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[RP] Des lames d'aciers mais foutus obstinés

Namaycush
Il y a plus loin,
Il y a plus mort.

Certains morts se révèlent plus vivants que ceux qui le devraient.

Tandis que le scintillement se naît d’une lune glacée sur terre de Touraine, que l’envie dépasse l’engeance, une idée germe sous une frange carmine.

A l’envol infini de l’engoulevent, cher à Ermesinde, Namaycush Salmo Salar, certainement Prince, Vicomte, Baron, double Seigneur, malgré l’avis de ceux d’ailleurs, a déjà stoppé son camps sereinement lui.

Ainsi droit dans ses bottes, celui qui est le Carmin, observe Tours de loin. De très loin.
Peut-être, au fonds de sa cantine, traîne encore un papier de Llyr, et une breloque en forme de collier, symbole du prix du sang memento coulé lors du siège de Tours jusqu’à la dernière goutte.

Une rocaille de voix exprime un passé que peu connaissent….


Une crapule va se marier. Une dette doit encore se régler.


Falco lui avait pris une fille. Namay un bras.
Falco s’était invité, Namay s’invitera.

Au regard du passé,
Il n’avait pas pleuré,
L’Officier.

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Falco.
Tours en Impasse

..Niquedouille! Point de catin, point de cheval, c'est la crotte!

Une journée à réchauffer ses os en taverne et administrer les affaires courantes avec un clerc.
Quelques rencontres amusantes émaillent les heures d'oisiveté bienvenue.
Il organise son mariage et un Futur Duc venu au comptoir lui a donné le La.


Duc Gode.."Je suis un Duc dur"..Uh!Uh! J'ignorais que des yeux morts pouvaient encore pleurer de rire! Ah!Ah!
Mais si j'en crois mes oreilles il a envoyé l'armée patrouiller tard sous la lune..Coup de bol que je n'ai point trouvé de monture sinon j'aurai du ferrailler durement et sans trop d'espoirs..


Il est fort tôt et il est encore doucement ivre de la veille. Trop de turons boivent de la tisane à son goût, mais cela ne l'a pas empêché de vider gravement un tonnelet de vin déniché sous le comptoir.
Il a payé grassement et annoté son calepin de quelques ventes.
Riches heures en matière de rencontre qui font du bien après les jours de chevauchée hasardeuse.
Des gens qu'il combattra sans doute tot ou tard, d'une façon ou d'une autre, mais il est habitué à cet état de fait.
C'est autant à ses coté qu'en face qu'on trouve des gens biens et aimables.


Je défierai bien la noblesse tourangelle en Pas d'arme.
Cela ferait bel animation et entrainement pour eux comme pour nous.
Et puis cela permettrai de combler les différents de façon définitive.
Miser mes Terres? Oui da.
Et ces fous d'Angevins adoreraient froisser leurs harnois de façon relativement courtoise.
Après tout, Montsoreau est à un jet de lance de Chinon et mes terres juste au dela.
Bien sur, il me faudra trouver quelques arbitres en Hereauderie, même si je n'aime point la poussière qui hante ces gens...Ils seraient garants de la bonne conduite des choses.
Hum...


Dans sa cervelle alambiqué tournoient d'autres choses qu'il range après deux autres verres de vin.
Il n'est pas 10 heures et il en est à son second saucisson.
La rumeur place cette vieille crapule de Namay aux abords du duché.
Il parait que du Fatum en replie est attendu par les armées vers Loches...Et il imagine que Chinon va être épineuse aussi aux vue des mouvements nocturnes.
Il se fout des Fatums comme de sa première épée, cela lui complique juste un peu les projets.
Quant à Namay..Et bien le soudard en mal d'alliés après les avoir tous tués ou trahis risque d'apporter un piquant supplémentaire interressant.

Il faudrait que chaque camp puisse composer sa troupe de façon tactique..Disons en attribuant un capital de point ...Disons 20...Un Vicomte ou un Comte en vaudrait 3? 4?
Un simple valet d'arme en vaudrait 1...Un Seigneur ou un Ecuyer 2?
Ainsi chacun pourra aligner du nombre ou de la qualité selon ses choix.
Le vainqueur sera celui ayant engrangé le plus de points dans le nombre de charges qui seront définies par les régles du tournoi..
A chacun de choisir entre frapper beaucoup de petit ou viser les gros..Hum...
Cela a l'avantage d'ouvrir la joute à la roture guerrière, ce qui n'est pas pour me déplaire..


Il aurait encore des yeux, il prendrait des notes.
Mais à présent il est obligé de juste mieux ranger sa mémoire.
Ce qui pose parfois quelques soucis.
Les cloches sonnent.
Il doit se trouver un cheval...

