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[RP] - Le Château de ma Mère et Molières.

Alix_ann
-« Demoiselle Alix? »

L'oreille se tend pour la sortir de sa douce torpeur. Elle songeait souvent à tout et encore plus à rien (pourtant dans son esprit, c'était assez romanesque) penchée en avant à regarde par la fenêtre de cette chambre qu'elle occupait désormais mais sans jamais l'ouvrir même quand le temps était comme maintenant : radieux. Alix écoute avec attention ce qu'on lui dit, même si ce demoiselle l'agace aujourd'hui, parce qu'en ce moment ce n'est pas la fête ici. Le nain s'était à moitié vidé de son sang qu'on lui avait raconté, pour être concis il s'était fait planté. Alors elle n'aime plus ce demoiselle, elle n'aime plus cette impression soudaine que ces petits gens qui grouillaient dans le domaine fabulait dans leur coin, que Yolanda donnait l'impression de porter une douleur bien lourde, que Minouche avait faillit finir au purgatoire. Ça la mettait bêtement de mauvaise humeur.

-« Demoiselle Alix? »
-« Hm? Ah... oui. Je vais aller la retrouver tout de suite. »


Agrémenté d'un joli sourire sur son visage plein d'innocence, pour faire bonne figure, se tenir bien. Partir de cette pièce et se laver les idées, pour qu'elles reviennent propres dans cette chambre, qu'elle ne la tourmente plus de cette sorte. Retrouver Minouche qui ironiquement aurait pu finir plus bas que terre lorsqu'il lui avait enseigné la base de la vie, qu'elle cessait. Cette fois elle avait comprit ce qu'il fallait comprendre, qu'il avait échappé au pire, qu'il aurait pu y passer, et que tout son petit corps avait du se réparer. Alix, déboussolée de devoir se hâter survole la pièce du regard pour repérer Jean Baptiste, qui finalement ne se trouve jamais très loin d'elle. Elle aurait voulu lui expliquer que tout les deux allaient retrouver Yolanda & Minouche dans les jardins, Minouche le nain, celui qu'ils avaient vu par plusieurs reprises mais que JB, nouvel occupant de Château-Gontier n'avait pas eut l'occasion de connaitre vraiment encore. Si elle ne le fait pas, c'est pour l'attraper délicatement et rapidement pour déguerpir de la pièce, sortir dehors.

La Bretonne se presse, impatiente de voir comment va Minouche. Elle avait comprit la gravité des choses en voyant que tous avaient une face comme celle des bretons qui avaient perdu leur Roy, surtout Yolanda dont la mine qui avait d'habitude si beau teint semblait se décomposer un peu plus chaque jour. Savoir comment il va, si il se tient comme il le faut, si il a grandit, bien mangé tout les légumes qu'il lui fallait.
Se hâter dehors, à la sortie du Château et constater qu'elle ne les voit pas, qu'elle a été plus rapide qu'eux. Et attendre comme elle sait le faire : sagement.
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Yolanda_isabel
On en est là à attendre qu’il daigne sortir, qu’il veuille bien lui faire la grâce de sa présence, on en est là de leur relation. Il l’a soutenue au plus dur moment, il est venu, et la voilà qui fait le pied de grue devant sa porte et qui l’attend. Échange de bons procédés ? Non, amitié. Enfin, amitié c’est vite dit, la sensation désagréable sur ses fesses et le sourire malicieux accompagné de quelques mots ont tôt fait de lui arracher un rictus agacé, bien vite remplacé par un sourire faussement complaisant quand la main vient tapoter le dessus de la tête dans un rappel. Elle est grande, il est petit.

-« Loin de moi l’idée de maltraiter un infirme. Mais s’tu recommences, je dis à Marie. »

Papillonnement de cils, sourire angélique. Cafarde ! Mais oui, très cher ! Parfaitement, une cafarde ! Qui en plus, sait à qui il faut cafter, la saleté !

Toujours est-il que dans le corridor, elle suit avec anxiété la progression de son intendant, à un membre de son escorte, elle fait un signe pour qu’il les rejoigne. Au cas où, il n’y a pas d’ordre, y-a-t-il réellement besoin de donner des ordres dans ces moments-là ? Elle angoisse à l’idée qu’il pourrait trébucher et ne pas se relever, trébucher et rouvrir sa plaie, alors le garde est là qui doit veiller et le cas échéant, aider le demi-homme.


