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[RP] Des lames d'aciers mais foutus obstinés

Kayhan
[La classe (ou pas), by Kay]

La brunette regarde Doko faire son embardée solitaire.
Le motif lui échappe complètement.
L'idée que le Doko ait eu quelques idées chevaleresques pour équilibrer le combat ne lui traverse pas les mèches.
La raison est simple : elle est inaccessible à ce genre de logique.

On les somme de venir.
Les cavaliers viennent.
Ils sont pas le nombre prévu en face.
Ça n'est pas son problème.
Après tout, elle n'est pas entrée au Coeur pour enfiler des perles, la brunette.

Et ce même si l'idée de voir du Gerfaut et du Val de Loire malmenés sans être concernés de près par les motifs du pseudo duel la répugne.

Une lui a sauvée sans doute la vie, avec Falco, en lui faisant une belle entaille dont la balafre lui traverse toujours le buste.
Si si, Gerfaut sauve des vies en ouvrant les entrailles et en y collant les mains.
Qu'on ne dise plus jamais qu'aucune noblesse ne sait se salir les mains après ça.

L'autre a été le seul Duc à l'avoir jamais vue rôder dans un Conseil ducal, à la Kay.
Et il l'y a acceptée malgré la liste douteuse de laquelle elle sortait.

Le troisième... elle ne le connait point.
Il porte belle livrée.

Mais toujours aucun Reudi.


Pfffffffff, font caguer.

Faut la comprendre : c'est le dépit.
Elle va devoir s'engruner avec des qu'elle estime pour faire plaisir à des qui sont pas là à la demande d'un Duc qui a été saisi d'un vulgaire fait divers comme s'il s'agissait d'un souci d'état.

Bois rendu.
Minerai de fer rendu.
Pas de violences.
En résultat, trois soldats dont deux assurément de grandes maisons de Touraine, devant croiser le fer avec cinq cavaliers.


Des fois c'est quand même un peu con l'égo....

Le temps de ces quelques réflexions, et elle voit le Chef lancer l'assaut pendant que Doko se prend sa peignée.
Elle note au passage que Papy-Chéri se bat comme un beau diable.

Elle, elle a sa propre méthode.
Elle a appris sur le tas.
Le tas de traines patins et soudards de grands chemins.
Alors bon,c'est moins classe.
C'est moins propre.
Pis surtout, c'est moins réglo...

Falco s'attaque avec méthode au destrier de Line.
Kay est bordélique. Pis pas que dans sa piaule.

Un cri qu'elle veut guerrier à mooooort :


HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

Oui bon elle a la voix aiguë...

Elle se fait fort de percuter lourdement avec le poitrail de son vieux louvet, vieux mais sec comme un cailloux et caparaçonné de bric et de broc, le flanc de celui du Val de Loire.

Sans prendre le temps de vérifier s'il fut désarçonné ou simplement déstabilisé, la voila tendant la lame de son fauchon vers la sangle tenant la selle du troisième soldat.
La couper mettrait assurément l'homme à terre violemment.

Elle sait qu'Esta n'est pas loin d'elle, et qu'elle fera certainement mouche.
Elle sait que Fufu veille aussi au grain à quelques pas de trot, et qu'elle ne manquera pas d'être le rempart contre tout ce qui peut leur arriver de mauvais, en sus de se battre.

Donc, elle ne s'en fait pas.


Edit : correction de coquillettes
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LineXIV, incarné par Cyrielle.xxvii
[Croisement de fer]

Et ils s’étaient élancés. Fin des paroles, début des actes. Une pensée pour Tayabrina, n’était-ce pas l’honneur de son amie qu’elle était censée vengée ? A cet instant, Line savait bien qu’elle ne ferait pas de miracles. Elle connait son métier. Justement. Le gibier est d’acier vêtu et aura la pente pour lui. De quoi retourner la situation. D’oiseau de proie, la voilà devenue souris.

Il est des jours où les serments virent au stupide. Elle qui n’espérait qu’une chose, qu’il soit donné aux tourangeaux de vivre un épisode aussi glorieux que l’occupation du Berry… Coeur Navré et nobles maisons chargeant ensemble l’ennemi. La Touraine pourrissait en son propre cœur et ne savait plus reconnaître les siens. Pour l’honneur de deux enfants rudoyés, qui s’étaient retrouvés à un endroit où ils n’auraient jamais dû être, elle menait peut-être son promis et le jeune Arn à la mort. Monde sans dessus dessous, rien ne tournait plus rond de toute façon.

