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[RP] Eglise de Saint-Michel-des-Lions

Lhyra
Ça sent méchamment le roussi. Pourtant elle a prit un bain il y a peu et elle n'est pas encore sur le bûcher. Dehors les voix montent, et la brune qui donne son nom allégrement. Allez hop c'est la fête au village! Entamons les présentations avant d'aller se payer la part du cochon. Pour un peu, elle songerait à monter un bar ici, interdit à toute personne n'ayant pas donné son nom avant d'entrer. C'est que Vigile (oui parce que le sien ça sera Vigile) aura pour ordre de casser la tronche à tout ceux qui se présenteront sous un faux nom. Forcément pour une Lhyra, laisser passer les gens nommés, ça semble d'une évidence à toute épreuve. Non? Bon. Vous avez raison. Bref. Retournons à nos moutons.

Une torche qui vole, qui manque de cramer la belle au passage. Et là pour le coup, les villageois pourront dire encore longtemps après, une envoyée du diable (ben oui rousse oblige) morte dans un lieu sacré. La rédemption est là. Elle peut mourir en paix. Ou pas. Pas trop d'alcool dans le sang, faut dire que la route est longue et qu'elle est fauchée, elle a encore toute sa tête et rattrape sans problème le cadeau enflammé. Une preuve d'amour... Elle sourit, lève les mains au dessus de sa tête. Elle imagine allégrement un:


Lâchez vos armes, vous êtes fait comme des rats!

Elle l'a seulement imaginé et balance sa torche derrière elle qui enflamme facilement le bois sec derrière elle. Elle se marre, observe les gens, prend connaissance des lieux. C'est pas tout ça, mais elle n'avait pas envie de servir de dindon de la farce ou encore de méchoui.

Bon les gens, c'est pas tout ça, mais Lhyra se casse!

Un sourire en coin tandis qu'elle observe l'église prendre vie, les portes se refermant sur eux, et la voilà se dirigeant vers le clocher. L'est pas dit que Lhyra ne sache pas voler!
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la voilà qui attrape la corde d'une cloche et la fait glisser par la fenêtre. Le gong retentit. Le glas sonne. Elle frissonne et appelle les autres!


En avant!

Un sourire, et la voilà qui sans peur aucune s'élance dans le vide, la corde à la main....
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Kaau
Kaau se mit à courir avec sa marraine, toutes armes dehors brandissant son bouclier. Il entendit un cri "Limousin".
Ne sachant d'où il pouvait provenir et d'ailleurs, il s'en moquait, l'adrénaline coulant dans ses veines il se mit à scander ce même mot en chargeant par surprise les femmes proches de la charrette accompagné de sa marraine


LIMOUSIN

Il tenta d'assemer un coup de bouclier à la première qui lui fit face, ne cherchant pas à tuer. Après tout, on avait besoin de viande sur Limoges ces temps ci ... Et il paraît que cuit vivant, c'est meilleur.

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Elisa.
Nul le temps de finir sa phrase, et voilà qu’une main masculine vient attraper son poignet pour l’attirer à l’intérieur de l’église. Juste un regard, et elle croise celui de la Comtesse qui semble légèrement à côté de ses pompes ce soir, elle dormait dans l’église ? Mais il n’est pas l’heure de s’inquiéter de cela.
Quelqu’un vient refermer les portes derrière eux, prisonniers de leur propre piège… L’église commence déjà à brûler en son fond. Et là, les cloches qui commencent à retentir. Une marche nuptial peut-être ? Quoi que… ça sonne un peu moins gay…


Lâchez moi !

Adressant un regard noir à l’homme qui tient toujours son poignet.
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Seleina
[Toujours à l'intérieur]

Putain d'bordel de merd.e... Mais y a l'feu... Faut faire quelque chose, prévenir les gens... Elisa ... Mais il vous veut quoi le type en noir ? Vous allez la lâcher oui ?

Et là, vent de panique. Les enfants du cloître, les maisons alentour...
Non ça n'était pas possible. Tous ces efforts brisés en un instant de folie ?

Pourquoi...

Première chose à faire. Eteindre ce feu qui se propageait... Coûte que coûte. De l'eau.. De l'eau... à l'arrière de l'autel.. Le bénitier...

