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[RP] Des lames d'aciers mais foutus obstinés

Lady_eden
Sombre, même la lune se cachait, il y avait des nuits comme ça ou on ferait mieux de rester chez soi, mais le devoir faisait qu'on sortait tout de même, chevaucher pour sécuriser.
Tous étaient fatigués, parlaient peu, moroses, pressés de rentrer.

Là où le chemin faisait une boucle, juste avant la grande porte de la ville, des cris se firent entendre!
Mais qui était assez fou pour foncer sur une troupe de l'armée?

Citation:

10-05-2012 04:04 : Vous avez été attaqué par un groupe composé de Verty et de Waleran_jr.


La brune n'eut pas les temps de comprendre plus, qu'un de ses jeunes soldats de la troupe, sans doute voulant jouer au galant, se précipita devant elle et se mit à cogner sur ce qui ressemblait a des ombres.
Line fut prompte a arrêter le bras du soldat avant qu'il ne porte le coup fatal,et descendant de cheval alla examiner les inconscients.
La rejoignant, Eden vit avec effroi leurs couleurs...celles de l'église..secoua le tête en les indiquant à sa capitaine.

Line..il faut à tout prix porter ces gens en ville et les soigner, il faut qu'ils nous disent pourquoi ils ont surgi ainsi devant nous..;


Line lui murmura quelques mots..la brune échangea un regard avec sa capitaine qui signifiait "je sais que ça risque d'être compliqué a expliquer, mais je serais là"

Des hommes avaient pris en charge les blessés, le convoi repris le chemin du camp, encore plus silencieux qu'avant l'incident.
Le jeune soldat blond n'avait fait que son devoir, comment lui expliquer qu'il n'aurait pas du?

Errare humanum est, certainement des gens d'église pouvaient comprendre cela, bien que touchés dans leur chair, il ne pouvaient l’être dans la foi.

Confiante, la Maire, avec des explications, tout pouvait s'arranger, nul obtus parmi eux, et nulle intention de nuire de la part de Line.
_________________
Odovacer_premier
Qui sont ces hommes ?
Pourquoi tant de haine ?
Pourquoi les ont-ils attaqués alors qu'ils étaient, son Éminence et lui, sans armes, sans argent...
Si c'était une armée de Touraine on leur aurait demander leur laisser-passer avant de frapper.
Comment confondre une cardinale romaine sur une mule tenue par un jeune clerc, cela ne se confond pas avec un cavalier qui charge...
c'est au delà de tout entendement
Pourquoi eux, si tranquilles ?


Le jeune curé dans une semi-inconscience regardait la mère saigner à son coté.

Soignez là !

Au nom du Ciel soignez là !


Il n'avait rien compris, rien...Il marchait, de nuit, tenant la mule de son éminence par la bride...Au loin les lumières de Tours.
Puis d'un coup...

Cet homme vient sur eux, le frappe..Il tombe...Il entend un cri...Dieu du Ciel, il a occis son éminence...Puis le trou noir.

Plus tard, bien plus tard, il ne sait pas, le père voit du sang, du sang, encore du sang.


Soignez là, s'il vous plait soignez là,

Sa plainte semble se perdre dans la nuit, comme le gémissement d'un bête blessée et toujours la même question.

Pourquoi n'ont ils pas demandé le laisser passer?


Et la nuit eu raison du jeune père.
Joachim_


merci de baliser vos posts, ça évite de tout mélanger


[Tour, bureau du Prévôt, le lendemain de l'accident.]

Joachim eu le message du coursier de l'armée de Tours dans le bureau du prévôt.

Mon seigneur ! Messire Prévôt ! il est arrivé une catastrophe !

Du calme mon jeune ami. D'abord, reprends ton souffle et racontes moi !

Mon seigneur, Son eminence Verty à été touchée par un projectile...

Commença ? l'armée est assez loin de Tours pour les essaies ! que s'est-il passé ?

Je ne sais pas messire Prévôt. Le Capitaine vous demande d'urgence !




Juste le temps de récupérer son arme, Joachim_ se précipita aux écuries et récupéra son cheval pour suivre le coursier. Croisant deux soldats, il leur ordonna de les suivre.


Qui sont ces hommes ?
Pourquoi tant de haine ?
Pourquoi les ont-ils attaqués alors qu'ils étaient, son Éminence et lui, sans armes, sans argent...
Si c'était une armée de Touraine on leur aurait demander leur laisser-passer avant de frapper.
Comment confondre une cardinale romaine sur une mule tenue par un jeune clerc, cela ne se confond pas avec un cavalier qui charge...
c'est au delà de tout entendement
Pourquoi eux, si tranquilles ?

Soignez là !

Au nom du Ciel soignez là !

Soignez là, s'il vous plait soignez là,


Que se passe-t-il ?

Un des soldats, visiblement portant sur le visage la marque de la peur, s'essaya à un dialecte étrange.

