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[RP] Une soirée au coin du feu...

Audie
Les voici arrivés chez eux ! Et Audie en est bien contente !! Rien de tel que de s'absenter pour apprécier sa maison !!
La cheminée est froide, mais ça ne prendra que quelques minutes pour installer un bon feu qui crépite et rend joyeux.
Ouvrir les fenêtres et les volets. Laisser entrer le soleil et le grand air.
Vider les sacs à dos.
Déjà l'eau chantonne sur les braises.

Elle a adoré les discussions qui ont animé le retour de leur escapade, et depuis, elle a l'impression de ne penser qu'à ça !
Ils vont construire quelque chose, à deux ! elle en conçoit plaisir et appréhension, en parts inégales !

D'ailleurs, Jaccot a pris le taureau par les cornes !!
Avant même que le jour ne soit levé, il a remis en route un de ses champs.
S'il voulait surprendre sa compagne, il a pleinement réussi !

Allez, maintenant, il faudrait que Audie prenne possession de l'autre champ.
Ils y vont, main dans la main. Sur le visage de Jaccot, un air rieur qui intrigue Audie, mais elle ne dit rien.
C'est en arrivant devant la pancarte qu'il a plantée en terre qu'elle comprend, et éclate de rire !

Sur une mince planche de bois clair il a écrit en noir, bien lisible depuis la route



Jaccot vend un champ pour 510 écus
Un vilain champ de mauvaises herbes, et mal entretenu, avec ça !
Des sorciers y ont caché les germes de la peste et, la nuit, des renards enragés y mordent les chevilles des passants.
Et c'est vrai ! Alors bas les pattes, vilains cupides !
T'façon, ce champ est pas pour vous...

[i]
Ils rentrent lentement chez eux, faisant des projets, tirant des plans sur la comète.

Devant un breuvage que Jaccot leur a concocté, et Audie aime autant ne pas trop savoir avec quoi..,. ils font leurs comptes...

Ca devrait passer... Dès demain, ils iront signer les papiers...Autant faire les choses en règle, hein !!

Audie tend son verre vide...


J'en reprendrais bien une goutte, steplé...
Jaccot
Un projet...

Il avait voulu lui faire la surprise, cela avait marché. Après avoir passé la nuit à labourer le champ, et rattrapé quelque sommeil - mais pas trop -, il avait emmené Audie faire le tour du domaine.

Un champ remis en culture, probablement le sien, et puis un champs en friche, doté d'une simple pancarte. Cela avait bien fait l'affaire.

Des rêves et des projets. Les voilà en balade et, tandis qu'il sont loin, Nonoxthefirst s'occupe des semis, il rentrent, rien n'a changé... en apparence.

Et ils passent la soirée à refaire leur monde. Leur monde, parce qu'ils le vivent à deux mais lui, il est encore piégé dans le sien. Une stupide révolte contre les impôts qui le retient de prendre échoppe, ou champs, pour ce que cela change. Le champs semé était celui d'Audie...

Ils ont sorti le lait à la mirabelle. Un miracle qu'il n'ait pas tourné. C'est... étrange, comme recette, mais sucré, grâce au miel et à l'eau de vie. Il faut le garder au frais, dans la cave. Lui, il l'a remisé dans le point d'eau qui lui sert de frigo. Sous terre, l'eau fait un bon régulateur thermique.

Elle tend sa coupe, il sourit, étonné mais content. Se pourrait-il qu'elle apprécie ? Il la ressert. La recette lui venait d'un vieux baguenaudeur, l'homme devait ne plus avoir de foie mais... il y avait de l'idée.

...

Le lendemain, l'échange est fait et le voilà réconcilié avec sa position du moment : pas d'échope, pas de champs et pas d'impôts mais ça l'embête quand même un peu. Plus tard, il se rendra au château. Pour l'heure, l'air est chaud, l'herbe est fraîche, et puis il y a ce cerisier, au milieu du terrain en friche, celui qui servait bien à faire de l'ombre aux moutons... couchés à son ombre, ils se racontent des histoires. Il faut bien faire passer le temps quand on regarde le blé pousser et, de fil en aiguille, à cause du sommeil accumulé l'avant-veille, peut-être, aussi, il s'endort.

