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Info:
Traversée de la Touraine par le cortège royal lorsque plane un oiseau de mauvaise augure.

[RP] Des lames d'aciers mais foutus obstinés

Linexiv
Rp relatant les évènements de l’Ost de Touraine et attenants. Ouverts aux soldats mais aussi à toute marionnette à condition de respecter la cohérence et le balisage.
Balisage obligatoire : les actions de ce rp prennent place dans des lieux différents.
Les pnjs doivent être signés ou récurrents. Bon jeu !



[Tours, Sempiterne per Aciem, 6 mai 1460, affaires royales]


Nuit courte pour le Capitaine de Touraine, pourtant la nuit n’avait guère été palpitante, quoique… Nul quidam interpelé, nul sanglier massacré mais une rencontre qu’elle aurait préféré éviter. Assise devant la table sur tréteaux menaçant de rompre sous l’afflux de paperasses, Line étouffa un soupir avant de se lever et de se diriger vers la fenêtre pour contempler le réveil des rues turonnes. Ses soldats devaient se délasser au rez-de-chaussée de du logis réquisitionné près des portes, certains déjà couchés, d’autres occupés à se débarbouiller. Éden était repartie profiter de quelques heures de sommeil à la mairie en espérant pour elle que les premiers quémandeurs attendraient le milieu de la matinée.

Non vraiment, Line aurait préféré ne pas croiser l’armée du Cœur Navré et son chef manchot. Même si le court échange s’était bien passé, nul gosse dans ses rangs cette fois-ci et nul hurlement lorsque la silhouette défigurée de Falco avait émergé du noir. Il aurait été facile de croire pourtant qu’ils avaient croisé l’envoyé du Sans-nom lui-même. En pestant, elle repoussa du pied quelques joncs et manqua de tousser en constatant qu’ils n’avaient pas été changés depuis fort longtemps. Elle partageait avec Falco l’honneur et le devoir de défendre la Touraine.

Cela plus un constat commun bien que plus avancé chez le Réformé quant à la corruption du clergé simoniaque. Mais il n’empêchait que la Compagnie du Cœur Navré avait choisi un fort mauvais jour pour rentrer à Tours.

L’information avait été tenue secrète, même au sein du Conseil Ducal, tant la rumeur était à la Fronde. Pourtant, Line n’était pas assez naïve pour croire que le retour de Falco en la capitale n’avait aucun lien avec la visite du cortège royal en terres tourangelles. La folie menaçait-elle de l’emporter ?

Elle se rapprocha de la table et attrapa le dernier parchemin déposé, celui qui faisait état de la destitution d’Eusaias de Bouillon, meneur de la révolte et ami de Falco. Que choisirait l’oiseau de malheur comme aimait à le désigner certains ? L’honneur de son duché ou la démence d’un seul homme ? Elle passa la main sur son visage avant de se rasseoir et d’attraper une plume. D’abord un billet sommaire.


Citation:
Le Cœur Navré est à Tours, arrange-toi pour que les couleurs du Val de Loire et celles de Touraine précèdent le convoi royal, l’armée de ton cousin pourra vous escorter sur un bout du chemin mais il ne pourra pas laisser la ville de Loches sans protection. Sa grâce Tayabrina se joindra également au cortège. Voilà sur tes épaules de lourdes responsabilités, mon ami, mais je sais que tu sauras les soutenir.

Avec la hâte de te savoir à Tours,

Line.



Un ton plus officiel pour la seconde.

Citation:
A sa grâce des Roches-l’Évêque, capitaine de la compagnie d’ordonnance de Chinon,
A Jacq de Sainte Catherine de Fierbois, capitaine de la compagnie d’ordonnance de Loches,
A Joachim, prévôt de Touraine et capitaine de l’armée Guerre et Paix,

Capitaines, je vous adresse en ce jour une missive fort grave, sa majesté nous fait l’honneur de fouler notre duché en compagnie de son cortège habituel. Ils sont à ce jour à Loches où vous avez dû déjà les accueillir, Zebracolor. Par ailleurs, je vous demanderai de les accompagner sur un bout de chemin vers Tours ce soir. Ils seront accompagnés de sa grâce Tayabrina et du duc de Montlouis.
Je vous demande tout particulièrement d’être vigilants car il se pourrait que des partisans frondeurs veuillent en profiter pour se faire entendre. Nous devons notre fidélité à notre roi et il ne pourrait être toléré le moindre incident.

Je vous remercie par avance pour votre diligence,

Line de Gerfault, Capitaine de Touraine.


Vint alors la dernière, impossible de repousser plus encore cette rédaction.