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Linexiv
[Frimas de décembre, ne surnageait que le donjon]

La neige ne s’insinuait pas encore entre les merlons, à peine une vilaine averse de temps à autre, pour rappeler à la peau l’acidité de l’hiver. Adossée à un créneau, le Capitaine de Touraine s’occupait à compter les pierres et les défauts de maçonnerie qu’il aurait été utile de corriger avant l’arrivée des gelées. Grimper tout en haut du donjon de Loches avait tout du caprice, ou de la fuite en avant, mais, c’était en réalité s’offrir l’assurance d’une quelconque utilité. Non pas tant le décompte, quoique celui la maçonnerie s’avérait plus ardu que celui de ses soldats, mais l’espérance d’un pied redevenu plus sûr.

Appuyer la main sur le mur tout en suivant l’escalier en colimaçon permettait de consolider la jambe blessée sans présenter à tous la faiblesse, même passagère, d’une canne. La leçon avait été amusante, à sa façon, d’un côté des recrues encore peu aguerries au jeu de la guerre et de l’autre, deux officiers désireux de montrer l’exemple et chutant. Jacq avait été plus habile qu’elle, peut-être que sa lassitude avait fini par contaminer sa main d’épée.

Pourtant, le paysage l’entourant n’était pas si plongé dans la glace qu’il le paraissait et du brouillard transperçaient des silhouettes connues tandis que chaque goutte tombant sur le sol renvoyait aux rancœurs passées. Cela faisait bien longtemps que Touraine n’avait connu sur son sol autant de gens d’armes désœuvrés ou affectant de l’être. Les festivités de la nouvelle année promettaient d’être épiques, carmin sur neige blanche, un spectacle splendide.

Il restait à connaître les ambitions du duc nouveau, le cru précédent avait été excellent, et beaucoup aimaient à affirmer que les vendanges tardives étaient les meilleures. Ce proverbe s’avérait vrai tant qu’aucun fiel n’y était adjoint. Du vinaigre serait si malsain... Line étouffa un énième soupir alors qu’une bourrasque agitait ses cheveux trop courts. D’innombrables dols étaient en suspens… Elle peinait à en choisir le premier. Quoique, il valait mieux les prendre dans l’ordre.

Le croquemitaine d’abord, l’affronter permettait de grandir, puisse la Touraine un jour le comprendre. Il lui fallait le Manchot. Et pour pister un aveugle, quête hautement héroïque, elle pourrait compter sur une aide précieuse. D’ailleurs, n’entendait-elle pas monter à la volée les marches ? Un pas si empressé qu’il pouvait être qualifié de géant.

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Namaycush
Tours de passe- passe


Une soirée de camps de compagnie. Arrosée.
Bonheur éphémère d’existence ensanglantée.

Le Jeu, L’Enjeu.
La Mise, le Prix, le Sacrifice.

La Vie, L’Envie. Simple. A la Kabotine.

En terre qui fût celle de la Confrérie des Maîtres d’armes, les engeances claquent comme les cloches sonnent. Souvent par trois.

Involontaires, imprévues, elles sont le bouleversement des gens exerçant la dictature du bien ou du royalisme érigé en culte.

Ceux-ci ne maîtriseront plus rien, ici ou ailleurs, tant la volonté des féodaux, ennemis ou amis, les dépassera.

Hier, aujourd’hui, demain, la réalité a déjà rattrapé les régnants. Ceux de tous poils, provinciaux ou de Paris.

Il arbore maigre sourire à la pensée des Llyr, Burrin, Hans, Fingolfin, Elzebur, Othilie, Line la jamais mariée et les autres, tant d’autres…


Maigre le sourire. Aujourd’hui, il a appris qu’un ange s’était brûlé les ailes. Le Sien.

A Rome comme en France, la Prophétie de Gênes se réalise. Doucement.
Chez Namay, la Prophétie de Falco s’est réalisée. Trop souvent.

Alcyone y a laissé son beau ramage. Chaire de feu et de boucles. Chère.
Et une bleue sans azure avant.

Namay les pleure. Cœur d’or, nerfs d’acier, corps de roc. Fissuré par gel torride.


Depuis quelques jours, un Pas d’armes l’attend. Pas ici, plus loin, royaliste celui-là.
Quoique le jeu…

Un bras, un doigt, deux doigts…. Un ordre naturel.


Battez le rappel ! Hu ha !

Falco lui a pris Aelyce.
Namay lui a pris Alcyone.

Histoire de A….

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Adelinde.
Son souveur de la soif ne l'avait pas reconnue ? Bien,elle savait comment faire pour qu'il se souvienne d'elle après la mission qui lui avait demandée. Des chevaux ? Où allait-elle bien trouver ça ?C'est,son ventre arrondie qu'elle tenait entre ses mains qu'elle partie à la recherche de chevaux. Après tout il était aveugle le Falco alors un ou deux ânes mélangés avec quelques chevaux... Elle sourit en coin avant de frapper chez un meunier.