C'est l'heure de la sieste, tout est paisible.


Edit : Me semblait bien qu'un olivier, c'était bizzarre, à Castres... le cerisier local a donc été remis à sa place. Pis on peut faire de chouettes alcools à base de cerise, aussi...

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Audie
Audie a profité du temps de la sieste pour faire un tour à la gargote...et là, surprise et confusion...
Les vestiges des justes réclamations de Jaccot auprès du Comté y trainaient encore...même si le tourbillon s'était bien calmé, les échos des vives discussions résonnaient entre les murs.

Elle en ignorait tout... elle ne savait pas du tout que sa décision de liquider champs et échoppe était en fait une manière de rébellion.
En plongeant dans ses souvenirs, elle s'aperçoit que ça correspond au moment de leur départ en Périgord...
Et elle a débarqué, juste à ce moment là, avec ses gros sabots, lui parlant de satisfaire ce même Comté qui avait motivé son courroux...

Elle prend le pas de course, pressée de retrouver son Jaccot et d'essayer de lui expliquer...

Allongé sous le cerisier couvert de fleurs blanches, il dort encore.
Tant mieux... ça va lui laisser un peu de temps pour trouver les mots, s'il y en a, pour lui dire qu'elle est navrée de l'avoir poussé ainsi dans une direction qu'il avait décidé d'abandonner...
Mais pourquoi ne lui a t il rien dit...?


Elle s'allonge dans l'herbe, à ses côtés, cherche sa main, suit des yeux les petits nuages blancs qui se poursuivent dans le ciel.
[/b]
Jaccot
Il se réveille au contact des doigts fins, et froids, de la rouquine. Un sursaut, serait-il pris en traitre ? Un rai de soleil qui perce au travers du feuillage, elle est-là, il sourit et serre ses doigts autour des siens.

Ca s'ra pas la même chose quand ça sera couvert de blé, ici, on troquera le vert pour le doré...

En se tournant pour mieux se nourrir du visage encore un peu rosé de l'excès de soleil qu'il avait pris durant leur voyage, il sent comme une bosse qui fait pression sur sa hanche, c'est très inconfortable, il va pour la retirer...

Un parchemin... Il l'avait presque oublié, celui-là ! Il voulait le montrer à Audie avant de le faire expédier. Faut dire qu'elle était concernée aussi, en quelque sorte, même si... depuis quelques temps... au fond, tout ce qui le concernait lui la concernait elle aussi et s'il avait bien du mal à s'y accoutumer, cela ne l'empêchait pourtant pas d'essayer. Il avait donc gardé ce parchemin avant de l'envoyer.


J'ai pris un peu d'retard dans ma correspondance. J'voulais faire parv'nir ça à la Néfé, qu'est-ce que t'en penses ?

Et de lui tendre le rouleau à présent légèrement écrasé :

Citation:
Castres, le _ avril 1460,

Ma'm Néfé,

Sommes bien rentrés en toulousain et si vous n'recevez ce message que maint'nant, c'est que le temps aura passé si vite, durant notre voyage, que je serai encore perdu dans ce rythme et ne l'aurai pas vu passer.

L'voyage a été bon et j'crois que m'sieur Gerfanion aura pu délivrer sa charge aux bonnes mains. J'crains d'leur avoir un peu manqué d'respect, cela dit, lorsque nous voyant passer ac not' charrette pleine d'écus destinés au bailli d'leur contrée, y nous ont signalé loy martiale et frontières fermées... J'aurais ben pu les envoyer au Sans-Nom et faire demi-tour, à c'te moment ! Mais fort heureusement pour tous, m'sieur Gerfanion est ben plus avisé et malgré un départ un peu mouvementé, tout semble s'être bien passé pour les acteurs impliqués.

Nous vous r'mercions pour l'pain fourni et nous tenons à vot' disposition pour d'autres missions à venir (mais si possible dans des coins plus civilisés que ces contrées de l'ouest où toutes les frontières semblent fermées. La peur de voir leur population fuir le règne tyrannique d'leurs élites et s'réfugier dans des coins pratiquant mieux la fraternité et l'accueil aristotéliciens que les leurs, à n'en point douter.)