Cartel avait veillé à la sûreté des rues de Bourges tandis que Montlouis occupait le palais Jacques Cœur. Nul conflit ne les opposait et il subsistait plutôt un respect mutuel.

Line avait reçu des mains de Cartel sa reddition clôturant la folie frondeuse et n’avait pu assurer sa protection et sa promesse du fait d’une manœuvre cruelle du Connétable de France. Que la situation virait au pathétique… Et que dire du jeune Arn ? Magnifique façon que de lui faire débuter son service pour la Touraine.

Plongée en plein cœur. Où était Tayabrina ? Se pourrait-il que son époux l’ait empêchée de venir ? Mais sous sa rudesse, Hans Reudi tenait à ses enfants ? Tout autant d’incertitudes qu’il fallait mettre de côté. D’urgence. Les cavaliers s’élançaient.

Un devançant les autres, du pourquoi de la manœuvre, il n’était plus temps d’en débattre, l’action avant tout. Cela en ferait un de moins.
Le premier choc fut rude. Le cavalier s’effondra, piètre victoire pour une assiette conservée de justesse mais un intervalle trop long pour se préparer à l’assaut suivant. La cavalerie savait manœuvrer de concert, la noblesse n’affrontait que de front. Des expériences chaque jour différente et toujours renouvelées pour les uns, un unique schéma obsolète pour les autres.

Une crainte qui surpassait les autres pour Line, qu’il arrive malheur à son promis, surtout que c’était elle qui l’avait collé dans ce plan idiot. Ses yeux qui cherchaient machinalement l’être aimé quand surgit une affreuse silhouette, immense, implacable, une épée dressée vers elle. Jamais elle n’avait eu la chance de voir Cartel à son métier, effroi complet et privilège dernier. Vision terrible, magnifique aussi, l’épée s’abattit. Ce ne fut qu’au hennissement et plutôt au choc sourd lorsque sa monture se déroba qu’elle comprit la chance qui lui avait été accordée. Elle roula sur elle-même, n’osant regarder sa monture glissée plus bas, se releva pour déporter aussitôt son poids sur sa cheville gauche, la droite protestant. L’automatisme s’enclencha et elle parvint à repousser la vieille douleur réveillée à l’épaule tout en retrouvant difficilement son souffle. Vilain souvenir provençal là –aussi. Aucune trace de son épée mais ses doigts trouvèrent les contours de sa dague qu’elle sortit. Davantage un réflexe qu’un défi.

Le combat s’achevait et elle était capable de reconnaître une défaite. Il l’avait épargnée sciemment. Plus qu’à espérer que l’état des autres ressemble au sien. Et à discuter tribut.
Falco.
Vae Soli. Solitude du moment

La miséricorde n'est pas au programme, mais la veux tu?


Il a sauté de selle et écrase du pied l'avant bras de Line tenant une dague.
A sa main le funeste marteau de guerre pourrait fort bien faire office de fin d'une lignée.
Il avise machinalement les faiblesses aux épaules, aux hanches, à la visière.
Ses bottes nagent dans le sang de la monture saignée qui teinte l'herbe joliment.

Le combat est terminé aussi vite que prévu. Cruauté efficace.
Deux chevaux à terre, deux cavaliers de même ayant tout à choisir une reddition honorable.
Un troisème, Arn, esseulé et plutot cerné.


Dis à ton homme de lacher le fer.


Il se penche sur Line et ouvre sa visière, lui offrant l'air, parcourant l'armure aux articulations pour y deviner d'éventuelles plaies.

Il ne s'agit pas QUE de vaincre les champions du Duc..Il s'agit de ne pas clore par mortel querelle l'avenir.


De la juste violence au juste moment, Dame de Gerfaut..Je conserve vos écus, vos bourses et les montures.
Rapportez à Joachim ce que vous voulez..


Il aplati de la pointe du pied une flaque de sang chevalin, noyant une paquerette tardive.
Faisant craquer os dela nuque et réajustant sa posture blindée.


Dis lui que je viens ..Et que ton blason sera preuve de tout.
Que je lui tend la main car je crains beaucoup pour demain.