Toc,toc,toc

Oui j'arrive !

Bonjour,je suis Guennievres Delort et j'ai une mission afin de donner deux ânes à un noble pour qu'il laboure ses terres et je suis certaine que si vous m'offrez deux ânes il vous en serra reconnaissant !

C'est pas beau de mentir mais tant pis..

Eh bien oui il y'en a deux dans la grange !

Guen lui balança un écu après tout elle restait gentille puis elle partie à la grange pour prendre les deux ânes. L'un des ânes n'avançait à rien c'est donc avec des coups de mains sur les fesses qu'elle essaya de le faire avancer.

Toi je te jure mon coco,tu sais pas comment sont les femmes enceintes je suis encore pire tête de mule que toi !

Heureusement pour la pauvre bête il s'était mit à avancer. Elle partie chez un aubergiste afin de lui emprunter ses écuries pour mettre tout ce petit bazar,une petite poignet de deux trois écus tout en disant bien que c'était pour un noble et le tour était joué,elle ouvrit le premier boxe et fit avancer le premier âne. Elle ouvrit le troisième boxe pour alterner un peu et le fit avancer un coup de pied dans le derrière.
Maintenant il fallait des chevaux c'est donc en accélérant sa marche qu'elle alla chez plusieurs paysans afin de leurs prendre leurs canassons pas si mal que ça d'ailleurs. Elle en avait trois en mains,un brun,un noir et un blanc qu'elle mit dans les trois derniers boxes. Elle souffla un bon coup et s'essuya la sueur de son front du revers de sa main droite. Maintenant il fallait aller trouver l'aveugle ce qui ne l'étonna pas de le trouver boire en taverne.


Bien l'bonjour ! Bon j'ai pris les canassons que j'ai pus et je les ai mit dans une écurie chez un aubergiste ! Tu m'suis ?

Elle le regarda tout en attendant une réponse.
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Falco.
De la fourberie femelle et de celle des aveugles

Encore une journée oisive, alors que des fracas et des peurs stupides font se bouger des soldats aux dents serrées.
Il est ivre, salement saoul du meilleur vin déniché en taverne.
Mais c'est ainsi qu'il peut apaiser sa cervelle tordue et suivre quelques idées de façon soutenue.
Par la lucarne les pigeons, corneilles, mésanges et autres volatiles filent, il a établi un bureau temporaire et les parchemins s'entassent.
Son écritoire est sans doute un de ses biens les plus précieux, fait sur mesure pour que ses doigts trouvent les marques et la plume filer droit sans rien voir.
Entre quelques rencontres qui le laissent parfois pantois de surprise il gère l'avenir, ses terres et sans doute place des cailloux qui bouleront quelques destins.
Rien de méchant, c'est juste qu'il est ...
Il est.
Point une légende, mais ses actes, ses choix , meme les plus triviaux, ont des effets surprenants souvent.



La Dame du Maine fut une surprise déconcertante.
Puisse sa légére ivresse ne pas lui faire oublier que tard nous avons trouvé chemin commun dans nos façons de marcher.
Les bons ennemis...nous devrions toujours boire avec les gens que l'on va combattre tot ou tard..



Sur ces méditation à haute voix, la ptite guen vient déclarer la réussite de son boulot.
Un cheval.
Il ne se souviens pas avoir précisé que c'est un palefroi de guerre qu'il cherche et non quelque monture rapide.
Une bête qui ne reculera pas devant des rangées de boucliers et des pieux.
Il s''est bien gardé aussi de lui faire exemple des talents qu'un aveugle posséde par nescessité.

Pourtant elle devrait s'en douter, non?


Je suis ton parfum, oiselle, et même 1000 crottins ne me feront pas perdre ta piste.

Ca devrait la mettre sur la piste, hein?
Il déplie sa longue carcasse abimée dans la grande salle de taverne.
A en déranger les araignée du plafond ayant prises leurs aises.

Falco c'est un squelette noueux étiré par le gibet afin d'être une sorte de grand insecte aux allures de chose cramée et broyée.
Il lui manque une main, le cuir laçé à son moignon luit parfois à force d'usage.
Il ne porte plus le bandeau qui cachait ses yeux morts, dorénavant il arbore un trou et un globe terne sans se soucier de la gêne octroyée.
Avoir son visage ravagé qui se focalise vers vous est une expérience dérangeante souvent.
On a la certitude qu'il regarde dedans et non devant.



Tu savais, jeune fille, qu'un bon cheval de guerre vaut le prix d'une ferme en général?
Voire plus s'il a été dressé au feu par un maitre d'arme.
Penses tu avoir trouvé mon bonheur pour 250 écus?


Il ne dira pas que l'odeur de crottin d'âne se reconnait fort bien.
Mais il suit sagement en se demandant si une fessée serait un bon complément de salaire.

