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[RP] Des lames d'aciers mais foutus obstinés

Merveylle_mirandole
[Tours entre le 23 et le 24 Novembre 1460, un réveil mouvementé]

Après avoir effectué sa ronde du soir qui se passa sans incident, ni mauvaise rencontre, Alex retourna au campement avec les autres soldats. Elle était morte de fatigue et ne prit pas la peine d'allumer sa lanterne pour rentrer dans sa tente. Si bien que dans l'obscurité, elle ne vit pas sa soeur endormie sur son paquetage qui avait encore une fois oublié de partir. Elle buta contre quelque chose, surement une valise appartenant à sa soeur. L'esprit embrumé par le sommeil qui s'emparait d'elle encore debout, elle grincha intérieurement imaginant le bordel que sa soeur avait pu mettre dans la tente en faisant ses paquets.

Grrr va falloir que je range tout demain !!!

Murmure suffisamment faible ou pas assez fort pour que la blondinette reste endormie... La brunette finit par arriver jusqu'à sa couche et s'endormit profondément sitôt qu'elle se fut allongée dessus. Après un premier cycle de sommeil, elle se réveilla. A tâtons elle chercha sa couverture. Le froid l'avait réveillée... En rentrant cette nuit là elle avait été trop fatiguée pour se couvrir. Une fois la couverture trouvée, elle s'enveloppa dedans et dormit plus sereinement.

Le matin au réveil, Alex ouvrit les yeux avant sa jeune soeur. Elle se frotta vivement les yeux pour s'éveiller totalement puis jeta un regard à la tente. Elle s'attendait à voir le bazar mit par Guen, mais au lieu de cela elle vit la jeune recrue elle même endormie sur ses effets. La brune sauta hors du lit.


Guen !!!! Mais qu'est ce que tu fiches encore ici ! Bon sang, c'est pas possible d'être aussi tête en l'air... Allez debout réveille toi !
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Adelinde.
Guennievres dormait profondément tellement bien qu'elle rêvait en faite elle rêvait qu'elle était sur les routes avec Roucky et quelle rencontrait un brigand et bien sûr comme c'était SON rêve dedans elle combattait contre ce brigand avec son épée super capitaine Alex et elle le tua et d'un coup elle vue apparaitre sa soeur hein?
Elle se réveilla en sure-seau


Hein quoi ? t'a vus j'ai gagnais je suis forte hein !!


Elle regarda autours d'elle


Euh.. tu fiche quoi ici ? t'es venue a Chinon avec moi ?

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Linexiv
[Veille Turonne en famille, 24 Novembre 1460]

Novembre et ses froideurs se vivaient au coin du feu pour la majorité des gens censés. Eux, ne devaient guère l’être et Line ne pouvait s’empêcher de songer que son attachement à des foutus remparts frôlait l’obsession. Se tenir en armes sur un chemin de ronde à veiller était une routine devenue agréable à force. Le ciel était parfois clair et les étoiles splendides tout comme il était amusant de voir les ombres s’étirer de demeures en demeures.

Chaque année avait ses nouveautés, toutefois, et pour la première fois depuis longtemps, c’était sous des bannières or et sable qu’elle attendait et cela en compagnie des membres de sa maison. Non point de sa famille puisque sa seule sœur séjournait à Loches, supervisant l’installation au donjon mais ceux qui servaient le Val de Loire. Des hommes d’armes et leurs seigneurs, Fargot et son suzerain le duc des Roches l’Évêque, le jeune Arn qui s’était glissé parmi eux avec une aisance telle qu’il semblait avoir toujours fait partie de leurs maisons.

Une Maison Noble qui respectait ses serments une fois de plus. Line ne pouvait s’empêcher de sourire à la perspective qu’ils s’étaient rangés sous les ordres d’un rapace pour mieux affronter d’autres volatiles. Des plumes risquaient de voler une fois de plus et elle finissait par en regretter son édredon. Ou juste se rappeler un cimier orné de plumes noires auquel avaient été adjointes des jaunes…. Line s’efforçait de regarder à travers les ténèbres, une nuit capricieuse de plus, si propice aux souvenirs…

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Merveylle_mirandole
[Tours entre le 24 Novembre 1460, un réveil mouvementé]

Alex regarda l'étourdie et se tapa doucement le front de dépit... La blondinette semblait encore dans ses rêves.

Guen... Tu es à Tours là... Tu t'es endormie sur tes bagages...

L’aînée soupira.

