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[RP] Eglise de Saint-Michel-des-Lions

Emilyrose
J'écoutai attentivement le discours en me balançant d'une jambe à l'autre nerveusement, jusqu'au moment où elle nous invita à réciter la prière du pardons ensemble. J'écoutai et répétai après elle cette prière :



J'attendis la suite en silence.
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Rosine de Vandimion dict EmilyRose
Koios
Koios écouta Titca et fit ce qu'elle avait demendé. Il récita :

[/quote]
Valeryane
Un vrai bonheur celui de poser l'affiche des bans de sa belle cousine par alliance, la princesse lui avait confié cette charge, qu'elle s'empressa de faire au plus vite, et voila que le jour de la belle Elisa allait venir, une princesse qui sera la reine du jour. Val posa les bans et fila toute heureuse pour Elisa qui méritait mille fois son bonheur.


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Angeline_des_yris
De longs mois sans fouler un lieu de recueillement.
Celui-ci presque inconnu et pourtant dans près de deux mois, une année ce sera écoulée.

Elle s'installe dans la fraîcheur de la pénombre.
Ses pas l'ont guidés en ce lieu sans savoir vraiment pourquoi.
Une envie d'être au calme... une pensée pour Thibus ...partit? ....Sans faire de bruit.

Elle observe le va et vient des ombres qui entrent et sortent le temps d'un peu de repris.

Lecture de l'affichage non loin, yeux baissés sur ses mains.

Les ferme un instant le silence aidant....exception à celui pesant.
Agace sa lèvre nerveusement, inspire profondement et profite de l'instant.

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David064
Frère David, de passage à Limoges, vint se recueillir devant la dépouille de feue la reyne Nebisa.

Il fit ensuite une prière et sortit.

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"Chacun a son point faible, moi c'est l'amitié."
Lacienda_longshanks
Lacienda arriva en catimini, discrètement avec moult précautions poussa les portes immenses de chênes sculptées, priant le grand barbu pour qu’elles n’alertent pas de leurs gonds gémissants et vieux, toute la rue, pénétrant l’enceinte du lieux saint, la petite poupée sourit, comme toujours ce silence figé mais si vivant pourtant comme si il vous observait tranquillement et cette odeur particulière , savant mélange de cire et d’encens… l’atmosphère était presque palpable, lourde de benjoin et saturée de poussière … elle trempa une main aérienne dans le bénitier et se signa avec ferveur en posant un genou au sol, puis se dirigea prestement comme à chaque fois vers le présentoir aux cierges, une bougie ou deux cette fois ? Un rituel superstitieux dont la chipie d’Autun n‘arrivait plus à se défaire, persuadée naïvement qu’il lui portait bonheur et chance mais surtout à son défunt mari pour l’éclairer et le guider vers LA lumière dans la nuit éternelle et glacée… Il n’y avait pas pire mort que celui du mort oublié…mais Lacienda ne serais jamais une ingrate, tant qu’elle resterait en vie … P’pa le resterait aussi…une pensée émue pour sa marraine Schéhérazade et son époux la traversa, furtive mais douloureuse, telle une dague qui vous perfore le cœur…
Dame Auclair se jura que même si , doucement la vie avait repris son cours…elle resterait fidèle au souvenir.

Une fois les cierges allumés , Lacienda AUCLAIR , priât laissant son âme et son esprit entrer en communion avec le Très Haut , il ne l’avait jamais trahie Lui, toujours là pour la consoler et la conforter… sur la pierre gelée, les mains jointes , le visage baissé, la petite aimée communia sincèrement, demandant au Seigneur de l’aider à traverser elle aussi le chemin de sa vie… avec Courage , Honnêteté, et surtout sans jamais faillir à la douceur de la Lâcheté, bouclier si facile , presque autant que l’oubli et le déni… La Diaconesse se releva, il était temps de rentrer chez soi… digne et fière, elle se signa une dernière fois puis murmura Amen!
Sa voix claire et cristalline se répercuta entre les colonnes de la maison de Dieu, satisfaite et tranquillisée , la petite aimée parti d’un pas léger mais déterminé, ce sentiment de malaise et d’angoisse ne l’étreignait plus désormais, enfin libérée…

