Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 18, 19, 20   >   >>

[RP] Eglise de Saint-Michel-des-Lions

Emeline.
-[ Confirmation d'Icarasht ]-


Un jour de Septembre comme bien d'autre, le vent d’automne était présent caressant les visages et soulevant les jupons des femmes de Limoge. La vipère, poussa la porte de l'Église de la ville du bout de ses doigts gantés d'azur et d'or. L'Église, lieu calme et chaleureux par excellence.. Peu i,porte ou, quand et comment dans ce genre de lieu le calme régnait en maitre et l'impression d être 'a la maison' était présente.

Un sourire aux lèvres, elle alla rejoindre l'autel et s'agenouilla dans un signe de croix discret.


Je lève mes yeux vers Toi,
Qui sièges dans le soleil.
Et tel Oane pétri de foi,
Je ne laisse jamais l'Esprit rester en sommeil.

Et lorsque mes mains travaillent la terre,
Ne pouvant admirer le ciel,
Je n'oublie pas Ta réponse,
Repoussant au loin la créature sans nom.

Ouvrant les yeux,
Restant humble et patient,
Je n'oublie pas non plus la punition,
Qu'ont subie ceux qui se sont détournés.

Eternel,
renforce mon bras, renforce mon âme,
Et ceux de mes semblables.
Pour que nous fassions règner l'Amour sur ta Création.



Une fois fini, elle regarda la porte et attendit qu'il arrive.
_________________
Icarasht
Quelle foutue idée cela encore, se faire confirmer. "C'était nécessaire pour le mariage". Heureusement, sinon jamais il n'y consentirait. Heureusement, Saint-Michel des Lions se trouvait à quelques pas de l'hôtel Ysengrin.

Le Déchu entra dans la bâtisse sans la moindre once d'humilité qu'imposait pourtant un lieu tel une église. Il progressa rapidement jusqu'à l'endroit où se tenait Typhanie et lui adressa la parole.


Bien très chère, expédions cela vite je vous prie.

Il semblait nerveux, tendu..
Emeline.
Vipère qui relèvent la tête et penche celle-ci devant l air plutôt pressé de son ami, elle pouvait concevoir qu'il n appréciait que moyennement l annonce de ce matin; mais Rome avait des lois et les faire respecter était le rôle de la Divine et son avis importait peu les cardinaux ou le seigneur. Quoi que... de toute façon ce faire remarquer par la Sainte citée n était pas conseillée pour elle en ce moment. Sans un mot, elle invita l homme a la rejoindre près de l autel, ils seraient seuls et c était peut être pas plus mal pour faire dans la rapidité et la précision. Sourire d une Vipère qui attrapa sa robe de moniale et l enfila sans grande cérémonie, attachant la corde autour de sa taille donnant l aire d être vêtue d un sac de maïs douteux; c est choses la n était pas faite pour être sexy ou désirable.

Laissez moi vous lire un passage du livre des vêtus Icarasht.


Citation:


Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"



Ceci étant sus, a vous de réciter le credo et le serment des baptisé.
_________________
Icarasht
La "cérémonie" débutait enfin et Typhanie venait de lui réciter un passage pompeux d'un bouquin religieux qu'il avait à peine entendu. Le Déchu en avait déjà assez. Puis, ce fut à lui de prendre la parole.

Le crédo, je ne le connais pas, mais on va considérer que je viens de vous le dire sinon il y en a pour trois plombes !

Puis, sur un papier était écrit son texte, le serment du baptisé mais il trouvait cela un peu trop long et ennuyeux.

Je reconnais en Dieu, le moteur du monde, la pensée suprême, et le reste.
Je reconnais l'Église Aristotélicienne comme mon guide, je jure de rester fidèle à Dieu et à tout ce qui s'y rapporte de prêt ou de loin.
Son autorité est la seule sur terre. Etc. Etc.
J'accepte tout cela de ma propre volonté, ou presque, pour quand je serais mort.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur du Dieu tout puissant. Et que je puisse me marier aussi tient ! Quand même... On est là pour ça.