Bon range moi tout ça et finit tes bagages pendant que je vais distribuer les rations aux autres.

Elle plia sa couverture avant se sortir. Il était très tôt, mais c'était l'heure normale du réveil pour les soldats. Elle alla chercher les vivres dans le coffre et les disposa équitablement dans des petits sachets qu'elle distribua par la suite. Sa tache matinale terminée, elle rejoint sa soeur dans la tente.

C'est bon tu as fini ?
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Adelinde.
Quoi ? a Tours ! mais ! mais !

Elle regarda sa soeur


Ok d'acc !


Elle c'était amusé a tout rangé mais pourquoi avait elle encore oublier de partir ? elle vue sa soeur arrivé

Yep ! j'ai tout rangé tout ça tout ça !
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Linexiv
[Touraine, juste un pas, 21 janvier 1460]

En Touraine revenue, une promesse non tenue, quelques notes que Line fredonnait pour mieux chasser le froid. Lui, était vif, de quoi se réveiller ou bien s’endormir pour longtemps. La seconde possibilité pourrait lui être un temps agréable, dommage qu’elle fut si définitive. Là aurait été au moins le moyen de se libérer l’esprit de la lassitude qui s’y accrochait.

Caprice de petite fille gâtée. Possible aussi, si elle avait été encore une petite fille… Un autre débat, un souci supplémentaire dont la résolution s’éloignait chaque jour davantage. Il lui fallait simplement s’adapter, peut-être était-ce murir que de devoir affronter des ennemis finalement plus redoutables que ceux qui se traitaient à coup de lames.

Si la guerre n’avait forgé son caractère, elle lui avait toujours montré un chemin clair à suivre, combattre, ne jamais reculer, gravir les échelons. Elle lui avait apporté ses plus belles rencontres, un homme qu’elle avait aimé comme le père qui lui avait fait défaut. Ce n’était pas pour rien qu’elle continuait à user du patronyme qu’il lui avait concédé. Le tombeau avait beau l’avoir avalé, lui-aussi, la reconnaissance restait. Il lui avait même ramené une sœur.

Et il lui demeurait Pierre, après tout. Un prénom pour voir un sourire revenir, sa force et sa confiance lui suffirait pour continuer. Tant pis si la campagne angevine avait été déceptions, et tant pis s’il lui faudrait encore supporter de le voir s’éloigner. Il lui pardonnerait de n’avoir pas suivi des ordres qu’elle estimait indignes. Lui resterait le regret de n’avoir pu éviter que Saint-Mars ne tombe et l’incertitude de n’avoir de nouvelles de Cartel. Plus la honte de n’avoir osé s’approcher de la porte ensanglantée d’Angers et d’avoir saisi la première occasion de s’en retourner. Même s’il s’agissait simplement d’un pied posé en terres familiales avant de repartir chargés.

Accepter alors, cesser de geindre et continuer d’espérer que son absence soit rapide et son retour prompt. Un sourire étrange sur les lèvres en se rendant compte qu’elle se retrouvait dame à attendre le retour de son promis. Piètre sacrifice. Elle saurait tenir. Quant à savoir si elle devait remiser sa fierté et écrire à l’archevêque qu’elle détestait, elle n’y était pas encore résolue. Elle aurait tout le temps pour s’y décider, ou pas, elle n’était plus à cela prêt, maintenant.

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Linexiv
[23 février 1461 : Dépoussiérage]

Conserver un pied à terre à Tours n’était pas vraiment une nécessité pour qui possédait son domaine à quelques lieux. Pierre y avait pourtant loué un hôtel, dont Line avait transformé l’étage supérieur à l’époque où il lui fallait assurer la gestion de son armée. Après tout, il était ridicule de monter un campement aux portes de sa propre capitale !

S’imaginer que le logis eut pu être entretenu en l’absence de ses propriétaires partis villégiaturer chez les voisins angevins, une ineptie. Des draps avaient été jetés sur les quelques coffres abandonnés et ils avaient permis à un joli nombre de rongeurs de supporter l’hiver. Des traces de leur passage ponctuaient le plancher et la paille des sièges avait moisi. De quoi éclaircir son humeur ou l’achever. Burchard s’empressa de la rassurer en parvenant à allumer un feu dans l’âtre et très vite les tâches de moisissures disparurent sous une épaisse couche de fumée rapport aux poussières accumulées dans le conduit au fil de la fonte de la neige.

