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[RP] Des lames d'aciers mais foutus obstinés

Antinea_de_ragnarok
A nom honnis,la guerrière saisit col du homme,le flairant,snetit que il mentait pas,...Par trop peur

Citation:
Euh b'jour,m'dame....c'est l'tenancier d'la taverne qui m'envoit,m'dame,rapport au falco,d'une blondasse et de deux chevaux,si vous voyez c'que j'veux dire,m'dame?


Suis moi,homme....Je mene toi à Capitane line,toi v dire quoi toi savoir...Mais attention,sera derrière toi...A moindre mensonge...Paf

Abattit par devant siens pieds Odin,puis tenant toujours homme par col,le entraina vers quartier à Line...Rapidement....Pas préocupation si le austre suis ou se fayre trainance par col sien.......

Toqua porte de sa Capitane,vrilalnt prunelles aciers sur quidam,tout rouge essouflé......
_________________


Pucelle Elue Touraine,boulangère,raleuse pro,baffeuses tout genre et poils,leveuse coudé calva pro...
Adelinde.
[Quelque part devant des chevaux.]

La jeune femme était assez impressionnée par la manière dont Falco caresser ces bêtes d'une main douce et soignée. Elle souriait en le voyant faire c'était une jolie expérience pour elle de voir un homme non voyant choisir un cheval,il est vrai qu'elle ne pourrait s'imaginer à sa place mais elle ne le prenait pas en pitié c'était Falco son "Souveur de la soif". Même dans ses paroles il était très précis et ont pouvaient voir qu'il s'y connaissait.

Il est vrai que même esthétiquement c'est un beau cheval ! C'est un cheval avec une robe noir de jais,il est vraiment magnifique et porte en son regard un petit coté sombre d'ailleurs.


Elle n'y connaissait rien mais délivrer le fond de sa pensée afin de donner son avis,sincèrement.


Eh bien...Je ne sais pas mais tout entre nous je préfère un autre échange qu'à la Mairie...


Elle sourit un peu gênée de parler d'argent.
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Caro
Dans la nuit du 13 au 14 décembre....ou quand la crétinerie montre toute sa splendeur



Battez le rappel et rappel a été fait. De cette nuit enflammée à l’aura carmine, étrange dans l’étrangeté de la vision, ouragan venait à prendre la suite. Ouragan carmin lui aussi.

Rappel, appel et du Carmin sa jumelle, son autre, son Lui lui revenait tel un ouragan qui passe pour aller terminer sa course à ses pieds, et renaître. Le conte se terminait on ne peut mieux.

Mais… Réveil douloureux.

Joyeuse troupe s’affaire, joyeuse troupe s’organise. Sur le départ, avancée et juste un regard aux défenseurs de la ville qui sans souci aucun nous ont laissé passer. Pourquoi retenir, s’en prendre à des personnes qui ont l’intention de partir voire même d’obtempérer à la demande des quarante huit heures pour quitter le territoire ? Cela n’aurait en effet aucun sens, aucune logique, en ce duché que Namay, la Memento avait aidé par sangs et morts.

Mais… mais....


Put*** de bordel de me*** !!

Mots lâchés, hurlés aux portes de la ville.

Hommes que la rage anime on ne sait pourquoi, sortis d’on ne sait où, sans doute cachés derrière les arbres, qui laissent passer les premiers mais qui sans scrupule aucun se jette sur nous.

Epée sortie du fourreau, sauter de la monture, azur virant au gris et les repousser encore, encore et encore, cris de rage, grognement de colère et les faire reculer. Sans plus attendre courir vers ceux tombés. Grimace et souffle rapide, geste rapide, besace prise au passage pour comprimer les blessures avant de nous trouver un endroit au calme où soins pourraient être donnés.

Braises de l’ancien feu de camp, ranimer il le fallait pour que je puisse avoir de l’eau chaude et avec l’aide de mes compagnons soigner, panser même si là mon corps, mon cœur, mon âme étaient remplis d’un froid plus que glacial.

Mains encore maculées du sang des miens, je me retirais pour m’isoler.

Arbres, froid, silence et de frapper du poing contre un tronc d’arbre.


Raaaaaa !!!

Frapper encore et encore, fallait que ça sorte, fallait que j’exprime cette rage et colère qui au fond de moi grandissait. Larmes de colère, poing en sang du leur et du mien mêlé.

Aristote pardonne… moi pas !!! Vos visages à tous sont gravés en moi à jamais !!!

Se laisser tomber à genoux, mains sur les cuisses, souffler, se reprendre, tête rejetée en arrière, joues ruisselantes, azur fixant la lune qui ornait la noirceur de cette nuit maudite.

Missive du sang des miens serait écrite, missive qui serait accrochée à la vue de tous avec leur torchon de papelard annonçant la fermeture des frontières. Apprendre à compter il leur faudrait. Moi j'avais compté les hommes fourbes. Le temps du sablier n’était pas écoulé encore à la lâche attaque !



Aujourd'hui, en chemin, vous avez croisé les défenseurs de Loches.

14/12/1461 04:08 : Vous avez été attaqué par l'armée "Semper Vivum" dirigée par Sarevok.

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Azelle
***
Calyce
-Blois. Deux jours auparavant.-

Le petit groupe s'était fait une raison. On ne les laisserait pas passer par le Touraine. Un détours s'imposait donc, Orléans, Alençon, Maine... Ou pas. l'Angevine avait le nez plongé dans une carte quand un messager aux couleurs tourangelles vint lui remettre un....message.
Faut écrire à sa Grâce le Duc qu'il parait.
Okay, on va faire ça.


Citation:
Votre Grâce,

Je vous contacte comme demandé par votre Prévôt à qui je demandais, hier, le droit de passer par votre chez vous pour rentrer chez nous en Anjou, que je puisse me marier enfin. Je voyage avec un petit groupe de cinq personnes très sympathiques (à part Bocom, si vous voulez on vous le laisse : il fait le ménage, il porte les malles et il peut même prier pour vous) qui répondent aux noms de Katina_choovansky, Bocom, Ellana..., Tynop et Miya.

