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[RP] Des lames d'aciers mais foutus obstinés

Antonio
    [ Château de Tours, dernier jour de l'an MCDLXII ]


Pour ce dernier jour de l'an, le Duc de Touraine s'était levé aux aurores, afin de profiter au maximum de cette dernière journée. Il avait moult choses à faire dont une de taille, rédiger une lettre à une brune qui comptait à ses yeux bien plus qu'une simple prune. C'est donc d'humeur joyeuse & poétique qu'il salua les gardes qu'il croisait sur le chemin le menant à son bureau.

A peine entré dans ce dernier, un employé ducal en charge de la correspondance frappa à la porte puis entra lui apporter le courrier du jour. Un bon petit paquet, ni plus ni moins gros que de coutume. Après un remerciement, le Duc prit place dans son confortable fauteuil pour faire le tri des plis, de plus urgent au moins urgent. Un léger froncement de sourcils se dessina sur son front lorsqu'il aperçut le sceau de Gerfault. Sa curiosité attisée par cette lettre, c'est la première qu'il se décida à lire et à y répondre dans la foulée, non sans un petit sourire. Papier, plume, encre, cire, sceau et hop, le pli fut envoyé à la Baronne de la Rochecorbon.


Citation:



    De Nous, Antonio Licors, Duc de Touraine,

      A Vous, Mes bien-aimées vassales,



    Votre intention est louable et même courageuse quand on connait l'état d'esprit de nos voisins. Mais bon, qui mieux que deux belles tourangelles pour aller prêcher la bonne parole ? Nous ne voyons pas. Nous ne pouvons donc que vous encourager dans votre auto-mission. Cependant, comme tout bon suzerain, nous vous demandons de faire bien attention à vous, de ne pas prendre de risque inconsidéré et de rester toutes deux unies.
    Nous osons espérer que vous ne participerez pas à leurs "petites festivités" de début janvier, nous souhaitons -et nous vous imposons- de revenir entière sur le sol tourangeau.
    Bref, n'hésitez pas nous écrire au moindre pépin. Nous vous devons protection même au-delà de nos frontières.

    Profitez bien de votre séjour angevin.

    Faict le dernier jour du dernier mois de l'an de grâce MCDLXII, en le palais des Ducs de Touraine :
    Rédigé, signé et scellé par, le souverain des terres de Touraine, sa Grasce Antonio Licors, Duc de Touraine.





_________________
Linexiv
[19 janvier 1462]

Touraine chérie, la douceur du jardin de France, les oiseaux paressant sur les îlots sableux dessinés par les flots sauvages. Une belle ritournelle répétée autrefois, remémorée sans peine aussitôt les yeux fermés, autant de souvenirs que Line s’efforçait de retrouver alors que laissant derrière elle Candes et plus loin la Buse Clouée, elle remettait un pied en Touraine. A ses côtés, Othilie avait rangé son bâton de pèlerin tout comme elle avait troqué son épée émoussée contre son ordinaire, les jeux étaient finis et son duché était tout gris. La Vienne n’était pas la Loire et ses eaux gonflées n’étaient que tristesses. L’Anjou l’avait surprise, non pas tant le pays, les deux partageaient, après tout, un cœur commun, ce fleuve cherchant l’océan, des coteaux pour l’encadrer et des bois pour les pas d’armes ; les habitants surtout. Fiers aussi, moins prétentieux qu’eux mais de cela, elle ne pouvait en vouloir à la Touraine, c’était son sang et son honneur.

L’escapade avait été profitable, le retour plus incertain, il était étonnement difficile de troquer les habitudes nouvelles, sans doute parce que la routine lassée ne lui arrachait plus de sourire depuis longtemps. Rentrer c’était retrouver la tombe non creusée qu’elle veillerait encore, rentrer c’était souffrir de remuer les pénibles remous déclenchés par leur affaire, rentrer c’était rejoindre davantage d’ennemis que d’amis. Le temps allait ainsi, son aigreur aussi.

Line en étouffa un soupir, il lui fallait quêter de toute urgence un avantage à son retour, peut-être réfléchir à l’aimable péripétie et partager ses pensées avec Othilie.


