Dimaro
Tac, Tac, Tac ... Les chausses du Blond raisonnaient dans les dédales du château. Il fallait aimer la marche, si ce n'est la course, au sein de cette fonction très prenante. Tantôt parquet de chêne, tantôt carrelage coloré en céramique, on oubliait très vite la beauté du décore à défaut des myriades de pensées qui s'entrechoquaient dans les crânes de ses locataires.
Pourtant, le palais avant un charme architectural hors du commun. Construit au XI siècle par Guillaume le conquérant, alors Duc de Normandie, dans le but de calmer et satisfaire les habitants, connus pour être des plus contestataire au sein de ce royaume.
Dimaro, toujours d'un pas vif et déterminé, revenait de l'aile Ouest du château en direction de la tour centrale, qui d'antan était surnommée la Grosse Tour, pour son imposante stature par rapport au reste du palais.
Normalement, il était de coutume que le Comte s'installe tout en haut de ce donjon titanesque. Mais le mayennais aimait casser la routine à sa manière. C'est pourquoi il avait fait déménager les offices du régnant à quelque pas des autres bureaux des conseillers, au tout première étage. Ainsi, dans un petit salon autrefois utilisé pour fêter la signature de traité, un bureau en noisetier siégeait derrière une fenêtre haute d'une autre époque, accompagné de vitrine remplit de bouteille et autres symboles mainois d'un coté, de l'autre les étagères et pile de paperasse, prolongé d'un bar vernis agrémentant non loin une table basse en verre et orfèvrerie ou un plateau de gâteau et de liqueur avait pris résidence continuelle.
Sortant le nez d'un dossier encore fumant aux multiples lettres s'accouplant aux chiffres généreux, il marcha sur une chausse pas ordinaire, laisser là au sol à l'abandon ... A y regarder de plus près, c'était celle d'un petit pied ... La marque brodée dessus ne laissait aucun doute sur son destinataire. Souriant à cette idée, il se dirigea vers ses offices prestement.
Arrivée devant la porte, il s'arrêta, saluant le garde, fière d'avoir été transféré à la surveillance comtale. Tandis que l'homme en armure se redressa sur ses épaule à sa venue, faisant clinquer ses protections métallique d'apparat, le Blond résista à l'idée de rire avant de prendre la parole d'une voix qui se voulait sérieuse.
Bonjour mon brave Gaston. Comment allez-vous ce jour ?
- Bien le bonjour votre Grandeur. Je vais rayonnant merci et vous même monsieur ?
Toujours bien ! ... Quoi que, j'ai une remarque à vous faire. La coutume ne voudrais pas que l'on s'annonce avant d'être reçu dans le bureau du Comte ?
Le penaud sembla rougir, quelque peu démasqué, balbutiant.
- Heu, oui bien sur monsieur.
Jouant le jeu de celui qui ne savait pas il poursuivit.
Alors pourquoi donc avez vous laissé entrer sans m'en avertir des personnes dans mes offices ?
- Mais .. Monsieur .. c'est que ... Et bien..Perdu, il n'avait pas pensé à l'éventualité de cette situation ..
Reprenant son sourire chaleureux, une pointe taquin, le Comte lui posa une main sur l'épaule avant de rétorquer.
Mon cher, ne vous inquiétez pas, je sais très bien ce qu'il en est. Mais à l'avenir, quand quelqu'un se présentera ici, merci de l'annoncer et d'attendre mon aval pour lui accorder un entretient plait-il.
- Oui, Monsieur. Il en sera ainsi.
Bien, allons voir ceux qui me demande. Dit-il riant légèrement , alors que le garde lui ouvrit la porte. Entrant dans son bureau, il pu constater qu'il ne s'était pas trompé. Simon, son valet, était là tant bien que mal a gérer les deux petits, l'un dans les bras, les yeux grand ouvert sous sa tignasse blonde, l'autre, plus agé mais plus agile, lui tirant la chemise pour grimper sur son dos.
Dimaro posa le dossier en main sur son bureau avant de tendre les bras pour attraper le brun et lui coller une grosse bise sur la joue.
Viens là toi sacripant ! Alors Simon, tu t'en sors ? dit-il en riant de plus belle.
Voyez par vous même maitre ! Comme un chef ...
Dimaro s'assit sur le divan, à coté de Gabriel, récupérant le petit Raphaël dans ses bras, sourire béat comme a chaque fois qu'il le voyait, et releva la tête vers Simon.
