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[RP] Des lames d'aciers mais foutus obstinés

Linexiv
[Où les jours s'accélèrent à l'insu des gens]

Tours, Line y était toujours, peut-être du côté des remparts, ou alors en dehors des murs, à vouloir entraîner des recrues plus ou moins éthérées parce qu'elle voulait les voir dignes de pavaner devant le Coeur Navré. Fallait dire que l'Ost tourangeau n'était pas au mieux de sa forme, les bannières étaient toujours aussi impeccables, mais l'astiquage valait tenue mortuaire.
Le temps s'était juste trop étiré et l'armée s'était étiolée en même temps que les volontés. La Touraine était panache, grandeur et tradition. Ces années là avaient disparu depuis longtemps, des noms glorieux pour des corps décomposés.
Et puis, qu'importait après tout de respecter ses serments? Les félons sortaient gagnants et pardonnés. Les loyaux humiliés. Triste monde qu'elle ne reconnaissait plus.

Line était à Tours, près d'un terrain d'entrainement, au petit matin ou alors était-ce le soir? Le duc rentrait des terres auvergnates, elle ne se souvenait pas l'avoir vu partir. Ni même revenir? Était-il rentré hier? Le jour même? Demain?

Le temps s'embrouillait et sa seule recrue était morte. Un moment elle était devant elle, à attendre une formation et un instant après, morte, d'une erreur d'interception à dix lieues. Les jours s'écoulaient étrangement.

Le Coeur était venu sur Tours, en avance, en retard? A l'heure? Attendu et surprenant tout le monde à la fois. Ils avaient trouvé un soldat isolé, perdu dans une mission inconnue que nul n'avait comprise. Voulait-il aider l'armée embourbée dans la poussière? Celle-là même qu'un jeune coq avait laissé en péril? Réserviste. Déserteur.
Celle-là même où était morte sa recrue qui était devant elle à Tours mais morte en cambrousse?

Puis il y avait eu la nuit prochaine, ou celle d'avant, Line confondait sûrement. Elle voulait entraîner des recrues. Elle devait les amener sous les remparts parce qu'elle montrer que l'ost existait toujours. Trop de fantômes assurément.

Des marchands ambulants attaqués, étaient-ils armés pour le Coeur pense à l'armée? Le Coeur attendait-il l'armée? Quelle solution était la mieux?
Line ne savait guère. Les nouvelles qui venaient étaient folles. Un lochois. Le Coeur s'était attaqué à un marchand de sa propre ville. Tiraillements, coeur à l'envers.
Un héritier ducal aussi. Et son nourrisson de petite soeur. Le gosse n'était sevré que depuis un an et la cadette tétait encore.... Des marchands mais pas de nourrice? Des marchands mais pas d'escorte? L'incompréhension augmente, la folie avec. Quelle idée avait traversé les prestigieux parents ?

Elle touchait le fond. Trop vite. Ce jour-ci ou déjà le suivant? Line ne savait. Elle était larguée, paumée. Découragée.

L'annonce était signée de son duc. Elle était destinée à Cartel et son nom figurait aussi. Juste au-dessous du capitaine de Compagnie. Le duc s'adressait à Cartel, l'accusait de l'erreur et l'incluait dans l’affaire. Et l'insultait. Des formes qui n’étaient pas respectées, une préséance oubliée.
Devrait-elle se sentir honorer d'être considérée à l'égale d'un Cartel? Peut-être autrefois, peut-être demain.
Mais là, dans les lignes de Joachim, il n'y avait qu'une insulte. Elle était noble de Touraine, la voilà officiellement chienne de guerre.

Un voile qui se lèvait sur la vie qu'elle avait choisi de mener, sang et os. Une identité révélée.
La missive se voulait rassurante pour le bon peuple, montrant que sa grâce de Touraine n'était point pantin ou isolé en sa tour. Mais elle n'était que maladresses.
Un père devait agir, mais ne jamais s'estimer affolé. Quel intérêt d'y adjoindre des mots si fabuleux? Calligraphie dégradante pour la duchesse de Montrésor, si tant était qu'un bébé puisse l'avoir tracé...

Line était à Tours, hier déjà, demain peut-être. Le jour s'écoulait ou bien était déjà passé. Elle ne savait plus. Chienne de guerre. Le duc rentrera demain ou hier. Il était de sa maison. Quelle importance... Tempérance et bienséance. Ne jamais confondre la chose publique de la privée... Erreur amère, pour elle, il était son suzerain mais elle n'était apparemment plus sa vassale.

