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[RP] Eglise de Saint-Michel-des-Lions

Victoire_

Elle en avait reconnue une, elle se doutait qui étaient les autres puisqu'elle les avait vus en taverne, il ne pouvait en être autrement.
Mais l'heure n'était pas à ces pensées là, elle les retrouverait tôt ou tard sur son chemin, il fallait impérativement entrer dans l'église, remontant son col au niveau de son nez, le plaquant bien pour laisser passer le moins de fumée possible, elle ouvrit la porte principale de l'édifice.

La fumée et les flammes se répendaient dans le lieu Saint, elle scrute avant d'entrer essayant de déceler des mouvements, le crépitement s'amplifie, elle avance et découvre Elisa allongée au sol.
S'agenouillant aussitôt, elle essaie de la relever doucement :


Elisa !! Elisa !!
Seleina
[Près de l'autel, une brune encore]

Le feu serait rapidement maîtrisé, mais l'église garderait pour longtemps les stigmates de cet acte cruel.

Mathilde, frappée par le mal vilain, parce qu'alors l'on ne connaissait pas encore le nom savant de cette maladie qui déformait le corps et qu'on baptiserait polyomiélite bien des siècles plus tard, avait fini de remonter l'allée, champ de bataille, joignant la masse des fidèles hagards. Un silence de plomb ferait suite à l'effervescence infernale précédente.

Avisant la silhouette de la brune boulversée par le spectacle qui s'était joué là, elle la rejoindrait tant bien que mal. Cette dernière s'agenouillant, lui offrirait le confort de ses bras, serrant son petit corps perclus contre le sien.


Dis... Pourquoi qu'y zont fait ça ?

Je n'sais fichtre pas qui a fait quoi... Mais pour s'attaquer à une église, il faut sans doute avoir perdu foi en l'humanité... Tu sais, je crois que ceux qui ont fait ça sont bien plus à plaindre que nous... Nous prierons pour eux et le salut de leur âme...

Pardonnons-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font. Et puis tu vois... L'église n'a rien... J'ai eu si peur pour vous... Si peur.


Et sans honte aucune, les deux, femme et enfant, laisseraient couler les larmes de la tension accumulée, de la terreur ressentie face à la terrible menace du feu dévorant.
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Zeinar
C'était bien connu, le brun avait le sommeil de plomb. On le lui reprochait d'ailleurs assez souvent. Sans l'alerte lancée, il ne se serait jamais réveillé en traînant nonchalamment des poulaines jusqu'à la porte de sa maison isolée, n'aurait pas traversé la moitié de la ville pour débarquer devant l'église en partie dégradée, au coeur de toutes les attentions nocturnes.

Oh bordel, c'est quoi cette blague ?

Il écarquillait les yeux, la bouche en O, s'arrêtant un instant.
Il n'en revenait pas. A l'intérieur de la bâtisse habillée de son manteau de fumée, les citoyens criaient, sanglotaient, appelaient au renfort, s'activaient comme des damnés pour éteindre le début d'incendie .La fourmilière, bien que salement piétinée par une force obscure dont il ignorait encore le nom, avait mis à pied d'oeuvre les ouvrières, qui, réunies autour de leur Reyne, se démenaient pour combler les dégâts. Oh, rien d'insurmontable. Le pire avait été évité.

Plus d'une fois il s'était amusé à dire qu'il faudrait surement mettre le feu à la ville pour voir ce qu'elle avait dans le ventre. Sans jamais penser que cela puisse se réaliser un jour.
Dans ses heures les plus moches, il avait assisté, vécu, parfois même participé à ce qu'il y avait de plus malhonnête. Pourtant, l'idée même de cramer une église lui semblait fantasque, cruelle, inutile.

Ses premières pensées furent pour ces gosses qu'il surveillait à longueur de journée, au cloître attenant à l'église et auquel il tenait tant. Il n'aurait pas supporté qu'on touche à cet havre de paix.