Voilà, maintenant, versez-moi une lichette d'eau sur le crâne qu'on en finisse.
Emeline.
Vipère qui siffle entre ses dents, elle tolérait beaucoup de chose, les pires et les meilleurs, persuadée que toutes âmes avaient un petit ridicule fond de bonté et de croyance. Utopique ?Depuis son enfance, ce n'étaient pas pour des noix qui lui était arrivée tant de noise ! Bref, vu ainsi vous comprenez que la Vipère n'appréciait absolument pas l'attitude de son ami aussi vieux et proche soit-il... Naaaaaan, mais ont pouvait avoir des croyance différente des siennes, on pouvait même croit en un autre Dieu que le sien le Très-Haut des bisounours , mais ne croire en rien et s'en moquer à ce point ! Non ! Non, non et non !

Le déchu allait être étonné, car la lichette d eau prévue allait vers des vagues. Délicatement, elle attrapa sa nuque – tout deux étaient non loin du baptistère- et elle y plongea la tête de l homme sans modération aucune... Un, deux, trois, quarte, cinq.... Elle pressa légèrement plus sourire doux aux lèvres.



Il va peut-être croire au Créateur après ça.

Six, sept, huit, neuf, dix.... Mmmh ! Main qui remonte la tête du déchu et sourit niaisement, mimique moqueuse.


Oups... Je suis navrée.... Et elle ne l était absolument pas.
_________________
Icarasht
Pouvant de nouveau respirer l'air à plein poumon, le Déchu regarda Titca d'un œil méfiant.

Il était vraiment obligatoire de me mouiller ainsi et aussi longtemps ? De mon temps, quelques gouttes suffisaient amplement.

Bon, je résume que j'ai fini maintenant non ? Puis-je aller me sécher ?
Emeline.
Obligatoire... Mmmh oui ! J'avais envie de vous voir tout mouillé et inonder le sol de mon Église.

Rire de la Divine qui, tapota son épaule de guise d'excuse, secouant ses doigts pour les egouter de l'eau fraîche qui menaçait de couler le long de son coude. Délicatement elle attrapa une bougie et l'alluma le confiant au Comte déchu un sourire narquois aux lèvres.

Son fils, que cette flamme éclaire votre cœur dans la noirceur de la vie et qu'elle vous donne la froce et la foy de retrouver le chemin des vertus et du courage Saint. Prenez également cette médaille du baptisé portez la avec fierté preuve de votre appartenance dans notre famille.

Petit rire avant de lui faire un calin chaste et amical.

Maintenant sortez de mon Église avant qu'elle termine en lac … Amen.


Citation:


    Nous Monseigneur, Typhanie Casavecchi-Nolliver, Secrétaire Générale de la Congrégation des Affaires du Siècle, Diaconesse Sacristine de Limoge :



    Attestons avoir confirmé le Baptême, de cet enfant du Très-Haut nommé :



    Icarasht d'Ysengrin et de Louvelle



    En l’Église de Saint-Michel-des-Lions de Limoge, le 27 Septembre 1459. Que ce certificat lui permette de prouver en toutes occasions son appartenance à la communauté des Aristotéliciens, et que nul ne doute de la véracité dudit document.

    Vipera in perpetuum !







_________________
Lohan
Lohan devait quitter Limoge mais ce ne serait pas sans passer dans la belle eglise de la ville ....il entra silencieusement et s'installa en silence sur un banc de l'allée centrale, il se mit à genoux et il murmura lentement :

Pater noster, qui es in coelis,
Sanctificetur no­men tuum,
Adveniat regnum tuum,
Fiat vo­luntas tua, sicut in cae­lo et in terra.

Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
Et dimit­te nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
Et ne nos inducas in tentatio­nem.
Sed libera nos a malo.

Amen


puis il continua et murmura :

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et Paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

In Nominae patris es fili, es spiritus sancti !

Amen !