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Adelinde.
Après tout en y réfléchissant il avait pas tort l'aveugle valait mieux vite arranger ça avant de se faire tirer les oreilles.

Euuh...je vais..vous demander un peu de temps,hein !

Elle partit en direction de l'armée afin de demander des chevaux dresser pour la guerre,elle vue un homme et lui demanda il lui en présenta deux.

Sont-ils dressaient au feu ?

Oui m'dam évidement je vous ai présenté les meilleurs !


Elle prit les deux chevaux qu'elle s'empressa de ramener à l'aveugle,fallait se faire une idée ses petites farces allaient assurément lui causer de mauvaises choses tant pis pour elle !


Voilà normalement si l'homme ne m'a pas menti ils sont dressés au feu...


Elle sourit bêtement.

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Calycelapromise, incarné par Falco.
Calyce a écrit:
    -Quelque part dans le Berry-


Dans l'imaginaire de Katina, le Berry c'était le pays des petits bonhommes trapus et joviaux aux joues rougies par une consommation excessive d'alcool.
Désillusion. En vérité c'est un bled tout ce qu'il y a de banal en plus désert avec des gens porteurs du même nom de famille partout.
On était mieux en Bourgogne (et ça fait mal à Calyce de devoir le reconnaître).
On se tire vite fait ! Direction la maison.
En Anjou.

Reste à savoir quel chemin sera le plus sûr pour rentrer.
Limousin ? Risqué.
Orléans ? Trop long...
Touraine ? Tout aussi risqué, voire pire encore mais il parait aussi que le Promis s'y est perdu.
Pique-nique-douille... Touraine ce sera toi !

Tentative de faire les choses en bonnes et dues forme.
La menotte s'arme d'une plume encrée qui ne tarde pas à gratter le vélin.


Citation:
A sieur ou la dame Prévot de Touraine,
Aux chefs d'armées,
Au Capitaine,
(A tous ceux qui se sentent concernés par ma demande en bref)

Je vous écris aujourd'hui pour vous demander le droit de passer par chez vous pour rentrer chez nous. "Nous" c'est Katina Choovansky de Montmorency (une fée pacifiste), Bocom (un malade qui se prend pour un Saint, pacifiste aussi) , Ellana (Une vache qui ne peut même pas porter une chouquette alors je vous laisse l'imaginer avec une épée), Tynop (un blond adorable et pas con-fini, tout ce qu'il y a de pacifique pareil), Miya (une blonde qui suit pacifiquement son blond) et moi, Calyce de Dénéré-Malines (angevine désarmée et porteuse de drapeau blanc). "Chez nous" c'est Saumur en Anjou.

Nous ne feront que passer par chez vous, (Tours et Chinon plus précisément) en récupérant un certain Falco de Cartel qui doit m'épouser rapidement, mon annulaire gauche réclame son dû. J'espère que vous comprendrez. On vous invitera au mariage, juré.

Fait dans un taudis berrichon, le 11 décembre 1461.



Allez Touraine, fais pas ta mainoise, laisse nous passer. On se tapera dessus plus tard mais pas demain. Demain j'ai mariage.


Caro
Touraine et avec elle le temps des souvenirs. Trois années auparavant, deux femmes escortant une jeune duchesse savoyarde, s’y retrouvaient. Rapide passage qui les menait vers la Normandie pour un court temps avant qu’elles ne se séparent.

L’une restait on ne sait combien de temps durant
La seconde s’en retournait chez elle en Dauphiné mais rencontrait la mort. Le « Pas Aujourd’hui » n’aura pas été de mise.
La troisième rentrait chez elle, dans le sud, pour terribles nouvelles.

A observer, je n’étais pas la seule dont les souvenirs refaisaient surface. Mais ce soir…

En cette nuit claire et froide, petite chandelle s’éteignait sur le livre étudié. Parchemins en journée, livres d’études, de stratégies avancées en soirée, migraine au casse-tête dont solution je ne trouvais pas et d’un long soupir, joues gonflées jusqu’à l’air extirpé, du plat de la main je refermais l’ouvrage.

L’azur se relevait vers le pan de sortie. Tard il l’était mais bouger il me fallait. D’un bond se lever et enfiler le gros mantel qui avait retrouvé chemin de mes épaules depuis quelques temps, gants de cuir noir, col remonté et me voilà à quitter la tente.

Tout était calme, juste le bruit de mes pas sur le sol gelé et celui du fourreau de l’épée qui frappe ma cuisse gauche. Tour du campement et pour terminer, petit crochet vers le feu. A quelques pas de là, face à moi scène des plus incroyables allait se dérouler.