Des visages familiers apparurent un peu partout. Même des gosses couraient dans tous les sens pour déverser trois gouttes sur des parties pourtant intactes ou souffler de toutes leurs forces en se tenant à dix mètres des parties touchées.
Comblant son retard flagrant comme il pouvait, le brun se mit à exhorter les inconnus qui s’affairaient.


Allez, bougez-vous, assurez vous que tout soit éteint.

Ce fut rapidement au tour de la Comtesse de subir son assaut lorsqu'il la secoua par les épaules, près de l'autel, comme pour évacuer sa frustration.

Qu'est ce qui s'est passé ? Qui a osé ? Où sont-ils qu'on leur éclate la mâchoire ? Pourquoi, pourquoi, pourquoooooiii ?

Il irait brûler un cierge pour remercier le Très Haut d'avoir sauvé son antre. Mais plus tard.
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Gauvin
[Aux portes de la ville.]

Oui, c'était une merveilleuse idée qu'il avait eu, elle avait proposé de faire flamber le poste de police, lui, il avait immédiatement pensé à l'église du village dès qu'il fut question d'incendie. Il y avait des cibles qui choquaient davantage les esprits que d'autres et le seul regret qu'il eu, ce fut de ne pas avoir eu la chance de participer au brasier, enfin, pas directement. Encore en taverne, il se voyait déjà exprimer sa colère, sa vengeance tout en donnant naissance peu à peu aux flammes qui consumeraient ce temple de la honte et de l’hypocrisie, l'Église avait perdu depuis trop longtemps ses valeurs fondatrices. Peut être irait-il en enfer pour avoir commandité cet acte, mais peu importe, des âmes seront certainement sauvé du moins temporairement de la perfidie de l'Église.

Avant même que ses comparses du moment pénètrent au sein de l'Église pour commettre leur forfait, Gauvin s'était rendu au porte de la ville avec pour seule compagnie dans les environs que son oûtre aux petites dimensions mais renfermant un fort alcool qui l'aiderait peut être a oublier l'espace d'une nuit le regard lourd que le Très Haut devait maintenant avoir à son encontre. Il espérait que ses comparses réussiraient à fuir l'enceinte de l'église et qu'ils passeraient par là, au moins il pourrait les remercier de la peine qu'ils s'étaient donné en leur offrant une petite contribution financière pour leur fuite à venir. L'endroit grouillerait sans doute bientôt de garde, mais il avait bien le temps de les croiser une dernière fois. Il se laissa songer aux événements à venir en portant son regard sur l'astre lunaire à peine voilé par quelques nuages, au moins l'enfer paraissait bien vu d'ici, plutôt l'enfer selon l'Église aristotélicienne.
Astana
[Au niveau des portes de la ville, avant la Liberté retrouvée]

Les chevaux galopent tandis que les rires fusent. L'adrénaline retombe peu à peu pour laisser place à l'euphorie du moment partagé. Ils n'avaient certes pas fait une grande action, mais chaque fois qu'ils jouaient avec le feu - sans mauvais jeu de mot -, cela avait le mérite de les souder plus encore. Le petit groupe en a vu des vertes et des pas mûres, et il faudra plus qu'une escouade de gardes lancée à leurs trousses pour leur faire peur. Mais la route pour Genève est encore longue et ô combien éprouvante, et ne leur laisse pas le choix : ils ne peuvent se permettre de séjourner dans les villes qu'ils traversent.

Cependant, à mesure que les portes se profilent non loin d'eux, Astana croit reconnaître une silhouette familière, et ralentit légèrement la cadence de sa monture. Elle laisse ses compagnons prendre les devants en leur adressant un signe de tête, signe qu'elle les rejoindra plus tard. La bride se resserre puis se relâche, ses cuisses font de même autour des flancs de l'animal, et la voilà qui s'arrête à la hauteur de Gauvin.


Merci pour le coup d'pouce.

