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[RP] Des lames d'aciers mais foutus obstinés

Linexiv
[Vendredi 24 Août, Chinon]

Quelques jours passés trop vite dans une ville qu’elle n’aimait guère mais prétexter le devoir pour comme excuse serait ridicule. Certes, c’était pour aplanir certaines légères difficultés, au nom de la Touraine parce que cela faisait toujours mieux mais surtout pour sa famille, qu’elle s’était attardée à Chinon. Le règne de Joachim du Val de Loire devait s’ouvrir sur des beaux auspices. Formulation pompeuse déjà mise à mal par les circonstances des élections. Que le Cœur n’ait eu le droit de se présenter, Line n’en démordrait pas, on ne pouvait répandre le chaos et ensuite revenir en chantant.

Non, il ne fallait pas jeter de l’huile sur le feu. Pas une nouvelle fois, ce serait une fois de trop, si inutile, quand l’espérance de nouveaux matins glorieux pouvait transparaître. Là étaient les tenants du discours qu’elle avait tenu à Cartel. Vu le rodage effectué la veille sur sa lieutenante Estainoise et le résultat de celui-ci, Line pouvait s’inquiéter.

Avait-elle été convaincante ? Elle en doutait. Mais quelqu’un qui était certain de n’être qu’un pion de Deos pouvait-il s’amender ? C’était à la fois reconnaitre l’impuissance de l’humanité et faire acte d’humilité mais aussi se croire unique et supérieur aux autres. Paradoxe superbe dont Cartel ne pouvait qu’avoir connaissance. L’homme pouvait-il accepter de s’humilier devant un autre homme ? Peu importait pour lui que la Sainte Église ait reconnu sa majesté Vonafred comme son messager.

Line étouffa un autre soupir, devait-elle remettre Falco à sa condition première de chef de Compagnie ? Soucieux avant tout de la vie des siens au point d’avoir quitté précipitamment la ville à la recherche d’Estainoise ? Dans ce cas là, pourrait-il accepter la proposition du roi tout comme il avait abandonné Eusaias le Frondeur une fois compris que le panache n’était pas blanc mais pédant ?

Que de soucis. Et songer à l’autre tâche qui l’attendait ne lui remontait pas le moral. Elle n’était pas prête de rentrer à Montlouis ni même à Loches où se propageait une étrange rumeur quant au dernier prêche de la bâtarde. « Insoumission contre toutes les formes d’autorité ». A se demander pourquoi elle s’était abaissée à donner ses excuses pour la fin officielle des péchés des archevêques pour cause de force majeure. Pourquoi suivre une autorité spirituelle quelconque si on la jugeait corrompue ?

Elle devrait en parler à Eden. Il fallait annuler tous les procès contre les révoltés, on ne pouvait pas leur reprocher d’aller au bout de leurs idées après tout. Décidément, tout se cassait la gueule pour terminer dans le vulgaire. Si l’Église ne se souciait plus de défendre la Loi, le règne du Sans-Nom approchait.

Et voilà qu’on lui proposait de dégrossir les recrues, de les instruire de leur rôle futur de défenseur de la Touraine, de bien jolis mots qu’il fallait nécessairement traduire par se débrouiller pour qu’ils soient capables d’ajuster quelques pièces de ferrailles, tenir une épée sans se la mettre dans le pied. Même chose avec un arc ou tout objet contendant. Au moins, une chose était sûre, ce n’était pas pour ses compétences mais plus pour son rôle d’ancêtre qu’on avait pensé à elle. A défaut de maîtriser l’art de la guerre comme ses maîtres, elle serait au moins capable de blablater à propos de la grande Touraine d’avant. Peut-être bien qu’elle arrivait à les convaincre de rester ?

Décidément, elle aurait dans tous les cas du pain sur la planche. Au moins, cela lui éviterait de penser à autre chose…

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--Octave


[Tours, Fin août 1460]



L'été avait été fructueux en évènements houleux et cela amenait toujours des discussions, des potins et des ragots en tout genre.
Certains disaient que c'était la faute de la Compagnie du Coeur Navré, d'autres exprimaient leur haine du pouvoir en place, d'autres encore, parlaient de l'Eglise Aristotélicienne comme de la cause de tous les maux, ou parfois, au détour d'une taverne ombragée, un homme exprimait le véritable fond du problème selon lui qui était l'hégémonie de la grande famille des Val de Loire sur l'ensemble du Duché.