Dis lui que je sers ma terre à défaut de servir un Duc.
Et que demain je servirai le Royaume à défaut de servir un Roy.
Va..
Je te préfére à mes cotés que contre moi, Line de Gerfaut.


D'un geste il annulerait ses amours et ses avenirs.
Un mari possible éventré sur la prairie.
Il chasse l'idée, regarde Line.

Il se fera du temps avant que Coeur Navré n'use des horreurs propres aux pillards.
Mais le message doit passer.
Sans erreur ou déformation.
Alors il se penche sur Line , ayant planté l'épée dans la verdure.
A sa main le mortel marteau de guerre à la pointe grise.


Hum..Te couper un doigt ou le nez serait malvenu.
Te violenter aussi.


C'est dit comme on fait liste au marché et bien andouille le prendrait pas au sérieux!


Alors autant faire appel à ce foutu honneur.
File.
Va le prévenir.
J'arrive.
Le différent avec les Reudis n'est pas clos.
Mais devant lui il l'est.
Que sa justice en fasse acte!

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Kayhan
[Dancing dead *]
* Mort dansant

*Pzouitttt*


Hin hin !

Et elle l'a coupée, cette foutue sangle, d'un revers adroit de fauchon.
Elle recule son louvet en travers, regardant Arn s'agripper à l'encolure de sa monture, évitant certainement par cette manoeuvre une rude chute.
Pour autant il est mal parti pour combattre à cheval, désormais.

Joie du chaos !
Qu'est ce qu'elle aime le joyeux bordel des échauffourées.
Mais joie qui passe vite.

Un éclat de lumière. Métallique.
Comme un pale éclat de lune, qui accroche le coin de son regard.

Misère...

C'est un Pierre du Val de Loire, pied à terre, qui marche d'un pas décidé.
Oh, il ne marche point vers elle non.
Il s'avance vers sa promise et Falco.

Une grimace traverse la crasse du visage de Kay.
Peut être veut il juste s'assurer que Line se porte bien.
Peut être veut il venger l'offense de la voir à terre.
Peut être....

Kay ne vit pas de peut être.
Aussi elle fait tourner bride à son cheval en direction du Val de Loire, qui est à deux pas d'elle.
Pas même il ne semble la voir.
Pas même il ne semble l'entendre.
Il n'a d'yeux que pour la scène qui se passe non loin.

Line.
A terre. Munie d'une rudimentaire lame courte.
Falco.
Pied à terre aussi, à la différence qu'il est ainsi de par sa volonté, et qu'il promène plus qu'une petite dague.

Et pour couper la route au promis de Gerfault, même si c'est à contre coeur, Kay trouve d'un bras tendu la jointure de la spallière, de la pointe de sa lame.
C'est une méchante entaille qu'elle lui fait à l'épaule, et c'est médusée qu'elle regarde un filet de sang vermillon se frayer un chemin sur le blanc du fer.

Faire couler le sang du Val est très loin de la ravir.
Mais on ne les appelle pas les Coeurs Navrés pour rien.

Les noisettes ternes qui servent à la pouilleuse de mirettes remontent sur le visage de celui qu'elle servit il y a longtemps comme conseillère au castel.
Que dire.
Si ce n'est...


Aquí, e ara (ici, et maintenant - occitan), l'amour ouvre pas d'passage, votre Grâce.

Il ne pourra rejoindre Line, qui devra faire seule son affaire de Falco.
Le regard de Kay se fait soucieux.
Elle souhaiterait que P3 n'insiste pas.
Que le combat s'arrête ici.
Il est déjà allé trop loin à son goût.
Dieu, qu'il lui semble loin, le temps de l'Enece Morticinus.

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LineXIV, incarné par Cyrielle.xxvii
[Le traître n’est pas celui qu’on croit]

Son expérience finalement limitée aux manœuvres visant à s’emparer de villes ou le cas échéant à les défendre n’avait jamais appris à Line à adapter quelque peu sa stratégie à la situation particulière du jour. Certes, elle n’était pas novice en cambrousse et autres joyeusetés de la vie militaire mais cela n’avait rien à voir. En vérité, sans continuer à tourner autour du pot, autant dire que c’était la première fois qu’elle connaissait une telle reddition.