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Paysans01
Le 4 setembert 1460 sur un neu

Paysans étais a 50 mètre du campement de l’armée gérée par son capitaine jack il est draine dormir hou la 3 humains surgisses il en reconnais 2 déjà Kay elle étais habillées comme une voleuses de poule et armée d’un simple couteau et la jolis Susi elle étais habille comme un briguant et armée elle aussi d’un couteau et un homme et parmi eux un mec a peine musclés un bureaucrate peu terre met sterne men pas d’un guerrier il a vais lerre d’un sacrée pauvre type lui il ses dis que le grand Flaco aurais pu être la tout mémé pour le grand paysans ses pas tout les jours que on brigand un PETIT COURS

Mais a peine le temps de réfléchir que kay demande a pays
ton argant pays ou sa va saigné pays obéies parque il veut pas faires du mal à kay et ni a susi il est pas comme sa lui il connais kay bon le voila mon argent fait gaffe il y a que 17 ecus et pas plus et les 3 personne part avec la petit somme et paysans fini sa nuits

Et le demains matin il ses revaille et trouve un pigions avec un mot de kay


Citation:
Bonjorn Pays !

Dans le cadre d'un petit échauffement permettant aux cavaliers du Coeur Navré de câliner les soldats de l'Ost, mais aussi aux soldats de l'Ost de se dérouiller (ou se faire dérouiller, c'est selon), tu viens de te faire délester de tes quelques écus.

Bisous !

Kay
Z.O.B. frimeur

PS : Bon dieu, Pays, tu t'es pas débattu, c'teuuuh honte ! Tu vas te faire engueuler par ta chef !


Paysans lui écris

Citation:
Cher Kay

Bonjours a toi,

J’aurais pu te tuer pour grade mes 16 Ecu mais la question est esque j’aurai pu me regarde d’un miroir si je t’avais tué toi et la jolie Susi ?? Non ha fin personnelle non je n’aurai pas pu le fairs ses 16 Ecus ne se sont rien parmi nos moment d’amitié mais par conte si j’ai l’ordre de vous attaquer par mes supérieur de l’armée je serais dans l’obligation de faires si devais arrive j’espère que tu men voudra point

Par conte l’homme qui étais avec vous lui sa aurais sans pitié sa je te le jure parque je le connais point

Je ne porterais pas plient pour sa
Mais si il veules mon témoignage je serais obligée de faires men veux pas merci

Paysans PETIT COURS
Soldat et indante de l’arme de Touraine

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Susi
[ Juste à Coté de Kay dans la cambrousse ]

Pas bon..pas bon...
Vouloir bien faire est souvent très compliqué. Parfois on pense faire bien et c'est tout l'inverse parfois on veut faire mal et c'est bien. Aller comprendre, Susi elle cette fois-ci pataugeait.

T'façon c'est pour rigoler et on leur à même pas fait mal. Mais là si faut rendre j'ai rien marqué, c'était à qui la charrette?

Dans le noir les choses sont moins claires... CQFD
Derrière la vielle chaumière délabrée même une chatte n'y retrouverait pas ses petits entre les sacs et les charrettes amassées . C'est qu'ils y avaient mis du Coeur.

T'façon j'ai mangé un poisson mais j'sais plus si il était dans la première charrette ou la seconde.

Les pigeons qui n'arrêtent plus, Chierie! Ils vont nous faire repérer.
J'suis en procès!

Lecture par dessus l'épaule de Kay, deux phrasent lui sautent au yeux



Que Bois, minerai et babiole aille à Chinon.

...Prévoyez le forfait brut tel que défini par nos statuts.
50 écus par personne....


Comme ça plus besoin de ressortir tout des sacs! Flavie va être contente.

Peut être qu'elle redonnera en douce aux gens qu'elle rencontrera en taverne, s'ils sont sympa. Susi adore compter son butin, s'exclamer en taverne ce qu'elle a ramassé, mais elle ne manque de rien et le repartager après c'est peut être cela le sens d'un Coeur.


_________________
Linexiv
[De sombres nuages aux alentours]


Une simple lettre, rédigée avant un départ prochain, ou déjà passé, avant une discussion qui doit avoir lieu, avant de rédiger une autre réponse à une personne qu'elle estime, souvenir d'un travail commun de couture...

Citation:
De Line de Gerfault,
A Falco de Cartel, Capitaine du Cœur Navré,

Je dois avouer que vos derniers mots m’ont fait sourire, dans une autre vie, il aurait été fort agréable de pouvoir user d’une solution si parfaite. Malheureusement, tout reste affaire de serments et les miens se portent en premier lieu vis-à-vis de ma maison. Il m’est impossible de jeter l’opprobre sur la mémoire de mon suzerain et vous savez bien qu’un tel engagement le ferait. Cavaliers et noblesse montée font le même travail mais les bannières colorées tout comme le prestige semblent n’appartenir qu’à la seconde. Aux premiers, la vénalité de l’argent reçu tandis que les armoiries masquent le sang des mains des seconds… Même engeance en vérité.