-« Tu vas voir Alix a bien grandi, et elle parle si bien le français que c’est péché que d’avoir cru qu’elle n’arriverait pas à se défaire du breton. »

Oui, elle s’y est attachée à cette petite et chacun de ses progrès est un baume au cœur, une réjouissance de plus, car une fois que les banalités seront passées, à savoir goûter à la langue française, il lui faudra apprendre le reste, et sans français pas de trivium, pas de quadrivium. Oui, c’est une chance vraiment qu’Alix soit si vive d’esprit et si prompte à apprendre ce qui lui est enseignée.

Et voilà que les jardins sont gagnés, les bancs aperçus et Alix aussi, la main se tend vers cette autre, cette fée.


-« Venez voir ma boudig qui nous fait l’honneur de sa présence. »

Viens voir ma fée et offre lui ton plus beau sourire en guise de remède.
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Maman Durée m'exploite.
Minouche
[ Les micros expressions... ]


Ah la vermine, la sans-cœur, la bourgeoise, l'araignée, la cafteuse ! Tout susurrer à la patronne, c'est qu'elle pourrait bien le faire pour ce genre de gestes, avec des mots bien pensés, sur beau parchemin, entre deux lignes, le genre de détails que la Violette va obligatoirement cerner... Qu'est ce que ça vaudrait comme punition une tape amicale sur un fessier de princesse ? Déjà que va falloir faire avaler à la matrone le côté amical de la chose... Hrum...

T'es chiée. Cafter c'est du grave déshonneur.

L'ourson mal léché fait son spectacle sur plusieurs mètres, avant de comprendre qu'un gardien fera office de quatrième guibole. En temps normal, sa fierté exulterait, et il enverrait paitre le bougre sans chercher à comprendre les bonnes raisons de la mimolette. Mais l'énergie est loin, comme l'humeur qui ne veut pas de dispute avec celle qui montre sa tendresse comme mère poule peut.

L'amie tient d'ailleurs à préciser au gnome l'excellence des résultats en langue française pour sa préférée. Le pré-pubère lui offre son meilleur demi-sourire à ses dires :


Péché hein ?... Je suis plus à ça d'près avec Lui.

Il aurait même dit que le Bon Dieu ne le désappréciera pas plus. Un de plus, un de moins, le nain ne s'est jamais senti une fois dans les faveurs du Ciel. Alors toute phrase ayant un lien avec l'Immense lui arrachera une pique à lancer. Il n'essaye plus de comprendre les voies de l'Impénétrable. Il n'essaye plus de cacher cette mine sombre qui l'a accompagné depuis son réveil de l'incident. Minouche est encore ailleurs quand une mignonne et soucieuse petite fille est montrée d'une main boudinée.

Son petit monde ne tourne plus. Sa face tiraillée à la limite des pleurs le trahit. La guérison prendra son temps... Il faut accepter la mort du Pays des Merveilles.

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Alix_ann
Alix les aperçoit. Pendant tout ce temps, et aujourd'hui ne manque pas à la règle elle a pu se rendre compte combien il était agréable d'apercevoir ces deux silhouettes qui se dessinaient devant elle habituellement et combien il était bon d'avoir l'impression de pouvoir compter sur eux, sur ce peu de stabilité qu'elle goûtait désormais. Oh non, elle en avait assez des jérémiades, aujourd'hui en tout cas elle mettrait de cotés ses petits soucis, elle mettrait de coté les parents éternellement absents et le frère qui décidément n'avait pas tenue la route et surtout lui, lui qui ne tenait pas bon et dont la vie semblait en jeu. Oubliez oui, pour une fois.

D'un pas décidé la petite bretonne s'avance, bien parée d'une robe comme Yolanda lui en faisait tant parvenir, de bon gout bien sur. Elle affiche un grand sourire comme elle en a l'habitude mais sincère cette fois-ci, car n'est-ce pas un bonheur que de retrouver Yolanda et surtout Minouche qui avait échappé à une mort tragique et pré-maturée.

-« Le Bonjour ! »

Aux oubliettes, le demat ! Aux oubliettes ce vieil accent qui avait perduré mais qui ne se faisait -presque- plus sentir, aux oubliettes cette gamine un peu paumée elle semblait un tantinet plus sure d'elle aujourd'hui.

-« Je suis heureuse de te voir bien-portant. »

Ce n'était pas vrai et son sourire semble se ronger quelques instants devant le couple (du moins, dans l'imaginaire Alixien). N'avaient-ils pas l'air sur le fil du rasoir? Ou au bord d'un gouffre comme as, elle ne savait plus trop bien. Mais il fallait chassez cette tendance à se faire du mouron, il ne fallait pas que celle-ci qui avait semblé s'estomper en déménageant à Château-Gontier se repointe.

-« Rien de tel qu'un grand bol d'air frais pour guérir les idées. Keta?* »
*N'est-ce pas?
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