu'en entrant dans cette taverne, elle avait croisé un homme en train de faire pipi non loin de l'entrée, son maître d'armes en train de picoler et une "Madame Valériane" qui voulait qu'on l'appelle Val. Apparemment l'homme qui faisait pipi à l'entrée des tavernes et Val étaient des amis de Dame Gabrielle qu'on peut dire Gab en secret.

Si elle n'avait peut-être pas forcément tout compris à la conversation, elle avait quand même retenu quelques petites choses essentielles. D'abord, il faudrait qu'elle demande à Gab pour goûter du oui ski. Ensuite, parler des amours des gens c'était très mal venir. Norbert était un srirouilla - comprenez par là scribouillard - et selon Brequeuhtasse ça lui ferait des pieds. De plus, elle avait très très bien mangé ! Si elle continuait ainsi elle finirait peut-être par devenir obèse...

Mais la crème de la crème, l'apothéose de la soirée fut quand Mordric, dont elle ignorait le nom, et Valeriane lui apprirent que son maître d'armes était triste que Norbert ait tué sa mouche car il était dresseur de mouches ! Immédiatement la blondinette avait demandé s'il faisait des "pesstacles" et les deux compères avaient répondu par l'affirmative. Malheureusement hier soir la représentation n'avait pas été possible en raison d'un deuil des mouches restantes en mémoire à leur consœur disparue.

Heureusement, après négociations, Lucie avait obtenu d'avoir une démonstration le lendemain et avait invité plein de gens. N'Andrisse, Norbert, la Berthe, Val, la fille de Val, le monsieur qui fait pipi à l'entrée des tavernes, Maybel, Gab et puis évidemment Brekthas et ses mouches. Les invitations étaient parties sur vélin rédigé par Norbert qui ne semblait pas enchanté par l'idée, comparativement à l'enthousiasme quasi-délirant de Lucie. Il faut dire qu'en plus des mouches, Val avait promis d'amener du gâteau, de faire sentir bon les hommes et Mordric, dont elle ignorait toujours le nom, devait amener de quoi désaltérer le gosier. Peut-être goûterait-elle donc au oui ski ?



[Demeure de la Compostelle - il s'en passe décidément là bas]

Lucie avait mis sa belle robe rose pastel froufroutante trop jolie avec des dentelles blanches. Ses cheveux étaient peignés et ceints d'un ruban rose flashi qui permettait aussi, accessoirement, d'empêcher ses mèches folles de venir se perdre dans ses yeux. A ses pieds, des poulaines noires sur des petits bas blancs achevaient la tenue de l'enfant.

Le grand salon de la demeure avait été aménagé. Une sorte d'estrade de fortune y était dressée au fond. Un buffet déjà un peu garni avait été érigé sous les ordres précis de la fillette à droite d'un enchaînement de bancs qui faisaient face à la "scène". Bientôt les invités ne tarderaient pas à pointer le bout de son nez. Mais pour l'heure, seules Lucie et la Berthe étaient là, tandis que Norbert avait été envoyé chercher Brekthas. La blondinette, debout, sur le seuil de la pièce, guettait l'arrivée du dompteur de mouches et de ses invités. Elle avait hâte que le "pesstacle" commence et l'impatience la gagnait déjà.


- i'vont bientôt venir ?

Demandait-elle toutes les cinq minutes à la Berthe, de sa petite voix pleine d'espoir ou commençait à percer l'agacement.

_________________
Valeriane_guernerac
[la douce féerie. Domaine de Valériane]

Un sourire affichée sur le visage maternelle. Le même sur le visage enfantin.

Val avait reçu une invitation ! Et pas n'importe laquelle ! Une invitation à un "pesstacle" de mouches ! L'idée l'enchantait. Non pas le spectacle en lui même mais elle imaginait parfaitement Brekthas en dresseur de mouches ...et animant ledit spectacle. Son impatience cependant n'égalait en rien celle de sa fille Violette, gamine de 4 ans qui avait les mêmes grands yeux verts et la même chevelure châtain que sa mère.


