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( RP ) Salle de fête " La Mer d'Houille "

Nwaarlunn


Nwaarlunn, vivant seul, avait décidément une bien trop grande propriété , lui qui était soit aux champs, soit à son échoppe, parti avec l'Ost et surtout en taverne.

Il lui vint alors l'idée de convertir une partie de son logis en salle de fête.
Une pièce pouvait convenir à cela, pas très grande certes, mais en abattant une portion de mur et en agrandissant la pièce par une construction de bois, cela ferait merveille.

Plein d'enthousiasme, il retroussa ses manches, déplaça les meubles vers d'autres recoins de la maison et entama joyeusement l'ouverture dans le mur.
De belles planches et poutres attendaient déjà pour l'assemblage de l'espèce d'annexe.
La pièce comportait déjà un beau foyer où crépitera de beaux feux en hiver.

Suant à l'ouvrage, notre Nwaarlunn espérait secrètement que quelques amis remarqueraient le tapage et viendrait lui prêter main forte.
Emelyne.


Emelyne avait parcouru le marché et se rendait à la mairie quand elle entendit des bruits sourds dans la maison de Nwaarlunn. Elle se demandait ce qu'il se passait, sa maison étant habituellement très silencieuse.

Elle s'arréta et regarda par une fénêtre, ouverte malgré le froid, par laquelle sortait une fine poussière portée par le vent qui devait traverser la maison.


Hé oh.... hé hé hé oh... la maison s'est effondrée?

Elle s'accouda au rebord de la fenêtre sans prendre garde aux traces blanches qu'elle récupérait sur son mantel et interpela le fantôme blanc qu'elle voyait dans le nuage opaque.

C'est toi Nwaar?

La forme se retrourna et elle reconnut le sourire de son ami sous une tignasse blanche ébourriffée.

Que fais tu donc? As tu besoin d'aide?
Nwaarlunn



Arf ! Cela valsait mes amis ! Il s'en donnait à coeur joie notre ami Nwaarlunn, tapant comme un sourd pour détaché les lourds moelleux du mur, rêvant déjà, froufrous, jolies garcelletes, tonneaux de bières, crin-crin de viole, chants, conteurs, concours et autres petites débauches.

D'un coup, il sentit une présence plus qu'il ne l'entendit, se retourna et aperçut son amie Emelyne accoudée à une fenêtre.

" Eme ! Ah, bien content de te voir, mais prend garde à ne point te salir céans ! "
lança t'il, un large sourire fendant son visage poussiéreux.

" J'agrandis cette pièce qui me servait peu ou prou, je vais faire une belle salle de fête pour Patay "
continua t'il joyeusement.

" Il y a de l'ouvrage, je dois abattre ce mur et construire une annexe , placer un beau plancher de bois sur cette terre battue pour qu'on puisse danser dessus, refaire un peu les murs et la toiture et trouver quelques tables et chaises. "
expliqua t'il à son amie.

" Et enfin, faire une belle enseigne soit en fer forgé, soit en bois avec le nom que je vais donner à cette salle."
dit-il fièrement en venant s'accouder près d'Emelyne.
Nwaarlunn



Après avoir devisé quelques instant avec Eme, notre ami se remit à l'ouvrage.
Il n'y a pas à dire, on savait construire du solide à Patay !

" Vindiuuuu, que c'est lourd ! "
pensa t'il en soulevant une des pierres dessellées.

Cela avançait néanmoins assez rapidement, mais il est bien connu qu'il est plus aisé de défaire que de faire.

L'ouverture était pratiquement finie, notre patichon se mit à déblayer le sol des multiples débris qui le jonchait.

Il faudra qu'il pense à ramener quelques tonneaux de bonne patichoise, le travail assèche la gorge tout autant que besogner une bonne garce.

Un gosier sec comme vieille semelle de botte, ne permet pas de faire de la belle ouvrage.


Nwaarlunn


Une fois le sol dégagé de ses débris, Nwaarlunn laissa là son ouvrage, celui-ci ayant bien avancé.

Il passa dans la pièce commune de sa demeure, raviva le feu sous le chaudron noirci par l'usage et vérifia qu'il était bien empli d'eau.

Il alla se chercher des vêtures propres , plaça au centre de la pièce une grand baquet à moitié rempli d'eau et s'installa sur le porche, le temps que l'eau du chaudron se mettent à bouillir.

La rue était, comme à son habitude, calme, pas un passant, ceux-ci étant soit déjà rentrés en leurs chaumières, soit en taverne ou encore au travail.
Le soleil descendait déjà à l'horizon, les ombres s'allongeait, l'air était relativement doux en cette fin d'hiver.