Nous passerions désarmées, le drapeau blanc à la main et tout. Bocom vous paiera même à boire si vous êtes du genre à préférer les tavernes que votre bureau.

Calyce de Dénéré-Malines

Ps : J'aimerai aussi récupérer mon Promis qui s'est perdu à Tours.
Pps : Vous êtes invité au mariage.


Citation:
A Calyce de Dénéré-Malines
De nous Godeffroi d'Abriany de Nyollet, Régent de Touraine

Le bonsoir,

Effectivement c'est nous même qui avons demandé à notre Prévôt de vous prévenir de nous contacter.

Vous souhaitez visiblement selon vos dire et ceux de votre Promis juste passer sans incidents!
Malheureusement pour vous nous sommes assez peu enclin à accéder à votre demande...
Nous avons actuellement quelques indésirables présent en nos terres.

Cependant, dans notre grande mansuétude, nous serions peut être disposé à vous autoriser un libre passage.

Vous devrez défaire votre groupe en deux, soit un groupe de deux et une groupe de trois.
De plus vous devrez ne restez que le temps nécessaire pour traverser notre duché sans perte de temps.

Si vous êtes en mesure d'accepter ces conditions, dans ce cas nous aviserons.
Si vous engagez, et que vous ne respectez pas vos dire nous pouvons vous affirmer que nous n'aurions aucuns scrupules à vous mettre en geôles et qui sait peut être pire!

Dans l'attente de vous lire,
Puisse le Très Haut vous éclairer...

Godeffroi d'Abryani de Nyollet
Régent de Touraine.


Citation:
A Vous, Godeffroi d'Abriany de Nyollet le Régent de Touraine,

Bonjour,

Je vous remercie d'avoir pris le temps de répondre à notre demande. Et puisque vous faites preuve de mansuétude, on veut bien faire un effort aussi ! Nous séparer en deux groupes ne nous pose pas vraiment de problème, sauf que comme je le disais dans mon précédent courrier, nous sommes six... Deux groupes de trois, ça vous va ? Sachant qu'une fois que le Promis aura rejoint le groupe, nous seront quatre et nous ne comptons vraiment pas nous attarder sur les terres tourangelles : Une journée à Tours seulement, le temps d'attacher le cheval de Falco au mien.

Sans incidents, toujours !

Dans l'attente de vous lire aussi,

Calyce de Dénéré Malines



Citation:
De Moi Godeffroi d'Abryani de Nyollet

A vous Calyce de Dénéré Malines,

Bien nous constatons que vous mettez de la bonne volonté!
C'est pourquoi vous avez autorisation de fouler nos terres pour un passage fort bref...
Sachez que nous vous ferons surveiller et au moindre doute vous risquez hélas de subir notre courroux!
Nous espérons vivement pour vous ne pas en arriver là, avoir votre trépas sur nos mains nous serait fort disgracieux.

Divisez donc votre groupe prenez la carcasse euh votre promis nous nous excusons et surtout n’hésitez pas à le battre il ne sera que plus tendre...Nous louons Aristote d'avoir permis qu'un être s'entiche de cette canaille et qu'elle le dompte!

Puisse t'il d’ailleurs vous aider à le supporte, vous donner la force de trainer à vos pieds un manchot aveugle, fourbe, et bien autres choses encore.

Tenez vos engagements et nous tiendrons les nôtres à savoir vous faire quitter nos terres en vie ou pas... Nous plaisantons allons nous sommes joueurs! Quoique...
Dans l'attente de vous lire

Godeffroi d'Abryani de Nyollet
Régent de Touraine


Voilà comment ils arrivent à Tours.
Reste plus qu'à trouver le cheval du Baron chauve, aveugle et manchot.

_________________
Hooks
Nuit du 13 au 14 décembre

Le depart était donné, enfin partir , bouger un peu . Il etait content de reprendre la route, mais joie de courte durée.

Hooks avait pris un peu de retard, et fermait comme souvent la marche . Pas lieu d'être aux aguets, Comté soit disant paisible ....... Tu parles de tranquillité . Le groupe sortait tranquillement de la ville , les defenseurs tres polis .

Soudain cliquetis d'armes, ferrailles contre ferrailles . Il sort épée au clair, pare les coups avec son bouclier ..... Dommage il ne toucheras pas ce soir, partie remise ......, mais on ne lui tirera même pas une goutte de sang non plus .

Puis regard vers les siens, plusieurs a terre . Regard vers cette armée qui s'en va comme elle fut venue . Il lance a qui l'entendra .

.
Je n'oublie pas non plus , et ne pardonnerais surement pas ..... A bientôt

Puis il va aider ceux qui ont besoin de soins, aider a les relever et panser les blessures .

L'heure de faire payer viendra bien assez tôt
Cynanque
"Nuit du 13 au 14"

Nous quittions donc la Touraine comme on nous en avait intimé l'ordre... Cette Touraine que mes compagnons d'arme -plus ancien que moi au sein de la Memento Mori- semblaient avoir défendue de leur sang.

Je faisais partie de la lance du Captain Namay. Les deux premières lances de nos compagnons s'étaient déjà élancées et passées sans problème : dans la pénombre, je ne les distinguais même plus.
Pourquoi traînions-nous ? Le Captain semblait être sur ses gardes, même si je ne pouvais lire d'inquiétude sur son visage.


En route, lança-t-il.

Coup de talon oh cheval fougueux. Je partis en trombe, trop heureux : le vent piquant, sifflant dans mes oreilles, bride abattue, penché en avant : les autres étaient passé, pas sur mes gardes du tout !

Je les distançai trop vite, sortant de la ville, n'entendant rien que ce vent sifflant. Après quelques temps je me retournai et Ô stupeur, ils ne me suivaient pas !
Retournant sur mes pas, je vis l'impossible : ils s'étaient fait attaqués. Déjà les derniers combattants quittaient les lieux sous l'étendard que j'avais bien sûr déjà vu : semper vivum !

Renfournant l'épée désormais inutile je vis Caro et Hooks s'affairer autour des blessés :


Mais que s'est-il passé ? Pourquoi ? On quitte, comme demandé ! Un piège encore un piège ?