Vois-tu, je t’avouerai quand même que passer la malchance ayant voulu que le seul quidam ramassé ait-été le filleul de Véretz, je trouve l’anecdote amusante. Sa marraine lui apprendra peut-être à tenir compte des placards officiels la prochaine fois. Au moins, il ne peut s’estimer lésé, je suis certaine que l’aubergiste angevin lui aura rendu tous ses biens puisqu’il lui a été impossible de respecter ses engagements.
_________________
Othilie
[19 janvier- On ne fera pas d'une buse un épervier]

De retour en Touraine.
Curieux comme ces mots sonnaient creux.
Point d'allant pour le retour mais une allure réservée et sans enthousiasme avait guidé le pas feutré des chevaux.
Il flottait comme un air d'inachevé...
Othilie retournerait sous peu à ses petites occupations et la seule joie qui promettait était celle de retrouver son époux.
La jeune femme se retourna quittant la cheminée où elle tendait les mains s'assit sur une chaise sans confort et sans plus de manières croisa les pieds sur un coin de table.

Elle soupira tout en faisant tourner le vin qui décantait dans son verre.


J'ai pris soin d'expédier une missive au pécore, l'informant que ses biens se trouvaient à la taverne. Il doit être sur le chemin de la Gascogne maintenant pour rejoindre sont poste de Guet.

Hum...Dit-elle en avalant une gorgée...Je reste tout de même fort surprise que la Chancellerie Gasconne en fasse toute une affaire d'état.
Bref...Passons!


Puis un pigeon vint s'écraser le long du carreau.
Le message porté est sauvé de justesse:




Citation:
Expéditeur : Itatchi
Date d'envoi : 19/01/1463 - 16:50:29
Titre : Re: Re: Re: Bonjour!
Vous vous rendez Ou que je vous y rejoigne ?


Othilie reposa la missive et la tendit à Line.

Il est benêt ou quoi?

Elle termina son verre et répondit au courrier


Citation:
Bonjour Sieur,

Me rejoindre pour?

Vous aviez dit 22 heures en taverne, j'ai attendu jusqu'à pas loin de la mi-nuit.

Finalement, nous avons déposé vos biens à la taverne ,Celle de la Buse., comme dit dans mon dernier courrier.


Bon retour chez vous

Othilie.


Et de reprendre la conversation..

N'empêche que chiper la bourse du Sieur June a été divertissante!
Est-il toujours le Chevaucheur de Phylogène?

_________________
Othilie
Line , s'absorbait dans ses pensées ....

... Et ce con de pigeon s'écrasait une nouvelle fois sur le carreau...




Citation:
Expéditeur : Itatchi
Date d'envoi : 26/01/1463 - 16:03:13
Titre : Re: Re: Re: Re: Re: Bonjour!
Bonsoir combiens avez vous donner en or pour que je puise le dire au maire que le rend ?


itatchi


Si les paraboles existaient à cette époque, c'est cette taille qu'auraient pris ses mirettes.

Un bout de vélin gras servit de support pour la réponse:

Citation:
Bluges!!!! C'est bien Bluges?........Nan?........

_________________
Linexiv
[Des mois plus tard, un long voyage, des amitiés retrouvées, des traitres aussi, il faut bien rentrer]

Aucune joie en mesure de réchauffer le cœur glacé de la femme trop droite sur son cheval à la vue des remparts de Tours. La pestilence de la Loire presque à sec tout comme les grains de pierre s’érodant des plaies infligées aux pierres compose une conclusion parfaite à l’humeur de Line.
Elle ne sait plus rentrer chez elle et n’avait pas prévu que son éloignement lui ferait manquer la dernière partie estivale lancée par leurs amis angevins. Serait-ce simplement la distance ? Loin des yeux… La pensée lui coupe la respiration, elle tousse, inspirant un peu plus l’air chargé de miasmes. Il lui faut bien le reconnaitre, la panique d’autrefois ne l’a pas saisi lorsqu’était parvenu jusqu’au camp de Pontoise la nouvelle de la guerre en Touraine. Si peu d’inquiétude que cela en parait suspect. Et des conjonctures qui s’affrontent dans son esprit sans parvenir à se décider.
Le voyage et l’énergie consacrée à guerroyer pour Pontoise dans l’espoir d’oublier ses tourments ne sont pas raisons suffisantes. De la lassitude transformée en aigreur devant ces gens qu’elle n’aime pas plus qu’ils la détestent ? Si simple, si honteux, elle a tout donné pour la Touraine. Pourquoi faudrait-il que ces épousailles là soit aussi tristes que celles qu’elle attendait toujours ? Faut-il espérer encore, tomber, se relever, continuer ? Le fantôme de sa Touraine aimée s’évadait à son tour et les anciens noms tombaient.