Line en fut réduite à aller affronter la fenêtre et après une lutte acharnée avec les volets, elle parvint à l’ouvrir non sans laisser sur le carreau quelques précieux tessons de verre qu’il faudrait confier à un vitrier pour les enchâsser à nouveau de plomb. La pluie menaçait et le beau printemps, espéré quelques jours auparavant, paraissait être reparti au plus vite. Décidément, une journée parfaite pour s’occuper à lire de la paperasse en comptant sur l’improbable visite de nouvelles recrues. Capitaine de Touraine à pied, c’était bien ridicule. Elle en finirait par se réjouir qu’une certaine personne soit désormais incapable d’admirer sa superbe situation. Elle étouffa un nouveau soupir, tenir une promesse faite à Pierre-Louis était primordial, sauf qu’elle aurait bien aimé ne pas se retrouver encore à attendre des lettres, cette fois-ci de Bourgogne, qui ne venaient pas. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, mais là aussi, cela devenait redondant.

L’arrivée de Basequin le Serjant, vétéran à la jambe pourrie ayant conservé, au regret de beaucoup, ses deux mains, vint la tirer de la pitoyable contemplation de l’idiot Burchard le nez dans la cheminée.

L’homme l’informa avec une grande satisfaction avoir envoyé des messagers à toute personne figurant sur la liste arrachée aux services de la perception conformément à ses instructions. Chaque feu avait reçu sa petite lettre de recrutement et avec un grand sourire, il lui remit un exemplaire de ladite missive. Le temps de le parcourir et de s’étrangler.


- Bon sang ! Ne me dit pas que tu as collé « sieur » sur chaque lettre ?

- Ben si, z’aviez dit qu’il fallait être poli.

- Je sais mais, tu n’as pas remarqué qu’il y avait, disons, des femmes sur ta liste ? « Scalia », « Lonie », « Persephone » ? Tu ne trouves pas que c’est légèrement féminin comme nom ?


- Dans l’ost, on a pas besoin de donzelles, on a besoin de gens forts, solides…
Et l’imbécile de lever la tête sur son interlocutrice qui fronçait légèrement les sourcils en grimaçant.

- Enfin sauf vous, M’dam… Capitaine… Vous êtes…

Le regard noir de sa supérieure le dissuada de s’enfoncer davantage et comme un cri déchirant s’élevait de la cheminée, il se traina pour tenter de sortir l’idiot coincé.

Line se rapprocha de la fenêtre ouverte et s’obligea à contempler l’activité de la rue en contrebas. Garder son calme. Attendre un éventuel visiteur. Soldat, recrue, ancienne connaissance, ennemi, invasion, toute nouvelle serait bonne à prendre.

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Oyolo
Ça pour une surprise, c'était une surprise. Le voilà donc qu'il recevait une lettre du duché. Rien que ça, ce n'était pas banal, mais une lettre qui disait que les services du duché pensait que lui, Oyolo, était tout à fait capable de servir le duché l'épée à la main, c'est sur il y avait de quoi rire. Il se demanda bien qui, dans les services du duché, avait pu voir en lui, plutôt chétif, gaffeur et mal coordonné, quelqu'un capable de tenir une arme pour le bien du duché. Pour sur il possédait chez lui une épée mais ce n'était que pour faire illusion.

Ceci devait surement être une erreur, et il quitta donc ses livres et les couloirs de l'université pour rejoindre, le bâtiment de l'armée à Tours.

En montrant sa missive aux gardes à l'entrée, on lui indiqua le bureau du capitaine.

Il rentra dans la salle à petit pas. Pas sur de lui et impressionné par les lieux. Il n'avait encore jamais été dans un lieu pareil et surtout pas en présence d'un capitaine. Le feu brûlait dans l'âtre et la capitaine se tenait près de la fenêtre.

Elle ne l'avait pas entendu rentré alors il se racla la gorge


Bien le bonjour Dame ... euh... Capi...
Enfin voilà, j'ai reçu hier soir une lettre du duché me disant que je devais porter les armes pour le duché.


il échappa un petit gloussement nerveux

euh... enfin comprenez bien que ce n'est pas que je ne veuille pas m'investir pour le duché. Mais regardez moi, il doit y avoir une erreur.

Son coeur s'emballait... qu'est ce qu'il avait à parler comme ça à un conseiller ducal? Et puis c'était confus tout ça... il ne s'était même pas présenté.