Deux lourds paniers accrochés de chaque côté de la croupe de " Mon Loup", le cheval de la jeune courtisane et qui contenaient les gâteaux commandés. Gâteaux aux pommes et brioches que la jeune femme avait demandé de confectionner la veille à ce pauvre Arthur .Tous deux avaient passé la soirée et une bonne partie de la matinée à satisfaire à la commande, encombrés par une Violette qui n'avait de cesse de demander quand on allait voir les " mousses" depuis que la petite savait qu'elle aussi était conviée.

Chevauchant tranquillement, sa fille calée entre ses bras, Val répondait sans cesse aux interrogations enfantines tandis qu'elles avançaient vers le domaine des Compostelle dont Norbert avait pris soin de noter l'adresse sur l'invitation.


[Demeure de Lucie]

Alors que les questions ne tarissaient pas, Val arrêta "Mon Loup" à l'entrée de la demeure et mis pied à terre après avoir pris soin de faire fermement tenir les rennes à Violette.
Elle tendit ensuite les bras à l'enfant et la fit glisser à son tour à terre avant de s'accroupir devant elle :


"Tu m'as bien comprise ma chérie n'est ce pas ? Tu te tiens sagement, tu es polie avec tout le monde et tu ne poses pas de question sans arrêt. Ce n'est pas très correct"

Alors que la petite hochait la tête, Val posa un doux baiser sur son front et se redressa. Elle tenait à ce que sa fille se comporte du mieux possible. Etre fille de courtisane n'était pas facile et elle le savait. Aussi faisait-elle en sorte que sa petite soit toujours irréprochable, du moins essayait-elle, tant dans son apparence vestimentaire à laquelle elle prêtait une grande attention, que dans sa tenue en société.

Attrapant la main de l'enfant, elle décida de laisser les paniers accrochés sur la croupe du cheval et attendit, soit qu'un autre invité, plus habitué aux lieux qu'elle arrive, soit qu'une personne de la maisonnée les ait entendues.
Gabrielle_blackney
Gabrielle n’avait absolument rien compris à cette histoire de spectacle de mouches de Brekthas.
Mais elle avait reçu un vélin et il aurait fait désordre que la propre gouvernante de Lucie ne daigne pas se montrer à l’invitation de la petite. De toute façon, cela faisait partie de son travail et elle était aussi payée pour supporter les idées fantaisistes de Lucie. Et de son maitre d’armes. Mais comment Brekthas avait-il bien pu se retrouver dans cette histoire? Et qu’était-ce donc qu’un spectacle de mouches ?
Il va de soi que l’idée qu’il puisse s’agir de vraies mouches n’avait même pas traversé l’esprit de Gabrielle.

La jeune femme arriva dans le grand salon avant les autres invités dont elle ignorait l’identité, sans doute y aurait-il Norbert, Berthes et d’autres pauvres âmes servant de jouets vivants à Lucie.
La gamine était là, vétue d’une de ces éternelles robes rose et froufroutantes, et la pièce avait été transformée pour l’occasion. Gabrielle soupira, comme souvent, et espérait que toute cette histoire ne durerait pas des heures non plus. Comme souvent aussi, elle aurait bien bu un verre de quelque chose mais elle attendrait que la petite fut couchée et son travail terminé pour laisser libre court à ses envies.

Elle fit un grand sourice à Lucie en s’avançant dans la pièce; elle devait constamment surveiller sa démarche, quand on porte jupon, il faut adopter un pas plus mesuré et moins frondeur qu’avec des braies. Concentration également pour ne pas oublier les bonnes manières en public, pas de « tu », pas de « Lucie » :


Mademoiselle Lucie, éclairez-moi donc un peu sur ce qui nous attend cet après-midi. Et sur qui sont vos invités.
_________________
Alandrisse
Elle avait reçu une missive, jusque là tout allait bien. C’était d’ailleurs la chose la plus normale de sa vie, son pigeonnier marchait plus que bien. Enfin bref, ce détail n’intéressait personne, alors concentrons nous sur la missive. C’était sa petite sœur ou la demi selon les esprits plus ou moins pointilleux qui lui avait adressé un parchemin. D’ailleurs, celui-ci parlait d’une histoire de mouche. Haussement de sourcils, les gens qui s’occupaient d’elle, l’avait rendu folle. Elle posa le parchemin, enfila une cape et direction la maison de la petite Lucie. Rappelons tout de même que la brune n’était pas dans le même coin. Son travail monopolisait son temps et il fallait du calme pour qu’elle puisse avancer. La Montbazon s’était installée dans son castel pour du repos bien mérité et au passage travailler.