La vengeance aurait un jour raison des beaux châteaux de la Maison du Val de Loire et elle s’en étiolait, chagrine à rechercher le sang et la guerre en guise de nuit de noce jamais achevée. Serait-ce en raison de l’Ennemi ? Parce qu’elle accordait à Cartel l’indulgence offerte aux enfants impatients d’user de leur nouveau jouet au point de le casser ? Comme si les échauffourées répétées entre Touraine et Anjou n’étaient qu’un jeu. Les monticules fraichement retournés entourent les églises. Portes closes et pleurs enfouis sous son passage, un abcès crevé peut-être pour un bal des morts-vivants qui ne s’interrompait jamais.

Peut-être qu’à ne pas vivre, on ne sent pas mourir. Sa monture connait la route, cela permet de scruter chaque caillou, chaque arbre et d’en extraire chaque épine pour se la planter dans le cœur au souvenir des instants bénis qu’elle fuit.

_________________
Linexiv
[ A l'été pourrissant, l'automne fertile]



A la première lune rousse se marrant au ciel, Line avait rangé son épée dans son fourreau. Lame affutée, plaque d’acier de la brigandine astiquée dans le sable par un page jusqu’à ce qu’il soit possible de s’y mirer dedans. Et couleurs relevées. Celles aimées bien sûr, plus que les siennes et davantage encore maintenant qu’il lui faudrait y adjoindre l’écarlate. Le sang versé lave les péchés. Il devrait couler en quantité et cette idée l’enchantait presque. Dire qu’elle avait cru que le faible filet tiré vaudrait sauvegarde, comme lorsqu’on recourt aux sangsues. Mais même craché le mauvais sang reste pourriture et continue à s’empuantir.

Les chevaux sont apprêtés dehors, un beau destrier et un banal de monte, piaffant d’impatiences au contraire de celui qu’elle a pratiquement épuisé sur les routes de Touraine. L’été de feu avait manqué de dessécher ses espérances. Non pas celles envers son duché, depuis longtemps à sec, mais les dernières camouflées au fond de son cœur et piquées des échardes de la porte du couvent.

Au milieu des champs brûlés, le bâtiment n’avait pu être épargné. Infâme engeance que l’angevin pestaient en cœur les paysans épargnés tout en pleurant davantage les blés coupés que les moines à la dîme régulière. Chancelant dans le cloitre dévasté en compagnie d’Othilie murmurant des prières qu’elle n’entendait pas, Line était restée sans pouvoir réfléchir. Doublement trahie, d’abord par une compagne si apprivoisée qu’elle en avait oublié la douleur de la morsure et de l’autre par des chiens que Cartel n’avait su maîtriser. N’ayant aucune querelle envers Cravant, elle avait toujours supposé voir ses dépravations ignorer les terres du Val. Elle avait eu tort et se retrouvait incapable de se rendre dans les autres domaines. Rien ne comptait plus, Pierre était mort.

Le soleil avait, les jours suivants, continué d’écraser la Touraine, ne tolérant qu’un vent à peine suffisant pour agiter les cendres. Line n’avait bougé, le duché pansait ses plaies mais elle ne désirait que laisser saigner les siennes. Peu à peu la brise avait soufflé plus forte et mené jusqu’à elle des rumeurs. Des échos au sujet de bannières neuves flottant sur des tours épargnées et d’un parchemin archivé à la hérauderie. Des vilaines couleurs se mélangeant avec l’or et le sable du Val, un bel héritage sans funérailles. Des bavardages propices au réveil d’un sentiment capable de dépasser son abattement jusqu’à la pousser à quitter sa propre retraite. Les premiers doutes semés, la vérité n’avait pas tardé à germer, sous la forme d’un survivant retrouvé et de son récit bu jusqu’à la dernière goutte.

