Eliane_
...pour tout le reste il y a…Lotx.
La plume est trempée dans l’encre noire, un geste précis et simple dont les conséquences sont autres. Ce n’est pas à un ami que la lettre est destinée mais à un homme de foi. Cette race infecte emplie d’illuminés qui avait su la faire souffrir depuis bien des années allait être bientôt sollicitée.
A l’origine de cet effort et cette obligation, Naelys. Une simple servante indisciplinée qui avait su au grès de sa servitude et de sa force d’esprit, mériter son salut et un destin plus ou moins éloigné du Malin.
Toutefois, il était hors de question pour Eliane d’imposer à cette dernière, le poids d’une pastorale, d’un baptême, d’une culpabilité à venir et la contraindre alors à gâcher quelques heures d’existence au nom du Très Haut.
De ce fait, la quête avait été lancée, trouver un homme de foi corruptible, un homme de foi prêt à vendre quelques documents officiels et religieux. Le gain de temps était alors assuré, de même que la garantie de la conservation d’un esprit encore pure et sain pour Naelys. Finalement c’est au prix de quelques écus que le nom fut donné, Lotx.
Alors la plume est levée, le poignet à quelques centimètres du vélin s’apprête à conduire les mots et à ronger l’esprit d’Eliane. Elle inspire doucement et faisant un tri certain entre tous ses songes et cette prise de risque conséquente qu’elle prend, elle écrit enfin. L’hérétique avoue son intérêt. Perfide calculatrice dans sa quête de blasphèmes.
A vous Lotx,
Prêtre Aristotélicien et représentant du Très Haut,
Le souffle se perd sur les mots pour ainsi les sceller à la matière. La blonde se redresse alors, le visage fermé et l’esprit quelque peu préoccupé. Tout rapprochement à l’Eglise quel qu’il soit, physique, écrit ou spirituel avait le don de la plonger dans ce trouble et cette confusion. La douleur restait toujours aussi forte, telle une brûlure tenace qui parfois se ravive sans un bruit.
Pour Naelys, elle avait laissé ce feu la prendre, lui rappeler la douleur de ces marques et de ce passé houleux.
Pour Naelys, elle avait fait cet effort et pour lui offrir un avenir meilleur, elle avait pris le risque de s’afficher comme hérétique assumée.
Un pas avait été franchis, un pas de plus avec une importance relative.
La fierté est toujours en elle, se dévoilant presque à travers un sourire en coin. Un étirement de ses lèvres qui brise ce masque rigide et froid…
Eliane Piccolini, Fière Damnée qui remet entre les mains d'un coursier la lettre Divine...
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Envie d'un RP ? Envoyez un MP précis, sans tabou.
La plume est trempée dans l’encre noire, un geste précis et simple dont les conséquences sont autres. Ce n’est pas à un ami que la lettre est destinée mais à un homme de foi. Cette race infecte emplie d’illuminés qui avait su la faire souffrir depuis bien des années allait être bientôt sollicitée.
A l’origine de cet effort et cette obligation, Naelys. Une simple servante indisciplinée qui avait su au grès de sa servitude et de sa force d’esprit, mériter son salut et un destin plus ou moins éloigné du Malin.
Toutefois, il était hors de question pour Eliane d’imposer à cette dernière, le poids d’une pastorale, d’un baptême, d’une culpabilité à venir et la contraindre alors à gâcher quelques heures d’existence au nom du Très Haut.
De ce fait, la quête avait été lancée, trouver un homme de foi corruptible, un homme de foi prêt à vendre quelques documents officiels et religieux. Le gain de temps était alors assuré, de même que la garantie de la conservation d’un esprit encore pure et sain pour Naelys. Finalement c’est au prix de quelques écus que le nom fut donné, Lotx.
Alors la plume est levée, le poignet à quelques centimètres du vélin s’apprête à conduire les mots et à ronger l’esprit d’Eliane. Elle inspire doucement et faisant un tri certain entre tous ses songes et cette prise de risque conséquente qu’elle prend, elle écrit enfin. L’hérétique avoue son intérêt. Perfide calculatrice dans sa quête de blasphèmes.
A vous Lotx,
Prêtre Aristotélicien et représentant du Très Haut,
- Je me présente, Eliane Piccolini, femelle intéressée et directe et qui ne s’en cache nullement.
Sachez qu’il m’aura fallu du temps et de l’argent pour arriver à obtenir votre nom, messire. Vos confrères sont plus aptes à dérouler leur langue pour d’inlassables prières que pour avouer vos pratiques peu orthodoxes.
N’étant pas femme flagorneuse et hypocrite, je vais aller de ce fait à l’essentiel et vous décrire l’objet même de cette missive, nous gagnerons ainsi un temps précieux, vous et moi.
J’ai à mon service une servante, Naelys, une jeune femme tout à fait respectable à qui j’aimerai offrir quelques documents qui ne peuvent être fait et signé que par votre main. Il me faudrait effectivement, un document relatant que sa pastorale a été réalisée, de même que son baptême et qu’elle est ainsi, une fervente croyante et pratiquante.
Vous pensez bien que si je passe par votre personne et ne réclame que vous, c’est car l’on m’a fait écho de votre corruption. Ainsi, les écus seront bien évidement assurés afin de vous remercier de ce service que vous me rendez.
Nul jugement ne sera fait sur votre personne et si tant est que ce que l’on dit de vous est vrai, il se peut que je fasse souvent appel à vous et à vos méthodes et qu’ainsi votre coffre soit plus agréablement rempli.
J’attends ainsi le montant exact de votre prestation et n’exige qu’en retour, une qualité et une discrétion sans faille.
Cordialement,
Le souffle se perd sur les mots pour ainsi les sceller à la matière. La blonde se redresse alors, le visage fermé et l’esprit quelque peu préoccupé. Tout rapprochement à l’Eglise quel qu’il soit, physique, écrit ou spirituel avait le don de la plonger dans ce trouble et cette confusion. La douleur restait toujours aussi forte, telle une brûlure tenace qui parfois se ravive sans un bruit.
Pour Naelys, elle avait laissé ce feu la prendre, lui rappeler la douleur de ces marques et de ce passé houleux.
Pour Naelys, elle avait fait cet effort et pour lui offrir un avenir meilleur, elle avait pris le risque de s’afficher comme hérétique assumée.
Un pas avait été franchis, un pas de plus avec une importance relative.
La fierté est toujours en elle, se dévoilant presque à travers un sourire en coin. Un étirement de ses lèvres qui brise ce masque rigide et froid…
Eliane Piccolini, Fière Damnée qui remet entre les mains d'un coursier la lettre Divine...
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