Vêtue de noire des pieds à la tête, dissimulée sous une cape de velours, ombre parmi les ombres, elle traversa l’église à l’heure ou les loups hurlaient leur faim à une lune cruelle et impassible, un sourire radieux sur ses lèvres carmin, elle récita en son for intérieur un poème qu’elle avait composé cet après-midi même sous un vieux chêne…



Sous un chêne immense aux branches emmêlées et tordues,
Je me suis assise, une plume à la main et le cœur perdu…
Cet arbre ressemblait à un géant Hurlu Berlu, et avec nostalgie
Me rappelait les moments heureux de ma vie disparue…


Sous le grand chêne biscornu et sous le soleil éblouissant
La vérité m’est apparue! Simplement limpide et nue…
La vue j‘avais perdue… troublée par un lâche , un barbu…
Désormais l’honneur et le courage seront mes seuls écu!

Demain sous le grand chêne, je marcherai pieds nus
Heureuse, invaincue…chérissant une liberté bienvenue!
Mon cœur fier transportera mon âme aux nues …
Tel un flambeau me rappelant le jour terrible ou je m’étais perdue!

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Emeline.
Un beau dimanche de Mars qui commençait assez bien, elle ce réveilla de bon matin et ce dirigea contre l'église, oui un dimanche ! Depuis combien de temps n'avait-elle pas fait de messe très exactement ? Plusieurs mois, non pas qu'elle oubliait ou n'avait pas envie de ce lever, mais simplement que finalement personnes ne venaient jamais à celle-ci pensant que de l'intérêt y était moindre. Alors la Vipère décida de ne plus en faire, peut-être qu'ils comprendrons ainsi que l'Église n'était pas présent pour eux seulement pour être pur, marié, ou mort. Mais également dans les moments de la vie courante, présence amical partagé tout les Dimanches.

Oui, car alors que tout les curés couraient après les moutons, cherchant à être entourés de fidèle pas si fidèle que cela, elle avait fait le choix de laisser les fidèles libre de leurs actes et d'en payer les conséquences. Tant pis si cela ne convenait pas elle n'avait nul besoin de l'approbation des uns pour faire son bonheur.

Donc nous étions dimanche et elle décida de voir si la leçon fut retenue ou pas, dans lequel cas elle continuera de ne rien faire et vivre sa vie entre miel et abeilles.

Poussant les portes du lieu Saint, elle constata qu'Edmond avait entretenu celui-ci comme demander et en fut ravie. Aussi elle avança devant l'autel et attendit l'arriver des fidèles si tentés qu'ils arrivent un jour. De 9h à 12h ? Elle attendra donc tout ce temps-là.

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Elisa.
La Malemort s'était levée tôt ce matin là. Bien assez tôt pour pouvoir éviter le rituel du petit déjeuner instauré par son fiancé. Elle n'avait pas faim ce jour, et savait pertinemment qu'elle ne pourrait jamais assez justifier cela auprès de lui pour qu'il la laisse partir sans manger. D'autant plus s'il savait qu'elle n'avait rien avalé depuis le Samedi matin.

Ainsi, elle s'était rapidement préparée pour partir direction l'église espérant que ce Dimanche-ci, la messe serait faite. Après tout, l'entrée à l'église lui avait été refusé déjà Dimanche dernier, ce qui avait laissé un arrière goût à la princesse. Son deuil n'était toujours pas fini, et la Malemort avait encore besoin de se rendre dans l'édifice religieux. Seul lieu où elle s'autorisait à pleurer en dehors de chez elle. Et puis... Son rituel du Dimanche matin... Elle n'aimait réellement pas se voir refuser l'entrée pour on ne sait quelles raisons.