Après un moment de rêverie, notre compère rentra et trouvant l'eau bouillante, la versa dans la bassine, se déshabilla et plongea avec délice dedans.

On ne pouvait dire qu'il était bel homme, trop maigre, sec comme un sarment de vigne, tout en longueur, même le membre viril ne compensait que très faiblement par la taille sa finesse.

S'il n'était beau, il avait un charme, pas de quoi faire tomber en pâmoison les garcellettes, mais quand même, il émanait de lui une forme d'élégance naturelle qui compensait la sécheresse du corps.

Une fois son bain pris, il se sécha devant le feu, l'eau faisait luire sa peau recuite par le dur labeur des champs sous le soleil, ses cheveux noirs ailes de corbeau, brillaient à la lueur de l'âtre.

Il frissonna, alla prendre chemise, braies et bottes et s'habilla calmement, il était rompu et ne savait encore si il allait passer à l'auberge ce soir.

Il se coupa une tranche de pain à l'aide de son grand couteau et se dirigea vers l'arrière de sa maison.

Un vieil arbre noueux, plus très beau, plus très vaillant mais bien assez encore pour lui faire de l'ombre dans les chaleurs de l'été lui servait de coin repos.
Il s'assit à son pied, appuya le dos sur le tronc et ferma légèrement les yeux en mastiquant son pain.

La température fraîchissait au fur et à mesure de l'arrivée du crépuscule.
C'était un moment que Nwaarlunn affectionnait particulièrement, moment de détente, de songerie ou de lecture.

Aujourd'hui, il passait et repassait en tête les diverses étapes qu'il aurait à traverser pour que la salle de fête soit telle qu'il l'imaginait.
Il avait le bois pour un beau plancher, les poutres pour la charpente et les murs, il lui faudrait réunir la paille pour le remplissage des murs et la chaume pour le toit.
Rien de bien difficile à trouver, ses champs lui fournissant tout ceci en abondance.
Fallait juste espérer qu'il avait suffisamment de bon bois sec.

Il en était là de ses pensées, lorsqu'il entendit le bêlement de ses moutons, étrange à cette heure, ils ont mangés et normalement devraient se tenir les uns contre les autres dans l'attente de la nuit.

Nwaarlunn se leva et se dirigea vers son champ situé à une trentaine de pied seulement, au passage , il ramassa un lourd et bon bâton.
C'est que voyez vous, des bandes de gueux sillonnaient de temps à autre la région, chassés de leurs villages par les famines et devenus des bêtes sauvages à force de sauvagerie, devenus prédateurs à force d'être chassés, devenus voraces à force d'entendre gémir leurs ventres creux.
C'est que voyez-vous, les temps n'étaient guère facile pour les mal-nés.

Notre ami arriva à la clôture et ne vit rien de suspect.
Mais qu'avait donc les bêtes ? Celles-ci s'étaient regroupées dans le coin est du pré, debout et faisant face au sud ouest.

Nwaarlunn regarda par là et ne vit rien, sinon, une tache noir dans les hautes herbes.
Un loup ? Peu probable, celui-ci se serait déjà retiré par peur de l'Homme.

Le patichon s'avança et vit alors qu'il s'agissait d'un chien, enfin, chien, si l'on peut dire cela de cet animal, maigre comme squelette sorti du tombeau, un poil noir, long et ébouriffé.
Les yeux de la bête luisait doucement dans la nuit tombante, mais d'une lueur qui ne semblait pas inamicale à notre paysan.

Nwaarlunn s'assit dans l'herbe à bonne distance, croisa les bras sur ses genoux et se mit à chanter doucement une berceuse venue de sa lointaine enfance.

L'animal dressa l'oreille, mais ne broncha pas, semblant simplement écouter et prendre plaisir à la douce voix humaine.

Il était relativement grand d'après se que put en voir Nwaarlunn, il devait quasiment arriver aux genoux, une fois levé.
On distinguait une tache claire sur son poitrail, le reste du pelage étant comme on l'a vu, noir, du même noir que les cheveux de Nwaar.

Celui-ci se leva, tout en continuant son doux chant et s'approcha, s'arrêtant à quelques pas de l'animal.
Il s'accroupit et sourit à la bête et , vous ne le croirez peut être pas, mais le chien sembla faire un rictus ressemblant très fort à un sourire.
Sa queue se mit même à frétiller doucement.

Homme et bête restèrent ainsi un long moment, puis le paysan se leva, tapa sur sa jambe et dis " Viens ! ".
Sans même vérifier si l'animal suivait, il rentra vers sa demeure, plantant à chaque pas son bâton dans la belle terre qui était la sienne.