Sans guère plus de fioritures, elle plonge une main hyaline dans sa bourse, en ressort un écu qu'elle fait tourner entre ses doigts et le lance dans sa direction. Plus pour l'ironie du geste qu'autre chose. Ce n'est qu'un petit détail, certes, mais elle y accorde une grande importance. Certains comptent, regardent le plafond ou les poutres, d'autres encore jouent... Astana, elle, aime les détails. Un clin d'oeil achève cette brève entrevue, alors qu'elle replace la capuche de sa pélerine sur le haut de son crâne en esquissant un bref sourire. Deux coups de langue, un coup de talon, et le frison de s'élancer au grand galop.

Direction.... Genève.

Libre à lui désormais d'aller aider son très cher Lieutenant à éteindre l'incendie.
La Vérité est Ailleurs, et la Foi.... aussi.

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Gauvin
Gauvin eu un bref sourire au visage lorsqu'il entendit enfin le bruit des sabots martelant le sol à un rythme effréné. Il su alors avant même de percevoir clairement les cavaliers que la petite troupe avait réussie leur coup et qu'ils avaient fuient. Il ignoraient cependant s'ils étaient pourchassé de près par les maréchaux de la ville. Sans nul doute que leur têtes seraient misent à prix dans les jours voir les heures à venir. Il concentra son regard sur le cavalier qui ralentit soudainement l'allure et lorsque celui-ci s'arrêta à sa hauteur, il reconnu Astana. Celle-ci le remercia et la seconde d'après plongea sa main, sous le regard amusé de Gauvin, dans la bourse qu'il avait apporté pour eux. Il eut le réflexe d’attraper en vol l’écus lancé dans sa direction, il le regarda l'espace d'un instant, arquant un sourcil, au creux de sa main et il cru comprendre le geste. Il n'y avait rien a redire, le médicastre les regarda partir en direction de la cité phare tout en se demandant à quoi ressemblerait sa vie s'il était un peu plus comme eux. Il fit alors tournoyer l'écus en l'air d'un coup de pouce et le regarda tomber sur le sol. Face.... peut être la suite s'annonçait avec plus de chance qu'il le croyait.

Et c'est ainsi qu'il quitta les portes de la ville pour "participer" au sauvetage de l'église en flamme si seulement il restait quelques chose à sauver. Il n'oublia pas d'enlever la crois poissonée qu'il avait autour du cou et la rangea soigneusement sur lui à l'abri des regards. Pas qu'il n'étais pas fier de la porter, mais il préférait agir dans l'ombre. La soirée s'annonçait mouvementé, il n'en dormirait certainement pas.
Elisa.
Secouer la tête pour reprendre ses esprits, des pas courraient autour d’elle dans tous les sens, parfois même des cris, et des pleures. Un sceau d’eau fut jeté a quelques mètres d’elle pour éteindre le feu qui progressait. Et d’un coup, une main vient de nouveau l’attraper. Une sensation cette fois différente de celle ressentie quelques minutes auparavant. Cette fois, le geste était doux et précieux, tout à l’heure il était brutal et ferme. La Malemort tourne la tête, apercevant alors la chevelure blonde de Victoire qui tentait de l’aider à se relever. Elisa se mit à secouer de nouveau la tête, il était largement temps cette fois qu’elle reprenne entièrement ses esprits.

Ainsi, aidée par la jeune femme, Elisa réussit à se relever, laissant échapper une grimace et un léger cri de douleur, sa main sur son flanc, encore une fois, elle ne s’était pas ratée. Une fois debout, elle regarda autour d’elles, l’église avait à moitié brûlé maintenant, les villageois s’acharnaient à vouloir éteindre le feu pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être. Son visage se tourne encore jusqu’à ce que ses prunelles noires finissent par rencontrer ceux de Victoire. Un air navré sur le visage, comment pouvait-on oser mettre le feu à la maison du Très Haut ? Aussi réformé qu’il soit possible de l’être, Elisa n’avait jamais imaginé qu’ils puissent en arriver jusque là. Les propos des deux femmes raisonnées encore dans son esprit, et intérieurement, elle se promit qu’à leur prochaine rencontre, elle vengerait sa mère de telles vipères.


Je vais bien, Victoire, je vais bien !