Ah oui, excusez moi... J'en oublie le principal, je me présente Oyolo, habitant de Tours. Et donc voilà je pense qu'il y a erreur sur la personne. On a forcément du me confondre avec quelqu'un.

Respirer, voilà le maitre mot respirer
Linexiv
L’entrée d’un gamin livrant des missives obligea Line à quitter la fenêtre, elle le remercia avant d’entreprendre d’ôter les sceaux, ce qui détonnait déjà de la qualité de l’envoyeur même si elle ne reconnaissait aucun blason. Elle prétexta la pénombre de la pièce pour retrouver son appui à la fenêtre. La cheminée tirait décidément fort mal.

Deux courriers envoyés à la Longère ? Quelle idée ! Non pas que je doute du zèle de Messire Spm et Dame Satureia. En plus d’avoir eu la politesse de répondre, ils nous assurent de leur soutien ! Mais vois-tu, on ne peut demander à des notables un service régulier au sein de l’ost ! Enfin, il est rassurant de voir qu’on peut compter tout de même sur certains !

Il allait sans dire que Line poursuivait, en vérité, un monologue, puisque lui parvenait simplement en réponse des éternuements. La triste journée se poursuivait et elle songeait de plus en plus à s’enfuir de la ville. Pour peu que le soleil revienne, elle irait à Chinon quérir Othilie ou peut-être pourrait-elle proposer au procureur ainsi qu’au juge, un tour de Touraine ?

Perdue dans ses pensées, elle n’entendit pas le nouvel arrivant et sursauta légèrement en l’entendant l’apostropher timidement. Jeune, maigrelet, chétif, en deux mots, la recrue parfaite. Toutefois, c’était la première personne qui se présentait et ce serait peut-être la seule, une occasion à ne pas manquer.


La bienvenue, Messire, bien insister sur les formes, Oyolo. Vous avez bien de la chance d’habiter notre capitale, c’est une si belle ville, bien que si souvent menacée… Inutile de songer à la traitresse responsable de la chute du duché lors de la dernière guerre, la putain était turonne après tout. Prendre un air grave.

Une erreur dites-vous ? Nos services sont pourtant fort compétents. Elle jeta regard vers Burchard qui venait enfin de comprendre la nécessité de réagir contre l’invasion de fumée s’il ne voulait pas tuer l’unique recrue du jour. Malheureusement c’était Burchard, et si Line se félicitait qu’il eut pensé à éteindre le feu avant de monter dans la cheminée, la vision de son postérieur n’était pas des plus flatteuses. Monopoliser la conversation.

Ma foi, je peux comprendre vos craintes, mais vous qui tenez tant à vous investir pour votre duché, vous ne pourrez que gagner la santé à arpenter le duché en respirant le bon air pur ! Certes, vous ne ferez peut-être pas tout de suite un bon archer, mais un arbalétrier, à condition d’user d’une manivelle, c’est à la portée de tout le monde. Ou alors coutilier ? Mince comme vous l’êtes, vous devez être assez agile pour transpercer un ventre ou deux… Ou simplement une faux, tant que la lame est affutée, cela ne demande pas de force et ça tranche les jarrets tout seul ! Et puis, après tout, pourquoi pas cavalier ? Et piétiner la piétaille…

Autant de souvenirs mémorables qui enthousiasmaient Line à défaut, certainement, du jeune homme. Aussi, revenant sur terre, elle choisit d’ajouter sur un ton plus calme.

Quoique, vous avez peut-être un frère plus apte à vous remplacer ?

L’espérance placée dans ses dernières paroles n’était pas feinte, Line devait à tout prix réussir à recruter quelques nouveaux compagnons d’armes. Dès lors, n’accordant aucune importance aux braillements de Burchard, lequel s’échinant à perpétuer sa métaphore du désastre frappant l’armée tourangelle, couverte de suie et parvenant à se perdre dans une cheminée, elle fixait le jeune homme avec gravité.
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Oyolo
C'était certain! En l'écoutant ça faisait presque rêver, il se prenait à rêver à étriper des gens, à guerroyer... oui mais voilà il fallait bien se rendre à l'évidence, s'il y avait une chose dont il n'avait pas hérité de son père c'était sans doute le goût de la guerre et dans les récits de guerre il serait surement l'homme qui meurt en premier dans les batailles que celui qui nettoie son épée sur une montagne de cadavre.

Je ne suis pas bien sur que je puisse vous être d'une grande utilité au grand air.