Citation:
A Falco de Cartel, Capitaine de la Compagnie du Cœur Navré,
A Estainoise, Second de la Compagnie du Cœur Navré,

Ne vous ayant pas refusé l’entrée en notre bonne ville de Tours malgré la surprise de notre rencontre nocturne, je m’interroge tout de même sur la raison de votre présence en notre capitale. J’aimerai pouvoir être certaine qu’il s’agit simplement de remplir les fûts de votre taverne mais je me dois de faire preuve de moins de naïveté.

Tout comme je ne vous apprends pas la présence de notre roi sur notre terre, j’aimerai pouvoir être certaine qu’il ne vous est venu à l’esprit aucune folie. Celle-ci ne pouvant être que définitive.

J’en profite pour vous informer officiellement que sa grâce Tayabrina ainsi que le régent de Touraine, Pierre du Val de Loire accompagneront le cortège royal à Tours.

En espérant que seul l’honneur qui nous pousse à servir la Touraine vous inspire,

Line de Gerfault, Capitaine de Touraine.


Elle reposa sa plume, prit le temps de relire avant de sceller les lettres et d’appeler un valet d’armes pour lui confier le soin de les transmettre à un messager. L’affaire est urgente , s’entendit-elle dire, n’en confie aucune à Burchard.
_________________
Joachim_
[Bureau du prévôt, Château Ducal, affaire Royale]

Guillemin arriva un pli en main. Il l'avait récupéré du valet d'arme du Capitaine de Touraine.

Messire, un pli urgent !

Merci Guillemin. il l'ouvrit après avoir prit soin de repousser le manuscrit de la prévôté qu'il était en train d'écrire.

Citation:
A sa grâce des Roches-l’Évêque, capitaine de la compagnie d’ordonnance de Chinon,
A Jacq de Sainte Catherine de Fierbois, capitaine de la compagnie d’ordonnance de Loches,
A Joachim, prévôt de Touraine et capitaine de l’armée Guerre et Paix,

Capitaines, je vous adresse en ce jour une missive fort grave, sa majesté nous fait l’honneur de fouler notre duché en compagnie de son cortège habituel. Ils sont à ce jour à Loches où vous avez dû déjà les accueillir, Zebracolor. Par ailleurs, je vous demanderai de les accompagner sur un bout de chemin vers Tours ce soir. Ils seront accompagnés de sa grâce Tayabrina et du duc de Montlouis.
Je vous demande tout particulièrement d’être vigilants car il se pourrait que des partisans frondeurs veuillent en profiter pour se faire entendre. Nous devons notre fidélité à notre roi et il ne pourrait être toléré le moindre incident.

Je vous remercie par avance pour votre diligence,

Line de Gerfault, Capitaine de Touraine.


Mumm. Il est fort sage en effet. les frontières d'Anjou sont fermées. Mais le duché n'en reste pas moins facile à des personnes renseignées de passer en douce. Personnellement, je ne peux rien faire de plus... si ce n'est d'ouvrir la route.

Guillemin, vas me chercher les rapports de la maréchaussée de Tours et Vendôme. Je serais dans la salle d'octroi à ton retour. Tu ne bouscule pas la cérémonie hein ! tu attendras que ce soit fini. Qui sait, peut-être même que la Reyne et le Roy y passeront en plus ?!

Allez, files !
Felian
[Loches - Château royal - 6 mai 1460]

Félix de Cosnac avait quitté sa demeure près de la porte royale pour rejoindre le château royal, où logeait ... le roi ; le dernier roi à y avoir mis les pieds devait être Lévan, dont on racontait qu'il s'était retiré dans quelque monastère vendômois, sous la protection de celui qui fut, jusque dans la déchéance de l'abdication, son ami et son garde du corps : le duc de Lavardin. Cosnac avait revêtu quelques unes des pièces de son harnois incomplet, son tabard armé « d'argent à huit molettes de sable, au lion du même, armé, couronné et lampassé de gueules brochant sur le tout », le blason de sa famille, anciens chevaliers du Limousin, recouvrait une brigandine noir et cachait les réparations nécessaires qui avaient fait suite aux combats de l'année précédente.
Celui qui était également héraut de Touraine descendait la rue Thomas Pictius, un ancien prieur de la collégiale, tenant son palefroi par la longe ; les rues n'étaient pas encore trop fréquentées à cette heure, si bien qu'il fut rapidement au logis royal.

Le parvis de la collégiale, sur lequel donne le logis royal, était, pour le coup, plus vivant : la présence du roi et du cortège qui le suit partout obligeaient à assurer un minimum de sécurité. Félix se dirigea vers la porte du château et présenta sa lettre d'affectation aux gardes qui filtraient les entrées.