Mûe par une force insoupçonnée après un réveil abrupt, la jeune femme se rua vers l'autel, cherchant de quoi éteindre ce putain d'incendie.

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Andrea_
La danse prend fin alors que la chiasse tombe nez à nez face à Lanceline. Toujours là où on l'attend pas. Et y a comme dirait quelqu'un qui s'acharne à les faire se rencontrer quand la belle a des tendances pyromanes. C'est que c'est loin d 'être la première fois, et faudrait pas tomber dans le redondant.

Une accolade discrète, comprendre que la chiasse lui dégomme l'épaule avec un taquet herculéen, un crachat au pied de la Malemort et un



C'ta mère la catin


Qui ferait légèrement -pour pas dire totalement- penser à un combat de cours de récré où chacun va s'arracher les cheveux, un évitage -hahin- de justesse d'un bouclier d'un super héros qui se retrouve au milieu des assaillants avant même d'avoir franchit la porte - c'est qu'ils sont fort les limousins!- Un rapide coup d'oeil à Lhyra qui...


Heyyyyyyy mais elle vollllleeee, p'tain Ouam' lâche moi ça, les nobles ça éclabousse !


Demi tour gauche, chacun pour sa poire, démarrage en trombe accompagné de fumée - y a pas de fumée sans feu mais Déos sait qu'y a du feu ( d'ailleurs lui mieux que personne en cet instant)- direction la porte à l'arrière de l'église - sont toutes faites pareilles !-
Attrapage in extrémis d'un chandelier - histoire de dire qu'elle aussi, elle a volé- et sortie sous les non-applaudissements d'une non-foule en non-délire.

Double salto avant - hissage du popotin sur l'canasson- et coup de talons... La route devrait passer plus vite avec l'euphorie.

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Astana
OLÉ !

Astana frappe dans ses mains et tape du pied en rythme, alors que la Colombe termine cette belle comptine pour adultes.
Elle effectue une petite courbette devant le brasier grandissant.
Les azurées viennent observer avec attention les lieux, les personnes présentes, et Seleina qu'elle reconnait. Tiens... où est-ce qu'elle était planquée ?
Etrangement, la voilà soulagée. Aucune âme innocente ne brûlera cette nuit.
Le petit groupe n'est pas l'Inquisition. Et loin de là même.


Bon, j'crois qu'il est Temps !

D'ailleurs, Lhyra ne les a pas attendus, et semble les avoir abandonnés.
Aucun soucis à se faire, la rousse a plus d'un tour dans son sac, aussi a-t-elle déjà trouvé une issue viable.
Les prunelles se font fureteuses, alors qu'elle plaque une main pour masquer sa bouche et son nez, à cause de la fumée noire et nauséabonde qui envahit l'établissement.
Elle croit apercevoir une porte dérobée, au fond de l'Église - comme dans toutes celles-ci - et se dirige à grand pas dans cette direction.
Mais v'la-t'y-pas que la Colombe la prend de vitesse et envoie valdinguer la porte à l'aide d'un chandelier.

C'est donc dans un immense éclat de rire que la Carnivore se rue dans son sillage, et crie à l'intention des Autres, avant de sortir :


Nous r'merciez pas pour l'animation ! Et surtout : poursuivez-nous !

Ils l'avaient dit, qu'ils allaient pas s'attarder, hein... C'était rien qu'un coup Éclair.
Maintenant, qu'ils la sauvent leur foutue Église, s'ils y tenaient tant que ça !

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Lanceline
Et une épaule en moins, une !
Pas le temps de réagir plus avant que la chiasse a filé.


Hééé ! R'viens, tu me dois une gifle !

Trop tard.
La Blonde se retourne, voit le feu, court jusqu'au puits.
Bloqué.
Rageant, elle s'échine dessus. Allez, saleté !

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Victoire_

La cloche, Victoire lève la tête aussitôt vers le clocher, une corde passe sur le côté, un corps glisse le long de celle -ci.
La blondinette fonce droit sur l'ombre espérant ainsi l'attraper à son arrivée au sol.
Elle saisit la corde et :


Tu crois pas t'en tirer comme ça ! c'est l'inconnue qui te parle !
Tu te souviens ?
Lui dit-elle avec un sourire en coin.
Lhyra
Non. Lhyra n'a pas la mémoire des inconnues. En général elles ne sont pas suffisamment intéressantes pour elle.