Son rythme cardiaque était en train de s'apaiser, mais il lui fallait s'expliquer:

J'avoue, euh... préférer mon matériel d'écriture et mes livres à la vie sur les chemins. Et puis vous savez Dame Line, je ne suis pas sur non plus de vouloir quitter Tours régulièrement: j'y ai des responsabilités au conseil municipal et l'université me prend la plupart de mon temps.

Oui peut-être que ça pouvait marcher ça, il prenait confiance en lui:

Je sais que mon père participa à quelques guerres en Touraine. Il m'écrivait à chaque fois qu'il y partait de peur de ne pas revenir. Je ne l'ai connu que par ces lettres et j'ai depuis une certaine appréhension avant de voir des gens partir pour guerroyer.

Ça pour sur il s'était calmé, le voilà qu'il parlait de son père maintenant.

Enfin je ne veux pas vous embêter avec ces histoires. Et je n'ai hélas pas de frère pour me remplacer. Peut-être puis-je mettre mes faiblesses au service du duché dans la sécurité de Tours. Je connais bien cette ville à présent.
Gamaliel
Gamaliel lu et relu le pigeon qui venait d'arriver. Le message était autant drôle qu'intriguant.
Citation:
Sieur,

Par la présente, je vous informe que nos services ont estimé que vous étiez tout à fait en capacité de servir votre duché les armes à la main.
Il vous est demandé de prendre contact avec le capitaine de Touraine, Line de Gerfault ou le prévôt, Messire Mega. Il leur appartiendra de décider s�il vaut mieux vous verser dans la soldatesque de manière à vous offrir la chance de parcourir votre duché et de contribuer à la grande histoire militaire tourangelle ou si vous seriez plus à votre aise à l�essentielle défense de nos remparts !

Pour la Touraine et son duc, Pierre Louis de Villefort,

Basequin le Serjant


Il se demandait qui pouvait bien être ce "serjant Basequin" qui l'appelait "Sieur" et comment avait il fait pour lui trouver des " capacités à servir le royaume ,alors qu'il n'avait prit que quelques tours de garde sur les remparts ? Quel étrange personnage se devait être.. Pour en savoir plus sur l'individu et ce qu'il lui voulait, Gamaliel, qui n'avait pas grand chose d'autre à faire ce jour, prit ça pèlerine et un bon repas dans ça musette et parti pour chercher se fameux capitaine indiqué sur la missive.

Il arriva sans trop d'encombre au abord de la ville mais il lui fallait maintenant trouver son chemin. Demander au garde en faction sur les rempart lui semblait une bonne idée



Gamaliel : Bonjour mon brave, pouvez vous me dire où trouver le Capitaine Line de Gerfaut ?
Le garde interloqué Dit donc toi !!! Qui es tu et que veux tu au Capitaine ?
Gamaliel un peu surpris de la réaction Excusez moi, je ne lui veux rien de mal, rassurez vous. Mais attendez comme ça vous comprendrez mieux.
Gamaliel sorti la missive de sa musette
Gamaliel Voyez j'ai reçu un cela par pigeon hier, un certain serjant Basequin me demande de prendre contact avec le Capitaine.
Le garde éclat de rire Ah ben si c'est de la part de Basequin alors !!! Ca change tout !!! Vous n'êtes pas le premier à chercher le Capitaine, cet idiot à dû convoquer tout le ducher...
Gamaliel avec un sourire crispé Pouvez vous m'indiquer le chemin quand même ?
Le garde Oui c'est bien simple, Longez le rampart, La caserne est dans la plus grosse tour sur la gauche, vous trouverez facilement. Et puis au faites ...heu non rien...
Le garde à lui même Tu va être bien surpris mon gars quand tu verra que le Capitaine et une capitaine
gamaliel Merci mon brave


Longer les remparts ...grosse trou sur la gauche...Oui se devait être ici...Il s’échappait une étrange fumée noir de la cheminée mais ça devait être ici. Gamaliel poussât la porte et entrat
--Trottin


Trottin buvait un coup de piquette quand un individu franchit la porte de la salle des gardes.

Il se leva sans hâte, déposa son gobelet et d'un ton bourru lui demanda:


C'est pourqui?