« Félix de Cosnac, héraut de Touraine »

On le laissa entrer après avoir inscrit son nom sur un registre et il se dirigea alors de couloirs en antichambres dans un palais qu'il connaissait assez bien, jusqu'aux appartements de la Reyne, où on l'introduit rapidement pour qu'il lui présentât ses hommages et fût accepté dans son équipage afin d'assurer sa sécurité en Touraine.
_________________
Leyah
    [ Du côté de la piaule de la Reyne, là ou il y a les morveux, la famille, tout çà tout çà .. ]

Foutre dieu de bon sang de bois, je vais encore devoir mettre des godasses ?
Je le crains oui
Vous m'emmerdez !
Je sais ...
Cyprien, faites moi trouver Saphyra, nous devions nous retrouver ici , çà vous occupera et vous me foutrez la paix
J'y cours
C'est çà .. volez même si vous voulez, oust !


La porte s'ouvrit sur un majordome pressé, dévoilant autre personne.
La rouquine tout a sa mise de bottes , de manière totalement maladroite , haussa un sourcil et regarda " l'intrus " avant que celui ci ne lui soit présenté.


« Félix de Cosnac, héraut de Touraine »
Un geste de la main
Entrez , entrez ..
La tête vers la droite
Godrick de Varenne Salmo Salar, cessez donc d'embêter ce chat !
Retour sur le Héraut
Veuillez m'excuser ..
Et la rouquine de se lever d'aller vers le morveux en question , de reprendre le chat et de le poser l'air de rien dans les bras du Héraut
Vous pouvez me tenir ce machin le temps que j'en termine avec mes bottes ? Merci ..
Comment çà qu'elle n'avait pas attendu la réponse ? Tsss vilaine tiens
Tête vers la gauche a présent ..

Louison, évitez donc de manger tous les biscuits, vous n'en aurez plus pour la route ...
Regard dépité, a son ainée cette fois ..
Ma Nora, Ton Altesse, tu peux regarder à ce qu'ils se tiennent tranquilles quelques minutes ?

Finissant enfin de lacer sa botte la rouquine se redressa, une main tendue vers le héraut de de sourire
Ravie ! Bienvenue parmi nous .. J'espère que faire route avec quelque dissipé ne vous effraye point ... c'est une sacrée tribu ..
_________________
Lady_eden
[Patrouille puis Mairie de Tours 6 Mai 1460]

La patrouille avait était des plus agréables, chevauchant aux cotés de Line, cela lui rappelait le temps où elle était chargée de protéger les arrières de son amie Taya, maintenant Duchesse.

Que le temps avait filé vite depuis son arrivée à Tours au début du siège de la ville, tant de choses s'étaient passées.

Voila qu'elle racontait cette histoire à Line, quand son cheval Thunder s'était cabré brusquement en hennissant.

Tirant son épée au clair d'un geste vif et serrant sa monture entre ses cuisses elle écouta le le cliquetis typique de gens en armes qui approchaient.
La capitaine avait réagit aussi donnant des instructions précises au reste de la troupe qui prit position aussitôt.

Quand Falco émergea de la nuit aux cotés d'Esta, la brune respira un grand coup, un peu soulagée, même si elle ne comprenait pas très bien ce qu'ils faisaient là à cette heure tardive.
Laissant le soin à Line de s'entretenir avec eux, elle salua son ancien chef et ceux qu'elle connaissait avant de se ranger aux cotés des soldats qui ne comprenaient pas vraiment ce qui se passait.

L'armée du Coeur Navré passa et la ronde continua, c'est à ce moment là que Line lui annonça la grande nouvelle, Le Roy devait arriver en Touraine et à Tours le lendemain.
Elle lui fit également part de son inquiétude concernant les intentions de Falco.

L’Écossaise tenta de la rassurer autant que possible, mais ne sachant plus rien sur ses anciens compagnons, elle ne fut pas d'une grande aide.

Le matin se levait déjà,et un peu fourbus, l'angoisse au cœur ils retournèrent au camp.
L'idée de se battre contre Falco lui était des plus étranges, mais Eden avait toujours donné son cœur pour la Touraine, et sa fidélité pour le Duché n'avait aucune limite.
Elle espéra tout de même que cela n'aurait pas lieu d'être.

Quittant le camp, elle ne pensait pas à dormir, la ville, sa ville devait être prête pour l'arrivée du monarque, tout devait être parfait, Taya serait bien déçue s'il en était autrement.