Il attendit ensuite dans le plus grand silence en fermant les yeux , comme c'etait bon d'etre un peu isolé et pouvoir prier en toute tranquillité ! mais maintenant, il devait reprendre la route, il se releva discretement et sortit silencieusement apres avoir refermé doucement la porte .....puis il disparu dans les rues pavés...dans la nuit, sa grande cape flottant au vent ....
_________________
Emeline.

_________________
Hema
[Près de l'église, loin de Dieu*]

Elle avait eu le choix entre ramasser les petits cailloux présents sur les chemins, de nuit, ou balayer le sol de l'église.
Elle n'avait pas hésité longtemps, motivée ni par l'une ni par l'autre des tâches, regrettant d'avoir attendu l'éventuelle possibilité qu'un habitant se rende compte qu'il avait besoin d'un employé non qualifié tard dans la soirée, s'ôtant, du coup, toutes chances de travailler à la mine qui avait fermé ses portes sous son oeil désespéré.

La vie était ainsi faite.
Grelottante, elle s'était donc rendue à l'église, sans rien voir du mobilier riche, des quelques statues de divers saints ni les quelques vitraux remarquables ou encore les voûtes hautes ni même l'autel richement décoré.
Non, elle n'avait pas jeté un oeil sur tout ça, épuisée par la fatigue, la faim, le froid, et un brin de mélancolie dans le regard, trainant des pieds.

La fin de soirée, elle l'avait donc passée à ôter d'un geste vague la poussière sur les dalles froides du parvis afin que les fidèles qui viendraient le lendemain n'y voient aucune feuille morte.
Il va sans dire qu'elle avait grommelé, évidemment, mais sans rancune, juste un peu tristement, lassée par les conditions de vie dans lesquelles elle s'était volontairement, mais inconsciemment enfoncée.

Lorsque la lune avait été très haut dans le ciel, vidée de toute énergie, elle avait fini par s'endormir dans un coin de l'église, n'ayant pas la force de rejoindre une des étables d'où il y avait de fortes chances qu'elle se fasse gicler dès les premiers rayons du soleil.

Son sommeil avait été léger, nullement réparateur, nullement bienfaisant.
Recroquevillée sur elle même, enroulée dans son bout de couverture miteuse, elle n'avait fait aucun rêve. Elle n'en avait pas la force, cette nuit là.

Les cloches l'avaient réveillée dans un sursaut au petit matin.
Personne n'était venu la déranger. Personne, sans doute, ne s'était aperçu de sa présence, habituée qu'elle était à se camoufler sans qu'on fasse cas d'elle.
Dans un étirement long mêlé d'un bâillement, c'est à son réveil qu'elle observa l'intérieur de l'église, bien plus riche que les églises des villages qu'elle avait croisés sur sa route, bien plus luxueux que tout ce qu'elle avait pu voir, du haut de son jeune âge.

Ainsi, la journée commençait.
Encore, elle grelottait, mâchoires crispées, se frottant les mains sur le haut des bras repliés sur son buste afin de s'octroyer un peu de chaleur humaine.
Elle quitta l'église sans une prière, sans un signe de croix, sans même une pensée pour le Très Haut dont on lui avait si peu parlé, finalement.
Elle avait deux préoccupations : manger et se réchauffer.
Et quelques autres qui découleraient de ses besoins primaires satisfaits.


*Proverbe français
Emeline.
Samedi, quel beau jour pour un baptême vous ne trouvez pas ?! La Vipère trouvait que si et si elle décidait c'était un choix du Créateur ! Et toc ! Bon donc elle arriva en taverne, euh à l'Église après avoir quittée la taverne en courant. Jupons relevée, cheveux au vent, cape sur les épaules ! Elle déposa son épée sur un banc et décida de rejoindre l'autel rapidement sans coutumes de rigueur.

Excuse moi Aristote, nous avons pas l'temps ! Je t'aime toussa...Amen ! Un regard à un gueux qui travaillait dans le coin. LES CLOCHES ! Sonnez... allait ! Viteuuuh. Sourire en coin, décolletée remis en place, fleurs morte jettée dans un coin, sourire parfait et...