Nwaarlunn rentra et s'assit devant l'âtre encore fumante, jeta une bûche qui s'enflamma aussitôt, et le chien vint, comme si il était là depuis toujours , se coucher devant le feu.
Nwaarlunn



Milles baisers lui couvrait le visage, le cou, le torse, Joshin était penchée sur lui, son corps aux formes pleines et généreuses luisait de sueur à la lueur de la chandelle finissante.

Ses longs et beaux cheveux lui caressait le visage, tandis que son souffle chaud et haletant lui soufflait au visage.

Nwaarlunn caressait les lourds et fermes seins de la belle guerrière, celle-ci le suppliant d'une voix rauque de la prendre , la de suite, les cuisses humides de désir...

" Bordel de ribaude de déjections !!! Breton !!! Bweerk ! Tu m'en as foutu partout !!! "

Le chien satisfait d'avoir réveillé d'une langue râpeuse son maître qui gémissait en son sommeil, battait allègrement de la queue.

Dieu merci, ce n'était qu'un rêve qui jamais ne parviendrait à la connaissance de dame Joshin.
Car, aussi sûr que le soleil se lève chaque jour, dame Joshin prendrait très mal ce genre de chose.
Tout cela est la faute de Breton !

Nwaar se leva, cher lecteur, chère lectrice, permettez que j'estropie le nom de notre héros, mais c'est pour la commodité de l'écriture et de la lecture de cette histoire.
Pauvre fainéant d'écrivain que je suis.

Reprenons, Nwaar donc, se leva et alla se passer de l'eau sur le visage, tout en jetant des regards furieux sur Breton qui battait de plus belle de l'appendice caudal.

Après un rapide déjeuner pris sur le pouce et quelques morceaux jetés à son nouvel et déjà encombrant ami, notre paysan sortit pour continuer l'ouvrage si bien entamée.

En sifflotant il se mit au boulot, Breton l'observant nonchalamment couché dans l'herbe.
Nwaar planta quatre petits piquet pour délimiter la future construction.

" Dix aunes de long sur six de largeur devrait suffire " se dit-il.

Il prit alors une fine corde de chanvre et relia les quatre piquets entre eux.

Notre apprenti bâtisseur alla chercher une pioche et une bêche dans son appentis et commença à creuser une tranchée de deux coudées de large sur deux de profondeur et ceci tout le long du fil tendu.

De temps à autres, il devait user de la pioche, le sol étant assez rocailleux par endroits.
Il remplirait cette tranchée de pierres taillées et bien jointes pour faire une fondation suffisamment robuste pour tenir les murs.

Malgré la fraîcheur matinale, il s'épongeait fréquemment le front, humide de transpiration sous l'effort consenti.



Cunegonde.
Depuis les remparts, Cunegonde avait une jolie vue sur tout le petit village patichon, et elle aimait à la nuit tombée observait cette vie nocturne.

A coté de la mairie, une chouette avait élu domicile, et c'est elle qui en général ouvrait le bal sous la lune.
Quelques chats poussaient de temps à autre des feulements lorsqu'ils croisaient un congénère qu'ils n'appréciaient guère, et le vent jouant dans les arbres du verger complétait cette mélodie partculière.

La nuit touchait à sa fin, et sa garde aussi par la même occasion lorsque Cunégonde se rendit compte qu'il y avait du changement du coté de chez Nwarlunn.

Elle fit donc un détour en rentrant chez elle pour voir quels travaux il effectuait, ele était curieuse la miss, mais aussi pour voir s'il souhaitait de l'aide.

Il était d'usage que l'on s'entraide les uns les autres pour les durs labeurs, et c'était aussi cela qui maintenait l'unité.

Lorsqu'elle s'approcha, il était déjà à l'ouvrage, mais elle fut accueilli en premier lieu par un corniaud dont elle ne savait pas si le rictus était amical ou non.


Nwarlunn? dit elle d'une voix un peu forte
Tu fais des transformations dans ton logis?
Tu veux un coup de main?
Cassandra.
Angel de passage a Patay avait rencontrée Nwaarlunn en taverne et il l'avait invité a venir voir la salle...du moins les travaux...il lui avait confectionné ses braies et elle lui avait promis qu'elle passerai le voir au moins une fois pendant son sejour...Elle arriva donc au lieu qu'il lui avait indiqué, elle n'aurait pas eu de mal a trouver avec tout le bruit qu'il faisait...Elle avança doucement en direction de son nouvel ami qui piochait comme un brave...ca lui changé elle qui ne le voyait que picoler en taverne là il travaillait !

Bonjour Nwaarlunn, tu vas bien?

