Brekthas
Nouveau soleil se levant sur le royaume, nouvelle journée pour un maître d'armes. La nuit avait été chaude, mais le seul responsable à blamer, l'air étouffant. Ce fut donc un réveil rude pour Brekthas, qui avait eu le sommeil malaisé. A vrai dire la perspective du défi de la journée le laissait mitigé. Ils allaient certes se défouler, et ce n'est pas lui qui allait refuser telle occasion! Mais ce défi, aujourd'hui sans enjeu, lui remémorait comment il avait été lancé.
C'était lors d'une banale soirée en taverne, à la Rue de Traverse. Lieu exotique tant fréquenté par notre maître d'armes ces derniers soirs. A se demander s'il ne serait pas bon qu'il aille faire un tour ailleurs, pour se rappeler comment le monde fonctionnait alentour. Lors d'une soirée donc - j'avais dit banale?.. Une soirée banale à la Rue de Traverse, c'est une soirée exceptionnelle ailleurs, aurait dit Brekthas à cette époque -, Valériane avait proposé au brun un défi aux enjeux pour le moins déséquilibrés, du moins à ses yeux. Néanmoins, étant nettement à son avantage, a priori, il se garda bien de refuser. D'autant qu'il était sûr, ou presque, de le remporter. En effet le coeur du défi était un combat au bâton. Si Brekthas en sortait vainqueur, il aurait le droit à une nuit avec la belle Valériane. Si elle gagnait, il devrait tout faire pour convaincre Mordric de reprendre la soule, l'équipe montpeliéraine étant l'apparente obsession de Val. Comment, vous demandez-vous peut-être, serait désigné le vainqueur? En effet, il ne s'agissait pas de se bastonner l'un l'autre jusqu'à ce que mort s'ensuive, mais bien d'un combat... Mical (non non pas d'erreur). Mordric, témoin du lancer de gant - c'est une image - serait l'arbitre. A lui de décider quel combattant aura eu le dessus sur l'autre.
Seulement voilà, une fantaisie était née au sein du maître d'armes, et il avait finalement décidé de renoncer à son gain en cas de victoire. A un inconnu, il aurait dit que celui de Val était annulé d'office, Mordric ayant finalement accepté de jouer dans l'équipe de soule sans que Brekthas n'ait rien à lui demander. Par soucis d'équité, on ne pouvait donc conserver les enjeux du pari, aurait-il rajouté. Ce qui n'était évidemment pas la vérité. Et c'est cette vérité toute autre, qui perturbait le maître d'armes aujourd'hui.
Brekthas se prépara à son habitude, exécutant quelques exercices, puis allant se sustenter légèrement aux cuisines. Le combat avait été prévu au matin, sur un terrain à l'extérieur des remparts de la ville. Le sol y était de terre battue, et dégagé, ce qui serait idéal. Après avoir salué le personnel du manoir, il attacha dans son dos un bâton matelassé, et partit au pas de course au lieu de rendez-vous. Y étant arrivé le premier, il décida de réaliser de nouveaux exercices afin de s'échauffer les muscles. Tout en s'agitant, il se demanda quel niveau montrerait Valériane. Elle n'avait rien du physique ou de l'apparence d'une guerrière, pourtant, elle allait peut-être le surprendre?
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C'était lors d'une banale soirée en taverne, à la Rue de Traverse. Lieu exotique tant fréquenté par notre maître d'armes ces derniers soirs. A se demander s'il ne serait pas bon qu'il aille faire un tour ailleurs, pour se rappeler comment le monde fonctionnait alentour. Lors d'une soirée donc - j'avais dit banale?.. Une soirée banale à la Rue de Traverse, c'est une soirée exceptionnelle ailleurs, aurait dit Brekthas à cette époque -, Valériane avait proposé au brun un défi aux enjeux pour le moins déséquilibrés, du moins à ses yeux. Néanmoins, étant nettement à son avantage, a priori, il se garda bien de refuser. D'autant qu'il était sûr, ou presque, de le remporter. En effet le coeur du défi était un combat au bâton. Si Brekthas en sortait vainqueur, il aurait le droit à une nuit avec la belle Valériane. Si elle gagnait, il devrait tout faire pour convaincre Mordric de reprendre la soule, l'équipe montpeliéraine étant l'apparente obsession de Val. Comment, vous demandez-vous peut-être, serait désigné le vainqueur? En effet, il ne s'agissait pas de se bastonner l'un l'autre jusqu'à ce que mort s'ensuive, mais bien d'un combat... Mical (non non pas d'erreur). Mordric, témoin du lancer de gant - c'est une image - serait l'arbitre. A lui de décider quel combattant aura eu le dessus sur l'autre.
Seulement voilà, une fantaisie était née au sein du maître d'armes, et il avait finalement décidé de renoncer à son gain en cas de victoire. A un inconnu, il aurait dit que celui de Val était annulé d'office, Mordric ayant finalement accepté de jouer dans l'équipe de soule sans que Brekthas n'ait rien à lui demander. Par soucis d'équité, on ne pouvait donc conserver les enjeux du pari, aurait-il rajouté. Ce qui n'était évidemment pas la vérité. Et c'est cette vérité toute autre, qui perturbait le maître d'armes aujourd'hui.
Brekthas se prépara à son habitude, exécutant quelques exercices, puis allant se sustenter légèrement aux cuisines. Le combat avait été prévu au matin, sur un terrain à l'extérieur des remparts de la ville. Le sol y était de terre battue, et dégagé, ce qui serait idéal. Après avoir salué le personnel du manoir, il attacha dans son dos un bâton matelassé, et partit au pas de course au lieu de rendez-vous. Y étant arrivé le premier, il décida de réaliser de nouveaux exercices afin de s'échauffer les muscles. Tout en s'agitant, il se demanda quel niveau montrerait Valériane. Elle n'avait rien du physique ou de l'apparence d'une guerrière, pourtant, elle allait peut-être le surprendre?
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