Bon laisses tomber... je vais voir ton Capitaine. En attendant occupes-toi d'eux !
Linexiv
[15 mai 1460]

De retour aux quartiers de la Sempiterne, Line affectait de répondre à la paperasse mais son esprit était ailleurs. Loin d'ici, était-il déjà en Bourgogne? Les nouvelles parvenaient aux comptes-gouttes et cela avait terminé son agacement. Pierre n'était pas près de revenir, devoir, devoir encore le devoir...
Elle froissa une feuille. La seule correspondance qui parviendrait à franchir un siège était celle de l'Église. Forcément, la main de Dieu ou des messagers dument rémunérés. Cela revenait au même.

L'archevêque criait vengeance. Elle s'y était attendue, Verty était sa femme après tout... Toutefois, Line avait espéré qu'il n'en mêlerait pas sa fonction. Guider. Un mot que beaucoup de clercs paraissaient ignorer. Servir. Et non se servir eux-mêmes. Ne pas user de l'inquisition pour une vendetta absurde.

Elle ne savait ce qui était le plus drôle, le fait que Montlouis et sa grâce Llyr soient accusés également ou bien le fait qu'on lui reproche un crime de foi? L'hérésie soit.

Line n'écoutait plus depuis longtemps les messes des simoniaques. L'avis du Pape restait vrai, même plusieurs siècles après. Les serments des simoniaques n'ouvraient pas le Paradis et au contraire précipitaient les fidèles en enfer. Elle n'était pas pour autant rester hors du culte et avait préféré prier à Montlouis, pour le repos de Barbe et des autres perdus trop tôt.

Enfin, il fallait déjà en terminer avec le volet officiel. Elle attrapa une plume et nota quelques phrases avant de faire couler la cire.


Citation:
Nous, Line de Gerfault, Capitaine de Touraine, présentons nos excuses pour le regrettable accident ayant coûté la vie aux gardes de son éminence Verty. Nous déplorons que son éminence Verty eut été touchée ainsi que les légères contusions du père Waleran.
Qu'il soit su que assumons l'entière responsabilité de l'impulsivité de nos soldats qui, par nuit noire, ont cru reconnaître un convoi brigand. Qu'il soit su que nous prions pour la convalescence de son éminence.

Fait à Tours, le 13 mai 1460,

(sceau Gerfault)


Puis, elle appela un messager et lui ordonna de transmettre la missive au porte-parole Berthilde et à la duchesse.

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Linexiv
[24 mai 1460]

Line était restée à l'écart des derniers évènements, pourtant, elle en était au centre. Lâcheté? Opiniâtreté? Bêtise? Chacun se ferait son avis, elle n'en avait cure, elle était lassée simplement. Pierre était loin. Si encore le procès avait pu se dérouler au château de Tours comme sa grâce la duchesse l'avait demandé pour mieux protéger ses vassaux... Le roi lui-même s'apprêtait à venir pour témoigner. Mais l'archevêque avait eu peur et avait usé de sorcellerie. Le 21 au matin, Line avait attendu le retour de Tayabrina escortée de son époux, du duc des Roches l'Évêque et du seigneur de Fargot pour savoir si elle devrait se présenter ou non? Ravaler son orgueil ou non? Se mordre la langue pour ne pas révéler à l'archevêque les fautes qu’il avait commises?

La journée s'était écoulée sans les voir revenir. Elle avait supposé que ces derniers profitaient de l'hospitalité de l'archevêque. En l'absence de la duchesse, lui revenait la gestion de la sécurité du duché et cela d'autant plus qu'elle ne pouvait plus compter sur Fargot. Chevauchée, paperasses, tel avait été son quotidien et celui du jour suivant alors que montait son inquiétude.

Aucune nouvelle du convoi royal qui semblait s'attarder à Blois ou Orléans. Avec le passage des armées frondeuses, les communications étaient rares. Pourquoi fallait-il toujours que la soldatesque raffole de pigeons rôtis? Le stress s'en était allé montant, jusqu'au lendemain soir où elle avait vu revenir la duchesse marmonnant des propos incohérents. La rage sur le visage de Zebra lui était inconnue aussi.

La soirée n'avait pas suffit à démêler le vrai du faux et c'était l'esprit inquiet que Line était partie patrouiller ce soir là. Le verdict devait tomber le lendemain. Aucune missive de Pierre. Dire qu'elle aurait dû s'enthousiasmer en voyant arriver son prochain voyage vers Maurepas pour préparer leurs futures noces.

Si l'Église se rajoutait à la guerre... Elle finissait par se croire maudite... Devait-elle renoncer à ses convictions pour réussir à se marier? Mais quelle serait la valeur des liens contractés vis à vis de Dieu si le prélat était corrompu?

