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[RP] Des lames d'aciers mais foutus obstinés

Leyah
    [ Kékpart du côté de là où réside la rouquine, 6 Mai 1460 ]

« Mes hommages, Ma Dame. La joie et l'honneur de chevaucher aux côtés de votre majesté rendraient douces les plus sournoises tortures. »
Un plissement de nez et de désigner ses enfants d'un geste souple...
La plus sournoise des tortures ne sera jamais douce si un seul cheveu de l'un d'eux venait à être touché, merci donc à vous de parfaire l'escorte Royale

Un large sourire vint garnir son faciès, pour une qui avait toujours apprécié voire plus, les voyages, celui ci lui cassait hautement les pieds.. trop de monde, trop de .. et encore trop de ...
Cyprien revint alors avec note du surnommé homme de paille, la donzelle en lut chaque ligne , et tandis que la lecture se terminait son visage devint fermé.
Pour une bonne ouïe, un grognement aurait même pu être entendu tenant à peu près ce langage :
- Va peut être falloir pas trop tester mon humeur...

La Consort s'extirpa de son siège, et se dirigea vers la porte, ouvrant celle ci a la volée, et portant mains en porte voix ..
Voix claire et forte balançant dans les couloirs son écho ...

Dona'tieeeeeeeeeeeeens ! C'est le top de la moumoute, sortez les cuillers on va jouer aux ferreros !

Un demi tour rapide , un regard au Héraut et de sourire a nouveau
Je vous laisse vous heu .. préparer tout çà .. je reviens ..

Et une tornade rouquine de disparaitre dans les couloirs .. direction .. les appartements du Roy .. avec une entrée on ne pouvait plus Leyahesque..
Chériiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii!

S'en suivi une longue longue discussion, passant d'abord par la note en question terminant par des blablatages aussi futiles qu'ils étaient utiles
Instants complices loin du brouhaha et du cliquetis des couronnes se clôturant par une Consort revenant sur ses pas et annonçant le départ.
Préparatifs en cours tandis que le Roy devait encore recevoir quelques personnes .. et bientôt, tout se mouverait dans un bordel monstre, parce que le coté discipliné .. ben non merci.

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Falco.
Gué du Cher devant Tours.

En selle, esta..Voila assez d'armoiries pour te rendre riche rien qu'à les regarder..


L'attente fut rude, et même âpre en discussions avec la Capitaine de Touraine.
Puis vint l'ordre qu'il savait imminent.


Tuez les


Joli faire part d'une Duchesse cumulant à même niveau ingratitude et soumission. Il n'en a pas rit. Quand certains font des choix de cette nature ils doivent se faire à l'idée que tôt ou tard ils entendront un cheval dans leur dos..Et couic.
Lui qui venait de rompre la Condotta proprement, aprés avoir rendu dingue d'impatience son nouvel employeur qui était à deux doigts de le croire peu fiable..La décision ducale scelle à la cire glacée sa décision.

Estainoise est parvenue de justesse à le convaincre d'opter pour la sagesse.
De ne pas charger le convoi royal , de ne pas férir la noblesse de Touraine se trouvant en protection.
Personne hormis eux deux saura combien la violence fut évitée de peu.

Par contre il est hors de question de se replier ou dissoudre la troupe comme l'exige la Duchesse.
Line accepta.
Ils sont gens d'honneur et la parole vaut des sommes qui dépassent toutes les reptations d'allégeances à la couronne.

Ainsi donc ils ont attendus.
Poignée de cavaliers en harnois farouchement hermétiques aux questions, interrogations et supputations des soldats réguliers.
Grand bien leur fasse que de les mirer du haut des creneaux..

Au matin le cortége royal arrive au Gué.


Citation:

aujourd'hui., en chemin, vous avez croisé Dasoen, l'armée "Sempiterne per Aciem" dirigée par Linexiv,
un groupe composé de Vonafred de Distephano.pendragon de Aleen de Deliriuma de Virginia_ de Bess.scte.merveille de Shiska et de P3r3v3rt,
les défenseurs de Tours,
un groupe composé de Leyah de Enora... de Dufresne de Felian de Emardeche de Louison. et de Godrick_de_varenne,
.


Tu savais que Lady avait remisée sa croix huguenote depuis qu'elle est maire?
C'est la malediction des Compagnies..Nous faisons peu le poid face aux promesses d'armoiries et de prestige d'élus..Même la Foi s'y dilue pour éviter de ternir une carrière devenant fin en soi d'une existence.