Qu'Aristote vous accompagne et vous épaule dans vot' tâche,








_________________
Audie
Elle se redresse vivement, ne sachant à quoi s'attendre !
Le sourire et l'air serein de Jaccot seraient plutôt pour la rassurer, mais bon...
Elle se saisit du parchemin qu'il lui tend.
Elle le déroule avec précaution, le lit attentivement.
Un hochement de tête de plus en plus approbateur accompagne sa lecture.
Elle le renroule soigneusement avant de le lui rendre.


C'est parfait ! Tu fais très bien de la tenir informée de nos petites contrariétés de voyage...C'est vrai que les messages successifs, répétitifs et expéditifs des douaniers envers des envoyés toulousains porteurs d'un substantiel remboursement pouvaient être... agaçants ! voire déplaisants.

Audie se souvenait du sourcil froncé et de la mine sévère de Jaccot. Sûr qu'il avait été agacé !!! et même bien davantage !!


J'aime bien aussi que tu l'assures de notre disponibilité pour de nouvelles missions !
Mais...? on va quand même dans les Pyrénées, oui ??
Jaccot
J'étais allé râler au castel à propos des impôts, avant d'partir, c'était... s'te phrase était pour qu'elle se rende compte que si j'veux plus des impôts, elle peut totjorn compter sur mo... nous, pour le commerce. L'comtat a besoin du commerce...

Un sourire, oeil malicieux...

Mais n'y a rien qui presse de ce côté et on peut partir pour le sud dès qu'on aura réussi à liquider tous ces poissons dont l'maire t'a affublée. A moins... à moins que tu ne veuilles y aller de suite ?

Ce serait fou, ce serait précipité, ce serait... à l'intérieur, il bouille de cette idée : et si... ?

Il reprend le parchemin, sort un morceau de fusain caché dans sa besace, gribouille.


Tiens, j'vais l'ajuster.

Et il lui tend.

Citation:
Castres, le _ avril 1460,

Ma'm Néfé,

Sommes bien rentrés en toulousain et si vous n'recevez ce message que maint'nant, c'est que le temps aura passé si vite, durant notre voyage, que je serai encore perdu dans ce rythme et ne l'aurai pas vu passer.

L'voyage a été bon et j'crois que m'sieur Gerfanion aura pu délivrer sa charge aux bonnes mains. J'crains d'leur avoir un peu manqué d'respect, cela dit, lorsque nous voyant passer ac not' charrette pleine d'écus destinés au bailli d'leur contrée, y nous ont signalé loy martiale et frontières fermées... J'aurais ben pu les envoyer au Sans-Nom et faire demi-tour, à c'te moment ! Mais fort heureusement pour tous, m'sieur Gerfanion est ben plus avisé et malgré un départ un peu mouvementé, tout semble s'être bien passé pour les acteurs impliqués.

Nous vous r'mercions pour l'pain fourni et nous tenons à vot' disposition pour d'autres missions à venir (mais si possible dans des coins plus civilisés que ces contrées de l'ouest où toutes les frontières semblent fermées. La peur de voir leur population fuir le règne tyrannique d'leurs élites et s'réfugier dans des coins pratiquant mieux la fraternité et l'accueil aristotéliciens que les leurs, à n'en point douter.)

Qu'Aristote vous accompagne et vous épaule dans vot' tâche,



P.S. : Dans l'immédiat, cependant, d'autres affaires risquent de retenir not' attention mais nous n'manquerons pas de vous faire signe dès notre retorn.


Ca t'va, comme ça ?

Y a de la place pour signer, en bas, vu que j'parle un peu pour nous deux... t'es pas forcée, hein, mais si tu veux, on peut le faire tous deux.

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Audie
Elle le regarde raturer soigneusement le bas de sa missive ! Elle retient un sourire amusé.

Ca t'va, comme ça ?

Oui mon Cœur ! ça me convient parfaitement !

Y a de la place pour signer, en bas, vu que j'parle un peu pour nous deux... t'es pas forcée, hein, mais si tu veux, on peut le faire tous deux.


Bah... signe pour nous deux, si tu veux, si tu penses que c'est mieux.
Mais... en fait, et bien... je crois que la plupart des gens savent maintenant que...qu'on marche à deux !! Alors...


