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( RP )Accueil du Duc d'Orléans aux portes de la ville

Nwaarlunn


Notre nouveau maire se hâtait vers la mairie, jetant aux paroissiens éberlués, des

" Le Duc vient ! Le Duc d'Orléans ! Chez nous ! A Patay ! "

Arrivé à son bureau, il envoya pigeon sur pigeon pour avertir les notables et l'ensemble du conseil municipal.
Prépara une affiche pour annoncer la nouvelle à l'ensemble de la population de la belle cité aux fruits.

Il fallait nettoyer les rues de la ville, il n'était pas question de laisser se souiller les bottes de Sa Grâce, vérifier aussi l'achalandage du marché, organiser une cérémonie, des festivités, décorer nos tavernes aux Armes du Duc, que de choses, que de choses !

Une fois tout ceci noté, Nwaar se frappa le front.

" Ventre-Saint-Gris ! Les clefs ! Mais où sont les clefs ? "

Notre maire se mit à retourner tout le bureau, cherchant , soulevant, regardant sous les meubles, derrière les tapisseries, déplaçant des objets de gauche à droite et de droite à gauche.

Il trouva de tout, de la pativoise, un morceau de saucisse périgordine, des poils de Breton ...
Quoi ? Mais oui, Breton ! Son chien !
Bon, des images pieuses, d'autres au pieu, un vieux paquet de frites, des crottes de souris, une dédicace de Madonna ( c'est qui celle-là ), un marteau et une faucille, des jarretières, un bonnet de nuit, un trèfle à quatre feuilles fané, une étrange carte marquée " American express ", de la lavande, un camembert entamé et bien d'autres choses encore, mais ... mais pas de clefs !!!

" Que vais-je faire ? Je ne vais qu'en même pas lui refiler celles de ma cave ! "

Keridil
Au petit matin du Huit Mai de l'An Mil Quatre Cent Soixante, un carrosse frappé des armes d'Orléans conduisait la Duchesse consort et quelques enfants de sa mesnie. Le présent carrosse était escorté d'une partie de la Garde Ducale, et au devant, près du Commandant de sa garde, le Duc d'Orléans menait le cortège.
Il y avait là le Gouverneur, la Dame de Talcy, la Dame de Rozières, un écuyer et le secrétaire du Duc.

D'Orléans, il avait fallu une nuit pour rallier la bonne ville de Patay, où l'Amahir avait fait annoncer sa venue, un peu tardivement. C'est là que commencerait le Ducal Keri Tour, sa tournée en ses terres.

Parvenu aux portes de la ville, le brun fit sonner le clairon.
Le son, fort et puissant, aura sans doute réveillé les habitants les plus proches. En réalité, de réveil, il s'agissait plutôt d'avertir le Maire, qui viendrait symboliquement remettre les clefs de la ville au Duc, qui lui descendait déjà de sa monture.


Nous voici à Patay.
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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.
Cevanne
Séverin de Volvent accompagnait le Duc.
Le dos droit sur sa monture il passait un regard métallique et indifférent aux alentours du premier village du parcours du Duc.

Il appréciait l'initiative et admirait en cela son cousin. C'était un bon Duc, qui malgré ses excès savait accorder de l'attention a la gestion de ses terres, au bien être de ses gens.

Le renart connaissait assez peu l'Orleannais et avait la une occasion de découvrir les terres ou il vivait et s'établirait sans doute durablement avec son épouse.

Suivant le Duc il descendit de cheval.
Le temps était bon, frais mais ne tardant pas a s'ensoleiller.

- Les habitants de Patay sont les patichons.

Ce fut la phrase intelligente qui succéda a celle du Duc.
Le renart n'eut cependant aucun bruissement sur un visage résolument de marbre.