La patrouille fut routinière, au petit matin tomba le verdict. Line décida de retrouver sa duchesse. Quelle était la pire des condamnations? L'interdit ou la mention "d'attaque de clerc en bande armée"... Comparer l'Ost de Touraine à des vulgaires brigands quand c'était l'éminence Verty qui s'associait au félon Poilu en haut des remparts de Bourges....
Apprenant que le coche ducal s’était arrêté à la cathédrale, elle s’y rendit.

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Falco.
02 Juin, Vendome.

Sous un ciel orageux grouillant de moustiques, Falco de Cartel achève une missive délicate.
Devant les remparts l'armée du Coeur Navré est exsangue, laminée aprés une charge contre bien plus fort qu'eux.
La bas, à Vibraye, prés de Montmirail, les armées royales ont vue déferler une ligne trop mince de cavaliers .
Pour l'honneur, parce qu'un travail entamé doit se finir quoiqu'il advienne.

Ils ont servi la Fronde, souvent en pestant ouvertement sur ses choix.
A l'aube, sont tombés Eusaias, Jusoor, Gnia, Volkmar..Et une dizaine d'autres.
La Fronde a cloturée son premier chapitre en prouvant que les plus nombreux peuvent être contestés, ils n'ont pas toujours raison.


De la Cavalerie du Coeur Navré ni Deos ni Sans Nom n'ont voulu le noyau.
Et l'oriflamme noir flotte toujours, même s'il est en lambeaux.





Dame de Gerfaut, Capitaine de Touraine,

Ce jours de Juin, la Compagnie du Coeur Navré est contrainte de constater la fin de son service auprés d'Eusaias, le Prince Frondeur.

Nous avons livré la dernière bataille pour cette cause non loin de Montmirail.
Vendôme abrite à présent les blessés et trépassés ramenés de cette charge superbe dans sa vanité.

Nous le voudrions, nous ne pourrions prétendre à remplacer ceux qui sont tombés au nom de la Fronde, nous n'etions que leurs gens de guerre.

J'admet, Capitaine, avoir anticipé cet épilogue de façon à ce que ce soit droite Touraine qui recueille les combattants plutot que les terres d'un Roy livrées aux pires injustices.

Ce jours, je vous invite à Vendôme pour y recevoir l'oriflamme du Coeur Navré en signe de cesser le feu honorable.
Nous le remettrons qu'à vous, au nom des traditionnels liens de respect qui perdurent entre noblesse de guerre de Touraine et Franches Compagnies de Cavalerie.

Nous nous tiendrons à disposition pour les modalités de désarmement et entendrons en gens civilisés les justes exigences ducales.

Bien à vous

Falco de Cartel
Pour le Coeur Navré.



Il pique la plume dans une pomme, sourit enfin.
La chevauchée fut longue, dangereuse, et nul parmis eux n'a démérité.

Solitude , cependant, à cet instant.
Il est des choix plus perilleux que d'aller combattre à un contre trois ou rendre dingue le Connetable de France.

La bas, Estainoise attend ses ordres.
Kayhan bricole déjà une invasion de taverne..Les éclopés sont pieds nus, bottes à l'air.

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Ellana
[Aube du 3 Juin, Pacificatoria Legatio, Chinon]

L'armée patrouillait comme tous les soirs dans les rues de Chinon. Bien que n'habitant pas la ville Ellana en connaissait chaque recoin par coeur, les rondes successives avaient au moins eu cet avantage. Même les lieux les plus mal-famés n'échappaient pas à leur vigilance, ils traversaient la ville de part en part tous les soirs, épée à la ceinture, boucliers à la main, prêts à toute éventualité.
Germain ne le accompagnait plus depuis plusieurs jours maintenant ayant complètement disparu et la soldate s'en inquiétait. Elle ne pouvait pourtant rien y faire. S'il avait fait le choix de partir il était déjà trop tard.
Avait elle encore fait une erreur de jugement en croyant digne de confiance un enfant des rues voleur et bagarreur ? Apparemment.
Avait elle eut raison d’espérer une fois de plus ? Probablement pas, comme à chaque fois.
Avait elle faillit dans la mission qu'elle s'était donné de l'éduquer ? C'était certain.
Elle avait vu en ce garçon d'à peine 13 ans un espoir mais elle avait faillit une fois de plus, maudite comme elle était.
C'est avec ces pensées qu'Ellana parcourait les rues, silencieuse et pleine de doutes. La ronde touchait à sa fin, le soleil allait bientôt se lever, et même si elle n'en montrait rien la jeune femme était fatiguée par ces heures de marche, peinant à faire avancer un corps qui malgré des muscles bien présents était bien trop maigre. Elle ne dormait pas assez, le sommeil la fuyant toujours depuis la mort de son fils et cela n'arrangeait pas le tableau.
Ils étaient au bout et Ellana s'en réjouissait quand elle apperçu des silhouettes avancer sur eux. Un groupe tout entier armé jusqu'aux dents, la soldate poussa un léger soupir de déception, il allait falloir combattre.
Elle s'avança vers eux la première pour en finir au plus vite.