Gorge nouée, amertume; on parlerait plus tard : d'abord arrêter le sang... le nôtre...
Caro
14 décembre 1461 ou quand la colère ne retombe pas



Un rapide regard à Cynanque à sa demande. Un hochement de tête aussi.

Oui Cynanque, pas le droit de partir tu vois....

Et puis...

Journée complète à soigner, panser, œuvrer en plus comme à mon habitude. Mais les pensées étaient toujours les mêmes. Souvent le regard se portait sur ma main blessée, écorchée que je n’avais que vaguement désinfectée. Souvent les pensées se tournaient vers ce qui nous unissait nous tous de la Memento. Cette force, cette rage, ce lien, cette famille, ce qui faisait qu’envers et contre tout rien ni personne ne pourrait nous détruire, rien ni personne ne détruirait le Nous Sommes que nous étions tous.

C’est ainsi que promesse que je m’étais faite au matin, je prenais mon nécessaire d’écriture, ce pot de sang qui contenait celui des miens qui avaient versé carmin injustement.

Le plume se trempe, la plume gratte le parchemin. La couleur se pose au rythme des battements de mon cœur rapide, de la gorge serrée. Première fois que j’écrivais avec du sang mais marquer le coup je le voulais et ce même si je savais par avance que ce serait un coup d’épée dans l’eau.

Missive faite en plusieurs exemplaires avant de les faire porter en ville et en place publique afin qu’elles soit vues de tous.






A la Touraine
A la fourberie du Conseil et de son Duc
A la fourberie de l’Ost
A la fourberie humaine
A tous

Qu'il soit su !


Qu'en date du 6 décembre un groupe de personnes arrive sur Loches pour se reposer. Pas un mot des défenseurs, de la douane, rien de rien, nous sommes donc les bienvenus. Donner de ses écus, travailler pour le duché et pour les villageois, rien de belliqueux, aucune mauvaise intention loin de là même, le départ était déjà prévu pour dans quelques jours.

Qu'en date du 12 décembre, annonce est placardée mais sans date. Annonce de fermeture des frontières.

D’ailleurs en parlant de ce torchon il date de quand ? d’il y a deux mois ? allez savoir il est simplement stipulé « Fait au Château de Tours, le XII jour de l'an de Grasce MCDLXI »


Citation:


Aux Nobles de Touraine
Aux Tourangeaux et Tourangelles,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Par la présente, nous Godefroi d'Abryani, Régnant de Touraine, Seigneur de Nyollet, déclarons que les frontières de Touraine sont désormais fermées à tout étranger.
Cette mesure s'applique suite à la présence de trop nombreux indésirables sur notre sol.

Toute personne non autorisée ou étrangère, présente sur le territoire de Touraine à dès maintenant 48 heures pour quitter le duché sous peine de procès pour Trouble à l'Ordre Public.
Pour des raisons évidentes de sécurité il est interdit à tout étranger d'établir domicile en Touraine durant la fermeture de nos frontières, tout contrevenant s'exposant à des poursuites judiciaires.

Toute personne ayant nécessité de traverser nos terres pour x raisons, est priée de demander au préalable un laisser passer auprès de notre Prévôt Messire Colbert.

Cette décision prend effet dès maintenant, et afin que nul ne puisse contester le présent document, apposons notre signature.


Fait au Château de Tours
le XII jour de l'an de Grasce MCDLXI







Godeffroi d'Abryani
Régent de Touraine
Seigneur de Nyollet



Quoi qu’il en soit, annonce ou pas, départ de Loches prévu et maintenu pour la nuit du 13 au 14 décembre.

Et....

Dans cette nuit du 13 au 14 décembre, le groupe quitte Loches, sort de la ville sans souci aucun de la part des défenseurs de la ville qui sans doute ravis de nous voir partir, nous laissent passer.

Mais …

A peine hors des remparts, au-devant l’armée se jette sur nous !

Faudrait savoir !! on veut quitter Loches et on nous retient par les armes n’hésitant pas un seul instant à faire verser le sang !

Haut et fort j’hurle ma rage et ma colère contre ce duché qui ne respecte pas ce torchon s’il devait compter du 12 décembre, mais là aucune certitude ! car oui c’est un torchon où le mensonge est de rigueur !

Alors que le Duc Godeffroi dans sa grande bonté de mes deux, qui se devait, si je devais prendre en compte cette annonce, laisser 48 heures pour partir, que ce Duc m’explique et explique à tous pourquoi il a ordonné cette lâche attaque nous empêchant de partir en bafouant sa propre loi toujours dans l'expectative d'une prise en compte au 12 décembre !!!

Le Duc nous aime-t-il tant qu’il lui a fallu passer par les armes pour nous garder auprès de lui ? Nous le demander gentiment était trop demander sans doute !

Bassesse quand tu nous tiens !



Rédigé le 14 décembre de l’An de Grasce 1461, au carmin d’innocents versé


_________________



























Dragones
La Touraine, c’est là qu’elle l’avait trouvé et enfin un visage fut mis sur sa trogne.
Il y avait ce jour-là bien du monde en taverne, la Brune avait entendu son nom, le sang avait fait un tour, calmement, elle s’était levée et une belle gifle lui fut donner.

Dragones aurait aimé le tuer sur place par vengeance mais elle n’était pas ainsi, défit fut donné ainsi que le rendez-vous pour un duel.
Ils s’étaient chercher, une pauvre femme l’avaient prise pour une brigande, la bourse donné elle l’avait rendu à la mairie et enfin il était là.
Elle aurait aimé glisser la lame dans son corps pour qu’il donne son dernier souffle mais le dénouement en fut bien long.
Il l’avait fait plier le genou devant lui, sa lame sur son épaule et non loin de son cou.
Falco aurait pu la tuer ce jour-là...