Regard tendrement complice.

Alors, on part quand ??
Ah ben oui... tu as raison... je suis devenue poissonnière...
Vivement que les Castrais aient acheté ces maudits poissons qui me retiennent ici !!
A croire que tout le monde ici a un QI de 255...

Bon, à y être, on attend peut être d'avoir fait la première récolte sur "mon" champ de blé ??
Ca me plairait bien de voir ce que ça donne...et puis je crois que j'aurai plaisir à le faire moi même... avec ton aide, bien sûr !


Et lui revient en mémoire la dernière récolte de maïs dans son champ albigeois...Bouffée de tendresse rétrospective ! Ils en ont fait du chemin, depuis !
Les associations d'idées s'enchainent toujours très vite chez elle ! La rendant parfois difficile à suivre.


à propos d'Albi, j'ai reçu une très jolie lettre de notre prévôt, très touchante...

Elle fouille dans ses poches, sûre de l'avoir par là.
Elle la lui tend


Mais tu en as peut être une, aussi ...?
Audie
Il fait oui de la tête... Il en a bien reçu une, aussi, oui...

Et... tu y as répondu ??

Il refait oui de la tête...
Audie baisse la sienne, pour ne pas montrer sa déception.
A signer pour Néfé, elle aurait bien signé aussi pour Bouche. Tant pis.


Juste un p'tit mot pour l'remercier à son tour, oui. Tu veux que j'm'en occupe ?

Non non, c'est pas la peine... je vais le faire !

Elle relève le front, sourit crânement, attrape une plume et un morceau de parchemin.
Elle s'applique. Elle a beaucoup d'estime pour le Prévôt qu'elle a découvert lors de son bref passage au conseil. Elle voudrait lui dire... bah... trop de choses... ils se connaissent si peu !! Elle va plutôt faire court ! Il doit avoir tant de choses à faire.

Alors qu'elle achève de lier son message au pigeon porteur Jaccot reprend la parole


On pourrait s'en aller en début de semaine prochaine ?

Oui ! ça marche !
Je file au marché voir où en est l'étal de poissons... J'espère qu'ils seront mangés avant que d'être pourris !! Ce serait quand même dommage...
Audie
- Ma douce, si tes poissons sont vendus... on pourrait faire un p'tit tour du marché ensemble ? J'ai vu passer de beaux morceaux de lard, par là-bas
Du lard... et quelques fruits. Ca nous fera du bien de nous détendre.


Elle hoche la tête et le suit sans rien dire.
Il lui a terriblement manqué... elle ne veut pas briser le charme de sa présence à ses côtés.
Ces derniers jours ont été rudes. Surtout qu'elle a voulu essayer d'être une vraie citoyenne, qui s'intéresse aux affaires...
Mais elle en a la nausée...Comment raconter ça à son Jaccot...? il ne voudra même pas la croire. Comment peut il y avoir des gens aussi... aussi...
Arf, les mots lui manquent...bas... vils.. cyniques... désagréables... gaspiller ses talents ainsi, quelle pitié.

Il lui prend la main avec un tendre sourire, prêt pour la promenade.
Elle lui lance un regard reconnaissant


- Ca nous fera du bien, oui !!
Tu sais... en revenant de ville, j'étais tellement perturbée par toutes les vilenies qui se disent partout que j'en ai oublié de rentrer le blé... et je me suis embauchée chez Laurent, qui cherchait quelqu'un...


Elle secoue la tête agacée d'être aussi étourdie !
Elle montre sa main, les doigts écartés. Elle agite le pouce


Demain, je rentre le blé

puis l'index

Lundi je laboure

puis le majeur

Mardi je sème

elle a du mal à agiter l'annulaire tout seul...

Mercredi je cuis du pain pour le voyage

elle ferme son poing et le regarde bien en face

Et Jeudi on fout le camp loin de ces fols ! on court dans les Pyrénées, avec seulement les étoiles, les nuages et le soleil pour témoins !
J'en ai marre du genre humain !
Tu vois... quand je vois comment les gens se comportent... j'en viens presque à regretter mon couvent... qu'était pas gai pourtant, hein...