Quoi qu'il en soit, pour le jeune Octave, c'était bien difficile de s'y retrouver dans tout cela. Du haut de ses 17 ans, il venait de quitter le nid familial établi dans une ferme de la campagne environnante d'Amboise, pour trouver à la capitale un maître qui lui apprendrait l'art du maniement des armes.

En attendant, le jeune Tourangeau poussa la porte de la taverne municipale afin d'y louer une chambre...
Linexiv
[Tours, 27 août 1460, ex-logis de la Sempiterne]

Line s’était décidée à quitter Chinon, se promettant d’y revenir pour régler le léger problème de colocation à la tour Coudray. Cela pourrait être un défi fort intéressant pour des futurs soldats non ? Mais comme en dépit du vivier prometteur de la ville, il demeurait logique qu’un projet ducal débute à l’ombre du château, il avait bien fallu revoir la Capitale. Le logis avait gardé sa vocation militaire et si l’étendard de la Sempiterne avait été précieusement rangé, un stock d’armes pourrissait dans un coin.

Rien ne paraissait s’opposer à ce qu’elle s’acquitte de sa mission aussi Line laissa échapper un long soupir. L’idée de crapahuter en Touraine en cette saison n’était pourtant pas des plus vilaines. Puis, elle pourrait toujours en profiter pour faire le tour des terres et même s’arrêter à Azay se recueillir sur la tombe de Barbe tout en saluant le Père Orderic, confesseur de la famille. Et, peut-être même que Pierre y séjournerait.

Finalement, ce tour de Touraine pourrait s’avérer profitable. À condition de trouver des gens capables.

Elle rédigea un court billet à l’adresse du duc de Touraine et du Capitaine par Intérim Jacq de Sainte Catherine de Fierbois pour les informer de son intention de débuter le débourrage le lendemain et le remit à Burchard. Plus qu’à espérer qu’il parvienne à bon port. C’était effectivement prendre un risque, le soir approchait et à la chaleur les tavernes commençaient à se remplir.

Il était certain qu’elle n’était pas au bout de sa surprise, et qu’elle l’avait sans doute bien cherchée. Mais, de là à imaginer ce qui l’attendait le matin suivant, elle n’aurait pu.

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Falco.




Dame Line,

Pour information, la cavalerie du Coeur Navré opère diverses patrouilles sur les Relais d'Octroi de nos frontières.
Entre autre une session de débourrage pour jeunes gens désireux de savoir s'ils ont la fibre(et les épaules) pour intégrer la compagnie.

Il parait que vous êtes missionnée pour dérouiller les fantassins de l'Ost.
Et même d'entrainer les recrues .
Veillez à porter haut les couleurs ducales et éviter toute tactique furtive .
Vous savez combien le choc serait amusant mais douloureux de part et d'autre.

A bientot sur un de nos Relais, qui sait?

Falco de Cartel

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Burchard
Lever de soleil bien clinquant. Non point que l’astre du jour se soit décidé à frimer, le coq en revanche. Sans une pensée pour le sommeil du bon bourgeois turon, un étrange assemblage aux mouvements grinçants arpentait le pavé à la vitesse d’un escargot. La seule différence étant le niveau de bave produite puisque sa sueur s’accumulait dans une chemise au bord de la rupture.

Evidemment, vu la discrétion de l’engin, il fut entendu à l’avance par celle qui faisait le pied de grue de beau matin devant un logis aux couleurs tourangelles. Aussi, il bomba le torse dans un rutilant vacarme de ferrailles rouillées et s’avança certain de ne pouvoir être qu’accueilli favorablement. Oui, elle ne pourrait que reconnaître en lui le futur héros de l’ost tourangeau, digne de servir les armes à la main ! Et elle serait si heureuse qu’elle ne lui reprocherait pas d’avoir négligé de transmettre la convocation aux autres recrues potentielles.

Il en avait de l’espoir, le Burchard, engoncé dans des pièces d’armures dépareillées ayant appartenu au duc d’Azay feu Barbe_noir ou bien à son maître Pierre du Val de Loire.

Pourvu que des personnes davantage à la hauteur se présentent !
Lady_eden
C'est quoi ce bordel????

Elle déteste le matin ça on savait, mais elle déteste encore plus les bruits grinçants le matin, de ceux qui semblent vous griffer directement le cerveau, se glissant sous la calotte, vous ruinant le peu de neurones qui fonctionnent a cette heure.