Acerbe? Oui.
Cynique? En permanence.
Inique, voire injuste? Cela va de soi.
Trop de conflits, trop de guerres et d'escarmouches. Il le répéte à l'envie.
Le rejoindre est aisé, rester ne lui appartient pas..Les galops font le tri de façon impitoyable.
Alors à chaque fois il ne compte pas sur des registres, il ne compte que ceux qui sont en selle, armés et équipés, à quelques heures de la chevachée.

Et jamais de regrets.
De toute façon, entre ceux qui meurent, ceux qui se détournent, ceux qui se perdent...Se retourner serait vainement douloureux.
Et puis s'il avait un coeur ça se saurait.
Coeur Navré.

A deviser avec Esta permet de contempler l'approche du royal cortége.

Il a délacé les bannières qui saillent de la croupe de son cheval.
Cartel.
Coeur Navré.
Oserez, qu'il n'a plus aucune vergogne à arborer.

Quand on ne cesse pas de cotoyer des incarnations de la noblesse dévoyée, il n'y a plus de gêne à faire fi des herauderies au sujet d'un Fief dont personne ne veut sauf lui.

Il se retourne brièvement vers la porte de Tours, à portée de gueule.




Voyez, Capitaine! Aurions pu lui esbigner sa Dame...Il n'y aurait vu que du feu tant elle est laideron! Ah!Ah!




Pour sûr que Felian et P3 escortant les huiles vont adorer ses façons protocolaires de lancer les premiers viva au Roy..

En attendant , la petite troupe joue à cache soleil sous l'étendart noir .

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Paysans01
Paysans et parmi les grade qui sont sur la place avec ses frère d’arme ellana ,tilious, et pas mal de monde il voie perque tous ses amis

Il ne coains point le Roy mais pas de réputation et il connaît point sont non plus comme sa changer de Roy en si peu de temps

Il voie de 2 massives une écrite par la capitaine Line adresses a Falco e l’autre le contraire
il pense que Falco pourrai attaquer le Roy par moment degarment mais il prie que sa navires pas §

Il ne voudra pas arrivée à se battre contre lui

quant Falco attaquer les voyageurs sent papier d’une façon pas très orthodoxe sa fait rire paysans il s’est dit que Falco sansuits pas et que ses ennemis le gréné

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Kallou
[ place de la mairie à Tours ]

Et voilà , le Roy devait arriver en la Capitale et tout se devait d'être fin prêt.
Elle avait reçu un courrier d' Ed qui l'avait chargée de vérifier que toutes ses instructions avaient bien été respectées.
Elle fila donc sur la grand place et aperçut banderole et étendard qui battaient au vent. Bon , tout semblait bien de ce côté là . La banderole était même pas de traviole .
Elle inspecta les rues qui avaient été balayées pour l'occasion . Bon , là encore, tout roulait .
Tant mieux car elle se voyait mal obligée de tout faire refaire à quelques heures de l'arrivée du Souverain.
Quelque chose lui semblait pourtant bizarre ... il manquait un truc .. mais quoi ???
Moment de réflexion rapide en se rappelant le courrier d'Ed.
Ho purée oui !!!!!!!!!! mais c'était donc ça !!!!!!!! il manquait les fleurs !!!!!!!!!
Elle fila à la recherche de ceux qui devaient s'acquitter de cette tâche et les trouva attablés en train de picoler . Nom de nom !!!

Mais qu'est ce que vous foutez là ???????
Vous avez toujours pas mis les fleurs !!!!!!!!!
Bougez vos fessiers et vite hein !!! le Roy qui va bientôt arriver !! non mais j'vous jure !!!
Si Eden apprend ça vous risquez le couic !!!!!!!!!
Allez hop et que ça saute !!!!
Et si vous en avez pas assez de fleurs , vous avez qu'à aller chez Gaston et lui réquisitionner les siennes .