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Linexiv
[4 juin 1460, comment tuer des chevaux en temps de paix]

De retour de l’abbaye aux Vierges où Line finissait par se demander si elle ne devrait pas y prendre un abonnement vu les obstacles qui ne cessaient de se dresser sur la route des noces, la capitaine avait repris sa morne routine. Même la messe célébrée en plein air du fait de la corruption des édifices religieux tourangeaux n’avaient su la dérider complètement et pourtant entre parade de bestiaux et grimace écossaise, il allait sans dire que l’abbé Prince avait été surprenant. Par les vrais sacrements prononcés, son âme aurait dû se trouver apaiser. Preuve que parfois âme et esprit voguent dans des directions contraires.

Aucun messager en provenance des terres royales ne s’était manifesté mis à part un oiseau de mauvais augure qui, au lieu de calmer les grands et de montrer serre blanc, s’en alla respecter une promesse à défaut d’un contrat. Agacée par ce stupide panache qu’arborait les hommes, en particulier lorsqu’ils menaient une vie d’acier et d’honneur, Line s’était décidé à mener une petite chevauchée à l’opposée. Laissant la garde de Tours à Fargot, prévôt mais surtout capitaine d’armée, elle prit la direction de Loches.

Après un passage rapide à Montlouis histoire de rassurer le vieil Odilon tout en constatant que sa sœur dépérissait malgré la présence du bâtard qui babillait à présent. Sœur qu’elle avait emmenée à Loches de manière à ce qu’elle trouve quelques occupations plus frivoles tout en restant sous la protection du vétéran Eberhard. Attendre que l’ainée soit mariée devenait sans doute problématique dans leur cas !

Toutefois, il était dit que la capitaine ne saurait profiter d’un quelconque repos. Quant à considérer qu’il était assez déprimant que des messagers incapables de la trouver à Tours parviennent à la retrouver à Loches… Elle préférait ne pas y penser. Le message était de la main de Fargot, très succinct. Les débris de l’armée frondeuse avaient été vus au-delà des remparts de Vendôme.

Pas le temps de jurer qu’elle recevait un autre pli. Aucun doute non plus sur la provenance de ce dernier. Le message était limpide aussi. Décidément, pas de congé pour la capitaine ! Mais au contraire des ordres vite prononcés, des adieux vite répétés. Quelques mots vite griffonnés également.



Citation:
De Line de Gerfault, Capitaine de Touraine
À Falco de Cartel, Capitaine du Cœur Navré,

Par la présente prenons connaissance de votre volonté de nous remettre votre oriflamme. Louons de ce fait votre sagesse et vous annonçons prendre la route de Vendôme. Nous sommes fort aise de voir un règlement s’amorcer à cette situation fort périlleuse.

Comprenez bien que Touraine n’est pas terre royale mais que vos agissements risquent de provoquer une hémorragie contraire que nous ne désirons pas plus que vous.

Nous avons eu vent que le dénommé Eusaias anciennement duc de Bouillon serait aussi sur les terres vendômoises. Nous espérons qu’il saura suivre votre exemple.

Comprenez toutefois qu’il nous importe de vous voir nous remettre votre étendard mais aussi votre personne tout comme vos hommes d’armes. Ces derniers seront remis à la discrétion de Fargot qui en sa charge de prévôt nous accompagnera.

Nous vous promettons néanmoins nul châtiment sans sentence judiciaire tout comme nous vous assurons de notre parole quant au respect de votre propre personne.

Bien à vous,

Fait à Loches, le 2 juin 1460

Line de Gerfault.

[sceau gerfault]



Restait à savoir qui arriverait le premier, le message ou le capitaine ? Restait à informer la duchesse de la situation et à informer Fargot que la Sempiterne le récupèrerait lors de leur courte halte à Tours pour changer de chevaux. Quelques tâches d’encre plus tard cela fut fait.

Les remparts de Tours furent vite aperçus et vite disparus. Demeura quelques plumes de pigeons et quelques rumeurs de cavalcade vers Chinon.


Citation:

A sa grâce Zebracolor des Roches l’Évêque, capitaine de la Compagnie d’Ordonnance de Chinon.
De Line de Gerfault, capitaine de Touraine,

Pardonnez, je vous prie, la brièveté dudit billet mais les circonstances qui me conduisent à Vendôme réclament une célérité néfaste à la rédaction.
Il m’a été rapporté que vous avez eu à repousser un escadron de poitevin peu au fait de nos lois et que l’accrochage aurait été quelque peu délicat. Pourriez-vous m’assurer de l’état de la Dame de la Rémonière ? Je suis fort inquiète même si je sais qu’en l’absence de Montlouis, vous assurez avec talent ses devoirs auprès de ses vassaux. Il est toutefois bien injuste qu’Ellana eut encore à souffrir…

De mon côté, je pense arriver à Vendôme demain et je suis rassurée d’avoir à mes côtés Fargot. Je ne sais par contre ce qu’il advient d’Eusaias que je ne connais que fort peu contrairement à Cartel. Voilà encore bien des soucis.