Je ne perds pas espoir néanmoins que de chevaucher un jour au côté du Cœur Navré pour protéger notre duché tant aimé. N’est-ce point vous qui répétez que la terre n’appartient pas au régnant ? Ces quelques mots peuvent paraître une belle utopie mais la trahison ouvrée au Louvre ne pourra rester impunie. Et bientôt, nous cesserons de nous regarder pour discuter avec la seule langue que tous comprennent.

Je suis fort fâchée contre le duc Joachim tout comme je m’interroge encore sur la folie qui vous a pris d’intercepter le convoi de Montrésor. Je crains de ne pouvoir vous accorder la maladresse qui a été la mienne lorsque la lune nous a manqué pour reconnaître l’archevêque. Toutefois, je pense que les regrets sont plus évidents de votre côté.

Il reste qu’au fur et à mesure que je trace ces mots, une évidence fait jour. Je garde contre sa grâce Joachim une certaine rancune vis-à-vis du traitement qu’il m’a réservée et il faudra que nous nous en expliquions. Mais n’est-il pas égoïste de ramener tout sur sa personne alors que notre monde s’effondre ?

Sa grâce Joachim voit les jours sombres qui approchent et je ne peux lui reprocher son inaction qui n’est, en fait, qu’une longue réflexion. La guerre que nous connaissons trop bien est une affaire trop grave pour la penser sur un coup de tête. Voilà tout.

Sous peu, le temps de la réflexion s’achèvera et je sais que la décision sera la plus juste. Notre jeune duc va redresser les épaules et il faudra l’accompagner. Touraine peut renaître et renaîtra.

De cette amère utopie, je resterai donc. Et à défaut d’avoir des recrues à entraîner, de manière à voir la rumeur enfler, je m’arrangerai pour venir en rase-campagne. Je n’aurai pas de mal à trouver des compagnons, vous avez tant d’ennemis.

Je conclurai cette pathétique missive en vous rappelant que nos ennemis vivent au-delà de Loches et que ses serments là ne disparaissent jamais.

Fait à Tours, le 18 septembre 1460
Line de Gerfault,



(sceau Gerfault)

_________________
Joachim_
Le jeune garçonnet était partit en courant du Château. Il avait reçut le message du premier valet du Duc avec pour ordre de "le donner au plus vite"...

Citation:
A Line de Gerfault, Dame de Restigné,
De nous, Joachim de Fargot, Duc de Touraine.

Salut et Paix.

Vous avez pour charge la formation de nos recrues. Cette charge, je vous l'ai confiée, car je connais votre valeur.

Si hier Cartel s'est moqué de vous, il vous appartient aujourd'hui de montrer aux yeux de tous que vous estes digne de vos fonctions, et aux miens, que vous estes toujours la personne que je connais.
Vous, que la noblesse et la loyauté n'a jamais quitté, vous saurez dès lors que ma confiance est toujours votre.

Ainsi, vous serez le bras qui portera l'épée Ducale. Vous le lèverez en mon nom afin d'accomplir la justice de vostre suzerain.

Que le Très Haut vous aide dans cette mission qui, je sais, sera accomplie avec panache aux couleurs de la Touraine.

Joachim de Fargot


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Falco.
Falco. a écrit:


Tout a commencé quand la Cavalerie du Coeur Navré appris que l'Ost allait faire un exercice.
L'été touchant à sa fin, ils saisirent l'occasion sans vraiment demander la permission de s'entrainer aussi.
Localiser une armée en vadrouille, intercepter des renforts, tendre des embuscades, ces genres de manoeuvres habituelles qui demandent pas mal de coordination.
Ainsi que des informations, de la veine, et de l'insolence, une inconscience certaine aussi.

Ils se sont déployé en plusieurs escouades.
Pendant ce temps la pauvre Line en était encore à battre le rappel.

Ils ont intercepté des gens de Touraine, d'Anjou et de Berry.
Ou pas.

Ils ont vu la principale Armée de Touraine enlisée, embourbée, inutile.

Puis par un facheux hasard la patrouille de Kayhan, ZOB émérite, captura un joli chargement transporté de façon insouciante par des MA ahurissants.
Sans défense parce qu'enfants.
Escorté par un gringalet pas foutu de sortir une arme de sa ceinture.

Cela fit grand bruit.
Menaces et jurons.

Les enfants étant ceux de Tayabrina et Hansreudi, hauts nobles du Duché.

Le Duc Joachim lança donc Line de Gerfault avec une mission de soldat.
Faire payer le Coeur Navré pour l'affront commis.


Qu'en pensait Falco de Cartel?