Lente progression de ma part. Lui lisait parchemin déroulé, nouvelle venait d’arriver et mauvaise au vu de ses réactions. Le Lynx se redresse dans un mouvement rapide et brusque. L’œil brille de cette lueur déjà vu. Et là contre toute attente, telle une histoire que l’on vous conte en étant enfant, il traverse les flammes du feu de camp, des étincelles aura flamboyante se formait, aura couleur de feu. Feu de joie de la troupe devenait feu d’enfer pour l’homme qu’il était.

A sa suite l’Ombre. L’azur se pose sur les quelques flammes éparpillées. L’Ombre veillait, l’Ombre jamais loin, l’Ombre saurait faire Elle… Repoussée une fois lors d’un soutien, l’essuyer une seconde fois je n’en voulais plus.

D’un pas vif et du pied droit je repoussais la flamme dangereuse. Repoussée en protection du soi, de l’Eux, de nous tous. *Pas Aujourd’hui*, pas encore. Feu de joie terni, feu de troupe bienveillant remis en place, chaleur diffuse alimentée qui peut-être au retour saurait redonner un peu de vie au corps, au cœur aussi gelés que la terre ne l’était.

Laisser l’azur prendre couleur des braises et des flammes, cligner des yeux sous la chaleur et la fumée propagées, s’y perdre, se laisser emporter par le rappel.

Rappel ?

L’azur se détourne vers la voix qui vient de briser le silence, vers ce regard qui a changé. Douleur au fond s'y lisait... je comprenais... quoi qu'on en dise.

Battez le rappel ! Qu’il avait dit et dans les secondes qui suivaient les tambours résonnaient.

L’intendante que j’étais, hochais la tête. La nuit serait courte, la nuit serait longue.

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Nessty_la_vilaine
[Tirez la chevillette de la Vilaine, sa bobinette en Touraine cherra !]

La Touraine... tout un poème pour une Vilaine.



Cela faisait bientôt 3 ans qu'elle n'en avait pas foulé les terres et la revoici en ce jour surement maudit par certains mais avant tout béni par elle. Des larmes de bonheur perlèrent au coin des ses noisettes sarcastiques. Exactement les mêmes larmes, chaudes et saines, que celles qui ont coulé sur ses joues le jour où elle a fui ce duché avec le vicomte de Candes Sainct Martin. 3 ans qu'elle vagabondait avec ce dernier de monastères en monastère pour découvrir leurs riches bibliothèques. 3 ans sous une identité ridicule pour donner au dicton "vivons caché pour vivre heureux" tout son sens. 3 ans qu'elle vivait dans le bonheur le plus parfait avec un homme merveilleux et ce sans se soucier de ce qui les entourait. 3 ans... jusqu'au jour où cette vieille Canaille de Namay lui était apparu comme le Sans Nom dans un bouillon de poule en causant moultes remous nostalgiques remontant jusque dans son défunt chignon de Grande Vilaine. Après tout, sa soupe avait un goût d'idéologie partagée, les yeux de gras qui y flottaient étaient ceux d'ennemis communs, le vieux Crouton avait assurément un caractère aussi épicé que le sien, la crème rajoutée pour adoucir le trouble tenait une logique certaine de justice, la pointe de Rock Fort en supplément n'avait rien de déplaisant. Puis ce fumet, ce fumet rappelant aux non avertis l'odeur de la fiente fossilisée, ce fumet qui exhalait de l'ensemble en joviales voluptes avait réellement de quoi émoustiller les nasaux de n'importe quelle gourgandine ! Voici donc comment prirent fin 3 belles années de sérénité pour la Vilaine comme pour la Touraine.

    Partir à la cueillette de champignons en plein hiver, quelle joie.
    Partager le potage du Carmin, sa soupe elle la bouffera.
    Tire la chevillette de la Vilaine, Vieille Canaille, sa bobinette te chérira !


Nessty arrêta son canasson, piaffant tout autant d'impatience qu'elle, en haut d'une colline pour se laisser envahir par la beauté du paysage familier qui s'étalait à ses pieds.

En contrebas, Loche. Village natal de la dudununuche Rhiana, celle qui se fit lécher le morveau par un encapuchonné sans tête puis par un corbeau sans bras. Donc le village le plus peuplé d'idiots et aussi le village le plus triste de tout le duché. Un trou sans intérêt mais c'est bien par là qu'il fallait passer.

A sa gauche, Chinon. Ah Chinon... toute une histoire en saucissons et en chignon. Son coeur se serra sous l'émergence des sentiments associés à ce nom. Chinon... Chinon, le cimetière où elle avait enterré un boucher obèse émasculé par un coup de sabot d'âne. Juliuz, un de ses Vilains, un des siens, un ami sincère, un homme de coeur. Chinon, le bourg du pire pro-de-la-cure que puisse imaginer une jugelotte enchignonnée. Ruthénix, son ami Ruthy au trot trop taquin, le seigneur des Nichons Rapides à qui elle avait même dédié le crottin issu de sa fromagerie ducale. Chinon, le lieu où se scella son coeur à celui qui marquera à jamais son destin. Hijikata, le Vénérable Vieux Con que tous les jupons du Royaume convoitaient, le grincheux médicastre de son corsage et de son chignon, le recteur kidnappé en sa bibliothèque, le ducaillon pour qui elle avait abandonné toute ambition de Grande Vilaine, le seul homme en mesure de tempérer la Gueuse Impétueuse. Chinon... ou le coeur du chignon !