En plus, comme tu me l'as justement fait remarquer, tous les poissons sont vendus ! Je me demande si je m'en serais aperçue, si tu n'avais rien dit...!!
Audie
Ils étaient restés partis une quinzaine de jours... Cela lui avait paru extrêmement court. En même temps, il s'était passé tant de choses !!

Elle est revenue de leur séjour paradisiaque dans les Pyrénées anormalement lasse...
Surtout quand elle s'aperçut que Jaccot était resté à Castel et qu'elle était seule à faire la route.

En arrivant, elle pensa d'abord à s'allonger et se reposer.
Mais ça lui laissait du temps pour penser, elle n'aimait pas ça !
Elle eut alors l'idée d'aller proposer ses services au château ! Un travail de bureau conviendrait mieux à son état de santé !
Audie
Audie déclinait inexorablement...
D'ailleurs au château, on n'avait même pas voulu d'elle. Faut dire qu'elle avait une mine à faire peur...

Le retour jusqu'à la maison avait été pénible et lui avait semblé terriblement long, trébuchant sur le moindre gravier, obligée de faire des haltes en s'appuyant contre un arbre.

En arrivant, elle avait tenté de se faire chauffer un peu de lait... mais il était tourné, et elle avait fait la grimace.

Roulée en boule sur la couchette, les genoux serrés entre ses bras, elle rêvait... ou cauchemardait...
Sebelia
Depuis plusieurs jours déjà la Querini semblait préoccupée. Non point par la récurrence de ses histoires de cœur dont elle finissait toujours par s'accommoder, non point par les échauffourées qui avaient eu lieu il y a quelque temps entre l'armée comtale et le groupe du sieur Logann, bien que grand était le désarroi qui se lisait dans le biau regard de la vénitienne ainsy que l'incompréhension qui avait découlé non de l'acte mais des paroles de sa grandeur, un peu tout de mesme par la mise à mal d'Azalniole seule face à... Il faudrait faire avec. Elle s'en irait doncques la rejoindre en gargote mais pour l'heure devant la porte de la chacunière de Jaccot et de sa compagne, elle se tenait immobile, sourcils en accent circonflexe. Elle se tenait toujours là où personne ne l'attendait. Allez savoir pourquoi ?

Le pourquoi justement... Un bouclier en vente sur le marché au deçà de sa valeur marchande. La jeune femme connaissait la valeur des armes. Elle en avait brisées bien souvent au cours des ces dernières années. Récemment lors du défi en lice, son bouclier avait d'ailleurs volé en éclat. Le loctenent s'était doncques porté acquéreur de l'écu par curiosité persuadée que son propriétaire était soldat. L'homme ou la femme devaient assurément avoir quelques soucis financiers pour sacrifier ainsy son scutum sur les étals du marché castrais. La surprise s'était peinte sur le joli minois de Sebelia en déchiffrant le paraphe situé à l'extrémité de l'acte de vente... Audie. Missive avait été envoyée le lendemain, d'une part pour informer la rousse que l'écu resterait à sa disposition, d'autre part pour avoir quelques éclaircissement sur les raisons qui l'avaient poussée à le vendre.

La réponse n'avait point tardé. Évidemment, elle ne convenait point à la damoiselle de doute et de grasce. Si Dame Audie avait pensé un instant que la brunette ne savait pas lire entre les lignes, elle avait tout faux ! Adoncques il ne pouvait s'agir que d'un appel. Rouge comme une cenelle, Lia se dandinait d'un pied sur l'autre devant la porte qui l'exhortait à la frapper par son heurtoir. Elle hucha d'une voix forte.


Prévosté ! Au nom de la loy ouvrez cette porte !

Bah quoi chers lecteurs vous estes choqués ? N'était elle point gens d'armette après tout ? Puis baissant légèrement d'un ton.

Je sais que vous estes là Audie...
_________________

Lieutenant de prévosté au barri de Castres, conseiller militaire (IG), archiviste judiciaire aux Archives Royales
Leyoun
Les poissons sont frais....frais sont les poissons ! Et oui c'est bien mon bougre sur l'étal du marché a devoir vendre les poissons Albigeois. C'est pitoyable je sais mais fallait bien qu'il le fasse, sinon qui d'autre ?....Qui ? Aud....Je comprends pas ce que vous dites...Ahhhhh...Audie ? Ah bah oui mais c'est pas facile de la pécho (pêche->poisson-> pécho = pour ceux qui n'ont pas suivis) elle ! Toujours à courir avec son rustre de fiancé de ce qu'on dit !