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Liloute
[Patay - L’arrivée… ]

Aux premières lueurs de l’aube rougissante, Patay se dessinait devant eux…Doucement, les oiseaux sortaient de leur torpeur et reprenaient leur chant… Au loin, dans les bois, c’était le coucou qu’on entendait le mieux… Une belle journée s’annonçait… Du plus loin qu’elle se souvienne, Liloute avait toujours préféré ce moment de la journée… Où la vie reprenait ses droits, où la lumière battait les ténèbres…

A la pointe du plus beau Paferoi de ses écuries, elle veillait, tantôt les arrières, tantôt les côtés du carrosse Ducal et de sa suite… Quand le pas ralentit, Liloute se hissa en tête du cortège, où le Duc, se trouvait à dos de cheval, à côté de Kalwynn…


Mon capitaine, je vais m’assurer que la ville est calme…

Sans attendre son aval, Liloute, traversa les remparts et fit un tour dans les ruelles de Patay…

C’est au son du clairon qu’elle revient, au galop, vers le cortége… S’approchant le plus possible du borgne…

Pssiiiiitttt mon capitaine…

Décidément, un Duc à dos de cheval, c’était ni drôle ni une bonne idée niveau sécurité…

Le maire se fait baptiser aujourd’hui même… Et il y a l’inauguration d’une salle je crois… Ah oui et… Une dame donne des gâteaux c’est un délice…

Et machinalement elle essuya d’un revers de main, quelques miettes éventuelles qui traîneraient sur son corsage !…
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Chambellan d'Orléans...
Nwaarlunn




Nwaar en était là de ses réflexions, lorsqu'il entendit les cloches de l'église, l'heure du baptême, plus de temps à perdre, il devait y aller sans tarder surtout qu'il va traverser la place du marché pour vérifier l'achalandage.

Il faut qu'il y ai suffisamment de denrées et objets pour les villageois et la suite ducale.

Il sursauta en entendant le clairon annonçant l'arrivée du Duc d'Orléans.

" Mais ce n'est pas vrai !!! Comment faire ? Je ne puis être partout en même temps ! "

" Bon restons calme et réfléchissons ! Le Duc peut me faire couper la tête parce qu'il est vexé, et le Très-Haut être fâché et m'en faire voir de toutes les couleurs pour des temps infinis, voire même me foutre un coup d'éclair dans le cul ! "

Notre maire réfléchissait, tournant en rond , bras croisés dans le dos et Breton l'observant avec curiosité.


" Sa Grâce n'a quand attendre ! S'il me coupe le cou, au moins je serai baptisé ! "

" Après le baptême, je proposerai à son chambellan de faire une entrée officielle avec remise des clefs, dès demain "

" Et pour les clefs, il aura celles de ma cave et de mon cellier, un beau ruban aux couleurs de la ville et hop, il n'y verra que du feu "

Une fois décidé cela, Nwaar sortit en trombe de son bureau pour enfin aller rapidement rejoindre ses amis à l'église.



Della
Oui, il avait fallu une nuit pour aller de là à ici.
Oh, le Duc, lui, sur son cheval, il avait sans doute fait un bon voyage.
La Duchesse, elle, par contre, coincée dans un carrosse avec deux gamins et leurs nourrices...autant dire que le voyage fut long, très long !

Charles, le neveu de Della, ayant atteint l'âge des questions que l'on pose sans même attendre la réponse, avait passé une bonne partie de la nuit à en poser, des questions.
Questions auxquelles, sa nourrice, en bonne nourrice ou voulant passer pour telle aux yeux de sa patronne, tentait de répondre...le plus souvent à côté de la plaque.

Dis, pourquoi les étoiles brillent ?
Pourquoi le ciel est noir ?
Pourquoi celle-là est plus grosse que celle-là ?
Pourquoi...blablabla...


Pourquoi tu dors pas, Charles ?????
Avait fini par demander la Duchesse.

Bah...parce que j'ai pas sommeil, tante Della. Avait gentiment répondu le gamin.

Gamin qui, maintenant qu'on était arrivé, dormait bien entendu.

L'autre enfant était Clément, le fils du Duc et de la Duchesse.
Bien plus jeune, Clément ne parlait pas encore, il ne marchait pas non plus, sauf lorsqu'on le mettait dans ce gadot destiné à apprendre aux enfançons à se tenir droit et à faire leurs premiers pas.
Depuis sa naissance, Clément était paisible. Ce qui réjouissait sa mère.
Celui-ci avait dormi, durant tout le voyage, sans se soucier des questions sans fin de son cousin.

Au son du clairon, Della releva la tenture du carrosse et passa la tête par la portière, pour apercevoir Patay, droit devant. Bientôt, elle pourrait prendre ses aises, quitter ses vêtements de voyage et peut-être même barboter dans une bassine remplie d'eau parfumée à la violette.