Elle se rafraichit un peu se faisant porter une bassine et du linge a son bureau, puis fit appeler ses conseillers et commença à distribuer les tâches.
Il y avait tant à faire ne si peu de temps..

Accrocher les oriflammes sur la grande place, préparer chaque taverne,garnir les chambres de draps frais, veiller a ce que les gardes soient dans des tenues impeccables, que les étals du marché regorgent de produits de leur Duché, que les rues et les maisons soient décorés.
Avertir les Turons!

Elle finit de donner les instructions et se mit elle même à la tache.
_________________
Tidusfang
[Patrouille de Tour du 6 Mai 1460]

La patrouille nocturne de notre douce ville fût tranquille, la lune bien visible permettée de discerner assez rapidement les alentours.

Tidus Marchait un peu en retrait des autres car il s'agissait pour lui de sa premiere ronde...
Il devait observer l'attitude des autres, les comportement a prendre en cas de danger ou autre, malheureusement pour lui peu d'événements cette nuit lui permirent d'en apprendre plus sur le métier.

Le seul véritable moment d'action fût en réalité plus que rapide, tel un éclaire foudroyant le sol, Ed' avait dégainée aussi rapidement que rengaignée son épée lorsque la garde croisa un groupe que Tid' ne connaissait pas encore...

La troupe semblait connue de la capitaine et Ed', ainsi tout ce passa sans le moindre souci.
Mais peut être que le jeune homme devrait s'interresser de plus pret a ce groupe afin de savoir de qu'il s'agissait il réellement.
Enfin il ne le ferait pas de suite... pour le moment la chose ne le concerné en rien.

C'est Ainsi que la ronde continua sans le moindre souci, pas un seul mendiant, nul animal dans les alentours.
Les tavernes avaient fermées tôt donc personne dans les rues et aux alentours de la ville.

Lorsque la ronde fût terminée, l'homme qu'était Tidus devait s'en retourner chez lui afin d'aller directement s'occuper de ses moutons avant de partir faire un petit somme.
Felian
[Loches - Château royal - appartements de la reine - 6 mai 1460]

Félix savait par habitude qu'un gentilhomme ne doit JAMAIS se formaliser d'une attitude étrange à son égard de la part d'une personne lui étant supérieure. Il avait ainsi subi toutes sortes d'illuminations : du comportement mesquin et tout à la fois entreprenant – trop entreprenant ... – de la vicomtesse de Montaner lorsqu'ils se rencontrèrent, aux caprices nourriciers du jeune prince de Malemort lorsqu'il était chambellan privé de la Reyne. Aussi ne fut-il pas spécialement surpris lorsque, entré dans les appartements de la Reyne, celle-ci lui déposa négligemment dans les bras un chat que le héraut trouvait, in petto, d'une couleur horrible. Alors même que la reyne, tournant sa tête d'un enfant à l'autre, commençait de s'occuper de ses chausses, le héraut jeta un coup d'œil au valet qui l'avait introduit et lui « refila le bébé », époussetant ses habits d'un air relativement détaché.

Il se tenait toujours au même endroit lorsque la reyne se releva ; le valet, encombré de l'animal, restait planté comme un piquet, interdit et comme incommodé par une envie soudaine d'éternuer ; le héraut n'en eu cure et, prenant la main de la reyne comme elle lui tendait, comme de coutume, fléchit le genou pour exécuter un baisemain.


« Mes hommages, Ma Dame. La joie et l'honneur de chevaucher aux côtés de votre majesté rendraient douces les plus sournoises tortures. »
_________________
Falco.
Chinon -Fort de Coudray, avant le dimanche du 6 Mai.

Le Roy et sa suite venant de Berry vont passer par la Touraine...Amusant.


Il a eu conciabule avec sa Leftenante Estainoise devant la cheminée du dernier étage du donjon rond.
C'est un don de Deos ou du Sans Nom cette visite alors qu'ils en étaient à organiser les suites de la chevauchée berrichonne.
Les portes ont été verrouillées.
Tous les cavaliers du Coeur Navré ne prendront pas le parti de la Fronde.
L'échange ne regarde que lui et Esta , plus tard cela concernera les volontaires.


Vonafred voulait des certitudes avec la Touraine..Je suis certain que les contorsions rampantes de la Duchesse et du Conseil seront un ravissement pour lui.
Cela m'oblige à précipiter les choses...A dieu Vat.


Un doigt est posé sur la carte, des notes prises, un calcul effectué de tête.


Nous avons à faire à Tours. En selle Esta..Mais laissons ceux qui n'aiment ni le Roy ni Eusaias à Chinon.
Les temps sont clos aux hésitations de chacun.