Arrivant enfin sur place, la belle princesse entendait déjà plusieurs fidèles ronchonner. La boucle était bouclée. Encore une fois, on venait de leur refuser l'entrer. La Malemort se mit à son tour à marmonner.
Elle fit donc demi-tour et parlant seule.


Cela suffit ! Deux fois déjà que nous ne pouvons pas accéder à l'église le dimanche ! Le Maire va devoir faire quelque chose !

Agacée, la princesse prit la direction de l'auberge de sa soeur et... que le Très-haut soit loué son maire de frère était bien là... Ainsi sa plainte allait être plus vite entendue que prévu.

Citation:
La messe n'a pas été préparée ! Quel glandouilleur ce curé !

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Elisa.
Deux semaines avant son mariage lui avait on dit.... Et bien voilà chose faite. Tout juste deux semaines. L'accord de toutes les parties étaient fait. Cette fois, la Malemort espérait que rien ne pourrait venir annuler ou entacher ce futur moment de bonheur. Après tout, on se mari qu'une fois, et elle voulait vivre enfin officiellement à son bras... Devenir son épouse... Une d'Oulvenne...

Ainsi... durant quinze jours, l'on pourrait lire sur le mur de la Cathédrale le nouveau faire part.




        [Forum secondaire ; La ville de Paris (RP) ; Nostre-Dame]

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Lhyra
Pile ou face.
Ici ou là bas.
Ceci ou cela.
Le cœur balance, l'âme ploie. Et la gorge se serre comme ses viscères. De quoi lui foutre la gerbe depuis quelques jours. Parce que l'esprit s'éveille, que les poings se serrent et rêvent d'exploser chaque tronche croisée.
Ne pas vouloir comprendre. Se persuader de telle ou telle chose. La lune est ronde parce que la terre est plate. Logique. Avoir aimé un blond. Puis une blonde. Puis une autre. Et se penser amoureuse d'un dernier. Logique. Ou pas.
Qu'a à faire la logique ici? Tant que le cœur bat. Pour qui? Pourquoi? La question n'est pas là. Enfin si. En fait elle est exactement là. Mais pour ouvrir les yeux, il faudrait qu'elle ait le courage nécessaire pour ne plus compter les poutres en entrant en taverne. Pour se défaire de ces petites habitudes qui la font telle qu'elle est parce qu'elle n'a pas la force, ni le courage, et peut être pas même l'envie de faire mieux. De voir mieux. De vivre autre chose. Parce que pour elle une fin reste une fin. Que de la fin se pointe toujours un commencement. Mais pas de renouveau. Un au revoir est l'égale de l'adieu, et si les routes se recroisent, et bien tant pis. Cela ne signifie rien de plus. Même si cela pourrait. Même si cela se doit. Elle n'en a cure et reste cloîtrer dans son petit soi.

Un soi composé d'elle et d'eux. Et basta. Une taverne et ses poutres. Un ciel et ses étoiles. Bien entendu, elle oublie qu'il est possible de boire à ciel découvert, donc sans poutres, en pleine journée, donc sans étoiles. Elle oublie que vivre sans eux est faisable et que sa route pourrait être ailleurs. Elle oublie ou elle ne veut pas le voir.

Et chemin faisant, tout en marchant, la voilà qui atterrit comme par enchantement, devant l'église. A peine un coup d’œil sur le parvis. Ignorer si gargouilles il y a ou pas. Ne même pas faire attention au clocher. Elle a mieux à faire. Il fallait qu'elle s'occupe. Et puis. Quitte à crever un jour, autant le faire pour une vraie raison. Damnée et condamnée à la potence. Mieux. A l'enfer.
Elle sourit, s'assied sur les marches et les attends tranquillement, nullement inquiète pour son âme qu'elle est déjà sûre d'avoir perdue.