Trottin était nivernais, et les nivernais, c'est bien connu ont tendance à mélanger les qui en quoi , les quoi en qui ...ou bien le contraire.
Gamaliel
Quel drôle d'accent,se dit Gamaliel

Je suis Gamaliel, paysan de Loches et j'ai reçu cette missive

Sort la lettre de sa besace et la présente au garde

Un certain Basequin, sergent de son état, me l'a envoyé me demandant de m'adresser au Capitaine ou bien encore au prévot. Le garde en fonction devant la grande porte, à qui j'ai demandé mon chemin m'a dit de me rendre iceluec. Pouvez vous me dire de quoi il s'agit ?
--Trottin


Bien le bon jour, Paysan Lochois Gamaliel.

Moi c'est Trottin... Trottin....de je sais pas trop où... Mais chui là.

Regarde la missive.

Ah! oui! Basequin!. Y court pas vite le bougre!

Prend la missive, la tourne, du haut vers le bas , du bas vers le haut, de gauche à droite et de droite à gauche.

Pouvez vous me dire de quoi il s'agit ?

De qui? J'en sais foutrement, mon gars!
Je sais pas lire.

Mais si c'est le capitaine que tu veux voir, il est pas loin.

Tu remontes la grand-rue jusqu'à l'hôtel du champ de foire.
Tu trouveras le capitaine en haut, à l'étage.
Linexiv
[Hôtel particulier du Val de Loire]


Line écoutait le jeune homme en hochant la tête par moment. Non pas qu’elle ne suive pas son plaidoyer, il était des plus logiques. Bien entendu, compter dans les rangs de l’armée des soldats lettrés était un avantage certain. Déjà, elle pourrait se passer ponctuellement des services de Basequin et peut-être même qu’adviendrait le jour formidable où il ne serait plus nécessaire de passer des heures et des heures à tenter de déchiffrer les rapports pouilleux d’intendance.

Parce que la belle excuse de la rédaction en campagne justifiait peut-être l’état désastreux des plis reçus mais en aucun cas les pattes de mouches et autres taches d’encre. Voilà qu’elle se prenait à rêver. Sauf qu’elle devait reconnaitre que même le poste éminemment prestigieux d’intendant ne dispensait pas d’un service armée et donc de la légère probabilité de se ramasser une flèche perdue ou autre conséquence malheureuse.

Ce serait un gaspillage de perdre un lettré. Line avait beau privilégié les affaires militaires, elle n’en oubliait pas moins que servir son duché nécessitait parfois autant des connaissances dans le maniement de la plume que dans celui de l’épée.


Puis-je connaître le nom de votre père ? Bien que Line soit certainement trop jeune pour l’avoir connu, ce n’était peut-être pas le cas de son promis. Il va sans dire que le recrutement que je mène actuellement doit se faire sur le volontariat puisqu’il m’importe de trouver de nouveaux compagnons d’armes. Il serait contreproductif que de désirer qu’une personne aime à servir son duché si on le force à le faire. Que de belles paroles qui ne masquaient qu’incomplètement le tracas du capitaine. Il arrivait un moment où il fallait, en tout état de cause, combler les rangs et elle craignait de devoir bientôt vider les prisons ou accompagner le discours du recruteur par de nombreuses boissons alcoolisées. Toutefois, ce n’était pas le problème d’Oyolo aussi, elle reprit bien vite.

Vous êtes effectivement plus utile à Tours à seconder quelques services administratifs. Cependant, je vous prends au mot, et si vous aimez tant à écrire, je peux vous assurer qu’il ne se trouve aucun lieu plus propice à l’inspiration que les remparts sous la nuit noire ! De plus, puisque vous êtes conseiller municipal, vous devez avoir l’habitude de patrouiller au sein de la milice urbaine. Bref, cela fait de vous un candidat parfait pour les services de la prévôté ! Chef maréchal ou si vous avez des ambitions littéraires, pourquoi pas lieutenant de police ? Il vous sera demandé de constituer des dossiers sur les infractions constatées dans votre ville pour les transmettre ensuite à la procure !

Il ne serait pas dit que Line n’aura pas tenté de caser chaque personne se présentant à l’hôtel dans un des services du duché ! Et le jeune Oyolo semblait si prometteur qu’elle finissait par reprendre espoir. D’autres le suivraient bien.

Comme prélude à ce nouvel état de faits, Burchard parvint à s’extraire de la cheminée, noir de suie mais assurant que le problème était réglé rapport à l’oiseau crevé qu’il brandissait. Puisse-il s’agir d’une buse et non d’une bête tourterelle ou un malheureux corbeau. Line n’aimait guère les présages. Aussi, elle se contenta d’envoyer le serviteur se débarrasser à la fois du gibier et de sa crasse supplémentaire.

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