Il ne fallait pas en déduire à l’inverse que son parcours militaire ne connaissait que des victoires. C’était juste que d’habitude, elle avait l’amer privilège de ne plus être en état de comprendre les tenants et les aboutissants. Finalement, c’était peut-être bien plus satisfaisant comme méthode. Moins humiliante ?

Leçon primaire et douloureuse, comme toute celle d’importance, sortir une dague quand on aspirait à se rendre était stupide. Et quand l’adversaire se prénommait Cartel, choisir plutôt de se la planter. Retour à terre et contact rapproché avec le sol détrempé par le sang du cheval. Une utilité post-mortem qui palliait l’absence de gantelets d’aciers, trop légers décidément les gants de cuir mais aucun craquement n’accompagna la douleur lorsque Falco lui écrasa la main.

Une phrase qui arriva déformée à ses oreilles comme elle se mordait les lèvres. Une respiration à peine retrouvée qui déjà se trouvait manquante. L’air qui revint comme le monde s’ouvrait sur une double vision d’horreur. La première éclipsa la seconde qui se voulait pourtant magnanime sans compter sur l’appui de son sourire. Kayhan brandissant une épée déjà rouge vers son promis et l’empêchant d’avancer quand ce dernier semblait vouloir la rejoindre. Il avait déjà cru la perdre une fois déjà. Et les mots prononcés par Falco rencontrèrent soudain un écho.
À Line de s’époumoner pour mieux en perdre à nouveau son souffle en direction de Pierre avant de se fixer sur Cartel et d’hocher simplement la tête à ses conditions, incapable de prononcer un autre mot tant que ses côtes ne lui auraient pas laissé répit.
Adage classique prouvant qu’une fois encore ce n’était qu’à la résolution de sa belle qu’un chevalier pouvait se rendre, fut-elle plongée dans du sang de cheval et non perchée à la fenêtre d’une tour.

De toute manière, elle ne pouvait qu’écouter. Écouter et non pas supporter car si l’humiliation était totale, la frustration dominait. D’abord contre son impuissance et son amour propre durement attaqué, car à ne vivre que fort peu de revers et à connaître sa chance, fierté se développait logiquement. Prestige du rang qui était le sien et dont il ne restait qu’une carcasse sanguinolente. Rude leçon. Mais aussi leçon double, car même si son échec et par sa faute celui de Montlouis étaient consommés, il n’empêchait qu’elle avait agi selon son devoir. Nul revers n’était plus dur à encaisser que celui de la trahison. Et peu à peu la frustration devenait juste colère.

Non pas contre Cartel qui aujourd’hui était en droit. Lui aussi s’était un jour rendu et avait payé chèrement ses égarements du fait d’une promesse qu’elle n’avait su tenir. Pourtant, il était resté traitre aux yeux de certains biens pensants tandis qu’elle n’avait rien eu à souffrir. Ne respectaient-ils pas tous les deux leurs serments contrairement à d’autres qui se voulaient pourtant du meilleur sang ?


Cartel, puisque tel est le prix de notre reddition, nous vous le concédons. Il serait fou de ne pas reconnaitre notre défaite et cela ferait possiblement la joie d’autres. Je n’ai contre vous pas plus de querelles que j’en avais en venant car tout comme vous avez su protéger Montlouis lors de sa régence au Berry, je sais que vous êtes serviteur de Touraine.

Mots bancals, un peu, ils s’en sortaient bien, trop bien, et elle n’avait pas abordé le seul point qui les avait opposés. Cartel était en droit et elle savait bien que l’affaire n’était qu’en partie soldée. Sans doute était-ce pour cela qu’il réitéra sa menace, car message devait être compris, n’était-elle pas indirectement responsable de la mort d’une partie des siens ? Le ton était calme, nulle menace même voilée, un fait énoncé simplement. Aux sourds la figure couturée pour aider à la compréhension. Savoir choisir ses mots était un art également.

Cartel, je suis venue ici en compagnie de Montlouis pour régler un dol entre le duché et vous-même, entre vous et moi car tel était mon devoir auprès ma filleule, fille de la duchesse de Montrésor. C’est en raison de ses liens que le choix de sa grâce Joachim se porta sur moi.
Mon échec est consommé. Aussi, au nom du mandat confié par le duc de Touraine, je considère cette affaire réglée et je vous en donne ma parole, put-elle avoir encore une valeur.