Elle les regarda s'affairer ; ils filaient comme des lapins et en moins de deux, la rue et la place furent fleuries comme jamais elles n'avaient été .
Soulagée , la demoiselle put retourner à d'autres occupations et obligations.
Linexiv
[7 mai, Sempiterne per Aciem, Royale escorte]

Droite sur son cheval, brigandine aux plaques astiquées, épaulières sans la moindre trace de rouille, cape noire à la légère bordure dorée, couleurs de sa maison, Line regardait l’aube poindre et avec elle le début de la chevauchée à la rencontre du cortège royal. Chevauchée officielle mais qui cachait aussi le bonheur de revoir Pierre. Toutefois, pour l’heure, Line ne cessait d’avaler sa salive pour faire passer le goût du vin qui s’attardait, le regard soucieux. Il ne fallait pas pour autant s’imaginer que la capitaine cuvait une quelconque biture, l’amertume ressentie était la conséquence de la longue discussion précédente à la taverne du Cœur Navré.

Entre gens de guerre et d’honneur, la solution la plus commode avait été trouvée et elle devait s’en satisfaire. Même s’en féliciter, le péril avait été repoussé au loin non ? Mais au fond d’elle-même, elle savait n’avoir fait que déplacer un problème. Tout comme elle n’appréciait pas la tournure des évènements, prévisible pourtant, devait-elle en imputer quelques restes de naïveté ? Trop d’espoir peut-être. Un tel oiseau, même manchot, ne supportait pas la cage. Et même les frontières d’un duché aimé pouvaient finir par se transformer en barreaux. Aujourd’hui ne serait que salutations, mais demain ? Elle entendit Eden l’appeler et sortit de sa rêverie. Les gardes aux remparts signalaient le convoi, il était temps. Oublier les soucis, se concentrer sur le visage de Pierre, à l’avant-garde.


Allons-y et puisse la Touraine plaire au roi…. Avant de crier aux gardes de se bouger et d’agiter les étendards, fallait faire beau… Heureusement que le reste des tâches fleuries revenaient à Joachim en tant que prévôt !

Ils franchirent les portes de Tours. Sur sa gauche, elle aperçut d’autres cavaliers qui ne tarderaient pas à prendre la route de Chinon. Saluer le roi avait-il dit…

Un regard sur la bannière portée par Eden et ils s’avancèrent en direction du cortège. La jonction fut faite et si Line dut une fois de plus à user de termes officiels pour s’adresser à son promis Régent de Touraine, ses yeux n’en disaient pas moins de la joie éprouvée. Elle attendait que ce dernier la présente aux souverains quand retentirent des paroles peu châtiées en provenance des remparts. Nul doute sur l’identité du crieur, mais elle fit comme si elle n’avait rien entendu, une dernière provocation avant le départ était de goût.

Alors que tout ce beau monde prenait la route du palais ducal, elle croisa les yeux du héraut mais aussi soldat affecté à la garde de la reine et lui trouva une fort mauvaise mine. En revanche, sa grâce Tayabrina était absente. Se pourrait-il que son enfançon se fut trouvé mal ? A moins qu’elle n’eut préféré attendre une entrevue plus privée pour produire son époux.

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Zebracolor
[Château Royale de Loches, 6 mai 1460 en fin d'après midi]

la journée avait été longue, et il n'avais pas trainé à la messe. Il avait repris rapidement son poste, à la surveillance de sa compagnie, en place près de Château Royale de Loches. Du coup, il ne restais que la maréchaussée devant les portes...

Il fit donc des allés retour fréquent, afin que rien de fâcheux ne vienne troubler cette journée.

En fin de journée, une voix familières retenti.


Bonjours soldats veuillez annoncer à sa majesté, Pierre du val de Loire, son vassal de Maurepas

Mon cousin, je vous attendais ! Le Roy et sa suite sont toujours ici, Touraine est la aussi. Si je ne me trompe, vous voyagerez avec eux en portant l’étendard des Val de Loire.

La Pacificatoria Legatio sera avec vous jusqu'à la vue des tours de Tours... mais fera demi-tours avant le gué, pour revenir sur Loches. Même si le Roy viens de traverser le Berry, je reste toujours plus que méfiant envers le poilu et son allumette.... toujours prêt à bouter le feu en Touraine.

Cela dit, je suis à vos ordre pour ce voyage.

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Linexiv
[8 mai, quand le calme revient à la capitale]

Ce matin là, le soleil ne se décidait pas à poindre, noyé sous une grisaille et même une légère brume qui s’élevait de la Loire. Sans doute cette dernière expliquerait en partie l’incident du jour, mais il y sera fait mention plus tard. Pour l’instant, Line se tenait sur les remparts, tout en haut des portes surplombant la route de Vendôme, elle y était montée à peine rentrée de la patrouille, abandonnant sa monture dans la cour. Depuis, indifférente aux bannières qu’on repliait et aux fleurs fanées que les pieds des passants piétinaient allégrement, elle fixait l’horizon. Comme s’il était encore possible d’apercevoir le cortège royal !