Pour la Touraine,

Fait à Tours le 3 juin 1460

Line de Gerfault,

[sceau gerfault]


Une nouvelle nuit sur les routes et ce fut enfin les remparts de Vendôme qui se dressèrent à l’horizon. S’installer, prendre ses quartiers et attendre le lever du jour. Tout en rédigeant une nouvelle missive à l’attention de sa grâce mais aussi d’un feudataire concerné malgré lui.

Citation:
A Pierre Louis, vicomte de Châteaurenault,
De Line de Gerfault, Capitaine de Touraine,

Nous vous écrivons présentement ce jour pour vous faire part de notre arrivée à proximité de vos terres. Nous songeons que vous êtes sans doute fort occupé par la traversée des armées en déroute sur vos terres mais nous aimerions néanmoins compter sur votre présence pour faire justement un point sur la situation.

En vous priant de nous pardonner pour la brièveté de cette lettre et en espérant que vous n’y verrez là que l’impératif de l’efficacité,
Salutations Aristotéliciennes,

Line de Gerfault, Capitaine de Touraine

[sceau gerfault]

[rajouté en petit] J’ose espérer que vous saurez faire fi de cette affaire d’interdit, les choses de ce monde ne pouvant se permettre d’attendre le bon vouloir des spirituelles.

_________________
Zebracolor
[Aube du 3 Juin, Pacificatoria Legatio, Chinon]

Il était tard... ou tôt, peu nombreux sur cette patrouille, exceptionnellement... quoi que, ces derniers temps, les nuits chinonaises étaient calmes, trop presque. même pas un ivrogne à réveiller d'un saut d'eau....

Ellana était devant, comme souvent, l'humeur sombre depuis quelques jours. Sa recrue ne venais plus aux patrouille, et zebra songeais à la remplacer... Tilouis ou Spartan certainement pour faire équipe avec elle.

Il était avec Gerard quelques pas en arrière et discutait doucement du nouveau maire de chinon, FrancoisII... Soudain il vit Ellana sortir son arme et courir vers un groupe fort nombreux... Avec Gérard, il suivirent quelques pas en arrière et assistèrent impuissant au drame, la Dame de la Rémonière abattais son épée sur une silhouette qui s’écroulait, mais elle-même était assaillie de toute part...

Zebra cria d'une voix forte, comme à chaque fois
DROIT son cri de guerre et de ralliement bien connu sur les champs de bataille de la guerre du ponant. Le groupe d'en face en l'entendant si figea un instant et Zebra entendu un ordre ... avec un accent poitevin... retraite ...si bien que les assaillants s'enfuirent à leur arrivée, laissant deux corps sur le sol qui buvais le sang qui s'en échappaient... au milieu de boucliers et d'épées brisés.


Zebra se pencha vers Ellana... un souffle de vie tenu sortais de sa bouche. Il regarda vers le bâtiment le plus proche, c'était La Chopinette, la taverne de Furette.. fermée à cette heure, la porte ne tiendrais pas devant sa détermination... et la charge de Gérard. Il pris Ellana dans ses bras, et dit
Gérard, vas ouvrir la porte de la Chopinette et si c'est fermée défonce-la... Ce qui fut fait.. la porte ouverte ... en deux, il posa Ellana sur une table.. Gérard, de l'eau ! Des torches, de l'Alcool... Et des braises si il en reste...
La blessure saignait fortement et zebra du remonter la cote de maille percée au niveau de l'aine ... le coup avait dû passer sur le côté du bouclier... ou après qu'il eut été brisé... pas de médicastre à Chinon...enfin, plus... zebra le savait, et même si il avait suivi quelques cours à l'université.... Zebra savait qu'il ferait moins bien...

Il releva la cote de maille, baissa les braies... oui femme, oui, mais surtout et avant tout... son soldat. Il versa de l'eau, qui nettoya la peau, faisant partir le sang et dégageant la blessure, elle était large, assez profonde. zebra écarta les chairs, anxieux... versa encore de l'eau pour éclaircir la vision et enlever le sang... il soupira, ouf il ne voyais pas de miasme, juste des chairs coupées et du sang qui sortait sur le côté... il chercha du linge propre… n’en trouvas pas…. Et arracha sa chemise…Il versa de l’alcool dessus, généreusement puis dans la plaie. Et épongea le tout le mieux possible. Avec son gant il prit une braise encore chaude… et rapidement il la posa sur le côté de la palie, là où le sang sourdait… une odeur de grillé… abjecte… puis il retira la braise…. Et reversa de l’alcool et épongea de nouveau. Propre, plus de sang inondais la plaie. Il regarda le visage d’Ellana… non il ne voulait pas la perdre…. Ce n’étais pas l’heure.