Ils n'ont qu'une obsession. Effacer jusqu'à nos noms des registres du Conseil Ducal.
Ils s'entêtent, s'échinent et par leurs echecs se ridiculisent de l'Artois au Languedoc.
Nous avons touché à de nobles rejetons? Ils n'ont pas été blessés.
Nous aurions naturellement rendu le chargement transporté.
Mais il a fallu qu'ils vitupèrent, grondent et râlent, dégainent la justice et les menaces.
Nous aurions même sorti leur foutue armée de son fossé.

Mais non...Au lieu de constater leur faiblesse militaire et changer de politique, ils nous vouent aux gémonies.
Au lieu de porter des ambitions pour la Touraine, ils consacrent leur énergie à comment nous défaire.

Nous sommes pourtant si peu de chose.
Juste une petite compagnie de gens de guerre.

Vonafred vient de disloquer le Royaume avec le Traité du Lavantin.
Et eux font quoi?
Ils rassemblent leur noblesse pour nous combattre.
Soit.
Nous les combattrons.
Et si Déos nous donnes vainqueur j'irai casser les orteils du Duc avec les Ecus blasonnés que nous aurons arrachés à ses vassaux.
S'il nous donne vaincus, ma foi..La Justice ducale frappera , je n'en doute pas.


Ainsi les escouades rallièrent ventre à terre Coudray en la bonne cité de Chinon.
Et le jours suivant , harnachés et armurés, une seule troupe franchie les remparts.
Pour aller au devant ou se faire rattraper par les nobles chargés de rapporter de leur sang dans la coupe du Duc..Que boirait en miaulant Eden, sans doute.

Au matin du 22 Septembre 1460, au Relais du Vae Soli sur la route de Chateauroux, cinq cavaliers attendirent calmement que Line de Gerfaut remonte leur piste.

Ils s'attendaient à un formation lourde équipé comme le sont les nobles de guerre.
Ce fut une surprise que de découvrir leur némésis seulement accompagnée de deux combattants.

Sur le Vae Soli flotte l'étendart rouge du Coeur Navré.
Les montures piaffent et Falco se gratte le crâne.


Ils sont où les Reudi?
J'croyais qu'ils était véxés de la mort qui tue pour le vol du biberon de la petiote!
En selle.
Ils sont nobles et méconnaissent la cavalerie légère.
Frappons la où ils sont faibles, déclinons la ou ils sont forts.


Il porte à ses lévres la croix huguenote, adressant une brêve prière à Déos.
Quelque soi le résultat, il y aura des mécontents.


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Tayabrina_salieres
    Mais où sont les Reudi ?


Cram, cram, cramme, atchoummm !

Les charognards ont une raison encore une fois de faire passer la noblesse pour des faiblards. Ils ne savaient pas, que la Châtaigne n'avait pas à respecter l'entente avec une cavalerie qui aime foutre le bordel et décider pour les autres, ni, du comment leurs enfants sont libres de bouger dans leur propre duché.

La Châtaigne s'évertue à écrire une missive.
Citation:

    Falco,

    Du rendez- vous qu'on nous a organisé comme d'une puterelle à un amant. Nous n'en voulons pas.

    Qui sommes nous pour venir droit dans tes filets? On nous a organisé une sortie, on t'a prévenu où nous sommes ? Tu as vu la belle chandelle au loin ? Mais point les Montrésor ? Déception ?

    A partir de ce jour, sue, sue Falco. Car, dès que tu entendras que les Reudi n'ont pas bottes en ville, demande toi où se trouvent-ils. Mets tes brigands de biberons à l'abri en cachette en la belle de ville de Chinon, car, nous, on sera à tes trousses !

    La chasse est ouverte, fuis, nous, nous te pourchasserons ! Tu n'es pas notre compagnon d'armes pour que je m'entende avec toi où la vengeance de Montrésor sera assouvie. C'est nous qui déciderons où te faire ployer genoux et ouvrir ta bourse afin que ta vie reste animée. Et cela sans que tu le vois venir, misérable manchot.

    Celui, qui a osé traiter le coche de Montrésor de charrette ne mérite pas que nous le saluons.

    Pour Montrésor
    En ce 23 Septembre 1460
    Tayabrina Reudi de Salières, duchesse de Montrésor.
Falco.
Relais du Vae Soli.
(Pour la carte des relais et octrois de Touraine, s'adresser à l'office du tourisme de chinon, fort de Coudray, retour par mp )


Il recevra la lettre de Tayabrina le jours suivant, à Chinon, où elle l'attend.
En ignorant le contenu il poursuit son observation de l'adversaire.

Line de gerfaut, guerrière solide, expérimentée pour ce qui concerne les armées, les campagnes et les siéges ou la défense.
Mais fort peu versée dans les escarmouches, le harcélement et le coup de main propre aux franches compagnies.