Sa main toujours sur son flanc, pour sur, elle aurait droit au minimum à un gros bleu… D’un coup, son visage s’affole, tournant d’un côté et de l’autre.

Victoire ! Où est la Comtesse ? Elle était avec moi à l’intérieur…

Elle se met à tousser, fermant les yeux par la douleur de cette gorge sèche. La fumée qu’elle a inhalée la rend encore un peu étourdie.
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Angeline_des_yris
Les cloches tintent à la volée lorsqu'elle sort de son échoppe aux portes de la ville.
Un peu perplexe, sur le perron, elle voit passer un cavalier non loin qui retient son cheval à proximité d'une autre silhouette.

Curiosité ou instinct, elle s'approche sans bruit.

La lune est haute et son allo, dessine les traits distincts des deux personnes.
Toutes deux lui sont familières.

Tapie près des murailles elle n'entend rien de leurs échanges mais retient l'éclat d'une pièce saisi au vol par le Carsenac.
Le visage pâle d'Astana, porte un rictus qu'elle ne lui connait pas...

Incrédule, elle scrute ce visage si angélique qui avait échangé maintes fois avec elle et qui semble à présent avoir prit quelques humeurs amères.

Sourcils froncés, voyant la cavalière repartir et Gauvin se diriger vers le cœur de la ville après avoir rangé soigneusement un objet porté peu avant autour de son cou.
Le coeur de la cité semble à présent animé, entre éclats de voix et fumée épaisse.
De longues fumeroles s'étirant vers le ciel donnent un air macabre à la ville presque endormit.

C'est un pas rythmé par celui du médicastre qu'elle emprunte, essayant de le rattraper.
Arrivé à sa hauteur, elle saisi son bras du bout des doigts.

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Gauvin
Gauvin se dirigeait d'un pas tranquille en direction de la colonne de fumée qui s'élevait maintenant à l'horizon, au cœur de la ville plus précisément. C'est qu'il fallait bien lui laisser assez de temps à ce feux pour réaliser son oeuvre, une personne supplémentaire pour participer au sauvetage de l'édifice limiterait certainement à elle seule un peu plus les dégâts causés. Tandis qu'il marchait, passant devant maisonnées et petites échoppes encore fermées, il ne s'était pas encore rendu compte qu'on l'épiait depuis sa dernière rencontre avec la cavalière de tout à l'heure. Marchant au même rythme de lui, accélérant le pas de manière imperceptible aux oreilles du médicastre, Angeline réussi à le surprendre au moment ou elle saisi un de ses bras. Gauvin sursauta et se retourna prestement vers Angeline dont ses yeux malgré sa capuche eurent peu de peine à la reconnaître. Un frisson lui parcouru l'échine lorsqu'il compris qu'elle le reconnaîtrait mais peut être qu'elle n'avait pas assisté à l'échange avec sa comparse se dit-il. C'est fou à quel point l'arrivé de gens pouvaient être comparable à un cheveux qui tombe dans la soupe. De ses mains, il fit choir sa capuche sur ses épaules et n'ayant d'autres choix, adressa la parole à Angeline. Il aurait bien pu fuir les lieux mais à quoi bon maintenant puisque ce aurait l'aire davantage suspect.

- Ah Angeline, vous tombez bien! Avez-vous vu cette colonne de fumée à l'horizon? C'est inquiétant, on dirait même que cela se passe au coeur de la ville. Puisque je m'y rendais, voudriez-vous venir avec moi pour voir ce qu'il s'y passe?

Lui dit-il en prenant un ton innocent malgré le mensonge.
Angeline_des_yris
Elle esquisse un sourire alors qu’il semble soulagé de la voir.

Je tombe bien en effet c’est un doux euphémisme. Je veux bien croire que vous soyez soulagé de me voir.

Sourire légèrement carnassier et poursuit.

Pour un hypothétique futur bourgmestre, je vous trouve bien peu empressé à aller voir ce qui se passe alors que les cloches sonnent à la volée depuis quelques longues minutes.