"Qu'il lui pardonne Sainte Boulasse parce que Lhyra va pêcher....."
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Astana
Limoges. Un bref «retour aux sources», qui n'a de retour que le nom. Ce n'est qu'un passage obligatoire sur la route qui est la leur. Une brève escapade qui n'est même pas plaisante, et qui ne conserve qu'un goût amer. Qui apprécie des vacances dans un nid de vipères ? Personne. Cependant, la journée se déroulera comme les précédentes, et très certainement comme celles qui suivront. Descendre de cheval, se restaurer dans quelque auberge malfamée, faire un tour en ville pour observer les badauds et les sbires de tel ou tel Comte, puis prendre place en taverne et écluser les chopes... pour n'en apprécier le goût qu'en de très rares occasions. Ce n'est pas ici qu'ils trouveront l'Étincelle. Ici, ce n'est pas l'Anjou, nous ne sommes pas chez les Fous.

Enfin...

Une taverne, donc. Une rencontre puis l'arrivée d'une Flamboyante et d'un Mielleux. Un plan, une idée merveilleuse. Un accord tangible conclu. Et puis... l'ultime arrivée d'une tierce personne, d'une de ces vieilles connaissances qui ne vous font ni chaud ni froid, tellement le Temps a fait son oeuvre. Chacun se pavane avec sa nouvelle parure, c'est à qui jouera le mieux le jeu. Un jeu d'Ombres. A qui trompera le mieux tout en dévoilant son Vrai visage. Toute une Histoire. Les évènements s'enchaînent sans grande cohérence, et à chaque départ, ce signe de tête distinctif et reconnaissable, qui dit : «à plus tard».


**

La nuit finalement tombée, Astana déambule dans les ruelles, munie d'une torche et d'un paquetage léger. La démarche chaloupante, si bien qu'elle semble danser d'un pas léger sur les pavés qui constituent son chemin. Sans grande surprise, la Danoise retrouve Lhyra sur les marches de l'Église, et elle se surprend à sourire.

Je vois que les deux autres sont encore à la bourre.

Arrivant à sa hauteur, Astana prend quelques secondes pour examiner l'édifice qui se tient devant Elles. Quelques frissons se frayent un chemin sur son épiderme. Jamais elle n'avait mis les pieds là-dedans, étant de confession Huguenote. Les azurées reviennent peu à peu vers Lhyra, avant qu'elle ne se déleste de son bagage d'un geste nonchalant sur les marches.

Bon ! On campe ici ou bien on s'y met ?

C'est vrai quoi... c'est pas comme s'ils avaient toute la Nuit devant eux non plus.
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Ouamaille
Une mie, une croûte... Pardon: LA mie, LA croûte.

Après le début de soirée et quelques échanges savoureux en taverne, les deux compères réunis en pain complet s'étaient mis en route vers la première ferme qu'ils voyaient, ayant bien du mal à ne pas faire de bruit en passant près du bâtiment où devait vivre la famille. Si ce n'est que la masure n'était pas éclairée, sans doute la maisonnée était elle couchée, les poules ayant depuis déjà un moment rejoint leur perchoir. L'obscurité n'était cependant pas encore totale; une charrette à bras était rangée à l'abri, vide. Ouam s'en saisit, essayant de la déplacer sans trop faire de bruit quand même, de façon à l'approcher d'une meule de paille. D'un échange de regards, sa mie grimpe sur la meule munie d'une fourche et balance les premiers lots de pailles, tandis que le blond en charge par brassées prélevées plus bas dans la même meule. La paille vole, le blond s'en mange un paquet mal ajusté par la colombe. Involontairement? pas sûr... Mais qu'à cela ne tienne, il fallait charger en silence.