Droit devant se détachaient Tours et sa cathédrale. Tours, les célébrations aristotéliciennes de celui qu'elle appelle en toute simplicité son Père, que ce soit lors d'un somptueux couronnement ducal ou d'une humble messe dominicale célébrée par le camerlingue en personne. Tours, la capitale des manigances par excellence avec son conseil de cadavres poussiéreux prêt à étouffer tout dynamisme naissant en ce duché. Tours, le haut lieu de la perfide trahison des Hargneux Rapaces Paranoïaques. Tours, où sonnait le tocsin de la déchéance tourangelle depuis qu'un Altaïr coupable de haute trahison, un Falco empestant la pourriture et une Gatimasse incarnant l'hérésie primaire s'emparèrent de la couronne ducale. Tours, le souvenir douloureux des cris d'innocents tourangeaux tombant sous les coups de lame d'un lâche capitaine de Touraine. Tours, jadis épicentre des espérances pacifistes de la Vilaine pour rendre la Touraine plus belle, plus forte et plus vivante aux yeux du Royaume entier. Tours, aujourd'hui prête à brûler sous ses yeux en raison de la cupidité des uns, de l'ingratitude de autres et de l'ignorance de beaucoup.

Vendôme, le village où elle avait abandonné ses bagages de poitevine pour être au plus près de la seigneurie de son noble fiancé était imperceptible depuis ce promontoire. Elle eu beau jouer de ses genoux pour gagner de la hauteur. Ses pensées s'envolèrent tout de même vers sa fillotte devant Aristote et toutes les personnes qui y avaient marqué son estime dans le bon sens. Tant d'exquis souvenirs à Vendôme la submergeaient qu'elle en oublia même que c'était là bas qu'on l'avait traité de catin ducale au lendemain de la libération de la mairie en compagnie de Solange ou encore là bas qu'on l'avait décrétée comme morte jusqu'à ce que le recours du Grand Inquisiteur en plein Concile mette fin à cette rumeur grotesque.


Le coeur de l'ancienne enchignonnée était empli de bonheur comme celui d'une gamine rentrant chez elle pour les fêtes de la Nativité avec une énorme panière de champignons à poêler. Le calice de la mort trouvé par erreur en Touraine serait bien évidemment le cadeau de sa miséricorde même s'il sera sciemment écarté des ripailles festives. La bougresse aimait la Touraine pour tout ce qu'elle y avait vécu de bon et pour tous ces tourangeaux avec qui elle avait joyeusement partagé chopine. Oui, Nessty aimait toujours la Touraine ! Elle avait même versé son sang à plusieurs reprises pour défendre ce duché. Oui, Nessty verserait encore son sang en Touraine ! Et aujourd'hui, le fantôme de la Grande Vilaine était bel et bien de retour pour lui prouver son attachement. Peut être même en la débarrassant une bonne fois pour toute d'une vieille fistuline aussi connue sous le nom de mycose du Cartel.


    Partir à la cueillette de champignons en plein hiver, quelle joie.
    Retrouver un oiseau de mauvais augure, sa vie sous leurs lames se perdra.
    Tire la chevillette de la Vilaine, Vieille Crevure, sa bobinette te tuera !


En attendant que le petit papa Namay lui propose de déposer dans ses petits souliers un cadeau emballé entre 4 planches de sapin, la gueuse impétueuse cria :

Bleu, Blanc, Radis !
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Jugelote incorruptible de Lorraine : 100 écus/semaine pour qu'elle la ferme ? Mais quel radin ce Trou Duc !
Linexiv
[Donjon de Loches, un étage plus bas]

Le capitaine avait fini par se lasser d’attendre la neige et s’était risquée à rejoindre la grande salle pour profiter de la cheminée et garnir le feu de quelques missives non-importantes. À vrai dire, quelque fut le soin apporté à la lecture des plis lui parvenant, ils ne contenaient que des banalités insipides. À croire que son exil lochois l’écartait un peu trop du castel turon pour demeurer au centre des affaires. Quant à soupçonner l’errance d’un certain aveugle d’y être pour quelque chose, elle préférait ne pas y songer. Après tout, qu’un capitaine soit incapable de jouer aux échecs, parce que, en vérité, ignorer le mouvement de ses propres pions, ce n’était qu’une bagatelle. Et puis, elle pourrait toujours jouer aux dames. C’était plus simple les dames, de gentils soucis à sa portée, comme celui qui débordait du torchon qu’elle peinait à lire. Faire instruire le Burchard conformément aux vœux exprimés au sortir de sa traversée du désert, enfin de la mine, n’avait pas été très concluant. L’imbécile restait à la hauteur de ses maigres moyens et jugeait donc que l’affaire principale du jour était le détournement de deux chevaux des écuries ducales par une dame dont il ne pouvait pas donner l’identité mais qui avait réussi à abuser le maître d’écurie car il la connaissait.