Elle se marre, et se laisse tomber sur la blonde, l'écrasant sous son poids(Lhyra n'est pas non plus un poids plume faut le reconnaître).
Non parce que bon. Quelle idée aussi que de se mettre en dessous d'une rousse volante? On a pas idée aussi malvenue. Mais elle est blonde. Faut lui pardonner.
Sautant sur ses pieds, elle ne laisse pas le temps à l'inconnue de se relever que déjà elle s'enfuie dans la nuit!

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Kaau
(Béh ? Y en avait pas deux à l'intérieur et deux à l'extérieur proche de la charrette ? Bon du coup Kaau se retrouve en mode téléportation à l'intérieur. )

Des pas, plus rapide que prévu semble t il. Kaau loupa sa tentative et tomba littéralement sur le sol sous l'élan. Il se releva rapidement regard sphérique.

Tous semblait en bonne situation. Tous sauf peut être l'église qui commençait à s'embraser de manière assez ... Dramatique. Il jeta le regard sur sa marraine pour qui il s'inquièta immédiatement, ne cherchant pas à suivre les pyromanes.

Il se précipita vers elle s'agenouilla et lui dit peu rassuré.


Tu vas bien ?


Il attendait une réponse rapide avant de s’inquiéter à présent des flammes, prenant de l'ampleur, petit à petit.
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--Ze_narrateur
[Dans le cloître mitoyen hin hin]


Dis Zébulon c'est quoi cette lumière dans l'église tu sais toi ?

Demanda la petite Apolonie, candide gamine de trois ans, haute comme trois pommes, trouvée un matin, paumée sur le marché, près de l'étal du boulanger.. Elle avait attéri ici, faute de parents à qui la confier. Encore une gosse abandonnée à qui le destin, la fatalité, allez savoir, avait joué un sale tour.


Le dit Zébulon lorgna à la fenêtre. Sa bouche s'ouvrit alors de façon démesurée.


Putain d'bordel de merd.e...

Oui il avait entendu la brune comtesse s'exclamer de la sorte à maintes reprises quand un événement important et indépendant de sa volonté la précipitait dans un désarroi intenable.


Y a l'feu, faut prév'nir les autres, faut prév'nir tout l'monde...

Aller sonner l'tocsin.


Le cloître fourmillerait bientôt d'une soixantaine de petites âmes vaillantes, les unes courant à droite, les autres à gauche, celles au centre se chargeant d'aller prévenir les gens alentour en frappant aux portes ce qui fait que bientôt tout le quartier résonnerait des cris des gamins avivés par le désir chevillé au corps de sauver leur cloître, seul endroit au monde où on les respectait, seul endroit au monde où ils avaient enfin trouvé une famille.

Alors on verrait affluer les gens de toute part avec des seaux en main, c'est qu'ils étaient réactifs les limousins, les cours intérieures seraient ouvertes afin de permettre l'accès aux puits, la fontaine du parvis investie.

L'on rouvrirait la porte centrale, et la longue chaîne humaine et solidaire se mettrait en place de toute part, tandis qu'une comtesse accablée cherchait en vain le bénitier.
Ouamaille
Les choses prenaient une tournure imprévue. Pour autant, la panique n'était pas prête de les gagner. au contraire, la situation n'en était devenue que plus palpitante, l'adrénaline qui les animait dans ces moments procurait au blond un plaisir non dissimulé.

La torche qui avait été lancée parmi quelques bancs entassés brûlait toujours, des flammes commençaient à s'alimenter du bois qu'elles lèchaient depuis quelques instants. D'ailleurs bien vite petites flamèches se fesaient plus grandes.

Le bras de la mairesse toujours tenu fermement.


Lâchez moi !

Lâcher? Hmm... Z'êtes point bin 'vec nous?

Sourire en coin du blond qui ne désserre pas l'étreinte.

p'tain Ouam' lâche moi ça, les nobles ça éclabousse !