Persévérance d’autant plus incompréhensible que la Sempiterne avait, elle-même, escorté ledit cortège sur un bout de chemin. Ce n’était pas la sécurité de la famille royale qui inquiétait le Capitaine, celle-ci était en de bonnes mains et le court séjour à Tours n’avait pas été émaillé d’incidents. La royale marmaille n’avait pas été mangée par le méchant croquemitaine manchot malgré une imprudence notoire et une capacité exceptionnelle à promener seul du haut de ses quatre ans. Line ne pouvait que féliciter Eden pour la façon dont la milice sécurisait les quartiers bourgeois de la ville. Mission accomplie donc, mais elle gardait un goût amer.

Line avait beau s’abîmer les yeux, elle ne distinguerait plus la moindre bannière sable et or, Pierre de Montlouis était parti, respectant ainsi son serment d’allégeance pour la baronnie de Maurepas. Une fois de plus, le devoir l’éloignait de son fiancé. Et même si elle devrait être habituée, à force, elle ne pouvait s’empêcher d’éprouver un étrange pressentiment. Sans doute n’était-ce pas étranger à l’entrevue avec Cartel.


Décidemment, elle détestait les adieux. L’arrivée du Burchard la tira de ses pensées et Line se surpris à regretter de ne pas l’avoir donné à Pierre. Quoique, dans cette logique, elle aurait pu casser elle-même la cheville de son promis. Ses propres responsabilités l’attendaient. Très, bien, elle redescendit et rejoignit d’abord le logis de la Sempiterne tout en déchiffrant la missive apportée par Burchard.


Celle-ci, en provenance du port de Chinon, était signée de Didier de Sars et relatait un étrange incident. Elle se souvenait bien d’une missive reçue quelques jours auparavant sauf que quelque chose la chiffonnait. Elle monta rechercher la missive sous la montagne de paperasse et la parcourant, elle ne put s’empêcher de rire. Heureusement que certaines nouvelles permettaient d’oublier les soucis. Elle sortit dans la cour et s’écria à l’adresse de Hog qui s’apprêtait à repartir au port.


Dis-moi, pour confirmation, tu as deux navires appartenant à Didier de Sars amarrés aux quais ?
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Falco.
Les Adieux au Lys

La Lune nous est promise.
L'éclat du soleil nous est interdit.
Cavaliers noirs et funambules.
Nous servons les chimères, les rêves naissants.
Brigandines et harnois à l'égal des barons.

Chante ce soir au pied du lit
Nos sabots les flaques irisent
Cavaliers noirs et funambules.
Ne regrette rien, nos coeurs sont mordants
Etendarts et bannerets vont au levant.

Tadam...



Poignée de gens de guerre rangées au bord de la route regardent s'engouffrer le Roy et son escorte dans Tours.
Falco de Cartel chantonne, tapotant la hampe de sa lance droite.

Vonafred a pris un plaisir sans doute, à traverser , indifférent, une contrée docile. Tant pis pour les gueux esperant apercevoir le Saint Couronné. Tant pis pour les efforts de garnisons, pas un signe de main.

Toute l'ingratitude royale sans un mot , un geste.
C'est cela qui le fait entrainant sur les dernières rimes improvisées.
On ne l'y reprendra plus depuis Nebisa à servir la Couronne.
On ne le reprendra pas non plus à servir automatiquement chaque régnant de Touraine en faisant fi de ses qualités.

Fort loin de la des brigands meurent, tant espérés en renforts pour Namay.
Un peu moins loin les escouades royales ont parfois d'étranges accents italiens.

Son col embaume le Lilas.
Un jeune homme ayant bravé un périple mortel lui a livré un flacon de parfum inespéré avant de disparaitre sans rien demander.
Détail qui a son importance car dans toute belle épopée il faut une femme.

C'est un luxe qu'ignorent les régnants que de voir des gens les servir sans rien demander ou espérer en retour.

Sous les cicatrices béantes , le crane nu, la cervelle cliquéte de plus en plus vite. La guerre a commencée , déjà les premiers coups sont joués.
Un conflit qui représente des défis immenses, matière à lui donner envie.