Grimace légère, car, il lui fallait prononcer d’autres mots en réponse à l’insinuation de Falco et réussir à conserver pour elle son amertume, ce conflit là devrait rester privé.

Il n’est pas en ma position de t’imposer de clore le différent avec les… Reudi. Et une titulature oubliée, elle savait que Falco le remarquerait, la trahison était si étrangère à sa vision de la noblesse qu’elle ne pouvait y associer les nouveaux détenteurs du fief de Charles de la Roseraie et de Galadryelle. Le pourrai-je… Que je ne le ferai pas. Il m’est difficile de songer que l’on puisse trahir une promesse et bien davantage de constater qu’il est possible de fouler aux pieds l’honneur de ses propres enfants.

Voilà qui semblait annoncer une première retombée de rideau. Fin de l’acte premier, ne restait plus qu’à soigner grossièrement plaies et bosses, à récupérer Arn en espérant que cette première leçon tourangelle ne saurait lui avoir fait perdre courage puis rentrer. Le gosse qui n’en était plus un était prometteur et réveillait chez elle d’anciennes réminiscences. Quant à guérir les blessures de l’âme, il faudrait plus que du temps.
Falco.


Les épilogues sont trompeurs.

Il a accepté la reddition et même aidé la Gerfaut à se remettre debout.
Ils ne se sont pas apesantis en haines et commentaires, il n'y avait pas lieu d'être.
Elle a perdue un cheval de prix des écus blasonnés..Chose ayant bien plus d'importance pour lui que toute victoire passagère.
Des choses restent quand on se cramponne l'arme au poing.

Ils aideront la malchanceuse escouade à rentrer en capitale sur moins de montures qu'à l'aller.
Les chevaux.
C'est un symbole à ses yeux aussi fort que les blasons, bien plus que d'esbigner un noble en escarmouches.

Ils rentreront à Chinon en silence, le devoir fait.
Ils feront moultes choses ensuite...Mais c'est une autre histoire.

Pus tard...Bien plus tard, alors que la campagne Ducale résonne de venins, il cloturera les choses.

Dans l'interval il aura eu a rengainer sa morgue parce que les Reudis auront vaincu en duel.
On n'est un héros que lorsqu'on ne combat pas.
Ou peu.
A bons entendeurs...

C'est la chnason du Coeur Navré et du royaume.
Ils vivent dedans et perdent aussi souvent qu'ils gagnent.


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Linexiv
[De la nuit où les morts sortent]

Une vie de soldatesque accoutumait aux longues veilles, acier sur le corps. Certaines s’accompagnaient d’une boule au ventre et d’un cœur battant fort à l’attente de l’assaut porté à l’aube. D’autres voyaient les yeux fixer la nuit à guetter les tintements métalliques annonçant l’incursion d’ennemis. Que de nuits livrées à des sentiments si opposés, veillées funèbres comme liesses. Et toujours des remparts, de foutus remparts à garder alors qu’il aurait été temps de s’occuper d’une autre place forte.

La nuit était d’une clarté terrible et le monde en devenait transparent. Line se demandait si des morts fouleraient les pavés cette nuit. Une cavalcade maudite égaierait sans doute les tourangeaux, l’ambiance était si morose ces derniers jours. Sauf qu’Hellequin était déjà sur le trône de Touraine. Rien à dire, le duché avait fait fort pour célébrer la vieille coutume. L’astre blafard paraissait se marrer et la Loire miroitait. Au moins, ce n’était pas un jour à espérer partir en catimini … Par exemple sur un foncet municipal en abandonnant ceux qui s’étaient corrompus avec soi. Quoiqu’après tout, laisser en arrière une chèvre était une stratégie comme une autre.

Line laissa échapper un soupir fatigué tout en resserrant sa cape, finalement, elle ne regrettait pas la fourrure qui la bordait, le froid était vif avant même l’annonce de l’hiver. Elle se surprit à imaginer au jour une transparence égale à celle de la nuit. Se pourrait-il enfin que les derniers comprennent l’égarement ? N’était-elle pas trop idiote à s’y intéresser encore ? Des choix avaient été faits. Les siens restaient les mêmes. Il serait agréable toutefois que nulle vache ne choisisse de crever au passage nocturne, au rythme où allaient les rumeurs en Touraine, elle en serait certainement responsable.