Puis il chercha dans sa bourse… et sourit, heureusement qu’il avait pratiqué la couture dans le temps… comme tisserand. Depuis, il avait toujours des aiguilles d’os, courbes, et du fil de chanvre.

Gérard, tiens moi les bords de la plaie fermée …

Et zebra entrepris de faire une belle couture…. Et compta 15 points et propres.


Gérard, file chez Prince me chercher du linge propre, j’ai besoin de faire un bandage serré.


Zebra songea qu’il devrait faire un courrier pour son Capitaine… plus tard… il se posa sur une chaise et souffla de l’effort de concentration… la lumière commençais à passer par la porte cassée.

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Estainoise
[Vendôme] Le coeur navré baisse les armes...

Elle avait fait le tour…
Oui, le tour du campement…
Pas le tour de tours, pas encore…
Là, ils sont à Vendomes….
Donc, Esta avait fait le tour, des valides et des convalescents….


Faites vous tous, tout beaux... et pointez vous….
On va recevoir le capitaine de Touraine comme il se doit….


Bon, il est vrai qu’elle ne s’adressa pas de cette même façon à Eusaias et son épouse….là, ça restait de l’ordre de la suggestion, une sorte de prière.

Comment baisser les armes avec honneur ?
C’est ce que se demandait Esta alors qu’elle était là, portant encore le drapeau noir qui flottait….
La gueule au vent...

Elle attend Falco, Kay, Isa et puis tous les compagnons…tout en guettant l'armée de la capitaine.

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Kayhan
[... mais il ne baisse pas les braies. - Vendôme ]

C'est une brunette a l'air bien morne qui regarde depuis la fenêtre d'une auberge un peu au loin l'oriflamme de l'armée du Coeur Navré.
Elle enchaîne les godets de picrate, comme d'autres tombent les verres de jus de pomme.
La fin de l'acte manque à son goût de panache.
Même si elle la comprend. A peu près.

Puis sur son visage crasseux se dessine enfin un sourire.
Un sourire un peu idiot, il faut bien l'admettre.
Après tout ce qu'elle a éclusé, faut pas trop en demander.

Ni une ni deux, elle fouille dans sa besace et trouve l'objet qu'elle recherche au milieu de son bazar.

Huhuhu !



[Quelques minutes plus tard...]

Elle est juchée sur un tonneau, au pied de la pique tenant l'oriflamme noir, une grosse craie à la main, et elle apostrophe une Estainoise qui l'a regardée débouler avec un air perplexe :

Cri du Coeur, t'vas voiiiiir !

Maladroitement et en équilibre précaire, elle arrivera dans un coin de celui-ci à mettre en application son idée lumineuse (ou imbibée) du jour :
Citation:
J'la fronde

Le museau tendu vers les nuages, elle contemple l'ouvrage, d'un air satisfait.

Si ça ne plait pas, Falco ou Estainoise enlèveront la bravade d'un coup d'éponge humide avant l'arrivée de la Capitaine.
En attendant, Kay descend, avec son élégance naturelle et alcooliquement chaloupée, du tonneau.

Ses noisettes se posent finalement sur ses mains.


Tiens, ben pour une fois, elles sont blanches...

EDIT pr balisage lieu
_________________
Joachim_
Joachim, coincé à Tours, avait prit lieu et place de l'armée du Capitaine. Ce qui n'était pas un mal puisque son bureau en était proche. Son bureau.. avec des piles de dossiers à ne plus savoir qu'en faire. Et puis une lettre, non, deux.
La première était écrite de la main du maréchale de Chinon



Groupe poitevin ayant forcé le passage de la ville de Chinon arreté. Un blessé grave chez nous: Dame de la Rémonière.


Et bien succin, mais efficace. Ce mot eu pour effet de stresser le prévôt.

Il prit sa plume.



Mon Duc,
J'ai ouie dire que vous aviez dû combattre la nuit dernière et qu'Ellana est tombé. Pourriez vous me rassurer de son état ?

Votre fidèle vassal,
Joachim, Seigneur de Fargot.


Le temps de se remettre de son émotion, assez vive chaque fois que l'on parlait d'Ellana à cause de tous ces derniers temps, il prit le second pli.

Fichtre ! le coeur navré !



Capitaine, je serais à vos coté demain comme vous le demandez.
Faites moi mandé quand vous passerez Tours et je vous rejoindrais escorté.

Fargot.

_________________
Falco.
Vendome - Coeur Navré

Alors, foutu tas de pierre? Tu t'en fous de tout ça maintenant...

Sur le coteau dominant le Loir, Falco a grimpé à travers les ronciers, suivant un sentier abandonné.
Au sommet, dominant toute la ville, un pan de tour, des remparts écroulés, des moellons noirs de suies malgrés les années.
Ici et la quelques plantes médecinales, quelques légumes redevenus sauvages.
Une cheminée donne sur le ciel, une herse tordue est envahie de houblon.
Au risque de se péter le cou il a escaladé la ruine pour regarder Vendôme.