Après une cavalcade jusqu’à chez la Compostelle junior, la Montbazon donna son cheval au palefrenier et remit en ordre ses habits et le reste. Ce n’était déjà pas pratique de se déplacer avec une robe, alors je vous laisse imaginer sur un destrier. C’était tout un système qui faisait regretter amèrement le fait que les femmes devraient elle aussi pouvoir porter librement des braies. Mais là n’était pas le sujet, une femme attendait dans la cour accompagnée d’un enfant. L’Alouette entra dans la maison et donna cape et gants au valet qui trônait à l’entrée. Tout en cherchant qui pouvait être ses personnes.


Où se trouve ma sœur ?

Non non, elle n’était pas en colère, enfin pas encore. Cette histoire lui courrait juste dans la caboche et son inquiétude avait tendance à grimper en flèche. Le valet lui indiqua le salon, où elle se précipita rapidement. Une scène avait été érigée au fond de la pièce et Lucie accueillait ses invités à l’entrée de la pièce. Un regard vers sa gouvernante avant de revenir sur Lucie et de se mettre à sa hauteur.

Par tous les saints Lucie, qu’est-ce que tu as fait?

Un baiser sur le front pour la saluer et se relever aussi vite.

Gabrielle, bien le bonjour. Pourriez vous m’en dire plus sur ce...spectacle. Et aussi m’indiquer qui sont les personnes qui attendent dans la cour.
_________________
Lucye
[Les grands n'ont décidément pas le sens des priorités dans la vie.
Quoi de plus important qu'un spectacle de mouches, voyons ?!]




Tandis que la Berthe lui expliquait une fois de plus qu’il fallait être patiente, et patati et patata, une silhouette se dessina sur le seuil de la pièce. Relevant la tête et ajustant la hauteur de son regard, Lucie put constater que Dame-Gabrielle-qu’on-pouvait-appeler-Gab-en-secret avait bien reçu son invitation. Son minois s’éclaira d’un sourire ravi et elle battit des mains quatre ou cinq fois histoire de bien montrer son contentement. Puis, se souvenant des quelques cours de bonnes manières qu’elle avait eu, elle fit une révérence maladroite, bien qu’il ne lui sembla pas qu’on en fasse aux valets, gouvernantes etc, mieux valait s’entrainer ! Les mains toujours agrippées à sa robe, elle expliqua la chose à Gabrielle.

- Bonjour Dame Gabrielle.

Bien retenu la leçon la gamine. Gab et tu en privé, Dame Gabrielle ou Gabrielle plus vous en public.

- I’parait que messire Brequehtasse il est dresseur de mouche, alors i’m’a promis un pesstacle, alors j’ai invité le messire qui faisait pipi devant la taverne et puis Dame Valériane et sa fille et puis ma sœur, et puis vous et puis euh… Bin je crois que c’est presque tout. Ah oui et i’faut que vous fassiez goûter à moi le oui ski.

Nouveau sourire radieux de la petite blonde.