Sortons.
Un coup frappé sur la paroi du carrosse et le cocher vint ouvrir la portière, tendit la main à la Duchesse pour qu'elle puisse descendre, jeta un regard en biais à Charles qui aurait bien pousser sa tante pour passer devant elle.

Et pourquoi Gabriel, il est pas venu ? Demanda encore Charles en poussant sa tête hors du carrosse.
Personne ne lui répondit.

La Duchesse rejoignit son époux, attendant le Maire, et lui adressa un tendre sourire.


Patay semble bien belle.
Et de saluer d'un signe de tête la garde ducale.
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Peu présente voire pas du tout jusqu'au 20 mai.
Emelyne.
Les cloches avaient tinté sans relache à la sortie de la célébration du baptême passant de l'annonce de la fin de la cérémonie à une volée d'annonce de l'arrivée du Duc.

Son tendre amour avait pu lui glisser dans l'oreille qu'il fallait se hâter, le Duc étant annoncé et le cortège avait franchi la limite des terres patichones.

Les félicitations sur le parvis de l'église furent donc rapides et voyant l'agitation contrôlée de son compagnon, Emelyne lui prit la main pour le rassurer et lui communiquer un peu de sa sérénité.


Ne t'inquiète pas amour. Tout est pret et nous serons aux portes de la ville en trois enjambées.

Elle lui sourit et ils partirent, suivis de leurs amis, accueillir comme il se devait, sa grasce le Duc.
Nwaarlunn



Nwaar, sa douce au bras, suivi des patichons et patichonnes, se dirigea vers les murs de la ville.

Le Duc et sa nombreuse suite prit un autre chemin pour s'y rendre, ainsi, les deux groupes se retrouveront à la porte principale pour la cérémonie de remise des clefs.

Notre ami était heureux, tout était beau, tout chatoyait, une superbe et si tendre compagne à ses côtés, son entrée dans la communauté des fidèles , oui, tout était magnifique pour lui.

La population réjouie rejoignait le petit groupe qui enflait, enflait au gré des rues traversées.

On ne voyait que mines souriantes, quelques tissus aux couleurs orléanaises pendaient de ci, de là aux fenêtres des maisons, des gens sortaient de chez eux, bouquets à la mains ou petits drapeaux et se joignaient à la foule.

Notre maire chuchota à l'oreille de sa dulcinée :

" Mon amour, sans toi, je n'aurais rien fait de tout ceci "

" Sans toi, cette journée n'aurait jamais été "


Notre amoureux lui sourit tendrement pressant plus fortement sa douce et jolie main.

Arrivé à la porte principale de la cité, Nwaar vit avec plaisir qu'une petite tribune de bois avait été dressée à la hâte par les charpentiers.

Celle-ci était assez simple, comme la ville en somme, mais jolie.

Composée d'une estrade de grosses planches, recouverte d'un dais de tissus composé de bandes de couleurs bleu, blanc, jaune, celui-ci soutenu par des rondins de frêne auxquels étaient accrochés des bouquets de fleurs rappelant les armoiries du duc.

Dans un coin, posées sur le plancher, deux corbeilles attendaient, l'une contenait un énorme bouquet de fleurs, l'autre un assortiment de fruits du verger patichon, d'un tonnelet de pativoise et de quelques biscuits offerts par notre bonne et brave Marjo.

Notre maire lissa ses vêtements, sourit à sa douce, vérifia si il avait les clefs de sa cave et de son cellier garnies d'un beau ruban de velours et monta sur l'estrade pour attendre le Duc.






Silfiac
Silfiac qui était chez les moines et moins présent pour la vie du village, commençais petit a petit revenir dans la vie active..

Il entendis en taverne qui allais avoir du beau monde a Patay, pendant une ptite durée.

Désirant de voir ce beau monde, pour voir si ce rappelais des têtes et surement rencontré de nouvelle....
Kalwynn
Une atmopshère printanière qui peinait à dérider le Commandant de la Garde... celui-ci traversait actuellement des épreuves personnelles.

Si le Duc s'étonna durant le trajet du caractère taciturne de son borgne compagnon de voyage, il ne le manifesta pas.
De toute façon, Kal était là pour servir. Le Commandant formait finalement le dernier rempart de la Garde devant le Duc... le type qui plonge quand file la flêche ou la carreau d'arbalète.