Bref, un imbroglio de plus à démêler, d’autant plus que la Touraine ne manquait pas d’hommes d’armes à la recherche de montures… La seconde lettre réconfortait davantage, non pas tant par son expéditeur, après tout, Dénéré c’était angevin et angevin, c’était … angevin. Pas même par la perspective de l’invitation à ce qui risquait d’être l’événement mondain de l’année, mais simplement parce qu’il s’agissait enfin d’une affaire légèrement plus importante que le vol de deux canassons. De quoi récupérer sa plus belle plume, tracer les formules d’usage sur le parchemin avant d’être dérangé par un soldat essoufflé qui lui tendit un pli en direct de Tours. Lequel ne tarda pas à finir froissé entre son poing puis jeté dans le foyer, avec son début de réponse en prime. La prévôté avait déjà parlé. Retour à la case départ, celle de la plante verte, désormais gelée. Tout comme la plupart de ses anciennes espérances.

Heureusement pour Line, d’autres forces paraissaient en marche en Touraine, au point d’imaginer un véritable vent de folie pour les festivités. Car l’hypothèse des querelles d’honneur réglées une fois pour toutes, en un seul assaut s’éloignait doucement… Non pas du fait d’un manque de volonté mais plutôt de la difficulté d’obtenir des camps opposés. Quoiqu’à bien y réfléchir, une mêlée générale, cela changerait des batailles de boules de neige.

Fargot serait bientôt de retour lui-aussi, le Val ne dégèlerait pas de l’hiver mais au moins, il ne disparaitrait pas davantage. Il était temps que Line se bouge, grandement temps, quitte à commencer par rechercher l’identité du voleur de chevaux. Après tout, la résolution de l’énigme pouvait s’avérer savoureuse… Il s’agissait de retrouver une personne capable de convaincre un cul de jatte qu’il pouvait marcher et ayant nécessité de posséder une monture capable de piétiner son adversaire. La perspective était décidément charmante, ne manquait que la Géante.


Antinea ! Il faut en urgence contrôler les pas-beaux en ville !
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Antinea_de_ragnarok
La sanguinaire,arrivée,peut apres sa capitane,la avait laisser en les sienne soccupatiosn,elle même,en train voir les divers mouvances se effectuer,sentant ester vibration si particuliere et bien trop connue de avant conflit.....

Anti,à une créneau de estaminet,et observant el dehors,se retoruna à parole de line

Citation:
Antinea ! Il faut en urgence contrôler les pas-beaux en ville !


Enfin de la action....

Souriante,revitn vers tablé de Line

Bon,pas souci,Line,plan d eaction,manoeuvre et combien hommes me d aLine.....

Regarda autours de elle,les....euh....hommes......Mouai...Bin là pas sortit de estamient avec eux

HOLA...TOUS.....ALORS QUOI VOUS DORMIR OU QUOI???CHIFFE LES MOLLES OU SOLDATS PAR THOR ET PAR ODIN?DEBOUT,GARDE A VOUS.....ALLEZ ON SE BOUGE PAR THOR ET PAR ODIN.......

Commence à se lever pour aller ficher quelques bons secouages a ester endormits de tout accabit.........

Line,motive toussa,si nous duex juste nous duex hein,pas le possible à rien fayre par Thor et par Odin....

Se retiendre prendre Odin poru pas paf sur testes a certaisn mollassons présents.....
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Pucelle Elue Touraine,boulangère,raleuse pro,baffeuses tout genre et poils,leveuse coudé calva pro...
Falco.
Tours. Un cheval et des missives..

Voila qui est mieux ptite Guen!
Regarde la ou ma main passe.
Cette encolure épaisse, la bouche douce, sensible aux rênes.
La croupe est ronde, celui la à de la détente, ce qui est utile pour sauter des pieux.
Ventre point trop rond, et c'est un hongre, je les préfére aux étalons nerveux ou aux juments agitées .
Mes cuisses doivent compenser ce que je ne peux faire faute d'avoir deux mains.
Quelles est sa couleur?
Oh...Il faudrait camoufler ce marquage sur l'épaule..Les armoiries de Touraine..Les angevins seraient foutus de de tirer à vue en voyant cela avant de voir mon blason.


Il prend son temps, usant du toucher et parfois allant à prendre la main de Guen pour la guider au fil de sa visite des montures.
Flaco étant plutôt grand, il préfére la plus haute bêstiole, celle n'ayant plus rien de mâle et qu'il sent un zest plus agée.
Une monture de guerre pour un aveugle demande des prioritées particulières.