Bullsh*** Gaston a perdu les roues de sa charriote ou quoi??
J'vais le tuer...


Échevelée, la tunique de traviole, l'humeur aussi, la voila qui attrape le gourdin qui la quitte plus depuis qu'un gus avec une hache a voulu s'introduire chez elle la nuit, et ouvre ce qui reste de sa porte depuis qu'un Danois a voulu la réparer, comprenez un tissu qui pendouille,et sort l’œil noir bien décidée a faire cesser ce boucan de fin du monde.

Voyant un genre d'homme en fer blanc se trainer sur les pavés, faisant des étincelle ci et là, une épée trop lourde pour lui, une armure point a sa taille et en piteux état, la brunette en lâcha son gourdin saisie par le spectacle.

O.M.G.!!!!!!!!! O.M.G.!!!!!!!!!!!!O.M.G.!!!!!!!!!!!
Sont fous ces François....Saint Andrew priez pour moi...


Instinctivement elle chercha sa poche où trainait toujours une fiole de whisky, sauf que la main s'agitait désespérément sur sa cuisse, sa tunique de nuit n'avait point de poches, ne pouvant quitter des yeux les évolutions grotesques de l'homme de fer.

Encore un qui a des chauves souris dans le beffroi...

Elle soupira, frissonna car il faisait frisquet à l'aube, puis décida d'aller se préparer, Line avait demandé à la voir pour un grand projet.
Pourvu que ce projet n'inclue pas le drôle de gus étincelant...
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Linexiv
[De mal en pis]

Contrairement aux turons, Line n'avait pas été tirée du lit par les ferrailles mouvantes et pour cause, elle s'était levée avant l'aube, histoire de vérifier une dernière fois le matériel. Et d'attendre les futures recrues.

Qui n'arrivaient pas. Au contraire d'Eden qu'elle n'avait pas osé réveiller de peur de la dégoûter avant même qu'elles aient commencé leur travail. L'écossaise semblait d'une humeur agréable. Humeur que Line n'était pas loin de partager. Surtout lorsqu'elle fit l'effort de démêler le puzzle rouillé du Burchard en plus de flairer l'embrouille.

Devait-elle d'abord s'en prendre au sacrilège? La stupidité du pleutre atteignait des niveaux incommensurables..

Et si des turons dormaient encore, qu'Aristote prie pour eux. Passons sur le langage peu châtié, remercions le heaume cabossé qui camouflait le changement de teint du crétin et observons les jointures des doigts de Line virer au blanc. Mais l'on ne sort pas une épée pour un tel idiot et cela serait préjudiciable pour la suite non?

Laissant Burchard se traîner jusqu'au logis pour retirer et ranger les pièces d'armures, Line se tourna vers Eden, encore furieuse.



Beau réveil. J'espère que tu es équipée. Opération débourrage de recrues. Si je les ai pas fait toutes fuir. On attend un peu puis on ramasse ce qui tient debout, on les soûle puis on les fait signer. Des questions?

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Merveylle_mirandole
Ordre lui avait été donné de se rendre à une sorte de formation, sans plus d'explication ni vraiment de lieu précis où se rendre. Levée de bon matin, la jeune femme se retrouva au beau milieu des rues de Tours avec un soucis majeur... Où se rendre... Où donc avait lieu ce fameux rendez-vous ? La capitale Tourangelle n'était pas bien grande comparée à Paris mais il y avait quand même un nombre important de rues et le temps de toutes les parcourir, elle manquerait certainement le rassemblement.

Soudain au loin elle entendit un bruit de ferraille produire un bruit strident à s'en écorcher les oreilles. Ah génial, l'armée avait prévu le réveil matin ! En se fiant au bruit elle pourrait facilement aller là où était émis et où elle devait se rendre.

Après quelques minutes de course, elle arriva face au fameux "réveil matin", s'arrêta et se serait bien pliée de rire si elle n'avait fait preuve d'un sang froid nécessaire.

Elle repéra une dame seule avec Eden et vers qui Alex supposa qu'elle devait aller. Arrivée à leur hauteur, elle les salua.


Bonjour. Je suis Alexielle, une des recrues de l'armée.
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Lady_eden
Beau réveil. J'espère que tu es équipée. Opération débourrage de recrues. Si je les ai pas fait toutes fuir. On attend un peu puis on ramasse ce qui tient debout, on les soûle puis on les fait signer. Des questions?