Oriflamme noir qui ira au galop à Tours.
Falco de Cartel en sillage, rattrapant la troupe devant la capitale.
Une météo à l'orage.
Il n'ignore rien des inquiétudes, des craintes qui font s'agiter militaires et conseillers .
S'il est une chose dont il se fout eperdument c'est bien de ces choses la.
Seuls les actes comptent, la rumeur n'est qu'un vent mauvais.


Tours


Gardons chevaux sellés..Et enfilons le harnois. Tiens..Regarde Leftenante, la Capitaine est polie..Mais je suis certain que la Duchesse n'hésitera pas à décorer la porte de Tours de nos cadavres pour plaire à l'autre..
Oh..Et lis ceci aussi..Avec un peu d'avance, notre service ici s'achève.


Ils sont non loin du Plessis, aux limites des faubourgs de Tours.
Et seul un sot estimerait que leur présence sur le principal gué du Cher menant à la sécurité des murailles est en contrebas .

Ca sent les mauvais jours, son moignon entrelacé de cuir porte un dos de gantelet.
Il n'est pas en brigandine légère mais en harnois complet, jambières comprises.




A la Duchesse de Touraine,
A nos frères d'armes .

Selon nos statuts je puis mettre fin à la Condotta liant le Coeur Navré au Duché quand bon me semble. Tout comme le Régnant de Touraine peut le faire.
Considérez donc que la cavalerie n'est plus à votre service à partir de ce dimanche 6 mai 1460.

Nous avons guerroyé pour la Couronne pendant toute la guerre du Lys, nous avons sécurisé vos frontières sans relache, avons consolidé les liens militaires avec la Bourgogne et même été au dela de vos attentes en traversant le Berry pour y délivrer un message préventif.

Je suis homme de guerre, et ce que vous proposez n'est pas dans le registre d'une Compagnie.
Je n'ai aucune envie de caserner ou suppléer à l'Ost dans des missions de routine, aucune envie de devoir suivre vos allegeances à Vonafred.

Ce serait grandement sous employer les qualités reconnues du Coeur Navré.
Notre metier est la guerre, j'ai donc fait choix d'aller la où nos talents serviront sans souiller mes valeurs.

Vous aimez Touraine soumise et non vassale féodale de la Couronne, tel n'est pas mon cas.
Vous aimez à flatter le Ponant pour ne pas l'irriter , tel n'est pas mon cas.
Vos demains sont fait de paix à tout prix et de concessions qui me sont étrangères.

Quand mon Duché aura des envies de recouvrer quelques grandeurs, nos sabots et nos épées le serviront.

Je vais à la Fronde, Duchesse.
Point parce que j'apprecie mieux Eusaias en Roy que Vonafred, c'est secondaire.
Mais parce que ma profession s'y épanouira sans entraves contre des adversaires bien plus amusants que quelques marauds en bandes.

Mes respects

Falco de Cartel

A Tours le 6 mai 1460







Il secoue la missive pour que l'encre séche.
Hoche la tête.


Ne reste plus qu'à saluer ce Vonafred.
A force dene croiser que lombrics, il va finir par se croire merle.

_________________
Zebracolor
[Loches, Pacificatoria Legatio, 6 mai 1460, les remparts]

Zebra n'étais pas de garde quand son Lieutenant sonna à son bureau, Il ouvrait des yeux grand comme des oeufs de poule.
[le lieutenant] Le r..le r... le ro.... le roooaaaaaaaa.
[zebra] quoi ? que dis tu ? Calme toi.
Le roy et sa suite arrivent il sont sur la route devant Loches


zebra tomba des nues... et maudit Orantes à la chancellerie... incapable de prévenir avant que le Roy arrive en Touraine.
La dernière fois au moins , il l'avais su quelques jours avant...


Lieutenant ramenez tout le monde à la porte, je file devant !


Pas le temps de mettre la tenue d’apparat, il pris son épée, choisit son bouclier avec blason, la cote de maille était toujours sur ses épaules... et il laissa sur le bureau les chiffres des mines de la semaine.

Arrivée à la Porte, il attendit le cortège sur son cheval... et plaça ses troupes de chaque coté, en haie d'honneur. Il n'y avais pas 50 personnes, mais au moins, ses vétérans avais fière allure.

A l'arrivée de du Roy, zebra salue la garde et repéra la personne en charge du mouvement... car il avait dit Halte au reste de sa troupe.

S'approchant, il indiqua.