Des soudards usant d’un accent bien étrange pour de proches cousins, bien au-delà des éventuels mercenaires attirés en pays angevin. Or, les Buses s’étaient parés de leurs plus beaux atours pour leur parade estivale et n’avaient pas eu besoin de recourir à des mercenaires pour une affaire aussi piètre.

Line décida de fonder tous ses espoirs sur cet infime détail, sur cette cavale couverte par la chevauchée angevine qui avait eu un but trop précis pour y imputer la fortune. Un monastère accueillant un duc quand ses domaines peuvent être livrés au pillage forme un piètre butin. Pas de rançon, pas plus de corps. Et une unique bénéficiaire, une unique héritière, celle-là même que son frère avait renié.

Le complot en parait magnifique, ses soutiens trop nombreux pour oser l’affrontement direct. Surtout avec le bouclier dont la traitresse peut se parer car Line ne peut croire qu’elle ait osé aller jusqu’à supprimer son frère.

Cet espoir-là suffit à Line et le soleil s’effaçant devant l’automne ne le dissipera pas. La lune porte la couleur du sang et ce présage lui convient. Il lui faut manœuvrer avec tact, sans renoncer à porter l’affaire devant son suzerain et quêter d’autres soutiens, au bras et au sourire long.

Au petit matin, Othilie viendra la trouver en compagnie de son époux et elle se joindra à leur équipage. La guerre enfle de partout, la sienne s’y agrégera sans souci. D’ici là, elle aurait terminé sa première lettre.


Citation:
De Line de Gerfault, baronne de la Rochecorbon,
A Felix de Cosnac, Vicomte de Montaner
Baron de Preuilly, de Domfront et de Monein,
Seigneur de Saint-Nazaire de Ladarez.

J'espère que vous tirez tout de même une légère satisfaction à défendre la coutume tourangelle devant un tel panel incapable de se remettre en question. Je crains toutefois que la majorité, n'arrivant pas à analyser la subtilité de notre droit, se décidera à passer les changements désirés en force.

Le temps n'est pas à regarder en arrière, hélas. Montlouis en a fait les frais, bien que je n'aurai jamais imaginé sa soeur capable d'autant de bassesse tout comme je n'aurai pas pensé que mon suzerain profiterait de mon absence pour encourager ce complot. Je ne sais pas si je parviendrai à retrouver la trace de mon promis, ne pouvant forcer Veretz à avouer mais il m'est impossible de renoncer. J'ai engagé mon épée au service du Val de Loire bien avant de connaître Montlouis et il m'est terrible de songer que l'héritage de Barbe d'Azay-le-Ridel soit entre les mains d'une personne n'ayant jamais respecté l'honneur des siens.

Que cela soit par la bâtardise rachetée de sa fille aînée ou son soutien à la traitresse d'Anclair.

Je ne peux supporter de la voir prendre la tête de la maison dont elle a été chassée, reniée pour ses insuffisances.

Peut-être est-ce de l'orgueil, j'ose espérer que vous y verriez un peu de l'affection qui guidera mes pas jusqu'au trépas car vous êtes le seul possédant les connaissances nécessaires à mon action. Et le seul témoin de l'acte signé par Montlouis déshéritant sa soeur. Acte dont la disparition heureuse a permis la légitimation de cette infâme traitrise avec le soutien du héraut tourangeau.

Je place mon avenir entre vos mains,

Line de Gerfault,

Fait à la Rochecorbon, le 26e jour de septembre 1463
(sceau Gerfault)

_________________
Paysans01
Paysans envoile un pigions a dame line la future de son amis Pierre

Citation:
Bonjours dame Line de Gerfault, baronne de la Rochecorbon,



Comment aller vous depuis le temps qu’ont ses vus sa dois bien faire maintenant 3an non ??