Lettre ouverte au peuple. Des mots superbes pour un acte lâche qui n’avait été accompagné que par la fuite. S’étaler était inconvenant. Clamer ses malheurs à la terre entière foutrement indélicat. Et cela davantage encore lorsqu’ils étaient avec soin choisis. Devait-elle renchérir à son tour ? Déblatérer comme une véritable poissonnière ? Ses pensées errèrent jusqu’au plaid où celle qui se voyait grande s’était laissée aller à s’adresser aux Grands. Infamie aussi. Une grimace cette fois-ci pour une décision prise. Non, Line n’irait pas à se justifier. Elle n’aurait qu’à le faire devant le Tout-Puissant, péché d’orgueil sans doute mais la corruption gangrenait les hommes jusqu’à leur faire oublier la réalité des temps.

Temps mouvants eux-aussi, pour un monde qui changeait. S’adapter ou périr, tel était le choix unique désormais. Rien n’empêcherait la Touraine d’y glisser. La crise passée démontrait la clôture de l’ancien, quant à savoir si le règne de Cartel ouvrirait une ère nouvelle, là était une question à laquelle elle ne souhaitait pas répondre.

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Jacq
[Soir du 2 Novembre 1460, entre Loches et Chinon]

Bivouac de fortune aux abords de la route. Une petite place avec la vienne par la droite, le bois qui s'étend par la gauche. Ils auraient pu pousser leur montures un peu plus la veille et arriver jusqu'au fief je Jacq, a peine a 4 lieues de là, mais ils avaient préféré s'arrèter avant la nuit qui tombait de plus en plus vite. L'automne était déjà bien avancé...

Les hommes, groupés autour du feu, causaient de choses et d'autres. On entendait souvent revenir "Duc", "église", "Roy", "excommunication"... les esprits étaient troublés. Lui, avait pris sa décision. Il ferait comme d'habitude son boulo, commandant de sa compagnie, traquant les marauds et autres brigands.. Ce n'est pas parce qu'untel a nommé l'autre a la tête de l'autre alors que celui d'avant l'avit interdit et que par dessus tout un troisième voulait faire annuler le tout qu'il changerait quelque chose. Soldat de Touraine il avait le devoir d'en assurer la sécurité. Fin de discussion.

Encore a ses réflexions, ils fut soudainement tiré de ses raisonnements par le bruit de sabots approchant au grand galop. Les hommes, habitués aux mauvaises rencontres se levèrent promptement, empoignant écu et lame pour les uns, de longues piques pour les autres. Car on n'arrête pas un cavalier avec un ecu...
Puis de loin, dans l'obscurité gandissante on distingua le cavalier, seul, équipement léger, aux couleurs du Duché. Un des leurs. Le tension retombe d'un coup. Le cavalier les rejoint, saute a terre et s'avance vers le Capitaine de Compagnie.


Capitaine, le Lys a été vu au sud de Loches. Il semblerait qu'ils viennent au nord.

Ainsi l'armée Royale était en marche direction la Touraine, comme demandé par feu le Roy. Ainsi, pas toutes ses décisions n'avaient été désignées parjures. Ou du moins un de ses capitaines suivait encore ses volontés. Peut-être pas sans intérêt personnel...

Jacq s'empressa de griffonner quelques mots sur un parchemin, remit la missive a l'éclaireur et le renvoya illico retrouver Namaycush, le commandant de cette armée sous bannière Royale.


Faites lui savoir qu'il est la bienvenue en nos terres, comme toujours. A titre personnel et en tant que Capitaine Royal bien entendu. Nous l'accueillerons a Loches a son arrivée.

Cela s'adressait non seulement au messager qui portait le même contenu dans la missive, mais surtout aux hommes assemblés autour de lui. On acueillerait Namaycush et son armée. Les bras ouverts.

Citation:
Bonsoir Commandat,

nos éclaireurs m'ont fait part de l'approche de votre armée de notre bon Duché de Touraine. L'on me dit que vous venez depuis le sud? Je serais heureux de vous acueillir devant Loches avec vos troupes.
Je ne sais si vous avez déjà obtenu courrier de notre Duc vous souhaitant la bienvenue, ou de notre Bailli souhaitant savoir combien de bouches supplémentaires seront a nourrir aux abords de nos villes, alors au nom du Duché je vous souhaite la bienvenue en Touraine.