Un peu mieux réveillée,mais pas encore au top, elle cru se trouver dans un mauvais rêve en arrivant sur la place et trouvant l'homme en fer blanc devant Line.
Il ne manquait que l'épouvantail et on aurait put se croire "over the rainbow".

Perchée sur Thunder, elle suivait des yeux les mouvements chaotiques du fou qui s'en retournait, finissant de réveiller ceux qui par chance avaient réussi a rester sourds a son premier passage et sursauta à la question de Line.

Équipée? ben oui j'crois...sort sa cravache et la fait cingler sur le coté de sa botte...
sinon j'ai aussi de quoi les souler ouais...mais tu crois qu'ils vont aimer le pur malt?

La brune se méfie toujours de ces François qui son plus adeptes du jus de raisin que de vraies boissons qui retournent la tête.

Car vois tu j'ai pas d'Poudray moi hein!


Alexielle avait fait son arrivée pendant ce passionnant débat, la brune la salua d'un vague signe de tête, se demandant si fallait la souler elle aussi...
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--Octave


[Tours, Septembre 1460, au petit matin]



Quel est donc ce bruit de métal et ces cris ?

Le jeune homme était réveillé depuis peu de temps, l'habitude de la vie de paysan, quand il entendit le remue ménage dans la rue proche. Passant la tête par la fenêtre, il vit un petit attroupement d'hommes et de femmes, en tenue de combat, quand soudain, son regard se posa sur cette femme brune à cheval, cravache en main.
Le coeur du jeune homme s'arrêta. Perdu dans sa campagne, il n'avait pas tellement eu de contact avec la gente féminine, à part quelques baisers volés à la fille des voisins et depuis qu'il était arrivé à Tours, ses sens masculins avaient eu l'occasion de travailler, mais jamais il n'avait encore ressenti ce sentiment...
Octave rentra la tête et se laissa tomber sur le lit, restant là, sans bouger, repensant à cette femme qui subjuguait tous ses sens.

[...]

Octave descendit à la salle commune de la taverne en soirée, l'esprit toujours occupé par cette femme qu'il avait vue tôt ce matin. Attablé seul, une choppe de bière à la main, il entendit deux clients discuter des événements du matin. Il ne fallu alors pas longtemps au jeune homme pour apprendre le nom de cette femme. Eden, Lady Écossaise et actuelle procureur de Touraine, rien que ça !
Mais au moins, savait-il maintenant où il pourrait la revoir. Octave se promit alors qu'il irait rendre une visite à cette dame, sans même savoir ce qu'il lui dirait...

Linexiv
[Du bucheron à Dorothée ?]

Line en était pratiquement à souhaiter qu’une brusque averse rouille les espoirs de Burchard ou alors, encore mieux, continuer du côté des étranges tests culinaires d’Eden. D’ailleurs, la dernière suggestion de celle-ci était des plus adaptée. Line ne goutait guère à cet alcool importé du nord mais elle pouvait lui reconnaître le mérite d’être efficace. Qu’elle s’enfile quelques verres de ladite mixture et elle pourrait aller cuver en paix. Loin de la déconfiture qui s’amorçait.

Eden, si on ne peut rien en faire, tu auras l’autorisation de les achever avec ton pur malt. Et si on survit jusque là, je te ferai gouter du Bourgueil ou alors un cru de Montlouis. Pour ton Poudray… Tu devrais y mettre du pur malt avec, comme ça tu auras ton propre breuvage original.

L’œil qui zieute du côté de la cravache, pour sa part, elle ne s’est équipée que de son épée, histoire de faire moins peur. Mais qui sait, peut-être qu’il serait ainsi possible d’attirer le chaland ? Ceux qui ne seraient pas trop détraqués deviendraient soldats. Quant aux autres, et bien, Malachie le bourreau aurait de quoi animer Tours. Pensée sans doute malsaine que Line s’empressa de dissiper en voyant s’avancer une personne enfin équipée pour le travail du jour.

Alexielle. Recrue de l’armée. Et ben voilà, on y était ! Les autres allaient forcément suivre l’exemple de la jeune femme. D’ailleurs son nom ne lui était pas inconnu. Sa marraine, la baronne de Ligueil avait déjà dû le mentionner.

En tout cas, elle n’était pas spécialement le profil attendu. Non pas que Line doutait de sa force ou encore de son engagement, à être femme et soldat, on reconnait aisément ses consœurs mais juste parce qu’elle ne se voyait pas user avec elle des méthodes préalablement décidées.