Il en fut autrement, sa haine pour lui augmenta que plus encore, elle n’espérait qu’une chose qu’il meurt enfin de sa lame.
Dragones avait bien changé depuis ce jour, l’expérience du combat s’accrue, sa détermination tout autant et les derniers évènements l’avait rendu encore plus froide aux yeux de ceux qui ne la connaissaient point…

Campement une soirée peuplé de surprise

Jamais loin de lui, silencieux et attentive, elle veille, Ombre présente toujours quoi qu’il advienne.
Mot réceptionné qui le laisse dans un état second, flamme franchie, l’Ombre suit en contournant les flammes.
Point de mot ne franchie les lèvres, légères pression de sa main pour montrer sa présence même si elle sait qu’il n’oublie pas sa présence.

Ordre fut donnée, elle s’éloigne et commence à ranger et mettre dans sa charrette sa tente.
Par moment, elle oublie de ménager son bras gauche qui la rappel à l’ordre, buté comme bien souvent elle fait fit.
Au risque d’avoir une remarque de Caro ou d’un frère ou d’une sœur de Memento.
Bien vite des aides de camps lui apportent aide et tout fut rangé dans sa charrette, plus de temps pour un massage à base d’onguent pour son épaule…

Départ dans la nuit du 13 au 14

L’Ombre monte sur sa jument, point de bouclier tenu par sa main gauche, nouvelle rapière sur son flanc, main posait sur le pommeau.
L’Ombre observe et attend avant d’avancer, léger coup de talon une fois la troupe à quelques trots d’elle.
Regard alentour, tout est bien calme, voir trop calme…
Les défenseurs sont croisés sans aucuns échanges et ce n’est guère elle qui dirait un mot.
Elle avait toujours cette impression de mal être, quelques chose n’allait pas mais quoi ?
La réponse lui sera donné bien plus tôt qu’elle ne l’aurait pensé cette nuit-là.
Bruit qui se fait entendre, premier coup donnait et comme au ralenti, elle voit les soldats s’abattent sur eux, épées en main prêt à en découdre.
Instinctivement, sa rapière est saisie, elle esquive et combat tout en se frayant un chemin pour rejoindre le Capitan.
Mais elle arrive prêt de lui bien trop tard, oubliant son bras, elle se saisie du Capitan et le met à l’abri.
Caro pourra faire ce qu’il faut, regard circulaire les attaquants s’éloignent, Theudrick était également à terre relevé pas les siens, Sam lui aussi blessé cette fois.
L’Ombre grogne de rage, elle se maitrise et ramène Namay au campement laissé y a si peu de temps derrière eux.
Doucement elle le laisse au bon soin de Caro l’aidant autant qu’elle le pouvait.

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Nessty_la_vilaine
[Quand on veut se débarrasser de quelqu'un,
on évite soigneusement de le clouer sur place
avec les mêmes faits et les mêmes maux !]



    Les faits.

Une première journée tourangelle sous l'égide de la convivialité. Se boucher les oreilles face à l'éternel accent des lochois, la Vilaine avait vite retrouvé ses anciennes habitudes. Teindre des chemises dans un fut de vin pour transformer du vieux rose en sombre lie de vin et du jaune en radis tendre, elle avait conservé ses talents pour mettre les hommes à nu. Retrouver avec plaisir quelques trognes encore inconnues il y a quelques semaines, elle savait comment fêter cela dignement. Faire des présentations hautes en couleur pour un Pouilleux et une Gueule d'ange, elle s'y attela avec simplicité. Ecouter un Radis se faire éplucher en mots par une Bleue, elle en rit aux larmes une fois de plus. Laisser Sam à Sam encore un temps, elle se ferait bien à l'idée jusqu'à ce qu'inspiration la frappe. Monter sur les remparts pour protéger une ville contre ces indésirables dont elle fait surement partie, elle en avait fait son passe-temps favori. Passer une nuit en belle compagnie sous les étoiles du ciel tourangeau, elle appréciait par tous temps. Tout était normal. A croire que Nessty n'était jamais partie d'ici !

Un second jour sous l'égide de la normalité. Trainer dans un campement pour retrouver d'autres trognes encore, la Vilaine saurait comment fêter cela dignement. Le Bleu-Blanc-Radis allait enfin reprendre forme. Grogner après la vieille Canaille, elle en avait fait son habitude. Lancer un clin d'oeil complice pour valider le vin chaud comme remède anti-bave, elle s'y entraina activement même si une autre gamine su la surprendre. Croiser une pleurnicheuse pourtant appréciée, elle ne dit pas un mot en retour car il était inutile de se fatiguer pour une susceptibilité déjà exacerbée. La Vilaine n'était pas là pour soigner les bobos des égos et encore moins pour les provoquer. Le Poitou, c'est par là, à gauche puis tout droit. La Touraine, c'est ici et aujourd'hui, même si c'est pas mieux. Tout était normal. A croire que Nessty n'était jamais partie d'ici !

Un troisième jour sous l'égide de la lâcheté. A croire que Nessty n'était jamais partie d'ici ! Tout fut normal jusqu'à ce que... Se faire sauter au cou et baver dessus est une chose. Voir les autres se faire sauter à la gorge et vider de leur sang en est une autre.

Sans poser de question puisque cela convenait à sa quête, la Vilaine avait entrainé ses compagnons de route au travers de petits sentiers à peine perceptibles sous les fougères enneigées. Elle se refusait à prendre ce qu'elle appelait le "vallon de la mort" pour y avoir vu s'écouler son propre sang et ne brandissait aucun étendard guerrier. Un camp s'improvisa au petit matin du quatrième jour quelque part entre Loches, Chinon, Tours et Vendôme. C'est donc en pleine forêt tourangelle qu'elle apprit les conséquences des "bonnes" pratiques locales sur une partie des Memento. Elle même avait été accueillie en Touraine à coups de lame malgré un laissez-passer signé de la main ducale en personne et malgré la caution d'un Vénérable recteur. Mal lui en avait alors pris de vouloir venir défendre le duché contre l'invasion ennemie des anges-vains. Puis elle avait été refoulée par ces mêmes lames alors que son statut de tourangelle élue la menait vers Tours pour en protéger le château. Nessty pouvait ainsi comprendre mieux que quiconque la lâcheté d'une attaque sans semonce aucune. Le code d'honneur des guerriers était constamment bafoué en Touraine, c'était un fait et surtout un triste déshonneur pour tous ces braves tourangeaux.
Les Noisettes défaites mais sans aucune lueur de surprise se posèrent sur une fille de Canaille. Vilaine avant tout elle l'était avec son cri "Spoliatis arma supersunt", amie elle se sentait avec cette main qu'elle posa sur l'épaule d'une enfant en désarroi pour lui dire :


Je vous ramène auprès de votre père... et de votre frère.