La convoi avait cheminé depuis les faubourgs d'Orléans jusque dans la paisible campagne Patichonne. Kalwynn n'avait pas eu l'habitude de voyager ainsi... mais plutôt de marcher, un fantassin parmi les autres, au sein d'une colonne. Dans l'escorte d'aujourd'hui, il devait être le seul soldat de métier, les militaires se trouvant sous-représentés dans la Garde. La faute en revenait aux Faucons, qui n'avaient pas été nombreux à postuler, et à leurs officiers, qui n'avaient peut-être pas su illustrer tout le prestige de cette responsabilité. Pourtant le Code Militaire insistait bien sur l'image de "troupe d'élite" accordée à la Garde.

Ce fut finalement Liloute qui arracha un sourire au Borgne. La jeune femme prenait son rôle très à coeur, flanquant tantôt le convoi, ou bien assurant un rôle d'éclaireur. Elle jouait sa partition fort juste. Kalwynn lui adressa un signe de tête approbateur quand elle vint lui rendre compte de la situation en ville.

En ville... Le Giennois connaissait mal Patay, et pourtant c'était la ville de coeur de certains de ses amis les plus chers, notamment le capitaine royal Joshin.
Et le maire en était Nwaarlunn, un Faucon assez récemment enrôlé, qui avait su gagner les coeurs à l'Ost par un comportement parfois suprenant, mais toujours zélé et attachant. Il serait intéressant de voir cet homme dans ses reponsabilités municipales.

Oui, décidément, cette tournée du Duché pourrait faire à tous le plus grand bien...
Nwaarlunn




La nombreuse suite du Duc apparut, elle était sortie par la porte ouest de Patay et avait prit le chemin entourant la cité pour pouvoir se placer face à l'entrée principale de la petite ville orléanaise.

La Garde Ducale au grand complet fit une haie tenant le peuple a l'écart des nobles et grands fonctionnaires de l'état.

Le Duc, fier et bel homme, était jugé sur un beau destrier dont on pouvait voir les naseaux palpiter.
Il était entouré de nobles aux allures altières, de jolies Dames richement habillées, parées de tissus et dentelles inconnues de notre bonne ville.

Nwaarlunn, descendit de l'estrade et se dirigea à pas lent vers le Duc.

La populace n'était que chuchotis

" Oooh ! Tu as vu celui là comme il a l'air fier ? "
" Qu'ils sont beaux ! "
" Regarde moi cela, on voit où filent nos écus "
" Hihihi, regarde la rombière parée de tant de bijoux qu'elle peine à rester debout "
" C'est lui le Duc ? Bel homme ! Si il cherche maîtresse, mmmmmh "
" Hum, regarde, il n'a pas l'air d'être bien membré le pôvre "


Et ainsi de suite, tel était le petit peuple de Patay, rieur, à la gouaille facile et légère, parfois mordant mais jamais méchamment.

A sa décharge, il faut dire qu'il était composé d'un grand nombre de soldats de l'ost, tous fidèles au Duc et au Capitaine royal, Dame Joshin.

Nwaar s'arrêta devant le Duc et lui dit :

" Moi, Nwaarlunn de Emelyne, maire de Patay, ai l'honneur et le privilège de remettre à Votre Grâce, les clefs de notre cité, celle-ci vous est offerte et entièrement acquise. "

Inclinant la tête, il présenta, posées sur ses mains, les clefs de .... enfin, les clefs quoi.


Emelyne.
Accompagnés jusqu'à la porte principale de la ville par les patichons, Nwaarlunn et Emelyne avançaient main dans la main au devant de la suite du Duc. Une fois sur l'estrade, ils virent la garde ducale se ranger en protection.

Elle porta discretement la main qui serrait la sienne à ses lèvres et tandis qu'il tatait ses poches pour vérifier la présence des clés de la ville, elle le laissa s'avancer seul accueillir sa grâce le Duc.

Elle regarda son compagnon, admirative. Bel homme, élancé, il attirait le regard. Il avança et prit la parole d'un air assuré.
Keridil
Sur sa monture, l'Amahir se laissa porter jusqu'à l'estrade, dans une tenue cérémonielle des plus voyantes.
Arrivé au pied de ladite estrade, le Duc d'Orléans mit pied à terre et grimpa les quelques marches le menant jusqu'au maire, au devant des portes et herses de la ville.
De là, le maire de Patay s'approcha de lui, un trousseau de massives clefs en main.
Symboliquement, Keridil se saisit de l'objet, dans un geste solennel. Enfin, il les montra au peuple patichon et à sa suite, fièrement.