Salutations,
Jacq de Ste Catherine de Fierbois,
Commandant de la Semper Vivum

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Seigneur de Saincte Catherine de Fierbois
Jacq
[Loches, deux jours plus tard]

Il étaient arrivés hier en mlieu de journée. Sachant que le Prince n'arriverait qu'en fin de journée au plus tôt, ils n'avaient pas forcé l'allure. Il avait fait monter les tentes un peu a l'écart de la ville, sur un terrain assez spacieux pour y accueillir la troupe Royale, quelle que soit sa taille. Il fit mener du bois en suffisance, deux trois boeuf que l'on mettrai en broche une fois les Royaux arrivés. Bien sur quelques futs de bière pour la troupe et du bourgueil pour les officiers.

Au devant de la tente ou il prévoyait de recevoir le commandant de l'armée Royale, il avait fait hisser les couleurs du Duché, ainsi que les siennes, la lame et couronne d'or sur fond d'azur. Qui sait, peut-être Namaycush connaissait-il ces couleurs de celui qui les portait jadis. Car Jacq avait reçu l'un des domaines de feu le Sénéchal Dragoond pour ses services, et faisait son possible pour garder ce que cet homme admirable avait construit. Peut-être s'étaient-ils connus, peut-être s'en souviendrai-t-il.

La nuit était tombée sans que l'armée Royale ne se pointe a l'horizon. Une chance pour les boeufs, qui allaient vivre un jour de plus. Au moins. Les hôtes avaient-ils fait mauvaise rencontre? leur train était-il si grand que son avance s'en trouvait ralentie?
Toujours est-il que le lendemain non plus on ne vit point de troupe arriver. Jacq en devenait presque nerveux. Avaient-ils reçu le mesage? le coursier était-il arrivé a bon port, ou les avait-il manqués? Ou devait-il, vu les tensions certaines qu'avait provoqué l'élection du Cartel, s'attendre a un assaut de la part des Royaux? Une charge brutale ou sournoise?

Quand a la tombée du jour un messager vint lui faire savoir que la troupe approchait enfin, au grand galop, il avait toujours cette incertitude en tête. Accueil courtois et joyeuse ripaille? ou lances fracassées, crânes fendus, bannière de Touraine piétinée? Préférant ne pas acueillir la lame a la main un hôte auquel on avait souhité la bienvenue, il préféra sortir sans équipement aucun, et tant pis si c'était une lance qu'il se prendrait en sortant..

La troupe arriva enfin, sans ralentir les chevaux.

Mais plutôt que de se diriger vers le campement ou vers la ville, elle passa tout droit..masse sombre de cavaliers, foret de bannières que l'on devine Royales dans l'obscurité qui s'installe..


Bon, ben... ils préfèrent aller a Tours on dirait..
M'en irait leur envoyer encore une fois des coursiers..


Et aux boeufs de soufller un peu. Ils engraisseront encore quelques jours ou semaines. Aux soldats de raler, car les fûts resteront clos..
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Seigneur de Saincte Catherine de Fierbois
Merveylle_mirandole
[Tours le 23 Novembre 1460, une soirée d'au revoir]

Guen devait s'occuper de ses affaires à Chinon et avait été libérée de l'armée pour s'occuper en urgence de tout cela. Elle était censée partir la veille mais avait été trop fatiguée pour le faire. Bonne nouvelle ou mauvaise, pour Alex ce serait le moyen de passer une bonne soirée avant le départ de sa petite soeur. Ensemble, elles s'étaient rendues dans au comptoir Turon, taverne municipale de la capitale, pour y prendre un verre.

Alex s'était installée avec Guen à une table, suffisamment proche du comptoir tant appréciée de la blondinette, de manière à être servies rapidement.


Bon tu n'oublies pas de partir ce soir hein !

Verre à la main, elle buvait lentement, profitant de la saveur de son hypocras. Le sourire qu'elle affichait était franc, et amusé par l'étourderie de sa cadette.
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Adelinde.
Guennievres était en face de Alex avec une chope pour les au revoir du soir
bien sûr la chope fut engloutit d'un seul coup .
Elle posa violemment sa chope et regarda sa grande soeur dans les yeux


- Non cette fois je pars ! c'est sûr !