Et voilà qu’une nouvelle personne apparaissait. Et pas des moindres ! Alandrisse de Montbazon Navailles de Lortz. Sa sœur – non non les moitiés de sœur n’existent pas dans l’esprit de la Compostelle. Réprimant un petit « hiiiii » aigu et ravi (parce que selon Norbert « allons Mademoiselle Lucie, ça ne se fait pas ! ») elle se contenta de sourire encore plus largement, quitte à s’en faire mal à la mâchoire. Mais la mine de « N’Andrisse » n’était pas des plus réjouies ainsi que put le constater la fillette lorsque l’adulte s’accroupit face à elle. La blondinette ne compris d’ailleurs même pas la question. Qu’est-ce qu’elle avait fait ? Bah euh rien ? Visiblement de toutes façons la réponse n’était pas vraiment attendue… Car après une bise sur le front voilà que la brune se redressait pour s’adresser à Gabrielle. Les laissant causer, la jeune Compostelle se concentra sur la porte, dont elle espérait que Brequeuhtasse franchirait bientôt le seuil. C’est qu’à son « pesstacle » de mouches, elle y tenait ! Et quand Lucie avait une idée en tête... Le reste du monde n'avait qu'à bien se tenir.

La Berthe s'était rapprochée du buffet afin de vérifier que tout était en place. Personne ne semblait arriver. Que faisait Norbert ? N'ayant rien de mieux à faire, elle tenta alors de suivre la discussion des grands : Gab et N'Andrisse.

_________________
Brekthas
C'est un Brekthas pas des plus enchantés qui se prépara ce matin-là à donner un spectacle de mouches. Une situation improbable en taverne, quelques verres de trop l'avaient conduit à se prétendre dresseur de mouches auprès de la jeune et naïve Lucie. Il faut dire que Mordric et Valériane, respectivement propriétaire et tavernière de la Rue de Traverse, avaient bien poussé dans ce sens. Et Lucie de Compostelle, naturellement, avait adoré l'idée, et fait jurer à Brekthas de faire un spectacle. Celui-ci, imaginant la chose simple, et en taverne avec les même protagonistes, avait accepté afin de faire taire la petite. Mais une fois la promesse acquise, Lucie avait ajouté à la liste moult invités, sans que Brekthas n'y puisse rien changer, puisque la demoiselle avait fait le lendemain des invitations, sans son avis.

Le dilemme du maître d'armes était important. Dame Alandrisse ne l'avait pas engagé pour des pitreries, et serait peut-être exaspérée, voire totalement contrariée de le voir agir ainsi. Malgré tout, Lucie n'était qu'une enfant, et avait le droit à ce genre d'amusement. Ce n'était pas cher payé pour tenter de la faire sourire. Et, il faut l'avouer, il avait assez stupidement envie de montrer à ses amis qu'il ne se dégonflerait pas, et qu'il ne se prenait pas outre mesure au sérieux. Il avait donc décidé de préparer un mini spectacle, quitte à ne rien faire si Dame Alandrisse réprouvait.

Le seul hic, c'était que de talents artistiques, il n'en avait point. Aussi chercha-t-il longtemps, et finit par trouver une chansonnette sur les mouches. Au moins aurait-il ça à déclamer. Il construisit aussi un mobile en bois, avec de grossières mouches aux extrémités.

Le jour venu, il était donc assez angoissé quand il se rendit à la salle de réception. Il y vit dame Alandrisse et Gabrielle en pleine discussion. M*rde, songea-t-il. La comtesse s'était malheureusement libérée. Son dernier espoir venait de s'envoler. Il les aborda, et se permit de les couper.

- Bonjour Madame la Comtesse, bonjour Gabrielle. J'suis vraiment désolé pour tout c'ci..

Il désigna la salle du geste, les entrainant à l'écart de Lucie :

- On aurait pas du la laisser envoyer ces invitations...

Il maudit en pensée le scribouillard. Songeant qu'il devait des explications, il enchaina sans attendre :


- J'laissé croire à Lucie, pour la faire rire, qu' j'étais dresseur d'mouches. Elle l'a malheureusement pris très au sérieux. Et organisé tout c'ci. J'imagine qu'j'aurais du la faire changer d'avis, mais, ma foy, j'ne sais pas bien c'qui convient à une enfant de cinq ans. Il est encore temps d'annuler tout ça.. C'pendant, elle y trouvera peut-être quelque amusement, et une amie apporte d'ces gâteaux qu'elle raffole.
Pis j'imaginais pas qu'on vous dérangerait pour ça.