La chariotte remplie, le blond aide sa mie à descendre, la rattrapant par la taille lorsqu'elle se laisse glisser sur le bord. La fixant un instant dans les yeux, des pensées lui traversent l'esprit qui l'auraient bien fait s'attarder ici avec la Colombe. Mais comme elle le lui rappelle bien vite, on les attend... On verra ça donc plus tard.

Tandis que Ouam empoigne les bras de la charette et cherche à équilibrer sa prise, la mie ne trouve rien de mieux à faire que de grimper sur le chargement. En temps normal, râler aurait été son premier réflexe. Bin là, c'était pas en temps normal, et pourtant râler est la première chose qu'il avait envie de faire, idée cependant rapidement chassée par le besoin de relative discrétion dont il fallait faire preuve. Il se tait donc, ne figeant qu'une moue appuyée sur son visage en direction d'Andrea, rapidement effacée par un pouffement lui aussi contenu pour ne pas être bruyant.

Le chargement s'ébranle, et après un détour pour ne pas passer à proximité de la masure des propriétaires se dirige vers l'entrée Ouest du transept de l'église. Là, Ouam invite poliment sa mie à descendre:


T'vires ton cul d'là ou j'te dévire 'vec l'chargement?

Large sourire du blond qui file détacher la planche à l'arrière de la charrette tandis que la colombe évacue le moyen de transport. Puis réfléchissant, il laisse tomber.

P'tain mais qu'est c'que j'me fais chier là? C'pas la peine de dévirer, l'est bin dans l'chariotte, cram'ra pareil!

Acculant le chargement tout contre la porte du transept, ils laissent tout là et rejoignent la rouquine et blonde qui tenait la torche.

Prêts?
Andrea_
Et qui dit pain complet dit... Non en fait j'trouve pas de chute. Toujours est-il qu'il avait pas fallu bien longtemps à cette réunification pour participer à une réunion de " famille".

La blonde et la rousse ayant quittées la taverne précipitamment alors que la Colombe s'évertuait à demander à la blondeur de faire " le chandelier", laquelle avait compris " tenir la chandelle" - à se demander si elles se connaissent-, la croute et la mie avaient pris la route d'on ne sait trop où, la Colombe innocente persuadée d'aller se laver. Faut dire qu'elle avait sourit en coin lorsqu'il l'avait traîné dans une grange, s'était mordue la lèvre alors que la chariotte se chargeait de paille, et avait déballé un regard de braise au blond alors que ses pensées s'égaraient.

Parce qu'autant la Colombe a les idées qui virevoltent, autant le blond il est plûtot... Marseillais. Oui, c'est ça, droit au but c'est sa devise. Autant vous dire qu'la chiasse passant à côté d'son moment crapuleux, elle s'était posée sur l'tas d'paille et s'était fait traîné, non sans lui balancer un fagot dans la poire - parce que OUI c'était voulu- histoire de bien lui faire comprendre son mécontentement.


Les kilomètres glissaient sous leurs pas... 'fin ça c'est pour faire joli mais entre nous, l'machin était tellement brinque-branlant que n'importe qui admirant la scène ne pouvait que penser à une énorme blague de deux êtres saouls mais non, ils étaient sobres ! -ou presque-. Mais bref, les yeux dans les bleus, heu, dans les yeux, la voûte céleste s'étirant à l'infini, on pouvait aussi remarquer deux êtres totalement croque love l'un de l'autre



T'vires ton cul d'là ou j'te dévire 'vec l'chargement?


Ou pas, mais connaissant les deux asticots, y a fort à parier qu'elle le prenne bien...


Et ma main tu la décharges avec ou tu la préfères dans la tronche ?


Ou pas. Décidément c'est à s'demander c'qu'ils foutent ensemble, parce que oui, ils sont ensemble... ou p...


P'tain mais qu'est c'que j'me fais chier là? C'pas la peine de dévirer, l'est bin dans l'chariotte, cram'ra pareil!
On crâme? on crâme ?? WOUAOUUUUUUUUU Ma croûte, j'vous idolâtre !