P3. Duc , stratège pas mauvais du tout quoi qu'un peu trop prudent.
Un des derniers représentants de la moribonde noblesse de guerre tourangelle.

Arn, un inconnu aux armes de Val de Loire, équipé de frais à bon prix.

Il faut toujours se méfier , même quand la proie semble prise.
Le Vae Soli dominant la route par une jolie pente douce affectionnée par les cavaliers, ils ont leur temps pour laisser leurs vis à vis se préparer en les découvrant déjà en selle.

Il n'a pas été chien sur ce coup.
Ils auraient pu leur sauter sur le râble sans crier gare, brisant leur fragile colonne au milieu d'une ravine moussue des forêts annonçant le Berry.

Longiligne et sinistre épouvantail en brigandine, montant un cheval de guerre dont le prix sierait mieux à un Vicomte qu'à un hobereau de chinon, il tapote son nouveau jouet.
Un marteau d'arçon.
Ou comment , par la forge et l'ébénisterie changer une fonctionnelle pioche en petite abomination de bataille.
C'est une arme dédiée à la cavalerie combattant des gens à pied.
Infligeant d'horribles blessures à la tête, aux épaules, parfois aux bras ayant tenté vainement d'arrêter la pointe de fer.
une arme de mêlée, quand la lance est inutile et l'épée aussi.
Peu habitué à cette arme, il va en estimer son adresse avec à l'occasion de l'escarmouche.

Le manche en est un peu long, pour compenser la hauteur en selle.
Il devrait faire l'affaire s'il arrive à esquiver l'épée adverse, ou la lance, ou..bref, passer sous la garde.
Sinon c'est cuit.
Pourtant il a une allonge pas dégueulasse le Falco.
Un peu comme ces araignées tricoteuses aux coins des plafonds.

Avant un combat entre gens de métier, il y a un protocole.
Obligatoire.
Cela se nomme: les déclarations raffinées en préambule d'une joute courtoise..
Il s'y plie volontier, même si d'habitude c'est plutot à l'encontre de pillards ou de gens du Ponant qu'il s'y adonne.
Ca lui fait drole, mais faut respecter les traditions, sinon un beau jour la guerre sera propre et les gens hurleront aux sequelles psychiques post combat. L'horreur!


Line de Gerfaut, Ton futur mari sera content! J'vais t'élargir la où tu es encore étroite!
Le Duc ici présent te le confirmera, un bon noble de Touraine se doit de pouvoir siéger sur une hampe sans sciller!
Approche mignonne que je te décoquille!
Viens donc! J'vais marquer au fer sur ton fessier: Falco est passé ici, les Reudi auront moins de mal à remonter ma piste, ah!ah!


Ahem...
A ton tour.
J't'en prie.



C'est du protocole vous dis je!
Sa salade est sur son pommeau de selle, ses armes encore au baudrier.
Ils chargeront ensuite.
Il se souvient même de siéges ou avant l'assaut, on échangeait des bouteilles au moyen de paniers par dessus les remparts.
Mais les usages se perdent, il parait que la féodalité n'est plus comme ça.



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Kayhan
[Relais Vae Soli]

On leur a dit de venir.
Alors ils sont là.
C'est aussi simple qu'un cake aux coings le Coeur Navré en fait.
Proposition de baston, et hop, les voilà à cheval avec une arme à la main.

Enfin une arme....
Pour l'instant Kay flanque le Chef, en bon ZOB qu'elle est.
Elle l'écoute déclamer la traditionnelle mise en bouche de sa confection qui ouvre le bal, avec pour l'instant en lieu et place de son habituel fauchon, à la main, le bibi chipé qu'elle a empli de gnôle et descend consciencieusement.

Invention démoniaque !
Trouvaille merveilleuse !
Comment n'y a t elle pas pensé avant, à s'en procurer un !
Désormais, elle se permet grâce à lui de picoler même en chevauchant, sans en perdre une goutte.

Nul doute.
Cet engin sera sa perte.

En attendant donc, elle bibe benoîtement en opinant de la courge, et arque un sourcil quand Falco parle de "scier une hampe".
Enfin c'est ce qu'elle a compris, la Kay.

Un doigt se lève pour poser la question fatale : Fallait amener des scies comme arme ?!

Puis elle le rabaisse, sans pour autant avoir ouvert la bouche.

Naon mais j'vais pas le couper, le patron, sinon y va gueuler.

Elle est des fois pas futée, mais elle sait encore à peu près se tenir.

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Linexiv
[De Tours au Vae Soli en passant par...]