Alexielle, je suis ravie de faire votre connaissance, je suis Line de Gerfault et j’ai été chargée de la formation des recrues de notre ost par sa grâce Joachim de Fargot.

Regard en biais vers Eden,

Comme il semblerait que l’on manque précisément de sang neuf, je crois qu’il va falloir se débrouiller autrement. Que proposes-tu ? On vide les prisons ? On fait le tour des tavernes?

Ne pas désespérer. Ne pas désespérer. Elle en imaginait déjà le rictus de Falco...
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--Gildas
Ce matin là, alors que le coq du quartier se mit à chanter, Gildas ouvrit lentement ses paupières et émergea peu à peu de son sommeil. A ses côtés, sa femme dormait encore paisiblement, et il hésita à la réveiller de suite. Alors, lentement, il se frotta les yeux qu’il fit cligner plusieurs fois, et se leva de la paillasse sur laquelle il était étendu. Il fit quelques pas et sentit soudain une douleur aigüe dans le bas de son dos. Plaçant ses deux mains sur les hanches, il étendit les bras d’un coup sec pour le remettre d'aplomb. Son visage se déforma en une vilaine grimace, mais il réprima un grondement.

Il se mit alors à penser qu’une bonne remise en forme lui ferait beaucoup de bien . De toute façon, sa décision avait été prise aussitôt qu’il eut vent de la recherche de nouvelles recrues pour l’armée. Et l’idée qu’il s’engage à l’armée et risque sa vie pour défendre sa ville n’avait pas plut à Plectrude au début. Au début…
Faire comprendre à sa femme son désir de défendre ses terres et sa ville n’avait pas été facile, surtout lorsque que celle-ci voyait plutôt un homme qui risquait sa vie et abandonnait sa famille. Mais il ne l’abandonnait pas. Au contraire, en se battant, il assurerait sa sécurité ainsi que tous ceux qui lui sont chers ici à Tours. Ca n’avait d'ailleurs pas été un choix facile non plus pour lui. Mais il avait fait son choix désormais, et il n’était plus question de faire marche arrière.

Il sonnait six heures et demi au clocher de la ville de Tours, alors que Gildas préparait son petit déjeuner, composé d’un peu de pain gardé de la veille et quelques céréales fraichement récoltées. Il tira une chaise qui crissa doucement sur le sol, et s’assit tout en prenant garde à son dos. Il avala quelques tartines de pain, se servit quelques céréales et prit quelques instants pour émerger complètement de son sommeil.
Puis, il se releva et se dirigea à sa droite, vers la vielle malle qui se tenait contre le mur. Il tira très doucement celle-ci, passa sa main par-dessus pour ôter la poussière qui s’était déposée, et l’ouvrit. Il en tira une besace et quelques effets personnels légers et très peu encombrants. Il sera sans doute amené à voyager léger au sein de l'armée et il serait inutile de trop s’embarrasser.

Voilà, il était prêt. Il s’avança doucement vers la paillasse, et se baissa. Doucement, il réveilla sa femme, qui se mit à bailler et s’étira un instant. Puis, elle tourna son regard empli de tristesse vers lui, consciente qu’il allait partir et s’engager à l’armée dès qu'il aurait franchit le seuil de la porte. Gildas la serra alors dans ses bras et ferma les yeux, ne pouvant réprimer quelques larmes de tristesse. Ce ne fut qu’à ce moment qu’il réalisa à quel point il serait difficile d’abandonner sa maison et son quotidien pour quelque chose de nouveau, d’inconnu. Relâchant son étreinte, il contempla un moment le visage de la femme qu’il aimait, puis l’embrassa tendrement, avant de partir.


Alors qu’il quittait sa petite cahute, il sécha les quelques larmes qui avaient perlé le long de ses joues et bomba le torse. Il lui fallait avoir l’air d’une recrue fière et déterminée, tout comme il l’avait été quand il avait prit la décision de rejoindre l’armée quelques jours plut tôt. Parcourant les rues qui s’éveillaient doucement, il huma l’air encore frais d’un beau début de septembre. Il n’y avait rien de mieux qu’une bonne bouffée d’air frais pour démarrer une bonne journée.
Arrivant à l’endroit où se rassemblaient les nouvelles recrues, dont on lui avait indiqué soigneusement le chemin, il s’avança calmement. Arrivant devant les personnes qui gèrent les recrues, le jeune homme, du haut de ses dix-sept ans, se présenta ainsi :


Bien l’bonjour m’dames, m’sieurs. J’suis là pour c’qu’est des recrues ! C’bien ici non ?