Le regarde un instant, puis innocemment mais une pointe provocatrice.
La nuit était trop chaude pour vous, que vous fassiez les cent pas devant les remparts et que vous n’ayez envie de courir jusqu’à cette colonne de fumée ou est-ce ce rendez vous galant avec une représentante des réformés qui vous détourne de votre devoir d’administré ?
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Gauvin
Le médicastre comprit qu'elle l'avait bien vu lors de sa rencontre avec Astana mais cela ne voulait pas nécessairement dire quelle connaissait la réalité de son échange avec elle. Son interlocutrice lui semblait bien vouloir en savoir davantage, lui soutirer la vérité par l'usage de sarcasmes ou de questions mais ce n'était pas ce genre de stratagème qui allait lui apprendre la moindre information valable que ce soit. Il lui offrit donc un sourire faussement amusé de ses allégations et s'expliqua.

- Vous tombez réellement bien, après tout la solitude peut parfois nous peser et vu la situation, nous aurons sans doute besoin de toute l'aide nécessaire, il est bien que vous soyez au courant.

Et puis, je pourrais vous retourner la question, que fait une hypothétique bourgmestre à un tel endroit alors qu'elle est au courant de ce qui se passe? Pour ma part et comme vous le voyiez, je me rendais vers la cause de cette fumée.


Il marqua une pause le temps de regarder à nouveau ce nuage de cendre qui s'élevait vers les cieux, il retint un sourire sincère devant l'indice du chaos que l'incendie avait dû causer.

- Certes pas d'un pas aussi rapide que vous le souhaiteriez mais je m'y rend bel et bien. Je ne suis pas d'un naturel agité devant ce genre d'incident, je garde la tête froide et la fraîcheur de la nuit m'y aide.

Ah une réformée dites-vous? Ce que j'en sais, c'est qu'il s'agissait d'un voyageur bien pressé de quitter la ville, peut être un lien avec cette fumée mais ce n'est pas à moi d'en juger. J'étais en train de marcher calmement pour m’aérer quand il est passé.


Hum, peut être devra-t-il s'arranger pour la faire taire quand il en aurait l'occasion, un doux poison dans une innocente chope de bière est si vite arrivé se dit-il.

- Quoi qu'il en soit, cessons ces babillages et allons apporter notre aide où elle pourra être nécessaire.

Sans même écouter une autre réponse, il reprit sa marche en direction de l'agitation, la laissant un moment derrière lui.
Koios
Le Prévôt qui, pour une fois dormait comme un goros bébé n'entendit rien de ce remu ménage et, dans il entendit dire qu'on avait brulé l’église de Limoges...
Dés qu'il pu, il se rendit sur les lieux. Il regarda partout autour de lui et vit que l'église avait copiné avec le feu en effet... Il s'approcha vers les personnes présentent et dit d'une voix étonné, imprégnée de colère :


Qui à fait ça ?!?

Sa question était pour ceux qui était présent... Le Prévôt voulait démembrer les auteurs de ce méfait.


J'ai vu hier que nous avions des pauvres poivraux de Lycans. Se serait eux ?


Il les regarda et attendit...

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Angeline_des_yris
Elle le laisse la distancer un peu, puis le rejoint d’un pas preste.
Tout en marchant, fixe l’épaisse fumée, n'en ayant pas fini avec lui.


Tout ceci est loin de ressembler à un échange entre grenouilles de bénitiers.
Esquisse un sourire entendu.

Bien sur…Retournez-moi la question, il est naturel.
Disons que je joue mon rôle de futur « hypothétique »bourgmestre.

Lorsque je vois deux individus en pleine nuit aux portes de la ville, alors que les cloches sonnent à la volée, cela m’intrigue.

Si ces deux individus me sont familiers et qui ne sont pas censées se connaître, ni même entretenir un semblant d’échange, cela m’intrigue d’autant plus.

Si ajouté à cela, je connais fort bien la jeune personne qui c’est arrêté à votre hauteur, puisqu’elle fût un temps ma conseillère à l’animation en cette ville, que je sais ce à quoi elle occupe ses jours et ses nuits depuis son départ de Limoges.