De l'ombre sereine vers cette lumière blessante, un mal ancien germait à nouveau en la Vilaine. Une douleur ravivée par l'émotion d'une petite Blanche, une rancoeur qu'elle aurait voulu garder étouffée à jamais par respect pour son Vénérable Vieux Con. Tout la contraignait à revenir tant sur les pas de la barbarie tourangelle que vers ces spoliés auxquels elle commençait à s'attacher. Elle entendait déjà les ricanements de contentements dans les alcôves secrètes des feudataires, des ricanements issus d'une bien basse fierté comme seuls de véritables crétins hérétiques peuvent en faire preuve. Quand une annonce ducale vint à tomber sous ses yeux, elle en reconnut immédiatement la patte au dessus du scel de ce ducaillon trop couillon pour vomir de tels mots. Pendant ce temps là, baignaient dans leur sang des innocents quoi qu'il en soi. L'ingratitude de Tours avait frappé, la stupidité de certains tourangeaux était couronnée de pourriture, la Grande Vilaine en était une nouvelle fois témoin.

Peu importe vers où le destin mènent ses pantins
La vie se convulsait en un tourbillon sans fin,
Avec les mêmes faits et les mêmes maux.
Et la Vilaine savait qu'il n'y aurait pas de cadeaux.

De l'ombre sereine vers le néant, Nessty devinait déjà toutes les tournures d'une histoire bien morbide contée sur fond de symphonie victorieuse par des tourangeaux. La finalité, elle l'avait elle même combattu de front à plusieurs reprises. A ceux qui osaient prétendre laver la conscience d'autrui, elle saurait répondre en leur ramenant leur propre conscience sous les yeux afin que la vengeance ne soit pas le seul argument retenu. Les mêmes faits et les mêmes maux lui infusaient aujourd'hui à nouveau la folie jadis éprouvée.

Dans le sang des meurtris s'abreuve la mauvaise foi
Qui à son tour viendra alimenter une guerre sans loi,
Avec les mêmes faits et les mêmes maux.
Et au coeur révulsé d'une Vilaine d'y verser ses mots.

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Jugelote incorruptible de Lorraine : 100 écus/semaine pour qu'elle la ferme ? Mais quel radin ce Trou Duc !
Linexiv
D’un canasson à un carnaval Carmin, 14 décembre 1461

L’aube suivante trouva Line de nouveau devant la cheminée, à moins qu’elle ait passé la nuit sur place, ce qui n’était guère signifiant, le fait qu’elle soit prête à recevoir sa géante trainant un malotru l’était davantage. La veille, Antinéa avait dû se lancer toute seule à la chasse aux informations puisque la jambe de Line ne s’était pas révélée assez solide pour supporter le voyage jusqu’à Tours. La nuit écoulée avait permis à la Géante d’effectuer la traditionnelle tournée des tavernes turonnes pour y dénicher l’oiseau rare. Non pas le volatile déplumé qui était en train de faire perdre les siennes au prévôt, mais un vulgaire piaf qui, en raison de son trimbalage par la Géante, avait piètre allure.

Belle prise ! Commenta néanmoins le Capitaine de Touraine, moins dans l’optique de féliciter Antinéa que de faire peur au quidam. Nous avons là un voleur de chevaux c’est cela ? A pendre donc ! A moins que cet imbécile puisse nous fournir quelques précisions valant plus que le prix de la corde ?

A vrai dire, Line ne pouvait s’empêcher de songer que cette affaire si cruciale frisait la panade complète. D’une part, parce que découvrir l’identité du véritable voleur ne lorgnait absolument pas du côté de la quête impossible. Au contraire, elle avait de grands soupçons et ne désirait pas les rendre publiques devant le bougre puisque la responsable du méfait appartenait à une noble maison et que Line ne tenait pas spécialement à jeter l’opprobre sur ladite maison. Et d’autre part, tout simplement parce qu’elle avait lu un pli du duc lui annonçant qu’il acceptait que Calyce de Dénéré traverse le duché pour récupérer son monstrueux fiancé. Dès lors, il ne demeurait qu’un simple constat : le Capitaine de Touraine ne s’occupait plus que des canassons. Ce qui, même en repoussant les rêves de gloriole, était juste démoralisant. À cet instant, Line ne pouvait se douter que ce qui s’apprêtait à lui tomber dessus lui ferait regretter la gestion des équidés.

Qu’en penses-tu Antinéa ? Doit-on gaspiller une corde ou le renvoyer à ses choppes ?

Ce fut précisément au milieu de ce dilemme que débuta le ballet des missives qui devait occuper sa journée entière.

Le sceau décacheté de la première portait la marque de la Semper Vivum et déclencha une certaine inquiétude chez le Capitaine. Un rapport si matinal ne pouvait manquer de piquant. En l’occurrence les épines s’avèrent difficile à avaler et Line de tendre la missive à Antinéa tout en réfléchissant aux futurs ennuis. Ils ne manqueraient pas.

Namay… Elle connaissait l’homme depuis bien longtemps, avait admiré son courage et même servi au sein de Memento lors d’une désastreuse campagne au sud avant qu’un manque de confiance ne la blesse profondément. Line avait eu du mal à croire les rumeurs lui donnant l’infâme Georges le Poilu comme nouvelle amitié… Pourtant Touraine avait dû se résigner et agir. Et bien qu’à son humble avis, Sarevok se soit légèrement surpassé, l’envie de bien faire, puisque le sieur était interdit de séjour de Touraine. Ce qui impliquait qu’il puisse retourner en Berry, elle se devait d’assumer. La Touraine également.