Line avait laissé plume et encrier à Tours pour s’en revenir à Loches. Enfin, aurait-elle dit quelques jours auparavant. Cela faisait de longs mois qu’elle avait quitté sa ville natale, en tant que capitaine de Touraine. Un aller et retour dans le sud plus tard, la voilà de retour. Là était ce qu’elle aurait aimé clamer. La réalité était un peu plus complexe.

Sa main se porta machinalement vers la missive camouflée dans un repli de son vêtement, ordres ducaux valant réconciliation car telle était l’interprétation que Line entendait donner à sa mission. Inutile de s’appesantir sur les détails. La journée avait fini par la rattraper et elle devait s’en réjouir. Ne troquait-elle pas des recrues invisibles pour un pas d’armes ? Fin du jeu, le Cœur Navré avait franchi la corde et celle-ci s’avançait à leur encontre. Que des ponantais soient dépouillés sur les routes ne pouvait que lui arracher un sourire moins affreux que celui du Manchot. Le contraire valait lorsque des maisons nobles se trouvaient insultées et là était précisément la teneur de la mission dont l’avait chargée Joachim de Fargot. Bientôt, celui-ci aussi reprendrait les armes.

Mais pour l’heure, c’était à elle de le représenter, avec honneur. Heureusement, elle ne serait pas seule car il était du devoir du duc et de la duchesse de Montrésor que de venger l’affront. Elle avait même convaincu Montlouis de l’accompagner. Sans doute l’immobilité lui pesait-elle. A moins qu’il ne s’agisse de préserver au mieux sa fiancée de sa propre folie. Cartel n’était pas un gibier aisé.

Retour manqué à Loches donc, juste le temps de planifier le voyage du lendemain. Il faudrait chevaucher vers les terres berrichonnes, jusqu’à un relai de douanes. Tout en discutant modalités avec Tayabrina tandis que son époux visiblement inquiet des séquelles éventuelles restait songeur, Line en profitait pour garder un œil sur le jeune Arn. D’une lignée bourgeoise, le garçon se voulait soldat et Line lui avait proposé de se joindre à l’excursion. Rien de telle pour une première formation.
Le jour suivant, le petit équipage s’était mis en route, l’humeur morose car les Montrésor n’étaient pas venus au point de rendez-vous. La ponctualité étant l’apanage des gens de guerre, surtout pour ce genre d’amusement, il fut décidé de partir en avance. Montlouis, tout comme Line, étant certains d’être rattrapés dans l’heure.

L’optimisme prévalait, mais il s’effilocha au fil des lieues. Nulle cavalcade en arrière, mais un bâtiment abandonné à l’avant. Et ils sont attendus. Des sangles qui étaient rapidement vérifiées, des boucliers relevés, peintures superbes. Un armement auquel il ne manquait que la lance de tournel, l’habitude pour Montlouis, au contraire de Line. Elle n’avait d’acier que les épaulières, cubitières, genouillères et autres protections des membres supérieurs ou inférieurs et n’a jamais jouté. Expérience de toute manière inutile ici. De même que les sièges ou les charges contre des fantassins. Des pensées en tout cas dangereuses mais il était trop tard pour reculer. Si tenté qu’ils sachent le faire.

Ils sont trois quand s’avançaient cinq cavaliers. Désavantage complet qu’ils ne pouvaient reprocher à l’adversaire. Car tel avaient été les termes de leur accord, folklore du pas d’armes que Cartel ne peut s’empêcher de respecter à la lettre.

Les provocations sont rituelles et fort habiles. Elles ne s’adressaient qu’à Line tout en écorchant autant les oreilles de son promis. Montlouis avait le sang vif de ceux qui se plaisaient à vivre de l’épée et à tenir leur rang. Une provocation pouvait déclencher colère et sang. Craignant une réaction trop prompte, elle préféra devancer et gueula à son tour. Exercice plus difficile qu’il n’y paraissait, il ne fallait pas trop écorcher la bienséance malgré l’absence de témoins.


Et bien Cartel, dois-je compatir de vous voir vous languir à propos des joyeusetés qui vous sont à jamais refusées ? N’ayez crainte, tout vient en temps et en heure, il sera aisé de vous trouver un pal afin que vous puissiez goûter à votre propre élargissement.

N’en déplaisaient aux chastes oreilles des écureuils et autres divins hôtes de ces bois, la joute verbale pouvait durer. Après tout, c’était une façon comme une autre de combler l’absence d’un héraut. C’était peut-être pour cela qu’on les avait inventés d’ailleurs. C’était tout de même plus classe que décrire des blasons !

Cela permettait en tout cas de gagner du temps. Mais le miracle espéré n’arrivait point. Aucune trace des Reudi. La trahison semblait manifeste, à ceci près que ce n’était guère le moment d’y songer. Cela bougeait en face.