Minuscule, l'étendart de Touraine, tout autant que celui du Coeur Navré, flattants les créneaux de la route de Tours.
D'ici il voit loin, jusque dans les légendes familiales.

Ici était la demeure de Cuculus, dit le Coucou. Son frère cadet.
Ici était le castel des Lucioles.
Son frère est mort brulé en gascogne à présent..
Et lui , suivant le destin de Cartel, a été le jouet de Dieu roulé jusqu'en Touraine.
Cartel et la Touraine, pour une seconde danse.

Les corneilles viennent l'injurier. Intrus sur leur fief .
Il jette au vent quelques bouts de lard, s'amusant un moment à leurs acrobaties.
Le soleil se fait couchant, il va être temps pour lui de faire ce qu'il doit faire.

Plutôt élégant pour l'occasion si on apprecie le pragmatisme cavalier.
Sa chemise à crevés pourpres jure affreusement avec le violet du mantel mais le tout fait contrepoint au terne de l'armure rayée.
Tête nue, salade accrochée au baudrier avec l'épée.
Son moignon couvert par l'écu aux armes d'Oserez.

Redescendre, auréolé d'oiseaux piailleurs, traverser la ville une fois en selle et rejoindre la Cavalerie lui prend presque une heure.

Estainoise a sa tête des lendemains vagabonds, Kayhan le sourire du gosse qui vient de barboter une confiture.



Manque Isabeau..Et Miss..Les Grâces seraient au complet.

Puisqu'ils sont les seigneurs de cette guerre perdue et que se joue le crepuscule d'un jour mort né, il arbore son demi sourire carnassier.
La bas, Line de Gerfaut se rapproche...


Par l'occiput de Christos, Esta! Montre un peu de joie...Plus de la moitié de la troupe est en vie...Et compte combien de fantassins ont été rassemblés pour nous tuer..Compte combien d'écus un Roy a dépensé et quel camouflet nous faisons à son Connetable et son prince de Frère...
Les survivants de la Fronde , les blessés, les moribonds, tous à l'abris ici..


Il tique en voyant l'étendart revisité par une innocente aux mains blanches.
Lève les yeux au ciel pour à la fois maudire et bénir Deos de l'avoir si joliment doté en humanités variées.


Je sais que ça troue les braies, Kayhan, Estainoise...Mais nous méprisons ces andouilles qui meurent en vain alors que le lendemain une autre guerre cherchera leurs bras..C'est notre différence.
C'est notre métier.
Et j'espère que ce damné Prince Bouillon va venir...
Qu'il partage un peu mes privilèges..Devant le Duché de Touraine.


Parce que la, en matière de couleuvre, il va devoir avaler la mémé de tous les reptiles, et avec le sourire en plus.
Alors si le Roy Frondeur voulait bien attaquer la queue pendant qu'il déguste la tête...


L'armée de Touraine est la.
Il fait tourner son cheval pour faire face à la Capitaine.


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Furette
[Chinon : aube du 3 juin -visite à la Chopinette]

Comme tous les matins dès l'aube, Furette passe au marché acheter du pain pour sa taverne et ensuite toujours munie de son bâton va s'occuper de ses cochons (faut bien ça si elle ne veut pas se faire mordiller avant de les nourrir).

Chargée comme une mule avec son pain...et le bâton, elle se dirige vers sa taverne la Chopinette.
Inquiète elle ralentit en voyant de la lumière dans sa taverne venant de la porte d'entrée qui n'existait plus. Des ombres s'affairaient à l'intérieur et en plus une odeur de cochon grillé flottait dans l'air.

...qu'est ce que c'est que cette histoire encore !!!??? Si jamais ce benêt d'Hercule a fait la fête...je le TUE !

Elle dépose son pain, prend son bâton à deux mains. Tout en s'avançant vers la taverne, elle remarque des traces de sang au sol.

Je parie qu'il a égorgé un de mes cochons et qu'il l'a traîné jusqu'ici ! ...tu vas voir comme je vais te le faire digérer moi !

Elle se cambre légèrement et marche lentement son bâton bien serré dans les mains. Arrivée devant l'entrée elle entend une voix d'homme donnant des ordres :

Citation:
Gérard, file chez Prince me chercher du linge propre, j’ai besoin de faire un bandage serré.


...mmmhh...c'est pas la voix d'Hercule ça ! ..linge propre ???...bandage ???

Toujours très prudente elle pousse doucement sa tête vers l'intérieur, le bâton prêt à frapper. Fort surprise, elle reconnait Zebra penché sur une personne allongée sur une table. Elle laisse tomber son bâton et se précipite vers la table où Ella est allongée inerte et couverte de sang.

C'est pas vrai !!! tu pourras la sauver Zebra ??? c'est pas trop grave hein ??? elle est forte, je le sais moi....elle s'en sortira, c'est pas possible autrement! Je ne comprend pas, encore hier soir elle me disait que les rondes étaient fort calmes! que s'est il passé ???