Antinéa, autant être franche, les affrontements de la nuit nous place dans une position délicate. Namay fréquente des gens peu ragoutants mais son courage nous a sauvés autrefois… Il va falloir jouer serrer…

Et Line de saisir parchemin et plume pour confier à son duc quelques conseils quant à la réaction officielle. Ce qui ne l’empêcha pas d’être saisi d’un rire amer en ouvrant la missive du prévôt.

Tu vois, je m’étonnais de savoir notre Prévôt installé dans je ne sais quel bâtiment, j’espère au moins qu’il n’a pas choisi l’office du guet, trop de courants d’air, mais franchement… Je crois que je vais me dispenser de lui offrir le confort du donjon. Il m’écrit que « Namaycush et Thédeuric, deux brigands ont été retrouvés inanimés » et s’en félicite, à croire que bientôt il contera les avoir affrontés lui-même ! Je sais pourtant d’après le rapport de Sarevok que les usages ont au moins été respectés ! Cela me fait une belle jambe tiens !
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Caro
14/15 décembre 1461… Touraine ou quand on tente de prendre de haut et qu’on se prend pour le Très Haut.



L’annonce placardée en ville allait-elle faire effet ? quelle importance après tout, j’ai fait ce qu’il me semblait juste. Si l’injustice régnait en ces terres, soif de justice j’avais et nous tous l’avions.

Ne s’occuper que de panser blessure du corps et de cœur par tout ce mal infligé pour rien et la soirée en ce campement réduit à presque rien, où joie n’était plus de mise. Colère, inquiétude, les rescapés que nous étions nous affairions et surtout nous occupions à tour de rôle des nôtres tombés. Dragones et Hooks d’une aide précieuse. Dragones qui je me doutais bien en tant qu’Ombre devait elle aussi en avoir gros sur le cœur. Nos silences étaient parlants. Nul besoin de mot, un simple échange de regards et nous savions tous ce que nous ressentions et pensions de la situation.

Et puis…

Tard dans la soirée, assise autour de ce feu de camp, l’homme que j’avais grassement payé pour placarder ma lettre revenait me voir, une annonce en main. Juste quelques mots pour m’informer que c’était réponse à ma missive. Rien de plus mais à sa tête je pouvais déjà me douter que le contenu n’allait pas me plaire. Le remerciant grandement il s’en retournait nous souhaitant bonne chance et que si besoin d’aide nous avions, il serait présent, qu’il me suffirait de lui demander. Il avait compris que nous n’étions pas ceux qu’on dépeignait sans savoir.

A peine parti, je déroulais le parchemin pour me mettre à lire. Au fur et à mesure des mots ma respiration se faisait plus rapide et profonde. Cette colère qui de la journée ne m’avait pas quittée redoublait encore.

Mais pour qui se prend-t-il ? pour le Très Haut ?

Tout devenait plus clair à présent. La seule et unique personne visée était Namay et pour un motif, une raison des plus abracadabrantesque, raisonnement de fou et du Sans Nom et c’est lui qui ose parler de la sorte de Namay ? lui qui a aidé la Touraine, lui qui n’a trahi personne, on lui reprochait n’importe quoi.

Lâchement chercher à mettre fin à ses jours, à nos jours sous prétexte fallacieux que même un enfant de six ans comprendrait aisément. Mais nous prenait-il vraiment pour des demeurés ? prenait-il son peuple pour des idiots en voulant faire croire cet amas d’ignominies et de mensonges ? Ainsi il se plaçait en justicier du Mal alors qu’il était celui qui venait de commettre l’acte le plus terrible et odieux qui soit. S’en prendre à des personnes qui étaient là en paix.

Il ne valait pas mieux que ce fourbe d’Alleaume en fin de compte. Tous la même racaille. Je vais te faire expier tôt ou tard ton propre mal. Vengeance ? non certainement pas mais justice oui. De cette justice qu’il dit nous avoir quitté, de cette justice qui pourtant est toujours restée la même.

D’ailleurs toutes ces personnes qui nous disent brigands, mercenaires, pilleurs, violeurs, assoiffés de sang, sur quoi se basent-ils ? sur rien juste sur des rumeurs, rumeurs surtout d’une catin dénommée Du Vivier qui par vengeance personnelle répand mensonges à outrance sur Namay et la Memento Mori. Cette femme qui habitée par le Sans Nom, était arrivée par l’aide du Mal incarné à m’envoyer missive et ce sans même ne m’avoir jamais parlé, ni connaître mon nom. Missive qui depuis ce jour m’avait fait comprendre qui elle était.

Celle qui avait déjà léché les bottes voire plus du fol Eusaias avait recommencé son petit manège auprès du Petit Nicolas pour arriver à sans doute bientôt recevoir le poste de Connétable de France. Petit Nicolas qui à la main tendue a préféré la mordre plutôt que de la saisir et accepter invitation. Petit Nicolas qui à force de se faire astiquer le cerveau tombé quelques étages plus bas, n’est plus en mesure de voir qui est sincère et où est la manipulation. Mais ne dit-on pas « bien mal acquis ne profite jamais » ? Alors oser parler de mauvaise fréquentation, il pouvait se la fermer le Godeffroi de mes deux.

Qu’il apporte preuve de tout ce qu’il avance. Il ne pourrait jamais prouver quoi que ce soit étant donné que tout n’est que mensonge. Memento Mori n’a pas changé, Memento Mori est toujours la même. Namay a toujours gardé la même ligne de conduite. Bien plus simple de voir la paille dans l’œil du voisin que la poutre dans le sien et de ne croire que ce que l’on veut croire, laissant la réalité de côté. Plus simple de se fier aux autres que de s’adresser directement aux personnes concernées…

De colère je froissais l’annonce et la jetais en boule au sol tout en me relevant pour m’enquérir de l’état des blessés.