Ils tournent bride à l'unisson, vers Chinon. Sans même l'esquisse d'un regret. Demain et aprés demain valent bien mieux qu'hier.





Beatriz et Nebisa se sont consumée dans la Guerre du Lys.
Vonafred, tu pleureras les tiens en sus.
La guerre qui t'attend sera foutrement plus douloureuse pour ton honneur et tes proches qu'elle ne fut pour les Reynes défuntes.

Parce que nous combattrons sans haine ou chaleur. Sans rage ou colère.
Tes vassaux, tes obligés, seront pions d'echiquier, comme nous.
Mais de ces façons tu ne sais rien, toi qui pense que tout se joue en trahisons.


.


La route sera longue.
Perilleuse voire coupante.
Donc des plus amusante.

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Hog
Hog qui apres avoir fini ce qu'il avait a faire ca et la, c'est en retournant vers le port qu'il reconnu la voix de Line qui l'interpellait...

Linexiv a écrit:
Dis-moi, pour confirmation, tu as deux navires appartenant à Didier de Sars amarrés aux quais ?


Retournant sur ses pas, il reflechit un court instant et répondit...

Alors pas deux mais un bateau parmi ceux qui sont a quai appartient au dénommé Didier.de.sars..l'Esperance...
Les deux autres Etant celui de la ville et l'autre de Cryo...
Paysans01
[Loches, Pacificatoria Legatio, 6 mai 1460, les remparts]

Paysans fait sont travaillés et surveille les aller et venus des voyageurs et dans matinée il passe devants la temts qui est le bureau du capitaine zebra val de loirs et il dit que le Roy va venir

paysans alla voir le sergent ellana


Bonjours sergent ellana comment aller vous ??

Il parait que le Roy de France va venir ?? Mais ses déjà qui notre nouveau Roy ??

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Vonafred
En Loches dont il ne vit qu'une agréable auberge, le Roy fit heureuse rencontre, Zebracolor du Val de Loire.
Ils s'étaient connus sous d'autres cieux,en des temps ou Périgord et Touraine ,déstins liés, aimaient à s'entendre.Il se joignit à l'éscorte.
Fière Touraine, loyale et féconde, nul amalgame ne sera fait avec la trahison de quelques braillards aux égos tourmentés.


Puis ce fut Tours ou il apprit l'heureuse nouvelle.
Les loyaux bourguignons avaient repris leur droits.
Mine avenante et coeur à la fête, le Souverain fit donner les choeurs...


Les traitres sans honneur et sans loy,
Crouleront demain devant notre foy,
Et nos marches guerrières feront frémir cette terre
Aux rythmes des hauts tambours des Salmos.

Que nous font insultes et horions,
Le jour arrive où les traîtres paieront,
Que crèvent les séditieux et les félons
Nous luttons pour nostre terre de France
Au rythme des hauts tambours des Salars.

Demain nous irons au combat
Nostre Roy guidera nos pas,
Et à notre heure dernière, nous quitterons cette terre
Aux rythmes des hauts tambours Salmo Salar.



Un corbeau solitaire la haut croasse comme pour le narguer.
Le Roy sur un gèste se fait apporter son faucon préféré.

-Sus à ses ailes mon bel ami, rapporte nous...son coeur.

Bassinets en chef et train d'enfer, la route serait avalée.
C'est en DR qu'il se rendait.
Certain avaient oublié que le Royaume avait un Roy, un soldat que rien ni personne n'arretera.Volonté de fer et nulle pitié, l'unité se gagne à la pointe de l'épée.Marche ou...crève.

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Linexiv
L’annonce d’Hog confirma son hypothèse, Un seul navire dis-tu ! Line retint un léger rire, peu convenable pour le Capitaine Et bien, il semblerait que tu doives veiller sur le navire du bourguignon un peu plus longtemps, son capitaine, Didier de Sars, vient de tenter un accostage à Chinon sans s’être entendu auparavant avec les autorités ce qui a entrainé quelques chahuts et dégâts pour son navire. Bref, il faut espérer qu’il retrouve rapidement sa boussole… Confondre Tours et Chinon, tout de même !