Erf... manque le baptisé... Attendons-le devant un verre de rhum ! Mmmh, douce journée vraiment.
_________________
Phoenyx92
Se lever, courir sans perdre une seconde, frotter ses vêtements pour être le plus présentable, monter son regard bien haut pour trouver le clocher, ne pas confondre avec la cathédrale, courir encore plus vite, héler les passants pour avoir les bonnes indications, griffonner sur un vélin un message pour la Giskette, en déposer un autre auprès de 16 convoyeurs, courir à nouveau, essuyer la sueur coulante sur son front, trouver l'église, se poser deux minutes pour récupérer son souffle, pousser la porte, rentrer dans l'église, enfin arrivé.

Pas le temps de trop réfléchir, l'aubaine est trop belle, enfin le moment tant attendu, celui qui va ouvrir une nouvelle ère dans sa vie, donné comme il l'espère le sourire et de la joie à sa ptite fleur.

Avancer dans l'église, prendre le temps de regarder les fresques, une pensée particulière pour Sofio sans qui ce miracle n'aurait été, avancer encore, s'approcher prés de l'autel, regarde la sainte femme déjà prête à officier.

Sourire et sourire encore, toujours essoufflé lui donnant un air moribond presque expirant, mais sourire intérieur radieux, regarder le godet de rhum avec envie.

Il etait enfin arriver, il était la prés a recevoir le baptême avant l'extrême onction relative,


- Me voila Monseigneur,

Regarder le rhum avec envie encore, sourire en toussotant fortement, rhum, tousser, rhum, tousser...................


_________________
Phoenyx92 dit Phoe Je reviendrai toujours
Branwen
Malpeste et putentrailles !!!! j'vais être en retard !!!!

Voilà ce que se répétait sans cesse la blonde, à qui une petite voix rétorquait à chaque fois...

"Comme toujours Tania comme toujours...."

Y avait pas idée de se faire baptiser en temps de guerre aussi !
Pas même le temps de finir sa tite mousse bien méritée qu'il fallait se rendre à l'Eglise.

L'église ! Un lieu que trop familier pour Tania, qui ne cessait d'enterrer ses proches. Mais pour une fois que cela reflétait la joie, ne pouvait-elle pas faire un effort?

La blonde apocalyptique n'eut que le temps de retirer son armure, se recoiffer quelque peu... et encore... avant de pénétrer ce lieu de culte.
Un petit sourire à l'adresse de son ami, et Tania alla se placer... se terrer... bref dans un coin.

_________________
Sofio_de_valmonte
Pas le temps de s'ennuyer sur la Capitale, un peu trop de moments solennels a son gout, mais Phoe lui avait demandé de venir, elle ne savait pas encore si son époux viendrait aussi, entre les obligations et sa fatigue persistante, elle avait donc pris les devants pour ne pas risquer le retard.

Elle s'installa au fond de l'église, comme a son habitude, attendant le début, du baptême, fortuite occasion mais qui allait surement pouvoir faire avancer le mariage des deux tourtereaux sans passer par les nombreuses déconvenues des formalités de l'Auvergne.

_________________
Emeline.
Léger haussement de sourcils en voyant l'homme devant-elle à moitié mort et sans souffle. Tête qui secoue ses bouclettes de Donzelle et yeux qui fixe le merveilleux plafond de son église. Les hommes, j'vous jure c'est jamais à l'heure précise et après sa court pour ne pas louper la cérémonie. Elle en rit la belle, en pleurer ne l'avancera pas forcement pour le coup. Délicatement elle lui tendit sa bouteille de Rhum et tapota son épaule.

Mon ami, quand nous sommes tombé d'accord pour dire que vous étiez mourant, nous ne voulions pas que vous le devenez... Buvez donc et attendons votre marraine.

Elle lança un regard à la maigre assemblée et attendit dans le plus total des silences, rien ne sert de parler si ce n'est pas avec intelligence.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 12, 13, 14, ..., 18, 19, 20   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)