Cette fois, il avait haussé le ton et foudroya carrément du regard Norbert, qui venait de revenir, la mine maussade.

_________________
Gabrielle_blackney
Gabrielle ouvrit de grands yeux à l’explication de Lucie. Elle avait bien une idée sur l’identité du « messire qui faisait pipi devant la taverne ». Mais comment donc Lucie avait-elle croisé Mordric et Valériane. Comment la gamine s’était-elle retrouvée dans la taverne de Traverse ?
Elle se baissa pour demander à voix basse à l’enfant :


Lucie, comment as-tu…


Elle se tut aussitôt en voyant la comtesse Alandrisse de Montbazon-Navailles entrer dans la pièce. Elle n’avait pas l’air particulièrement ravie et s’il lui revenait aux oreilles que sa jeune sœur échappait à la surveillance de Norbert ou d’on ne sait qui pour aller en taverne tenter de boire du whisky, sa colère risquait d’être terrible. A juste titre au demeurant. Gabrielle n’était en rien fautive dans cette histoire mais elle ses sentait tout de même un peu responsable.
Elle se redressa à la vue de la comtesse, puis s’inclina légèrement avant de répondre


Bonjour, Vôtre Grâce. Je crains ne guère pouvoir vous éclairer, tout ceci étant du ressort de Brekthas et de Norbert. Je suis comme vous dans le flou le plus total et ne sais pas bien à quoi m’attendre.

Merci Brekthas et Lucie. Ca faisait sérieux ça d’être la gouvernante de la petite et de ne pas avoir la moindre idée de ce dont il s’agissait. Enfin… Ca ne devait rien être de bien méchant.
Gabrielle retint un soupire. Elle n’avait pas la moindre idée non plus de qui attendait dans la cours. Même si en toute logique, elle en avait une petite idée.

Je vais voir votre grâce, je m’occupe de ça.

Une petite courbette, elle allait sortir quand Brekthas arriva et leur fournit donc l’explication sur le fameux spectacle de mouches. Gabrielle retint le rire qui menaçait d’exploser et fila donc voir qui était dans la cour.


[Cour de la demeure de Compostelle]


Valériane !

Et… bah oui et qui ? Ah oui, sa fille. C’était quoi son prénom déjà. Un prénom de fleur. Violette, voilà c’est ça.

Venez, je vais vous amener au salon. Si tu as des choses à porter, on enverra quelqu’un. Mordric n’est pas avec toi ?

Et Gabrielle de jeter un regard vaguement inquiet alentours. Mais quelle idée stupide que ce spectacle de mouches!
_________________
Valeriane_guernerac
Elle tenait toujours fermement la main de la petite dans la sienne et elle sentait bien l'enfant qui s'impatientait. Celle-ci commençait à s'agiter et Val posa son regard sur Violette.
En souriant, elle s’apprêtait à lui expliquer que sans doute les préparatifs prenaient du temps et que quelqu'un ne tarderait pas à venir chercher les invités quand elle entendit des pas qui s'approchaient.

Aucune explication ne serait nécessaire ! Gabrielle avançait vers elles et la petite compris très vite que l'attente était terminée à en juger par le calme soudain dont elle faisait preuve :


"Bonjour Gabrielle !"

La jeune courtisane sourit largement avant de reprendre :

"En effet, Lucye avait passé commande de gâteaux pour le spectacle et tout est là dedans !"

Alors qu'elle parlait, elle désigna d'un geste les deux paniers accrochés de chaque côté de la croupe de "Mon Loup". Puis elle regarda à nouveau Gabrielle et resta un moment indécise. Avait-il était question à un moment de venir en même temps que le Patron ? Val n'en avait aucun souvenir et il lui semblait bien que non !
Jetant un regard vers les portes du domaine, elle reporta alors son regard sur la jeune gouvernante et poursuivit :


"Euh ben non. Sans doute ne va t'il pas tarder ! Il est chargé d'amener à boire il me semble !"