L’arrivée de Felian, libéré de son service auprès de la Reine, empêcha Line de retourner à ses mauvaises pensées. Le héraut arborait une mine assez fatiguée et Line grimaça, la rencontre de la veille au soir l’avait elle-même assez déconcertée, mais elle n’était pas restée au sein du cortège deux jours entiers.
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Tilouis
[Chinon - Fort Coudray- A l'aube du 8 Mai 1460]

Les premières lueurs du jour perçaient à l'horizon, entre les nuages, donnant des couleurs vives et dorées à ces derniers.

Joachim lui avait confié la "Guerre et Paix" le temps de son absence, absence due au passage du Roy en Touraine, et le jeune soldat donnait le maximum pour accomplir sa tâche au mieux.

A peine était-il de retour de la patrouille nocturne qu'il avait été mis au courant du retour de Falco et de son "Coeur Navré", il ne jugea pas utile de les saluer pour autant, ces derniers complotaient sans doute, isolés dans leur tour. Les derniers échos qu'il avait eu d'eux ainsi que de leur comportement lors de la venue de sa Majesté n'étaient pas très élogieux, bien au contraire ... Même si les potins à ce sujet l'avaient fait doucement sourire ...

Tandis que Spartan procédait à la distribution journalière des rations et que ses Frères se remettaient pour la plupart de la longue nuit qu'ils venaient de passer, Tilouis envoya un rapport des évènements de la veille à ses supérieurs, n'omettant aucun détail. Ceci fait, il s'éclipsa au point culminant du fort, au somment de l'une de ses tours.
Là, il admira le lever du soleil ...

Deux jours auparavant, la mort avait bien failli l'emporter, ce ne serait sans compter l'intervention d'un héros anonyme, qui une fois sa bonne action accomplie s'était noyé parmi la foule. Depuis, il ne s'était toujours pas manifesté.
Tilouis quant à lui, avait perdu connaissance à la suite de l'incident, ce ne fut que plusieurs heures après qu'il reprit ses esprits, les mêmes images martelant son esprit et une affreuse migraine torturant son crâne ...

Toujours en pleine réflexion, il se tourna vers l'ouest, le Roy saluait sans doute une dernière fois ses sujets Tourangeaux, et Joachim ne tarderait alors pas à rentrer.

Tandis qu'il descendait les escaliers en colimaçon, il se posait encore et toujours des questions au sujet de la jeune fille, avec laquelle il partageait de nombreuses similitudes physiques, ainsi que sur sa veritable identité à lui même. Sa maladie le mettait à bout, il doutait de lui ... Son nom, son passé, ses origines, sa famille ... Il n'en avait jamais rien su depuis son amnésie ...

L'envie de dormir ne lui venait pas, attrapant sa ration, Tilouis prit une poignée de soldats avec lui, donna des directives à ceux de garde, puis partit en patrouille à la frontière ...
Felian
[Logis royal - Loches - 6 mai 1460]

Après son entrevue avec la reine, qui avait pris fin sur le congé pris par celle-ci pour rejoindre, tonitruante, le roi, Félix descendit dans la cour du logis afin de participer aux préparatifs du départ : il apparaissait, selon toute logique, que le couple royal comptait se rendre à Tours le plus rapidement possible. Ayant eu vent plus tard dans la journée des ennuis engendrés par la présence à Tours du Cartel et de ceux, plus graves, qui pourraient en résulter le soir même au passage du Cher, le héraut de Touraine se pencha sur ses cartes pour étudier les solutions de repli ; le plus simple consistait à prendre par des chemins creux ou des sous-bois vers Cormery et, plus loin, Montbazon afin de passer la rivière à Joué-lès-Tours.

L'ordre de marche ayant finalement été donné, Félix monta en selle et demeura près du carrosse de la reine et de ses enfants. Quelle torture ! Il lui semblait avoir parlé un peu rapidement lorsqu'il affirmait être prêt à subir mil tourments. Les heures de chevauchées de Loches à Tours lui semblèrent des siècles, obligé qu'il était à supporter les chamailleries, cris, requêtes, provenant de l'intérieur du chariot royal, et particulièrement de la marmaille périgordo-bretonne. C'est un homme épuisé comme s'il avait pris d'assaut les murailles de Jérusalem qui entreprit de traverser le Cher entre Bléré et la Croix-en-Touraine. De l'autre côté de la rivière se tenait, cavalier noir, Cartel ; la traversée du Cher s'apparentait à celle du Rubicond : qu'adviendrait-il ? Cosnac, en bon héraut, nota le retour des armes de l'Oserez et en sourit intérieurement ; il savait que Falco le voyait et hésita à hisser ses propres armes en réponse. Cependant, il avait tourné la bride déjà et s'éloignait ; point de combat en perspective. Félix ne pouvait se dire ni soulagé, ni frustré : la perspective de combattre Falco ne le réjouissait guère, mais il y trouvait une sorte d'honneur barbare ; en vérité, les hommes ne sont égaux que dans le sang.