Messire, je suis Zebracolor du Val de Loire, Duc des Roches L'Evêque, Baron de Bourgueil, Commandant de la Pacificatoria Legatio.

Si sa majesté le souhaite, je peux la mener, avec sa suite, au château Ducal de Loches, Sa Grasce Tayabrina, Duchesse de Touraine y réside en ce moment et c'est la que sa majestés et sa suite sera le mieux installé.

zebra pris le devant de la caravane et monta vers le Château de Loches à l'entrée duquel il installa ses troupes.

Puis courir vers son bureau, prendre un velin pour demander ses ordres au Capitaine.... mais c'est un coursier qui l'attendais, avec un plis du Capitaine.

Citation:
A sa grâce des Roches-l’Évêque, capitaine de la compagnie d’ordonnance de Chinon,
A Jacq de Sainte Catherine de Fierbois, capitaine de la compagnie d’ordonnance de Loches,
A Joachim, prévôt de Touraine et capitaine de l’armée Guerre et Paix,

Capitaines, je vous adresse en ce jour une missive fort grave, sa majesté nous fait l’honneur de fouler notre duché en compagnie de son cortège habituel. Ils sont à ce jour à Loches où vous avez dû déjà les accueillir, Zebracolor. Par ailleurs, je vous demanderai de les accompagner sur un bout de chemin vers Tours ce soir. Ils seront accompagnés de sa grâce Tayabrina et du duc de Montlouis.
Je vous demande tout particulièrement d’être vigilants car il se pourrait que des partisans frondeurs veuillent en profiter pour se faire entendre. Nous devons notre fidélité à notre roi et il ne pourrait être toléré le moindre incident.

Je vous remercie par avance pour votre diligence,

Line de Gerfault, Capitaine de Touraine.


Parfait ! Il n'avait plus qu'à faire la Tournée des maisons pour organiser le déplacement. Le coursier encore la... il écrivit rapidement un billet pour son Cousin à Monlouis, puis il remonta vers le château pour se mettre à la disposition du Roy et de la Duchesse.
_________________
Tilouis
[Chinon - Dans les rues aux alentours de Fort Coudray - Le matin du 6 mai 1460 ]

Fatigué il était, le pays des rêves lui offrait porte close à chacun de ses essais, et lui seul en connaissait la raison ... Il ne pouvait vivre heureux séparé de lui ... Le révérait-il un jour ? Seuls les Divins auraient pu lui répondre, faudrait il déja qu'ils existent eux mêmes. Malgré tout, il avait la certitude que la vie n'avait pas quitté Frère, il le ressentait ...

A cette heure de la journée, nombreux étaient les badauds qui circulaient, plus qu'à l'habitude d'ailleurs ... Passant près de deux d'entre eux, ile jeune soldat ne fut pas surpris par le sujet de leur conversation, tous les Turons ne parlaient plus que de sa, la venue de "Sa Majesté, Vonafred, Roy de France".

Et bien sûr, le Roy ne venait pas seul, et nombreux étaient les problèmes qu'il amenait avec lui ... La Fronde, organisation conspirant contre le pouvoir actuel, faisait craindre à plus d'un, une "révolte", et encore, si sa ne serait que sa ...

Marquant une courte pause, dans une rue où dit-on, Jeanne d'Arc se serait arrêtée pour s'abreuver au puit,posant un pied sur ce dernier. Le militaire leva les yeux vers les remparts, de là, il apercevait de petites silhouettes, aux couleurs qu'elles portaient, il reconnut ses camarades. Il se demandait d'ailleurs pour quelles raisons le Coeur Navré les avait quitté dans la nuit ... Sans doute avait-il eu le "privilège" de faire parti de l'escorte du Roy ... Tilouis essayerait d'en apprendre davantage par ses supèrieurs.

Au moment où ses yeux revinrent sur la rue, il crut apercevoir de l'autre côté de celle ci, l'un des hommes recherché, et ce depuis 2 jours, alors qu'il s'apprêtait à le prendre en filature, voir où lui et ses compagnons se terraient, les cris des badauds lui firent tourner la tête, une charrette, menée par des chevaux plus qu'irrités, dévalait la rue. Indifférent au danger, il avait une impression de déjà vue ... Les sabots frappant le sol, les cris, des mains s'échappant de son emprise, ses cheveux de jais flottant autour d'elle, sa peau laiteuse, son regard d'enfant effrayé, un son s'echappant de sa voix

Loua...

Puis les bêtes la martelèrent, les roues faisant craquer ses os, ramolissant son corps, donnant une teinte mi rougeâtre mi brunâtre à sa robe jusqu'alors blanche comme neige ... Blanche Neige ...