Elle lui sourit
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Merveylle_mirandole
[Tours le 23 Novembre 1460, une soirée d'au revoir]

Loin de se douter de ce qui l'attendrait au réveil, la jeune femme continua à profiter de la soirée, en papotant avec le diverses personnes qui vinrent se joindre à elles.

Et bien on en a fait venir du monde !

Alex regardait ses croquis de robes. Elle n'avait pas le temps nécessaire pour ouvrir une boutique de vêtements, mais réaliser des créations occasionnelles était possible entre deux patrouilles dans les rues. Après tout, elle trouvait bien le temps pour s'occuper de la Chancellerie et des funérailles du Roy, alors quelques dizaines de minutes par-ci par-là à coudre quelques étoffes, ce n'était pas compliqué à trouver. La brunette avait montré sa première création à sa soeur qui l'avait bien aimée, mais là ce n'était pas le moment de parler de cela. Rangeant ses dessins, sortant de ses pensées, elle sourit.

Reviens vite tu vas me manquer...
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Adelinde.
Guennievres était dans ses pensées beaucoup de monde se trouvé en taverne mais elle elle pensée a comment aller se passé son retour a Chinon ?
Elle aller entendre des oh sa fait plaisir de te voir ou des ... non enfaite rien elle ne préféré pas savoir .
En tous cas elle savait quelle serait contente de revoir Frogi qui n'était pas beaucoup au courent de quelques nouveautés ...
Enfin bon pour le moment elle se trouvait a Tours en très bonne compagnie une chose est sûr sa soeur aller lui manqué car depuis quelle c'étaient rencontré elle ne c'était pas quitté plus de 3 jours .
Elle hocha la tête quand sa soeur lui dit que elles amenaient beaucoup de monde et retourna dans ses pensées .
Sûrement était-elles inséparable car elles ne c'étaient pas vue depuis très longtemps beaucoup trop longtemps beaucoup trop !
Elle sourit en grand maintenant elles étaient réunie c'était le principal ! même si Guen partait cela ne serait sûrement que pour très peu de temps ...
Elle se mit a sourire doucement

Alex toi aussi tu vas me manqué ! beaucoup très beaucoup !

Elle sourit et lui déposa légèrement une bise d'affection
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Merveylle_mirandole
[Tours le 23 Novembre 1460, une soirée d'au revoir]

Alex sourit et rendit sa bise à la blondinette. Un regard vers la lune éclatante au dehors lui suffit pour déterminer qu'il était temps de reprendre son travail de soldate. La pause était terminée. Si brigand ou méfait devait avoir lieu, ce serait certainement vers cette heure ci.

Il se fait tard, je vais devoir vous laisser. Oui quand on part on s'adresse à tout le monde c'est plus poli !

Même si certain ronchonnèrent et réclamèrent sa présence encore un peu, le devoir lui n'attendait pas. Alexielle revêtit sa cape qui lui tenait bien chaud en cette fraîche saison, et plus encore la nuit.


Bonne nuitée ! Bonne route Guen !

Elle fit une dernière bise à sa soeur avant d'ajuster son épée et de récupérer son bouclier puis salua les autres en souriant. Elle se dirigea vers la porte et quitta la joyeuse et chaleureuse taverne municipale, pour rejoindre les autres soldats et patrouiller à leur côtés dans le froid sous la lumière naturelle de la lune et de quelques lanternes. Guen lui manquait déjà... Plus tard, elle retournerait au campement se reposer avec ses frères d'arme, dans la tente qu'elle partageait jusque là avec sa soeur de sang.
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Adelinde.
Guennievres grimaça

Oh déjà ... Bonne nuit a toi aussi ! et merci


Elle regarda sa soeur partir le regard triste décidément 4 ou 5 jours sans la voir était aller être dur .. enfin déjà c'était dur pour elle de la voir partir les autres parlaient encore et Guennievres resta dans ses pensée
Elle se leva

Bon je suis désolé mais j'ai la route a prendre ... Bonne nuit

Elle pris son épée fit un dernier sourire et sortit .
Elle retourna dans la tente et commença a faire ses bagages quand elle s'endormit profondément

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