Furette tourne autour de la table paniquée de voir son amie dans un tel état et ne sachant pas quoi faire. Elle finit par se calmer un peu et pose ses deux mains autour de la tête d'Ella en murmurant :

...on est là Ella, tout va bien se passer ne t'inquiète pas.

Elle lève la tête vers Zebra espérant un geste ou une parole d'approbation.



(Hercule est le videur de la taverne)
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Ellana
[Aube du 3 Juin, Pacificatoria Legatio, Chinon]

Ellana s'était mise à courir épée dans une main, bouclier dans l'autre pour arriver face à l'attaquant, mieux valait en finir vite pour ensuite aller se coucher. Arrivée face au groupe de poitevins elle commença à frapper de son épée. La première, la soldate toucha un adversaire, mais avant d'avoir eu le temps de voir ce que son épée avait fait comme dégâts elle était déjà devenue la cible du groupe.
Ellana jeta un oeil derrière elle pour voir où étaient ses coéquipiers, qui à son désespoir étaient encore trop loin pour lui porter secours, il allait falloir faire face seule.
Mais à une contre huit le combat était bien inégal et sans surprise Ellana ne pu éviter toutes les épées pointées vers elle. Son bouclier se brisa la laissant sans défenses alors qu'une épée tranchait la chair au niveau de l'aine. L'entaille était profonde, la lame s’immisçant en elle comme si elle traversait du beurre, alors qu'elle sentait des coudes des pieds ou des mains s'abattre sur d'autres parties de son corps comme pour se venger de ce qu'elle venait de faire à leur amie.
La jeune femme s'écroula sous la douleur à laquelle elle devait faire face, si intense, la transperçant de part en part, elle discerna le cri de guerre de son chef d'armée alors qu'elle était prise de vertiges, ses sens complètement perdus à cause de ce qui venait de se passer. "Trop tard" pensa elle.
Les assaillants à ce cri de ralliement avaient pris la fuite laissant étendus au sol les deux blessées.
Ellana souffrait terriblement, à la limite de l'inconscience, incapable de bouger pour le moment, elle observait son sang se répandre sur les pavés de la cité Chinonaise.
Elle allait mourir là, et ce n'était pas si mal, maudite comme elle était, sa vie ne valait plus grand chose, elle irait rejoindre son fils qui devait être gardé par son suzerain comme elle aimait à se l'imaginer. Elle allait pouvoir enfin se reposer.

La jeune femme n'avait aucune regret à quitter cette vie, ce qui n'était apparemment pas l'avis de tous puisque Zebra s'était approchée d'elle, l'avait examinée, soulevée, pour l’emmener quelque part.
Ellana ne ressentait que de la souffrance elle ne sentit donc pas qu'on la déposait sur une table, qu'on la déshabillait, qu'on l'examinait et à vrai dire même si elle l'avait sentit cela lui était tout à fait égal puisque bien que n'étant pas exhibitionniste, montrer son corps ne lui posait aucun soucis de pudeur.
Des mains fébriles parcouraient son corps, épongeant le sang qui coulait encore, de l'alcool fut versé sur la plaie et cela fit à la soldate l'effet d'une violente brûlure, supportable à grande peine, puis vint la cautérisation aux braises incandescentes. Ellana n'aurait jamais cru qu'elle aurait pu avoir mal à ce point, elle avait envie de hurler, de pleurer, de partir en courant pour éviter ce qui lui arrivait, mais elle était bien trop faible pour ça, son corps déjà maigre était maintenant vidé d'une partie de son sang. La tête lui tournait et l'odeur de chair calcinée insupportable lui donnait la nausée, même lever les épaules aurait été impensable.
Enfin Zebra retira la braise et Ellana cru un instant que la torture était enfin finie, le rêve fut de courte durée puisqu'une nouvelle rasade d'alcool fut versée sur la plaie ravivant la douleur une fois de plus.
Après ça la couture paru presque douce à la soldate qui agonisait.
Les voix qui s'élevaient autour de la jeune femme lui arrivaient presque inaudibles, brouillées mais dans le flot elle cru reconnaître Furette qui venait de prendre sa tête entre ses mains.
Que faisait elle ici ? Était elle là pour elle ? Ellana n'avait pas envie de réfléchir pour le moment, pour une fois qu'elle pouvait ne penser à rien d'autre que sa douleur elle allait en profiter. Elle voulait seulement leur dire qu'elle avait mal, les supplier de faire quelque chose, même de l'achever pour arrêter ça. Elle ne se voyait pas au lit pendant des mois, surtout pas, c'est ce qu'elle redoutait le plus.
Rassemblant son courage la brune voulait parler, articuler un mot, dire que malgré tout elle était vivante, sa bouche s'ouvrit, très peu, juste suffisamment, un mot en sortit hésitant et faible.


...m-mal...
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