Nous, Keridil d'Amahir-Euphor, recevons tout à la fois avec honneur et humilité les clefs de la ville de Patay. Nous promettons de les protéger, comme elles protègent ces murs, et nos précieux sujets.
Messire le Maire, c'est un grand plaisir pour nous, ce jour, de pénétrer en cette cité en tant que Duc d'Orléans, et d'en découvrir les recoins les plus secrets. Nous espérons ardemment que cette semaine à vos côtés sera riche et agréable. Nous n'en doutons point.
Peuple de Patay, vous faites la fierté de l'Orléanais. Chacun de vous, quelle que soit sa naissance, quelle que soit son activité, travaille au rayonnement de cette bonne ville. Nous vous en remercions.
Le Très Haut protège et veille le Duché d'Orléans. Puisse-t-il s'abreuver de Pativoise à foison ! Puisse cette porte vers l'Alençon garder nos terres des plus mal intentionnés.

Vive Patay !

Voilà. Discours exaltant et bien mesuré, l'Amahir se tourna plus avant vers le tout nouvel aristotélicien.

Nwaarlun, je vous remercie d'un tel accueil. Nous ne vous ferons pas le souci de mander à ouvrir les portes de la ville, elles le sont déjà. Entrons !

Et de remonter à cheval, faisant signe à tous de le suivre.
En attendant, l'on imagine que le maire devait être fort soulagé que l'usage des clefs ne fut pas vérifié...

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Et si tu veux la liberté, l'égalité et la fraternité, va jouer à Tribalistan.
Cevanne
Apres une réflexion aussi courte qu'intelligente, le renart profita du battement qui subsista avant l'arrivée du Maire pour saluer sa cousine et le jeune Charles.
Il n'avait pas eu le temps de prévenir Gabriel du départ. Le jeune garçon aurait sans doute adoré se trouver en si bonne compagnie.


- Ma cousine, pense tu que je puisse écrire a Maturin de nous rejoindre avec Gabriel ? Charles aurait alors de quoi se distraire et pourrait te laisser du répit ?

Il lui adressa un sourire complice et reprit tout son sérieux quand il lui fallut troquer aux habits de cousin, ceux du secrétaire.

C'est ainsi que le renart remonta a cheval a la suite du Duc afin que celui ci puisse officiellement recevoir les clés de la ville.
Son regard indifférent balaya la foule qui regarda passer l'escorte ducale.

Au commentaires vulgaires le renart demanda pardon au seigneur pour les sujets. De bon duc il ne connaissait aucun tel que Kéridil.
Et a ceux qui acclamaient le renart reconnaissait une forme de clairvoyance et même d'intelligence.

Il écouta le discours de Kéridil.
Il fut surpris de son humilité s'attendant a quelque extravagance du souverain d' Orléans.

Alors que l'escorte reprenait, le renart se rapprocha du Duc.


- Vous étiez très bien votre grâce. Les patichons auront sans doute apprécié de ce discours la sincérité que vous y exprimiez.

Ou ils allaient a présent ?
Sans doute le découvrirait il bien assez tot.

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Della
Oui oui, bien sûr, Séverin, écris à Maturin, qu'ils viennent lui et Gabriel. Je suis certaine qu'il adorera le voyage !

L'idée de se libérer un peu de Charles n'était guère déplaisante non plus.
Charles était adorable mais il avait une propension un peu trop exacerbée à prendre "tante Della" pour une encyclopédie qui ne verra le jour que dans deux siècles.

Là-dessus, il se passa...quelque chose.
Et après ce quelque chose, tout le monde se retrouva devant une estrade du haut de laquelle le merveilleux Duc d'Orléans discourut.

Vive Patay, vive l'Orléans, vie le Duc !

Et zou...on repart dans une autre direction après avoir rembarquer tout le monde dans le carrosse.

Pourquoi on repart, Tante Della ?
On va où ?
On va faire quoi ?

Sourire, soupire, réponse...
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Peu présente voire pas du tout jusqu'au 20 mai.
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