*****


Nuit blanche, nuit où le sommeil s’était envolé comme la nuit avec l’arrivée de l’aube. Hooks de bonne heure avait quitté le campement pour en revenir nous informer de son envie d’amusement et de s’être présenté à la mairie de Loches. Il savait très bien ce qu’il faisait et pourquoi il le faisait. Sacré Hooks, toujours fidèle à lui-même. Ami très cher qui cet été n’avais pas un seul instant hésité à me suivre. Et qui avait depuis trouvé en Memento une autre famille. Qui avait compris ce qui nous unissait tous, cette force que nous étions alors que tant de monde s’évertuait à nous briser. On ne brise pas Memento, on ne brise pas une idéologie, on ne brise pas ce qui est fort envers et contre tout.

Et…

Après Hooks, le retour du messager de la veille. Il avait l’air, non il était dépité de se rendre compte dans quel duché il vivait. Me tendant un autre parchemin sans un mot. Dérouler et déjà l’impensable sautait aux yeux.

Mais qu’ils sont fourbes. Ils ont changé l’annonce comme si de rien n’était, la substituant à celle de la veille. Non mais franchement ils nous prennent vraiment pour des débiles mentaux ou quoi ? par contre encore et toujours ce même souci. Savent pas ce qu’est une date mais ça se place en Dieu le Père.

Soupirer et fermer le poing pour le rouvrir sous la légère douleur. Longtemps je me souviendrai de mon second passage en Touraine, jamais je n’oublierai la traitrise et la fourberie de ceux qui se croient au-dessus de tout et de tous. Comme j’avais pu le dire hier….

Aristote pardonne… moi pas !

Toucher à ceux qui étaient les miens, à ceux qui me sont proches et chers…

Une pensée à ceux qui étaient plus loin et qui manquaient.

Tout vient à point à qui sait attendre….

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Godeffroi
Dans la nuit du 15 au 16 au château de Tours

Que d'agitations ces temps-ci et des vociférations à tout va. Les pigeons volaient partout alimentant un flot continuel de missives. Voilà que le Jeune régent commençait à peine son mandat que les soucis s’annonçaient et pas des moindres...
Voilà que d'anciens illustres du passé pointent leur nez. Parmi la brochette, des félons, des traites, d'anciens illustres combattants. Ne pouvaient-ils pas rester à leur place? Parmi les vestiges? Et non au grand Dam du Régent!
Que devait ils faire d'eux? Bien des choses traversèrent son esprit! Cependant agissant pour son Duché, il se devait d'être un tant soit peu courtois et droit! Droit un mot bien étrange et que certains semblent interpréter de manière très personnelle. Ceux là même incapables d'expier leurs fautes rejetant le fardeau de leurs consciences sur les autres... Juger les autres est chose aisée mais se juger soit même bien plus compliqué! Bref tout cela amuse Gode et il espère ne pas finir comme ces vieux débris épris de gloire.

Pour l'un juste retour de bâton! Trahi tu as su faire, trahi du devras apprendre à ton tour! Si tu ne souhaites pas subir des choses ne les fait pas subir. Règle fort simple mais beaucoup semble oublier le passé par acquit de conscience! Pour les autres, décision serait prise en temps voulut!
Godeffroi errait dans ses pensées quand un serviteur vint le voir... Une missive d'une certaine Caro Maldent de Feytiat reçu la veille. Une prétendante pensa t- il! dire que Femmes sont sources d'ennuis et qu'il ne souhaitait pas avoir de compagnie pour le moment.
Et non hélas a la lecture des premières lignes il comprit que c'était une compagne de Namaycush . Mais quelle compagne? D'arme, de cœur, ou simple fille de joie?
Après quelque temps de réflexion plus de doute possible: une fille de Joie!
Intelligence limitée, incapable de lire et de déduire alors que tout est noté noir sur blanc! Le Régent lors de son annonce avait bien noté la date mais faute de fréquenter les bancs des universités la sotte ne comprenait pas! Cependant dans le doute il reprit son annonce...


Hum bien dit- il Voyons cela. "déclarons que les frontières de Touraine sont désormais fermées à tout étranger." rien de compliquée et claire ensuite "Fait au Château de Tours le XII jour de l'an de Grasce MCDLXI"
Ma foi si la petite d'esprit ne comprend pas cela nous ne pouvons rien pour elle!


Ne voulant pas perdre de temps avec une fille de joie le Régent jeta la missive au feu. Il aurait sans doute l'occasion de la lire à nouveau... Ce qui est certain, s'il l'avait dans sa couche il lui ferait fermer sa bouche ou la remplirait allez savoir suivant son humeur! Une fille de joie telle qu'elle devait valoir le détour! Le laquais regardait Gode, il semblait soucieux...


Parle qu'as tu à me dire me regarde pas comme ça!

Votre Grâce, il y a eu un soucis avec l'annonce en question...

Un souci expliques- toi et tout en détail!


Votre Porte-parole avait affiché une première ébauche de l'annonce mais qui n'était pas validée, ni mise en forme par vos soins... du coup quand vous êtes repassé et que vous avez finalisé l'annonce , elle a retiré la première.

Ne m'en dis pas plus! Pour quoi notre personne va-t -elle passer! Imagines-tu que bon nombre de passants ont pu lire cette première annonce et quelle aura été leurs réactions en voyant une nouvelle annonce à la place...


Gode vociféra un moment avant de se calmer le laquais s'en voulait de lui avoir fait part de cela. Mais si le Régent l'apprenait d’autrui cela aurait pu être bien pire. Il est certain que dans l'agitation actuelle des soucis pouvaient se produire mais il fallait veiller à ne pas réitérer les mêmes erreurs.

As tu finis ton rapport? Parle vite nous sommes fatigués!


Votre Grâce nous avons deux ou trois autre choses en effet! mais de bien moindre importance je vous laisse vous reposer et vous ferai une missive détaillée vous pourrez ainsi étudier à tête reposé . Enfin selon vos exigences votre Grâce.

Tu fais preuve de bon sens laquais! Nous verrons cela demain une fois en pleine forme! Notre journée fut longue trop à notre goût. Va donc quérir les bruits de couloir, ces mêmes bruits qui ne sont pas là lorsque nous sommes présents...


La bonne nuitée votre Grâce puisse Aristote éclairer votre nuit...