Je vous envoile se pigions pour vous demander des nouvelle des VAL DE LOIRS et de vous-même et de votre écuyer et de savoir ou je pourrai envoie un pigeon pour aide notre bons royaume

Comment ses porte messire Pierre DE VAL DE LOIRS duc de MONT LOUIS, et messire Robin_de_locksley

Ou puigé m’adresse pour faire partie des troupes armées française pour aide notre beau Royaume de France



Paysans PETITE COURS
Soldat de Touraine
Meunier de tours

_________________
Line de Gerfault, Baronne, incarné par Paysans01
Citation:
De Line de Gerfault, Baronne de la Rochecorbon


A Paysan Petit Cours, Soldat émérite de Touraine,





A la lecture de vos mots, j’avoue avoir été ravie de savoir que quelqu’un en Touraine pense encore à la belle maison du Val de Loire. Hélas, je ne vais pas vous cacher qu’une succession de malheurs nous a frappés. Mon cher Montlouis a disparu, enlevé durant l’escarmouche angevine, alors que je combattais au loin pour le royaume. Je multiplie les recherches mais pour l’instant, elles demeurent sans succès, à mon plus désespoir…


La disparition du duc de Montlouis a profité à sa sœur, Rhiana de Véretz, qui s’est fait nommer chef du Val de Loire tandis que nos fiefs et châteaux étaient investis par l’armée ducale. Sans doute le paiement offert par Rhiana. Dire qu’elle était pourtant reniée et déshéritée ! Mais vous savez très bien qu’il arrive que certains parviennent à leur fin, quittent à utiliser les manières du Sans-Nom.


Je ne puis vous renseigner quant au sort du danois, voilà bien longtemps qu’il est reparti à travers les chemins.


Quant à votre envie de servir le royaume, je ne peux que vous proposer de rejoindre les armées du prince de Pontoise. Si cela vous va, contactez son fils, Robbin.


Que votre bras reste fort pour soutenir votre épée,





Fait au Berry, le 3e jour d’Octobre.


Line de Gerfault,


(sceau Gerfault)




(Vous pouvez évidemment poster la réponse en gargote, merci!)
Line de Gerfault, Baronne, incarné par Paysans01
Line de Gerfault, Baronne, incarné par Paysans01 a écrit:
Citation:
De Line de Gerfault, Baronne de la Rochecorbon


A Paysan Petit Cours, Soldat émérite de Touraine,





A la lecture de vos mots, j’avoue avoir été ravie de savoir que quelqu’un en Touraine pense encore à la belle maison du Val de Loire. Hélas, je ne vais pas vous cacher qu’une succession de malheurs nous a frappés. Mon cher Montlouis a disparu, enlevé durant l’escarmouche angevine, alors que je combattais au loin pour le royaume. Je multiplie les recherches mais pour l’instant, elles demeurent sans succès, à mon plus désespoir…


La disparition du duc de Montlouis a profité à sa sœur, Rhiana de Véretz, qui s’est fait nommer chef du Val de Loire tandis que nos fiefs et châteaux étaient investis par l’armée ducale. Sans doute le paiement offert par Rhiana. Dire qu’elle était pourtant reniée et déshéritée ! Mais vous savez très bien qu’il arrive que certains parviennent à leur fin, quittent à utiliser les manières du Sans-Nom.


Je ne puis vous renseigner quant au sort du danois, voilà bien longtemps qu’il est reparti à travers les chemins.


Quant à votre envie de servir le royaume, je ne peux que vous proposer de rejoindre les armées du prince de Pontoise. Si cela vous va, contactez son fils, Robbin.


Que votre bras reste fort pour soutenir votre épée,





Fait au Berry, le 3e jour d’Octobre.


Line de Gerfault,


(sceau Gerfault)


Paysans01
Citation:
bonjours Dame Line de Gerfault,

Citation:
A la lecture de vos mots, j’avoue avoir été ravie de savoir que quelqu’un en Touraine pense encore à la belle maison du Val de Loire.