Il pouvait maintenant respirer le souffle chaud des chevaux ...
Estainoise
.....4.5.6...cueillir des ....

Fort de Coudray, Chinon….

Y’a pas….C’est tentant ! Finit par dire Esta…

Ils allaient passer sous leur nez et eux, resteraient bien tranquilles ici ?

Tout en haut du Donjon, là où meurtrières permettaient de surveiller les environs, là où corneilles et rapaces en tout genre avaient fait leur nid, ils s’étaient retrouvés.
Long conciliabule entre le seigneur d’Oserez et Estainoise….
Il s’agissait d’analyser les dernières nouvelles, celles qui avaient annoncé le passage du Roy et de toute sa clique en Touraine.

Et le doigt de Falco avait fini par pointer Tours sur la carte.
Là!
Oui, c’est là qu’ils se rendraient !
Et la cavalerie du cœur navré s’était alors élancée en plein milieu de la nuit.

A Tours…..

Prête à sauter en selle à nouveau, Esta faisait les cent pas.
Elle faisait les cent pas ressassant mille pensées lui venant dans l’ordre puis le désordre.
Elle tenait dans l’une de ses mains cette missive qu’elle avait reçu de dame Line, capitaine de Touraine.
Celle ci confirmait donc ce qu’ils avaient deviné Falco et elle.
Le Roy et la Rêne allaient arriver à Tours, escortés de la duchesse elle-même et Pierre du Val de Loire.
Y’a pas, la Touraine savait recevoir !

Esta s’arrête un instant de tourner en rond, pensive. Elle passe les doigts de sa main dans sa chevelure, démêlant au passage quelques nœuds.

Le Roy a porté de main, bon sang ! Vonafred !

Celui là même qui lui avait accordé une entrevue par correspondance pour ce journal de Castillons, « La Castipotine ».
C’était quoi l’sujet à l’époque déjà ?
Tssss, j’m’en souviens même pas. Cela ne devait pas être bien intéressant…

Et voilà qu’Esta refait les cent pas, se parlant à elle même et de moins en moins fort.

Ah oui, il y avait été question de la création d’une armée menée par Lekaiser pour une expédition dont le comte n’avait rien dit, financé par le duché….
Esta était restée sur sa faim à ce moment là…
A ses questions, cet homme avait su faire preuve de détour tout en restant aimable bien entendu.
Un vrai politique….

Et Esta tourne encore en rond alors que Falco, pas loin, plume à la main écrit sa missive.
Esta et ses allers et retours ne semblent pas l’agacer tant il est absorbé à cet instant à ce qu’il rédige.
Puis à sa demande, Esta se penche sur le parchemin…..qui dénonce la condotta.

Hum, je ne donne plus cher de notre peau, en effet!

Mais allons donc saluer en attendant la jolie troupe royale que voilà!

_________________
Joachim_
[Ville de tours, le 07 mai, affaire Royale]

Arrivée de bonne heure, Joachim avait revêtu son habit de soldat, et laissé l'armée Guerre et Paix entre les mains de Tilouis. Son rôle de prévôt avait quelques obligations.
Après le rassemblement des maréchaux disponibles, et quelques soldats de la ville, il se dirigea à la première entrée des remparts pour accueillir comme il se doit le cortège Royal.


Allez, on sécurise la ville ! Deux hommes à toutes les intersections des rues qui se dirigent vers le château. Et quatre au pont. Les autres avec moi. Nous accueillerons sa majesté à l'entrée et lui ouvrirons le passage.

Sitôt les ordres donnés, chacun se dirigea vers son poste. Joachim se mit en avant de la troupe restante et attendit.

Restez à cheval ! des deux bords de la route. faites une haie d'honneur quoi !
P3r3v3rt
[Baronnie de Saint Cyr, 6 mai 1460 au petit matin]

Un éclaireur du Duc arrive à grand gallo. Les gardent ouvrent les portes et l'homme entra dans la cours du château.

Votre grasce, votre grasce

Montlouis avait eu vent dans la nuit, par un des guets que l'armée battant étendard du manchot avait longé la Baronnie pour rejoindre Tours, n’avait pas fermé l’œil depuis.
Il savait que le Roy devait se pointer sous peu par le sud, et qu'il devait passer à Tours.
D’ordinaire, croiser Falco n'était pas signe d’inquiétude pour Montlouis, mais là ça devenait intriguant, que faisait il devant Tours? La venue du Roy n'y était certainement pas anodine.

Bref tout ça pour dire qu'il dormait pas, et qu'en entendant les cris du cavalier, si dirigea à la fenêtre la plus proche qui donnait dans la cours.