[Tours - 7 mai 1460]

Le cortège était entré dans Tours sous les vivat de la foule. Le maire et les notables avaient livré au roi les clefs de la ville et celui-ci avait passé les portes de la ville, acclamé par une foule qui le regardait avec un mélange de révérence sacrée et d'étonnement prosaïque. Etant parvenu au terme de sa mission, le héraut prit congé de la reine et se rendit auprès du capitaine, dont il se savait attendu.

"Cosnac au rapport, mon Capitaine."
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Linexiv
[10 mai 1460, nuit pieuse… ou pas]

Bruits de sabots sur les chemins, lointain hululement et un ciel d’encre. La lune ne s’était pas encore levée ou plutôt, comme l’avait susurrée Eden, ce n’était pas vraiment la pleine lune. De lourds nuages masquaient les étoiles et bref, nul ne voyait plus loin que les pattes du cheval précédent. Quant à l’avant-garde, autant dire qu’eux aussi étaient particulièrement aveugles.
L’idée lumineuse venait du capitaine. À vrai dire, cela lui avait paru s’inscrire parfaitement dans le marasme dans lequel elle surnageait depuis le départ du cortège et de Pierre. De ce fait, alors que les chevaux piaffaient d’impatience et que Burchard ne revenait pas avec les torches, elle n’avait plus supporté d’attendre encore et s’était élancée. Suivie par l’ensemble des soldats.

Depuis lors, ils piétinaient plus qu’ils n’avançaient, l’oreille aux aguets. Dans ces conditions, un sanglier pouvait devenir charge ennemie et le stress se disséminait dans l’atmosphère. La rumeur d’autres sabots vint soudain répondre aux leurs. Un grincement aussi. Des cliquetis. Une compagnie en marche. Pourtant nul n’était attendu sur Tours. Serait-il possible que des brigands estiment pouvoir fouler librement le sol de Touraine ? La vérification était inévitable. Sur un signe du capitaine, tous s’élancèrent. Évacuer la tension en retrouvant ses habitudes n’était que réflexe. Sans doute était-ce une des raisons qui expliquèrent qu’emportés, les soldats firent plus qu’arrêter le convoi ?

Les épées reposées et une légère clarté retrouvée, ce fut à la grimace d’Eden que Line comprit qu’il y avait des dégâts collatéraux. L’écossaise de lui indiquer les couleurs de l’Église et au capitaine de grimacer sérieusement. Une crise diplomatique en puissance. Tout ce dont Line avait besoin pour se changer les idées…. Quelle mouise... Déjà que les relations avec l’archevêché n’étaient pas au beau fixe, agresser la femme de… pardon l’archevêque de Bourges n’allait rien y arranger.


Ni Bien, ce qui est fait est fait, je suppose… Mieux vaut ne pas aggraver les choses je présume, peux-tu amener son éminence en lieu sûr? Essayez d’être discrets en passant à proximité de Veretz. La vicomtesse sera dans tous ses états, quelques heures de répits me seront profitables.

Puis, Line ajouta plus bas à la seule oreille d’Eden, à l’écart de la carriole renversée et de tout témoin, il est dommage que cette erreur ne se soit pas produite la veille, une certaine liste d’invités aurait été épurée. A ton avis, faut-il en conclure que l’ombre du volatile plane encore ? Enfin, cela nous fait une simoniaque de moins avec un peu de chance…


Puis, laissant un détachement se charger de ramener à l’archevêché les malencontreuses victimes, le reste de l’armé rentra à brides abattues à Tours. Heureusement que les bêtes connaissaient parfaitement le chemin de leurs écuries. À Line désormais la délicate mission d’éveiller sa grâce pour l’informer de la boulette nocturne. Il était certain que cela monterait très haut.

Pourquoi ne pouvait-elle pas revenir au jour d’avant, à écouter le malheureux héraut faire étalage des difficultés de sa mission d’escorte royale ?

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