La porte principale claque, unu issue de moins... Juste que la Colombe a failli se faire avoir mais se glisse on ne sait comment non sans balancer un coup dont elle a le secret en cas d'urgence. Le blond est dans l'église... Avec sa prisonnière, tandis que la blonde et la mie filent au fond, d'une manière qui ne laisse aucun doute sur l'intention. Le bruit de la porte confirme, et tandis que la blonde tient la porte, Ouam regarde la mairesse:

Hmm.... j'crois qu'c'est par là qu'nos ch'mins s'séparent... S'cusez l'dérang'ment, j'pas l'temps d'ranger, hein... Pis j'crois qu'un peu d'eau f'ra pas d'mal....

Désignant le brasier qui commence, le blond lâche la mairesse et court vers la porte maintenue ouverte par la blonde, la saisissant par le bras au moment de la franchir:

Viens par là l'blond', laiss' tomber, j'crois qu'c'est l'heur' d'filer...
Elisa.
On peut dire que les reformés c’est des rapides. A peine le temps d’échanger des banalités tel que leur nom, que déjà ils font sonné les cloches pour un mariage. Noméo ça va pas bien là, suis déjà mariée moi Monsieur le Réformé !

De sa main libre, la Malemort tente de pousser l’homme, évidemment, un poids plume contre un poids lourd… tout le monde connaît l’issue d’avance. Et voilà que l’homme se remet à parler dans un patois incompréhensible pour la princesse déchue… Elle veut bien faire des efforts mais quand même. La seule chose essentielle à retenir c’est qu’il s’en va.
Lâchant sa pression contre son poignet, repoussant la Malemort en arrière pour prendre son impulsion pour la course… La mairesse trébuche, sa cheville se tord sur un morceau de banc cassé. Elle tombe sur le côté, son flanc vient heurter un banc et finit sa chute au sol, légèrement étourdie, ses yeux restant clos quelques secondes.

Juste à côté le bois est entrain de brûler, la fumée venant noircir son visage d’origine porcelaine. Elle reste au sol, sa main vient rejoindre son flanc douloureux, mauvais souvenir qui remonte à la surface…. Mais elle doit d’abord reprendre ses esprits, dur d’après l’ambiance qui règne dans l’église, et le feu qui s’intensifie.

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Victoire_
ll lui fallut peu de temps pour se relever, il lui en fallait plus pour être assomée.

Tout va bien Kaau, t'inquiète, un jour je la retrouverai.

Relevant la tête la frayeur put se lire sur son visage, l'église en feu !

Mais qui pouvait encore bien être à l'intérieur.

Et elle se mit à hurler :


AU FEU !!! AU FEU !!! AU FEU !!!
Astana
La porte, tenir la porte... toujours, toujours... jusqu'à ce que :

Viens par là l'blond', laiss' tomber, j'crois qu'c'est l'heur' d'filer...
Tu l'as dis mon vieux !

Elle lui décoche un clin d'oeil, se laissant entraîner dans la foulée. D'autres routes les attendaient, cette nuit les sabots de leurs chevaux battraient la campagne Limousine, avec ou sans poursuivants à leurs trousses. Quoi qu'il arrive, ils y étaient habitués. Et rares étaient ceux qui avaient pu se targuer d'avoir blessé l'un d'eux.Succession de coups de chance ? Agilité supérieure ? Qui sait... ? Toujours est-il que les faits étaient là pour en attester. Et puis, soyons sérieux : quand on est qualifié comme brigand, ce qui n'est pas l'exacte vérité, il ne faut pas attendre d'eux qu'ils restent pour les aider à éteindre l'incendie. En plus de ça, si les habitants du coin s'y prenaient bien, l'Eglise ne serait pas détruite. Juste des meubles à fabriquer, un ménage de printemps des lieux et voilà ! ... et une odeur de roussi à évacuer.

**

Elle a frit, elle a tout compris.

Ricanements. Désormais arrivés à leur point de chute, elle enfourche sa monture ébène et la talonne pour se diriger en direction des portes de la ville avant que l'alerte ne soit donnée, suivie de près par ses compagnons. Une fois qu'ils trouveraient un lieu pour se reposer, elle ne manquerait pas d'écrire à Gauvin pour cette superbe idée qu'il avait eue. Même si son but initial avait très certainement été de les faire écrouer.
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