Puisse t'il nous aider en effet!


Le laquais prit congé et le Régent alla dans sa couche. il ne put s’empêcher de penser à cette fille de Joie. Visiblement ses rêves risques d'être mouvementés...

edité pour corrections de fautes sorry s'il en reste

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Duc de Fréteval,
Seigneur de Nazelles, Seigneur de Nyollet.
Le_mac_ignon
Sous la poigne...Mais surtout la poussée de la grande géante,voilà le pauv'macignon jeté devant devant la capitaine line....

Osant plus du tout ni regarder le grand monstre ni la line,Macignon,attendant qu'on scelle son sort,entendit le grand monstre lui intimer l'ordre de parler......Le casse tête à coté de lui,bien visible intentionnellement.......

Restant à quat'pattes (ça valait mieux,jugea-t-il quand il entendit la capitaine demander à la guerrière quoi faire de lui...Pas fou l'macignon),il dit d'une traite,sans r'prendre son souffle

Euh,m'dame, et m'dame antinea,c'est l'tenancier d'la'taverne qui m'envoit à vous ....

c'pour vous préviendre hein.......

y'a le falco chez lui,la blondasse,l'ancienne mairesse de notre bon'ville de Tours l'accompagne...

kek'instant avant,c'te gourgandine,engrossée com'vache,hein,est passé à mon moulin et m'a pris mes deux ânes,pour 'un écu......

là,elle à mis deux ch'vaux d'not'armée dans les écuries de la taverne et les deux oiseaux mettent au point leur départ...j'a vue de mes yeux vue not'embleme dessus,hein



Osant relever les yeux,regardent,apeuré la capitaine Line ...Mais surtout le grand monstre,

m'dame Line,m'dame antinea,chuis peu'te po tres honnete hein,mais ch'sais quand meme quand faut pus rigoler....et j'tiens à ma vie hein....
j'vous jure qu'c'est la v'rité,m'dame Line,m'dame antinea....

sur Aristote,j'l'jure......

la blondasse et le falco, y'sont encore en taverne,m'dame line,m'dame antinea,et mes deux anes aussi,et les les deux chevaux de not'armée aussi...
dans les écuries de la taverne


Tout tremblant,macingon,sentait ses intestins se lacher,contre sa volonté...Mort de trouille.......Se voyant déjà pendu ......
Antinea_de_ragnarok
La guerrière géante escota le couard raconter la sienne histoire,humant ses Airs....Qui en fin de la sienne confession,se mirent à dégagement efflves atroces de intestins pourrit......

Au moins,lui avoyr dire Vrai Vérité.......

Reculant vivement museau,naseaux froncés sous attaque des efluves intestinales puantes du couard...Anti regarda sa Capitane

Ester puant dire Vrai,Ma Capitane.....

Puis vit sa Capitane décacheter un missive,pli soucieux se installant à sien front...

Line lui tendre missive que Anti prit et lut en immense la attention,pas content de la sienne lecture......

Regardant le puant....

Toi,va en étuve pour laver toi...Et fous camps...Avoyr fayre ton tiens travail en Honnesteté.....

Sorti petit bourse de écus et jeta en Midgaard bourse par devant museau du puant...

Pour toi...Allez file laver toi et retourne à les tiennes occupations,puant....

Si toi entendre encore,reviendre....


Astendit que lesdit puant fila laver lui,puis se tourna vers sa Capitane,la escotant en immense attention....Tentant refréner colère sienne de vengeance contre leinfame et putrescent namay tant honnis.....

Citation:
Tu vois, je m’étonnais de savoir notre Prévôt installé dans je ne sais quel bâtiment, j’espère au moins qu’il n’a pas choisi l’office du guet, trop de courants d’air, mais franchement… Je crois que je vais me dispenser de lui offrir le confort du donjon. Il m’écrit que « Namaycush et Thédeuric, deux brigands ont été retrouvés inanimés » et s’en félicite, à croire que bientôt il contera les avoir affrontés lui-même ! Je sais pourtant d’après le rapport de Sarevok que les usages ont au moins été respectés ! Cela me fait une belle jambe tiens !


Hoche museau,se dire que décidemment,trop se arrogue Gloire et Eclats de austres....

Donjon pour Vrais Guerriers et Guerrières,et mesttre en Protecta Regnat Ducal,Line...

Pas pour austre incapable qui se arrogue Faycte de Prises des austres.....Point.....


Relit missive,puis regarde de nouveau sa Capitane

Citation:
Antinéa, autant être franche, les affrontements de la nuit nous place dans une position délicate. Namay fréquente des gens peu ragoutants mais son courage nous a sauvés autrefois… Il va falloir jouer serrer…


Re hochant museau,sentant encore en voix de sa Capitane,once Respect que Anti puex pas avoyr envers le namay....
Le poussin pas poilu crétin hein...Anti savoyr,Line....
Si ester....
Inspira en immensitude pour chasser sa ire contre le namay,par Respect pour sa Capitane Namay avoyr choisit,lui le avoyr fayre en la sienne Ame et Conscience, sachant par trop en perfection tant ce que cela engendrera pour lui et les siens séides que Conséquences futures de sa sienne perfidie et trahison,Line.....

Trahison mérite uniquemment Mort,Line...Même si lesdit traître avoyr rnedu service à la nostre Mère Patrie...Juste Mort,Line.....


Regarda sa Capitane,puis patte blessée,puis derechef sa Capitane

Anti astente les tiens ordres,Line,quoi nous fayre alors....Veulx-tu qu enous discuter de un stratégie?

Se installa face à sa Capîtane,inquiète de la sienne patte blessée,mais ne mostrant rien....

Gode devrai tvinedre prendre les siens repos nuitées en iceliue,Line...Anti par trop inquiète de toussa,plusse..... Se retint énoncement vantardises stupides,in publica de taverne du ducan... Serayt mieux ainsi pour assurer sa sienne complète Portecta,Line.....Château deviendre par trop dangeureux,impression de Anti.....Pour une tempus,lui doit viendre dodo icelieu,Line.........
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