Ah bin si ! On a un début d'quelque chose là !


Prêts ?

Regards vers la blonde, regards vers la rousse, puis vers le blond - et soudain sentiment de supériorité?, même pas ! - trépignements, sourire en coin, petit rire nerveux, Limoges nous sommes p...


PRETE !
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Astana
Quand on parle du Loup - enfin DES loups pour le coup - on en voit la queue. Tout est bien qui finit bien. Personne n'est réellement à la bourre. Enfin... ça dépend du point de vue.
La Danoise décoche un bref sourire aux deux miettes de pain - toujours fourrées ensembles, incroyable - avant de hocher la tête et de lâcher un :


Prêts !

Elle se penche pour ouvrir son paquetage à moitié éventré sur les marches de pierre, et en sort une bouteille de chouchen qui est allègrement débouchée dans les secondes qui suivent. Une rasade, puis une autre... et de s'essuyer la bouche d'un revers de la manche en tendant l'alcool à sa Colombe.

«Chouchen Poweure»
Le regard est lourd de mots. Inutile de les prononcer à haute voix.


Bon bah c'parti, hein !

Sur ces mots, elle empoigne le maigre baluchon, grimpe les quelques marches et pousse les lourdes portes du lieu de culte. Reniflements, une tête qui se secoue en signe d'indignation.

Ça s'prétend croyants mais m'est avis qu'personne n'a foutu les pieds dans ce bâtiment depuis belle lurette.

Hin, hin.
Les papistes et leur hypocrisie douteuse...
Au moins... nul doute que la suite des évènements aura le mérite de tous les faire sortir de leur tanière...

Elle se dirige alors droit vers l'Autel, abandonnant ses comparses de galère à leurs occupations.
Chacun un poste. Un grand bordel en prévision.

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Lhyra
A peine un sourire aux arrivants. Elle le pain elle l'exècre, elle préfère la viande, la vraie, celle qui dégouline sur le menton en un jus gras et luisant et qui se fiche dans les dents, agaçante, irritante.
Elle chope la bouteille de la blonde, en boit quelques gorgées tout en les observants puis leur tend la bouteille en une grimace éloquente.

Se détourne, comme toujours, et suit les traces de la blonde pour les festivités. Depuis le temps qu'elles devaient se le faire ce barbecue.... Une pensée pour un bon morceau de boeuf qui aurait été plus que bienvenue en cet instant. Mais pour l'heure, il y a plus intéressant à faire. Un bon feu de joie, une grande fête sous la presque lune pleine pour saluer les étoiles.

Entrer. Inspirer à plein poumon l'odeur d'humidité et de renfermée. Semblable à celles des caves pleines de bons vins. Elle sourit, prend place prêt de l'entrée, à droite de la porte. Du bois, il y en a à revendre ici. Suffit de se servir. Ce qu'elle fait avec joie. Des bancs à la pelle, qu'elle récupère sans peine. Qu'elle entasse, empile. Qu'elle dispose à sa façon en un bordel joyeux de planches et de brindilles.
Faut dire qu'elle n'y va pas de main morte la rousse. Elle les balance allègrement les unes sur les autres, poussant quelques grognements tandis qu'elle lâche: foutus blonds!

Dégoulinante, les cheveux en bataille, elle se retourne, s’épongeant le front au passage d'un revers de manche et les observe, chacun à sa tâche. Un regard sur la silhouette sombre du Couillon qui s'anime. Un soupire.


Bon.
Lhyra a besoin de feu. Qui qu'en a?


Elle sourit, attend patiemment. Prend même le temps de s'accroupir pour reprendre son souffle et observer les lieux qui bientôt ne seront plus. Pas mal pour une baraque de ce genre. Dommage que l'odeur de sainteté des lieux soit si nauséabonde. Au moins, dans une semaine, il n'y paraîtra plus.....

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