Sachant aussi que lorsque je vous ai rencontré pour la première fois, vous passiez pour un paria aux yeux de l’église, en la ville de la Trémouille.
Une sainte apparition vous aura sans doute guidé sur le chemin de la révélation divine. Limoges est une ville miraculeuse je n'en doute pas.

Elle vous aura prit pour un mendiant pour vous donner la pièce, ainsi en pleine nuit, sans rien savoir de vous...


A mi mot, légèrement sèche.
Ne me sous estimez pas Gauvin, je suis loin d’être une jeune fille naïve.

Poursuit sa marche, ne cillant pas à sa présence, portant discrètement la main sur le côté.

Sur un ton qui se veut naïf et détaché alors qu'ils approchent du centre de leur intérêt.
Comme c’est étrange, cette fumée semble venir de l’église Saint Michel, non ?
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Seleina
[Estimation des dégâts à vue de nez]



Seul l'intérieur de l'église avait pâti du feu maîtrisé. Quelques rangées de bancs noircis en témoignaient, ainsi que la base de certaines colonnes recouvertes de suie. Aucun mur externe n'avait subi le moindre outrage, la bâtisse vue de l'extérieur, si ce n'est ce halo de fumée noire, ne laissait rien deviner du drame qui venait de se jouer.

L'autel, quant à lui était intact. Et c'est devant cet autel que se trouvaient tous les gamins du cloître ainsi qu'un Zeinar très énervée entrain de secouer la comtesse comme un prunier pour savoir ce qu'il s'était passé.



Elle rassembla ses idées pour lui répondre le plus précisément possible :


J'étais venue assister à l'office des vêpres... Et je suis restée ensuite pour me recueillir...
Tout ce que je sais c'est que j'ai entendu du bruit, entendu ensuite Elisa s'enquérir de qui allait là... Elisa ! Y avait un type en noir avec une drôle de trombine qui lui a sauté à la gorge quand le feu s'est déclenché... Où est-elle ? Est-ce qu'elle va bien ?

Elisa ?


Sa voix résonna, inquiète, dans la travée centrale.
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Gauvin
[Une marche tranquille en direction de l'église.]

Il pensait en avoir terminé avec ces suppositions qui s'avéraient vraies même si elle n'avait aucune preuve pour en démontrer la véridicité. Mais voilà qu'elle revint rapidement à lui pour en remettre, elle ne comprenait pas encore qu'elle n'obtiendrait rien. À la moindre question ou supposition, Gauvin pouvait lui répondre quelque chose de tout à fait logique et ne dévoilant aucunement sa responsabilité dans le saccage de l'église par quelques réformés. Décidément il fallait la faire taire, elle devenait de plus en plus gênante, il aurait bien eu la possibilité de lui régler son cas maintenant, profitant de la noirceur et des rues encore déserte, mais voilà, il n'avait pas d'arme sur lui, rien qui pouvait servir à faire taire quelqu'un. Dommage qu'elle agisse ainsi de dit-il, il l'appréciait bien au fond. Il soupira et s'arrêta à nouveau avant de lui rétorquer.

- Écoutez Angeline, j'ignore ce que vous cherchez à prouver, mais je n'ai rien avoir avec ce qui se passe actuellement. Ce voyageur était peut être une mauvaise personne ou je ne sais quoi mais je n'avais aucun moyen de le savoir puisque c'était la première fois que je voyais ce visage. Serais-je responsable simplement parce que j'ai eu un passé tumultueux et qu'une mauvaise personne m'aurait croisé? Je ne crois pas non.

Et la pièce dont vous faite mention, et bien c'était qu'une récompense pour le service que je lui ai rendu, c'est à dire lui indiquer une route à suivre. Voilà le seul échange que j'ai eu avec la dite personne.


Sur ce il reprit sa marche un peu plus rapidement cette fois, c'est qu'il avait hâte de constater les dégâts. Il ne répondit pas à sa dernière question, il connaissait déjà la réponse mais fit comme si il ne savait pas quoi lui répondre.
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