Je trouve inadmissible que les tourangeaux et Tourangelle qui ont connus les plus belles années de ce siècle pour notre beaux duché ses désintéressés des VAL DE LOIRS ses une honte pour eux mais j’espéré qu’un jour ils reviendront vert les VAL DE LOIRS parque sa dommage que tous les sacrifices qui sont donner parte au latrine a causses de quelle parasite envieux de leurs petit personne

Citation:
Hélas, je ne vais pas vous cacher qu’une succession de malheurs nous a frappés. Mon cher Montlouis a disparu, enlevé durant l’escarmouche angevine, alors que je combattais au loin pour le royaume. Je multiplie les recherches mais pour l’instant, elles demeurent sans succès, à mon plus désespoir…

Quelle malheurs d’entendre d’osier mauvaises nouvelle que puiche faire pour vous aide à retrouve cette hommes admirable ??


Citation:
La disparition du duc de Montlouis a profité à sa sœur, Rhiana de Véretz, qui s’est fait nommer chef du Val de Loire tandis que nos fiefs et châteaux étaient investis par l’armée ducale.

Sa veux dire que le Duché De Touraine vous volés vos terre est vos dormeurs ??


Paysans PETIT COURS













_________________
Paysans01
Citation:
Bonjours messire Robbin

J’ai étais envoyer vert vous pars dame Line de Gerfault, Baronne de la Rochecorbon pour rejoindre les troupes françaises sur le fonds contre nos ennemis

Paysans PETITE COURS

Soldat de Touraine

Meunier de Tour

_________________
Jean_perion
Citation:
Félix de Cosnac, baron de Preuilly,
A Line de Gerfault, baronne de Rochecorbon,
Salut et amitié.

Chère amie,

Votre lettre est la première que j'eus la joie de lire en sortant de retraite. Je dis la joie... son contenu ne se prêtait pas à ce sentiment, mais la joie d'avoir de vos nouvelles fut la première émotion au compte de mon retour à la vie profane.

L'attitude actuelle du conseil à l'égard du coutumier ne m'étonne guère. Toute cette histoire m'a porté à relire ma propre attitude face aux textes qui régirent le duché jadis. Que ce soit à l'égard des lois du duc Grimberdine de Xanten ou de Senctus, j'ai été très corrosif, alors que je n'avais pas alors la moitié des compétences qu'ont les juristes d'aujourd'hui et le dixième des miennes actuelles. Seule l'initiative de Monseigneur le Duc de Lavardin, Llyr di Maggio, qui a consisté à tout supprimer, fut pour moi une décision sensée. Nous revenions enfin à la coutume proprement dite. C'est dans cette logique qu'il me fut confiée par le même duc de rédiger les coutumes actuelles, non en se fondant sur une théorie du droit tel qu'il doit être, mais sur la manière concrète qu'il fut appliqué en Touraine. Peut-être finalement la version actuelle est-elle trop compliquée et sommes-nous retournés à nos anciens travers. Il serait dommage toutefois que nous perdions l'essentiel de nos coutumes par une action trop hâtive de suppression.

Pour ce qui est de l'affaire plus pressante qui vous a portée à m'écrire, je ne sais pour l'heure ce que je peux faire pour vous. Je vais tâcher de retrouver les documents qui nous servirent naguère. Toutefois, je ne puis rien vous promettre. En effet, le long retrait des affaires de la cité ont émoussé mes connaissances héraldiques d'autrefois et m'ont empêché de les tenir à jour. D'autre part, le temps a fait son office et dégradé nombre des anciens documents que j'avais en ma possession. Notre affaire n'est cependant pas perdue. Je vous rappelle toujours que vous pouvez demander la révision de cette affaire au motif que la décision devait être prise par l'assemblée nobiliaire : aucun conseil de famille n'existait. Au lieu de nommer un conseil d'urgence, il fallait suivre la procédure normale de passage par l'assemblée nobiliaire.

Je vous transmettrai davantage d'informations lorsque je les aurai collectées. Pour l'heure, je vous prie de recevoir mes respects sincères et l'expression de mon amitié pour vous et pour Pierre, dont l'absence me cause un grand chagrin.