J'attends du monde, mais je vais les garder tout de même. Être éloigné d'eux c'est déjà un supplice, puis je ne pense pas qu'on me refusera ce privilège. Occupe toi de préparer de quoi nous désaltérer plait-il.
Tant que je ne sers pas de cheval ça me va ...
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Pourtant, le palais avant un charme architectural hors du commun. Construit au XI siècle par Guillaume le conquérant, alors Duc de Normandie, dans le but de calmer et satisfaire les habitants, connus pour être des plus contestataire au sein de ce royaume.
Dimaro, toujours d'un pas vif et déterminé, revenait de l'aile Ouest du château en direction de la tour centrale, qui d'antan était surnommée la Grosse Tour, pour son imposante stature par rapport au reste du palais.
Normalement, il était de coutume que le Comte s'installe tout en haut de ce donjon titanesque. Mais le mayennais aimait casser la routine à sa manière. C'est pourquoi il avait fait déménager les offices du régnant à quelque pas des autres bureaux des conseillers, au tout première étage. Ainsi, dans un petit salon autrefois utilisé pour fêter la signature de traité, un bureau en noisetier siégeait derrière une fenêtre haute d'une autre époque, accompagné de vitrine remplit de bouteille et autres symboles mainois d'un coté, de l'autre les étagères et pile de paperasse, prolongé d'un bar vernis agrémentant non loin une table basse en verre et orfèvrerie ou un plateau de gâteau et de liqueur avait pris résidence continuelle.
Sortant le nez d'un dossier encore fumant aux multiples lettres s'accouplant aux chiffres généreux, il marcha sur une chausse pas ordinaire, laisser là au sol à l'abandon ... A y regarder de plus près, c'était celle d'un petit pied ... La marque brodée dessus ne laissait aucun doute sur son destinataire. Souriant à cette idée, il se dirigea vers ses offices prestement.
Arrivée devant la porte, il s'arrêta, saluant le garde, fière d'avoir été transféré à la surveillance comtale. Tandis que l'homme en armure se redressa sur ses épaule à sa venue, faisant clinquer ses protections métallique d'apparat, le Blond résista à l'idée de rire avant de prendre la parole d'une voix qui se voulait sérieuse.
Bonjour mon brave Gaston. Comment allez-vous ce jour ?
- Bien le bonjour votre Grandeur. Je vais rayonnant merci et vous même monsieur ?
Toujours bien ! ... Quoi que, j'ai une remarque à vous faire. La coutume ne voudrais pas que l'on s'annonce avant d'être reçu dans le bureau du Comte ?
Le penaud sembla rougir, quelque peu démasqué, balbutiant.
- Heu, oui bien sur monsieur.
Jouant le jeu de celui qui ne savait pas il poursuivit.
Alors pourquoi donc avez vous laissé entrer sans m'en avertir des personnes dans mes offices ?
- Mais .. Monsieur .. c'est que ... Et bien..Perdu, il n'avait pas pensé à l'éventualité de cette situation ..
Reprenant son sourire chaleureux, une pointe taquin, le Comte lui posa une main sur l'épaule avant de rétorquer.
Mon cher, ne vous inquiétez pas, je sais très bien ce qu'il en est. Mais à l'avenir, quand quelqu'un se présentera ici, merci de l'annoncer et d'attendre mon aval pour lui accorder un entretient plait-il.
- Oui, Monsieur. Il en sera ainsi.
Bien, allons voir ceux qui me demande. Dit-il riant légèrement , alors que le garde lui ouvrit la porte. Entrant dans son bureau, il pu constater qu'il ne s'était pas trompé. Simon, son valet, était là tant bien que mal a gérer les deux petits, l'un dans les bras, les yeux grand ouvert sous sa tignasse blonde, l'autre, plus agé mais plus agile, lui tirant la chemise pour grimper sur son dos.
Dimaro posa le dossier en main sur son bureau avant de tendre les bras pour attraper le brun et lui coller une grosse bise sur la joue.
Viens là toi sacripant ! Alors Simon, tu t'en sors ? dit-il en riant de plus belle.
Voyez par vous même maitre ! Comme un chef ...
Dimaro s'assit sur le divan, à coté de Gabriel, récupérant le petit Raphaël dans ses bras, sourire béat comme a chaque fois qu'il le voyait, et releva la tête vers Simon.
J'attends du monde, mais je vais les garder tout de même. Être éloigné d'eux c'est déjà un supplice, puis je ne pense pas qu'on me refusera ce privilège. Occupe toi de préparer de quoi nous désaltérer plait-il.
Tant que je ne sers pas de cheval ça me va ...
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