250 écus, hein? Cela les vaut, oiselle.
Pensez tu que je puisse passer par la mairie pour le paiement directement en votre bourse ou préférez vous une autre façon?
Vous êtes une des heureuses providences qui compensent la tristesse d'entendre Touraine faire dans ses braie même contre un mariage courtois.

Il ordonne à un varlet de préparer la monture et d'y harnacher sa selle.
Il tachera ensuite de trouver un boucher ou charcutier pour changer la carne qui l'a conduit ici en saucissons goutus.
D'ailleur c'est juste par égard à la sensibilité de la jeune oiselle qu'il ne va pas dans la stalle pour tuer la bête d'un coup de dague sous la machoîre.

Vous êtes adorable, encore merci!


Ce matin il a appris que sa promise s'est vue refuser le passage.
Que le duché ferme tout.
Que ça gronde salement dans les caves ou papote la noblesse du cru.
Que Namay semble avoir été la coucougne de trop dans un potage imprévu devant se cuisiner en Touraine au lieu de l'Anjou par un de ces hasards qui font le sel de la vie.
Bref, du plan B on passe au C, voire à la variante Y!

Il se demande encore ce qui a pu ainsi effrayer d'un coup le nouveau Duc.
Sa venue, celle de Namay, les rumeurs brigandes? L'addition du tout ou le passage inopiné d'autres gens trublions?

Cela ne va pas être aisé de monter le Pas d'arme!
Si en face ça flippe d'un rien, les avoir en harnois pour une joute polie risque de demander des talents de diplomatie qu'il ne posséde pas.

En bref...Argh!

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Antinea_de_ragnarok
Anti estayt en plein préparatoire de un salle de entrainement pour les soldats......Quand une veilleur arriva pour signaletique que une quidam ester en porte et mandait,à les siens dires "porteur de inforations des plus haustes importances",à ester reçu le plus en rapidité possible.....

La géante nordique prit Odin et suivit le veilleur,le pressant...

Arriva en porte et avisa une homme,fleurant turpitudes et vraiment pas le bon senteur de corps,haussa sourcils,méfiante,naseaux palpitants,pruneles surveillants alentours,puis de le nouveau quidam présent,le dévisageant de tout sa sienne géante taille

Alors,vous aovyr soi le disant "informatiosn capitales",hein?Quoi ester sujet,Messier?

Observa en très,très vive attention quidam en face de elle,dès plusse méfiante

Pas mensonge,moi le saurait immédiatement et toi ne aura pas tempus à franchir portes,Messier...Parle...Vite

Patte serrée sur Odin,observe quidam,prunelles aciers givrées fixée sur lui........
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Pucelle Elue Touraine,boulangère,raleuse pro,baffeuses tout genre et poils,leveuse coudé calva pro...
Le_mac_ignon
L'homme,emmitouflé dans sa pélerine,visage couvert,avait accourut au château,après avoir été grassement payé par le tenancier de l'auberge ou le fourbe et l'ancienne mairesse de Tours étaient présents......

Le meuner,macignon à ses heures perdues s'étant bien gardé de dire que ladite ex mairesse lui avait pris ses deux ânes aussi contre......un bien malheureux et ridicule écu......

Et le voilà ,maintenant,en face du grand monstre nordique dont il avait entendu parlé,mais sans vraiment croire à son existence.....

Du coup,toute sa superbe et l'idée de encore plus tirer quelques écus suplémentaires de ses informations disparurent en fumée.....

Vrai que la donzelle...Enfin,donzelle pas vraiment ce mot pour elle....était des plus magnifiques....Mais bon,pas le moment de faire son joli cœur,et pas sur que cela marcherait sur la géante en face de lui,main fermement serré sur un casse têtes des plus impressionant que bien 4 hommes n'arriveraient pas à légèrement soulevé du sol.....

Pour la première fois de sa chienne de vie,le macignon ,face à cet engin là,regretta de pas avoir suivit les conseils d'honneteté de ses parents assassinés par le traitre Falco....Inspira et dit d'une traite

Euh b'jour,m'dame....c'est l'tenancier d'la taverne qui m'envoit,m'dame,rapport au falco,d'une blondasse et de deux chevaux,si vous voyez c'que j'veux dire,m'dame?

Son visage était levé vers la géante qui l'observait,ses yeux le transperçant de milles aiguilles acérées...Valait mieux pas ni lui mentir ni faire le fanfaron avec cet engin là.....

Il attendit,encore moins rassuré qu'en présence du Falco,que la géante reprit parole,continuant à le fixer,sans mots dire......Se disant qu'à bien choisir,il avait préféré la présence de l'aveugle en taverne que le moment qu'il vivait présentement.....
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