_________________
Hansreudi
........................ (Post supprimé)
Falco.
Relais duVae Soli- Musique!

Bon, maintenant qu'on a bien causé de nos derrières mutuels, c'est l'heure.

Ils sont quatres plus un.
Parce que Doko il fait l'ailier free lance , genre je tiens le flanc droit face aux légions devant carthage, même pas peur. Ou un truc du genre.
Ou alors bêtement à force de manoeuvres cents fois répétées la routine lui a jouée un tour.
Et puis baste, j'sais ce que j'fais, éh, oh, j'suis pas un pécore, hein!

Quatres sur des chevaux couteux en armures qui dépareillent.
Ils n'ont que rarement les moyens d'acheter tout d'un coup en assorti alors c'est au petit bonheur la chance des armuriers , les soldes, les promos, les brics à brocs.
Mais ça a de l'allure.
Parce que sur eux ça se voit que c'est pas du flanc.
C'est du blindage qui a des rayures, des rafistolages, des bricolages en sur mesure.
La Cavalerie c'est pas des tendres, même s'ils ont le sourire souvent.

Ils vont partir en biais, on se lance dés qu'ils chargent.
On a la descente pour nous pour piquer en flanc.
Ou et puis cornididouille en citrouille, on garde la ligne, on fonce pour les prendre en enfilade et voila.

C'est un rectificatif nescessaire en voyant Kayhan avec le visage des questions de dernière minute qui peuvent pousser au suicide un séminaire entier d'un coup.
Foncer en oblique, virer et taper. Simple non?
Il enfile sa salade, et ensuite passe un ptit moment interminable à fixer son écu à son bras sans main.
Les noeuds auront sa peau!

Une averse guette, elle ne va pas tarder, les dernieres bestioles estivales s'agglutinent aux oreilles des chevaux. Ca hennit , ça bronche sous les mains fermes.
Dans leur dos la lisière chante les introductions à l'automne, les environnant de feuilles jaunes et c'est fort beau.
Des chevaucheurs de vent, des oiseaux de tempêtes déglingués.

Il regarde Line et ses deux compagnons.


Ils ont tant oublié..Tant de saisons à se fier à leurs armées couteuses..
J'ai pourtant besoin d'eux..Pour demain..Pour le Duché..
Putantrailles ..

Ses hautes bottes talonnent son hongre impassible qui s'ébranle lentement.
Sabot comme des plats à steak, herbe mouillée qui s'arrache en chuintant.
Cela n'a rien d'un départ de sprint, plutot la lente acceleration d'un masse de muscle têtue.
Il garde les rênes en main, laissant le marteau d'armes brinquebaler sur l'arçon.
Chevaucher d'une main et aux jambes, son plaisir perpetuel.

Le soleil s'estompe.
La pluie s'invite en travers.
Il abaisse sa visière, devenant moitié sourd.

_________________
Estainoise
Ils se tiennent tous là , en rang serré.
Les cavaliers écoutent en silence les saluts de convenance de leur chef Falco et de la dame de Gerfaut qui lui répond.
La joute commence !

Esta pense….Elle, elle en a quand même !

Les chevaux piaffent d’impatience cependant, comme s’ils comprenaient qu’ils allaient se jeter dans la mêlée.

Esta est calme, à la gauche de Falco, comme d’habitude.
Attentive, prête à bondir lorsque le signal aura été donné.

Kay est à la droite de Falco !
Difficile de croire que Kay ne dit rien là, mais elle dit rien.
Elle lève un doigt puis le rabaisse…. Fausse alerte ?

Fufu est aussi alignée…Esta l’imagine en train de trembler mais Furette ne laisse rien paraitre.
Et puis il y a….

Esta tourne la tête de droite et de gauche…..Mais où se trouve donc Doko ?
Puis elle le voit prendre la tangente….
Mais qu’est ce qu’il va nous faire lui ?

Esta observe…toujours.
Le combat semble inégal. En face ils sont trois…et eux…ils sont comme convenus….cinq …enfin quatre…guerriers aguerris.
Mais ce qui a été dit et décidé doit être mené jusqu’au bout !
Parole d’hommes de guerre !

Falco donne ses directives, très claires finalement. Foncer!

Esta dessert un peu ses rênes et talonne son cheval.
Celui ci part en trombe.

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Doko
Doko était notoirement un peu fou sur les bords.
La preuve il faisait parti de la cavalerie du Coeur-Navré, compagnie franche avec à sa tête le seigneur le plus imprévisible( pour certains) du coin.
Alors ce n'est guère étonnant en ce jour de duel judiciaire de le voir quitter son groupe juste avant le début des hostilités pour une puérile raison d'honneur.
Car oui ce fou s'était mis en tête de rééquilibrer le duel car 5 contre 3 ça ressemble plus à un massacre qu' à un duel équitable.
Prenant prestement la tangente il pensait donc pouvoir quitter tranquillement le lieu du duel mais apparemment en face on avait pas compris sa subtile manœuvre.