La jeune femme semblait être de bonne volonté pour aider les institutions. La dernière fois elle avait aider sans bronchée ! Et pourtant c'était pour faire du sale boulot. Et mon bougre se souvient bien de cette première élection où la dona était présente dans le bureau du maire quelques jours avant l'élection. Elle est celle qu'il faut pour ce vilatge.

Le bougre prit la route indiquée par le plan cadastral...direction la chaumière des deux ptits pères...gné ? Mais qu'est-ce qu'elle fait là !? Ca aurait été moi jlui aurait mis une bonne tape du plat de la main sur la fesse droite mais le bougre se contenta d'afficher un large sourire en voyant le loctenant Castrais posté devant la porte...elle semblait poireauté !

Le soldat s'approcha...

Bonjorn loctenant !

Puis il se questionna...pourquoi le loctenant devant chez eux ?! Il se signa bien bas devant la doulce.
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[HRP]Leyoun :
- ne sait pas comment il s’appelle
- est vêtu de simple braies et d'une veste militaire usée, accompagné d'un insigne militaire de premier rang: soldat
- n'a pas d'arme ni d'armure ni casque rien ! ^^[/HRP]
Sebelia
Seigneur donne moy la claivoyance et la force,
Seigneur donne moy le courage,
Seigneur laisse moy déposer à tes pieds le fardeau de mes peurs et de mes angoisses...

Julian...

Elle se fit violence pour ne point prononcer son nom. Elle aurait aimé que le sol s'ouvre sous ses pieds afin de disparaistre à sa vue. Le regard fixé sur la porte, elle s'entendit répondre.

Mon sieur le maire...

Je...


Elle se racla la gorge pour reprendre une certaine contenance et surtout mentir avec aplomb.

Des villageois m'ont signalé la présence d'une beste sauvage dans les alentours. Certains évoquent mesme un biclarel... Un loup garou. Des disparitions inexpliquées ont eu lieux ces derniers temps, j'ai pu observé quelques traces animales dans les buissonades et...

Perchée sur les hautes murailles de la ville j'ai enregistré l'arrivée de Dame Audie il y a quelques jours... mais depuis son retour je n'ai croisé ses pas dans les ruelles de la vieille ville, je me suis doncques permise de frapper à la porte de sa demeure, qui est celle également de son compagnon Le Jaccot afin de m'assurer de son bon état de santé.


Lia se mordilla la lippe. Ses mains tremblaient légèrement. Elle se détestait à ce moment là.
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Lieutenant de prévosté au barri de Castres, conseiller militaire (IG), archiviste judiciaire aux Archives Royales
Leyoun
Se signer de la doulce ?? Moué ! C'était un peu vous mentir lecteurs...sur le côté aurais je dû dire...ou plutôt derrière sur le côté droit...et oui la doulce ne lui faisait point l'honneur de lui montrer son jolie minois ce jorn. Le bougre n'avait qu'à se tenir à carreau. Ca lui apprendra a en faire plus qu'il n'a le droit.
Le désobligeant se fit nommé par un "mon sieur le maire"...vla qu'il en prend une bien belle gifle encore...au moins c'était clair pour le soldat. Elle savait très bien ce qu'il pensait de cette nomination de maire.

Le bougre ravala son amertume et sa honte pour laisser place à une monté de sève sans précédent. Les nerfs à fleur de peaux en moins de deux secondes lui fit faire l'improbable...

Le soldat recula de cinq pas. Épaule droite en avant, les pieds positionnés comme sur des start in block...et tel une bête il se rua sur la porte.

Ses nerfs étaient loin d'être repus mais la porte n'était plus un obstacle pour connaitre l'état de santé du couple Castrais qui créchait dans cette chaumière...

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[HRP]Leyoun :
- ne sait pas comment il s’appelle
- est vêtu de simple braies et d'une veste militaire usée, accompagné d'un insigne militaire de premier rang: soldat
- n'a pas d'arme ni d'armure ni casque rien ! ^^[/HRP]
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