Votre dévoué,

F. de Cosnac
Paysans01

_________________
Burchard
Dans une auberge minable, de celle que l’on réserve aux voyageurs peu regardants, berrichons ou angevins donc, le Burchard achevait son vin tandis que ces boyaux se tordaient. L’acidité du pinard, sa solidité même tant le tanin paraissait vouloir s’agréger au flacon n’expliquait pas tout.

Quelques mois déjà qu’il s’était tiré de la Bourdaisière investie par la soldatesque, c’est qu’il n’était pas un héros le Burchard, mais plutôt un poivrot. Il n’avait pas eu le courage d’y retourner, ni même d’ouvrir les oreilles pour savoir ce qu’il était advenu du reste de la maisonnée, du vieil Odilon, de la gouvernante du bâtard ou encore de son compagnon de beuverie, Poppon l’échanson. Larve complète, il avait dormi dans les bois, se réfugiant dans la cahute d’un infernal charbonnier avant d’oser rejoindre la métairie de sa régulière. Une veuve un peu défraichie mais pas regardante que sa bru n’arrivait pas à faire crever.

Des rumeurs l’avaient rattrapé alors qu’il aidait les paysans à récolter les maigres épis ayant échappé à la fureur des Buses. Un soldat diffuserait des avis de recherche dans l’espoir de retrouver son patron, le duc de Montlouis. Disparu corps et biens…. Puisque la crevarde de soeurette les avaient pillés, enfin les restes, le duché s’était bien servi avant, pas de petits profits, c’est que ça rapportait davantage que la taille les beaux domaines entourant Tours.

Lui, sa sœur, il avait toujours souhaité la voir morte et cela bien avant la vérole qui l’avait pas vraiment arrangé la pauvrette… Faut toujours se méfier des siens, ça le joue famille et tout ça, puis ça vous bouffe l’héritage et vous voilà valet… Enfin, l’avait une bonne place, le Burchard…. Et une bonne paillasse, et trois repas par jour… Un hoquet glisse vers le sanglot morveux, avant, l’avait pas l’alcool triste pourtant…. C’est qu’il était devenu sentimental ; et honteux aussi. Au point de ne pas se présenter quand la fiancée était revenue et avait découvert le désastre… C’tait triste à mériter la ballade… Baver dans son godet, ça le remplit… Et ça rendrait le tout plus coulant même… Fallait bien qu’il se soûle le misérable, l’avait appris que sa patronne, la baronne de la Rochecorbon s’était présentée aux allégeances de Touraine pour découdre tout ça. Que de malheurs à en attendre…
Paysans.petite.cours
(((Le 6 Octobre 1463 a Tours dans la demeures du Paysans PETITE COURS)))

Paysans pris une plume et de l’encre et 3 parchemin Il ses souvient de 3 frère qui avais tous les 3 participe au Guerre du Berry celle du 1457 et celle 1459 ou il paysans a pu voir les talent de ses 3 personne et leurs fait confiant

Citation:
Messire Auguste, Albert, Robert DU CHEMIN,

Je vous envoile ses pigions je vous de demande de passer cher moi dans la journée ses très urgent et reste discret svp

Paysans PETITE COURS


Paysans range sa missions et ventile vert 15h30 les 3 frères sont devant sa barrière il va les accueillir comme il se doit et fermé les fenêtres et la porte et sort 4 verre une bouteille de vin de Bordeaux

Bon je vous sais fais venir pour une affaire urgente sa ves vous ses qui ses passer cher les Val de loirs ses temps si ??

Non moi j’ai entendu et toi Albert

Si moi j’ai entendu des bruits de couloirs il paraîtrait que les autorités tourangelle on envahie les domaines des Val, et que le Pierre a disparus


Bon bas ses apeuré tout l’histoire mais il paraitre que ses un coup la sœur du Pierre la Rhiana

Je vous demande d’enquêter Toi Auguste tu vas aller voir dans les domaine des val requittions pars la Touraine
Toi Albert tu vas aller voir au Berry
Toi Robert tu vas aller voir en Anjou

Par conte Auguste en Touraine et sur les terre des val vous reste correcte la tour raine ne doit pas este souiller
Par conte Albert et robert au Berry et en Anjou Carte blanche pas de pitié avec la vermine
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