Nom d'une petite catin.
J'ai vraiment la poisse en ce moment
se dit Doko en voyant qu'on le prenait en chasse.
Constatant qu'il allait avoiner sévère, Doko d'un coup se rendit compte que le duel était déjà commencer pour le groupe d'en face depuis tout à l'heure en faite....
C'est stupide mais parfois on fait pas assez attention aux petits détails et la suite était donc fort logique pour le cavalier.

Citation:
Vous vous êtes battu avec un groupe composé de Arn de Linexiv et de P3r3v3rt (coefficient de combat 14), qui essayait de vous détrousser. Hélas, il a triomphé de vous, vous laissant inanimé dans un champ
Falco.
Caracole Mongole





Notes de Cartel.
1456. Cuculus.
De la guerre en Est lointain.
Grimoire trouvé en Eglise de Vendome.

...Devant nos cohortes ils chargent, harcélent, décochant leurs traits.
Si nous faisons mine de les poursuivre ils s'enfuient.
Mais sitôt la contre attaque éloignée des rangs ils font volte face pour décimer nos soldats ainsi isolés...


Devant de la chevalerie sans infanterie d'appuis et en absence d'armes de trait efficaces manipulable à cheval il subsiste néamoins des leçons utilisables transmisent par les Anciens.
Leur vocation est de briser les flancs ou d'enfoncer.
Une fois leur puissance initiale neutralisée par le rang ou la manoeuvre, la chevalerie devient inopérante en tant que telle.
Fragile à une infanterie adaptée.
Fragile à une cavalerie plus mobile.

Ajustement de Cavalerie:
Faisons deuil de la lance de charge.
En prime assaut l'épée de selle.
En mêlée armes d'hast.
En tout lieu bon chevaux promptes aux pas et aux dressés au calme.


Tant et tant en une cervelle d'un Cartel couverte d'un crâne chauve rapiécé tant bien que mal.
Sur la pente où les montures prennent de la vitesse en une courbe qu'il conduit un triste spectacle s'offre à lui à travers sa visière baissée.

Doko se faisant bousculer, jeter à terre, par trois chevaux lançés à fond de train dans la montée.
Il aperçoit une épée levée, des épées baissées, des écus aux armoiries prestigieuses.Puis ne reste plus que les assaillants.
Il presse un genoux pour faire tourner sa monture.




La monture de Falco.
Un hongre.
Aux étalons versatiles mais plus nerveux il préfére la sereinité sans hormones d'un foutu cheval issu des labour mais dressé tôt aux arts de la guerre.
Froidement vicelard.
Cela sauve la vie quand les écorcheurs vous entoure de leurs crochets et guisarmes.
Cela sauve la vie quand tonne l'artillerie naissante.
Et puis il n'a jamais aimé faire primer les tripes sur la raison, de toute façon.

Sans chuintement aucun l'épée longue est dégainée de la senestre.
La dextre sans main, absente, se loge dans les harnais de l'écu façonné exprés.
Cavalier.
Avec la brigandine et la salade on oublie sa laideur, ses stigmates de guerres passées.
Il ne subsiste qu'un escrogriffe de métal sur un cheval noir tenant à l'horizontale une épée longue et légère.
Pile sur le flanc de Line, P3 et Arn, ralentis par Doko.
A ses cotés, Estainoise et kayhan, en aile et retrait Furette qui manie moins bien ce genre de choses.

Le choc est fluide.
C'est leur métier.
Une profession.
Comme ceux d'en face mais avec quelquechose en plus.
La faim.
L'espérience des combats jamais gagnés d'avance.
La simplicité renaissante faisant contrepoint à d'autres horizons ou le Bushido devient la régle.
Des guerriers.

Il ignore ce que font ses flancs gardes, il a toute confiance.
Cavalier.
Tu gardes l'écu de ton voisin.
Cela libère pour le reste.

Il glisse son cheval entre la croupe de celui de Line et celui de P3.
Son épée frappe.
Non pas sur la Tueuse envoyée par le Duc, mais sur le cheval.
Au jarret.
A peine le temps de faire qu'il est déjà à distance de volte du groupe d'assaillant.
Un cheval va s'écrouler et un joli paquet de noblesse manger l'herbe.

Comment ont traversés les siens?
Il a déjà vu des chevaux de guerre renverser un autre en l'emplafonnant, ceci dit...
Brutal mais au combat, les coups sous la ceinture et sous la selle sont autorisés.

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