Oui, assez braillé, vous allez réveiller tout le château, que se passe t il?


Votre grasce, vous aviez raison, le Roy arrive via Loches, il à été croisé peu avant par un groupe de marchands.

Oui fort bien, mais tu ne m'apprends rien, je sais bien que j'ai toujours raison.

Le cavalier est un peu désappointé.

Heu.., oui mais ...heu le Roy... il est là, vous m'aviez dit de vous prévenir de son arrivé.


Au même moment, Tours étant fort proche de Saint Cyr, un message arriva du Capitaine de Touraine. Un jeune valet le remis au Duc.


Citation:
Le Cœur Navré est à Tours, arrange-toi pour que les couleurs du Val de Loire et celles de Touraine précèdent le convoi royal, l’armée de ton cousin pourra vous escorter sur un bout du chemin mais il ne pourra pas laisser la ville de Loches sans protection. Sa grâce Tayabrina se joindra également au cortège. Voilà sur tes épaules de lourdes responsabilités, mon ami, mais je sais que tu sauras les soutenir.

Avec la hâte de te savoir à Tours,

Line.


Pitimanard!!!

C'était le fidèle serviteur du Duc, il savait tout faire cet homme là, sauf écrire peu être...

Oui votre grasce, me voici, que voulez vous?

Prépare mon armure, mon épée et mon bouclier, et fait préparer Torpédo.

Houla, quelque chose d'important pensa pitimanard..

C'est comme si c'était fait votre grasce.

Effectivement a peine quelques minutes plus tard, tout était prêt, Montlouis en Armures, Torpédo également.
Les voila parti pour une chevauché de quelques heures en direction de Loches. Montlouis était parti seul, il ne voulait pas d'escorte, surement pour aller plus vite et passer plus inaperçu.


[Château Royale de Loches, 6 mai 1460 en fin d'après midi]

Montlouis avait fait bonne route, pas d'escarmouches, pas d'embouteillages, que du bonheur.
C'est en fin d'après midi qu'il arriva au Château Royal de Loches.
il se présenta devant les gardes.


Bonjours soldats veuillez annoncer à sa majesté, Pierre du val de Loire, son vassal de Maurepas
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Lady_eden
[Tours Patrouille le 7 Mai au matin]

La patrouille était en alerte, on sentait les visages des cavalier tendus, Line elle même, le visage grave fouillait la nuit, les sens aux aguets.
La brune et la capitaine ne parlaient pas, on n'entendait que les sabots des chevaux et le cliquetis des armures.

Ils patrouillaient dans la ville, veillant ce que rien ne trouble le sommeil des Turons et que personne ne gâche la venue du Roy et de sa suite prévue au matin.

A l'aube tous se dirigèrent vers les portes de la ville,les portes drapeaux sortant les étendards , les yeux rivés sur la route.

Un nuage de poussière annonçait les visiteurs dans les lueurs orangés du jour qui se levait.

La maire n'avait pas eu le temps de se changer,tant pis la sécurité avant la coquetterie, les ordres avaient été donnés, en ville chaque rue avait été décorée, ses conseillers devaient eux aussi être sur le pied de guerre, préparant la collation prévue devant la Mairie et les boissons fraiches.

Un regard vers sa Capitaine qui elle regardait avidement, attendant d’apercevoir Pierre son fiancé, qui accompagnait le royal cortège.

L’Écossaise eut un petit sourire de voir son amie enfin plus détendue, cette femme militaire endurcie, stratège redoutable, gardait sous son armure un cœur de midinette.
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Tidusfang
[Patrouille de Tours du 7 Mai 1460 au matin]


La venue du Roy avait été annoncée sa y est...
La ville etait dans tout ses états, tout cela pour la venue d'une personne comme une autre, bien que cette personne n'etait autre que le dirigéant du royaume certes.


Les patrouilles avaient étés renforcées, les préparatifs achevées sans le moindre probléme. Tout aller a merveille...
Pourtant l'on pouvait lire sur le visage de tous une énorme tension, car aprés tout il fallait bien faire voir la ville et prouver que tout était entre de bonnes mains.


La nuit fût longue, les chevaux éteintés et les hommes en manque de sommeil, mais il ne fallait surtout pas relacher l'attention.
Au loin un nuage de sable ce déssinait, cela ne pouvait dire qu'une seule chose: "Il" arrivait enfin.


La capitaine et la maire firent un dernier tour des troupes et du village pour s'assurer que tout etait fin prêt.


Il ne resté plus qu'a attendre comme disait l'autre.
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