Elle se doutait bien que ce genre de "pesstacle" ne devait pas vraiment être habituels pour Mordric mais peut-être bien que rien que l'idée de voir Brekthas en dresseur de mouches l'inciterait à venir y assister malgré tout !

Val baissa ses yeux sur sa fille et sourit en la voyant saluer Gabrielle d'une révérence aussi timide que maladroite. Serrant un peu plus la main enfantine afin de la rassurer, et s'assurant d'un regard que sa robe verte et blanche était toujours présentable, elle termina :


"Nous vous suivons Gabrielle"
Mordric
Emmener à boire... C'était logique de demander ça à un tavernier.
Mais pour un "Pesstacle" avec une gamine ? Whisky ? Armagnac ? Calva ?

Sûrement pas.

Alors si le Chapeauté arriva en retard, au point de devoir interpeller de justesse une Gabrielle et une Valeriane accompagnée d'une môme de plus, alors qu'elles allaient pénétrer le Manoir de Compostelle, c’est parce qu'il avait passé la matinée à arpenter les quartiers marchands de la ville.

Lo bonjorn mes dames !

Un regard amusé, sur la tenue de Gabrielle, sans faire de réflexions. Un sourire à Valeriane et... Ben... Un hochement de tête pour Violette, la petite chose turbulente.

Désolé pour le retard, mais j'ai du trouver de quoi boire. Paraît que le Whisky n'est pas recommandé pour les enfants.

Et pour souligner le propos, il secoua sa besace, alourdie et déformée par les bouteilles.
Une course effrénée l'avait remplie selon les conseils de quelques herboristes et liquoreux. Deux bouteilles d'eau de fraise, deux autres d'hypocras, et deux d'un cidre pour lequel on lui avait vanté l'attrait des enfants.
Au milieu de tout ça, il avait tout de même glissé une bouteille de Whisky. Parce que les adultes aussi auraient besoin de s'abreuver. Brekthas le premier.


Alors, prêtes pour... Enfin... Pour quoi exactement ?
_________________
Valeriane.guernerac
Alors qu'elle s'apprêtait à suivre Gabrielle à l'intérieur du manoir, Val ne put retenir une réflexion amusée. Une petite voix lui disait de se taire mais ...C'était plus fort qu'elle et après tout, elle n'aurait sans doute pas l'occasion de voir souvent Gabrielle aussi ...féminine.
Aussi, c'est avec un sourire malicieux et un regard taquin qu'elle s'adressa à la jeune gouvernante :


"Vous êtes très en beauté Gabrielle. Cette tenue vous va à ravir. Vous devriez la porter plus souvent !"

Se doutant que la remarque allait plaire à ladite gouvernante, à n'en pas douter, Val se mordit la lèvre pour ne pas rire.

Interpellée alors par l'arrivée d'un Mordric en retard, elle salua intérieurement cette interruption qui la sauverait de quelque réponse bien sentie ... ou pas.


Un large sourire en direction de son patron qu'elle salua, la voix toujours teintée d'une pointe d'amusement, et sourire qui s'élargit encore lorsqu'elle se rendit compte que le chapeauté lui aussi ne manqua pas de noter la tenue de Gabrielle :

"Bonjour Patron ! On a failli mourir de soif ! "

Elle nota avec plaisir qu'il avait pris soin de se fournir des boissons plus recommandées pour le jeune public et reporta son regard sur Gabrielle :

"Eh bien, il semblerait que nous soyons au complet pour ce fabuleux moment ! Lucye doit être très impatiente ! L'homme de la situation est-il déjà en place ?"

Elle rit doucement en imaginant un Brekthas déguisé en mouche ... Et se demandait bien comment il allait se sortir de ce mauvais pas dans lequel il s'était fourré, avec leur aide commune à Mordric et elle, il faut bien le dire.

Val adressa un regard aimant à sa fille qui commençait à piaffer d'impatience. Resserrant doucement la main enfantine, elle se baissa et finit par la prendre dans ses bras, se disant qu'ainsi elle se tiendrait plus tranquille.
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)