Écoutez, j’suis pas très fort. Puis j’suis pas trop adroit quoi.
Mais j’veux défendre ma ville pis l’Duché ! J’dire, j’veux défende les terres !


Il parlait sur un ton déterminé, mais assez mesuré pour ne pas faire paraitre de l’insolence. Il savait qu’il avait affaire à des personnes assez importantes, qui seront ses supérieurs s'il est engagé. Et c’étaient d’eux que dépendraient son avenir dans l’armée, et peut-être même, son avenir en tant qu’homme…
Hog
A peine remis de sa mésaventure , hop se décida a rejoindre la grande place d'ou émanais une agitation certaine.
Il semblais qu'on recrutait, humm devenir soldat pour la province, vl'a autre chose!!
L'irlandais se dit pourquoi pas essayer après tout. Surtout que l’écossaise était de la partie et ça promettait de l'animation.

S'approchant d'un pas décidé vers Eden et Line, Hog arrivé a leur hauteur, tenta de réfréner son fou rire et se présenta devant elle.


Bon ben recrue Hog prêt a heu...qui va t'on taper au fait? des battants désespérés?

Il souria de toute ses dents, espiègle comme pas deux, allez savoir ce qu'il lui passerait encore par la tête a celui la.
--Isembert_brindacier


Apres etre rentré une fois de plus de la taverne completement ivre, le jeune Isembert Brindacier, c'était fait attrapé par son père, le grand Perceval Brindacier, garde de la procureur, comme il le répétait sans cesse. Le probleme était que les corrections que celui-ci faisait subir à son fils ainé avait tendance à etre visible un bon moment.

Cette fois-ci cependant le jeune homme avait échappé aux fameuses gifles légendaire de son père, celles qui pouvaient arracher la tête d'un homme. Comment? celui-ci avait reçu l'ordre de mobilisation et avait décider que son bon a rien de fils allait dégager de la demeure familiale et s'engager dans l'armée.

Isembert trouvait que c'était pas si mal en fait, il serait payer, nourrit, et surtout il pourrait éviter de prendre la succession de son père en tant que garde de la folle dinge d'écossaise de procureur.

Perceval ne voulant pas que son fils ait trop l'air d'un baltringue lui avait donné une de ses vieilles épées à deux, celles que lui maniaient à une seule... Le seul petit détail embettant pour le jeune homme c'était qu'il avait plus la carure de sa mère que celle de son monstre de père. Du coup l'épée a deux étaient maniée... à deux mains, ce qui faisait bien rire le vieux qui ne manquait pas de rapeller a son fils à quel point il était un avorton.

C'est sur les derniers mots de son père résonnant à ces oreilles que le jeune Brindacier, se dirige vers la place rejoindre le groupe des recrues. Quelques personnes étaient deja présentes, rassemblées autour de deux femmes, qui devaient surement etre les responsables de l'armée.


Bonjour, Isembart Brindacier, je viens pour m'engager dans l'armée. Pas besoin de discuter pendant des heures, juste savoir ou on signe?

Pas aussi pragmatique que son père, mais il était pas mal dans son genre le gaillard.
Falco.
Pendant ce temps la à Coudray
(Chinon, dans la forteresse honteusement squattée par les abominables, toussa)


Message intercepté par les excellents services de renseignement de l'armée de Touraine.Rapporté de suite vers Line




De Falco à sa Leftenante et son ZOB.
Manoeuvres d'Automne avancées.
Le Duché de Touraine nous offre gracieusement (hin, hin) des opérations inter-armes.
Thèmatique des figures: " Comment disperser de petites unités d'infanterie en zone viticole ".

En selle.
Consignes d'engagement:
Mains nues, plat d'épée, lancées émoussées, pelle avec housse en laine, etc.

F de C




Et la, d'un seul coup d'un seul, on allait pouvoir oberver les particularités propres à chaque corps d'armée.
Pour le plus grand plaisir des sujets de Touraine.
Pour le plus grand effroi des ennemis du duché qui allaient claquer des dents en observant l'effroyable efficacité de l'Ost Ducal(hin, hin: pas oublier les "hin, hin", jamais).

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