Elle observa la piece , elle se dit qu'il avait quand même pas mal de travail a faire pour que cela ressemble a une salle de fête...

Alors les travaux avancent bien? tu es seul a faire la salle de fête?

Elle chercha alors du regard breton! c'est qu'ils deviennent attanchante ses petites bestioles a poil

Tiens je te ramene a boire^^
Elle pose une chope de biere là ou c'etait encore possible d'y poser quelque chose
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Nwaarlunn



Nwaarlunn en était d'un bon trois quarts d'avancement de sa tranchée lorsque son amie Cunégonde survint.

Après d'aimables salutations, celle-ci s'enquit de la raison d'être des travaux entrepris et demanda au jeune patichon si il avait besoin d'aide.

Celui-ci, assez ravi de la proposition, lui répondit, qu'en effet, un coup de main serait bienvenu pour le plantage des poutres de soutènements et la pose de la charpente.

Breton, tout aussi heureux, tournait en jappant autour de nos deux amis, la queue frétillante de contentement de voir un nouveau visage leurs rendre visite.

Nwaar proposa un pichet de pativoise à son amie et celle-ci s'empressa d'aller en chercher dans la bâtisse.
Le terrassier reprit en attendant son ouvrage.

A peine donnait-il les premiers coups de pioches qu'il entendit un nouveau bonjour dans son dos.
Mais quelle surprise ! C'était sa nouvelle copine d'Orléans, Angel, une noble, siou plait bien, une vrai de vrai.
Héhé ! Le voilà introduit dans la haute société notre petit tisserand.

Avec un large sourire éclairant son visage buriné, il rendit le bonjour à Angel.

" Bonjour Angel ! Heureux de te voir ! Tu viens admirer notre future salle de fête ?
Oui, je vais bien, les travaux avancent doucement mais surement.
Bon, pour le moment, il n'y a pas grand chose à voir, mais revient dans quelques semaines et tu seras surprise . "


dit-il avec une fierté mal dissimulée.

Il continua :

" Seul ? Pour le moment, mais je sais que très rapidement, nous serons une belle bande céans, à scier, planter, sceller, monter et ... boire.
La solidarité n'est pas un vain mot à Patay, c'est une tradition. "

Oui, je ne peux vous le cacher, Nwaar était très attaché à la mentalité de son village et ne pouvait s'empêcher d'en faire l'éloge.

Il vit avec plaisir la chope de bière et remercia chaleureusement l'orléanaise.
A ce moment, Cunégonde revint avec le pichet, et pas un petit, non, le vrai pichet à la patichonne.

Emelyne.
N'ayant pas pu aider son ami à abattre les cloisons, Emelyne décida d'aider dans les finitions. Elle avait acheté au marché du beau tissu coloré pour réaliser les rideaux. Elle pensait aussi fournir la salle en bancs et tabourets qu'elle avait commencé à fabriquer dans son atelier....

En ce beau dimanche, promenant Clovis pour profiter de la clemence des températures printanières, Emelyne passa devant la future salle. Les fondations avaient beaucoup avancé et bientôt les murs s'élèveraient.

Breton accourut joyeusement vers elle et signala d'un aboiement à son maître qui releva la tête la présence d'Emelyne. Une caresse sur la tête du molosse qui reniflait le lange dans lequel le bébé était emmailloté et Emelyne salua Nwaarlunn.


Tu fais un excellent travail. Bravo.

Elle s'approcha de lui et lui tendit une petite gourde de pativoise.
Cunegonde.
Revenant avec le pichet plein, Cunegonde fut enchantée de rencontrer Angel, à priori une amie de Nwaar ainsi qu'Emelyne et son fils qu'elle salua d'un grand sourire.

Et bien, en voilà du monde!

Si aprés avoir trinqué, on relève tous nos manches, je suis sure qu'on peut réussir à planter ces poutres et à monter la charpente aujourd'hui même!


La distribution faite, chacun leva sa chope à ce beau projet dont Nwaar était fondateur.
Lenore
Quelques jours plus tard, comme promis, la blondine rejoignit Nwaar à la construction. L'adolescente observa la bâtisse et sourit en coin, l'imaginant pleine de vie et d'animation. Ce futur lieu de jeu et de festivités semblait même attractif en son élaboration.

La jouvencelle entra silencieusement dans la fondation, détaillant le travail déjà accompli. Les villageois venaient en nombre pour rénover cette salle mais hélas, Lénore n'avait pas assez de temps pour mettre sa pierre à l'édifice. Boucle d'Or se contenta de les encourager par les mots avant de reprendre la route vers Orléans.

En quittant les décombres, la "Princesse" se promit de revenir en ces lieux, parée d'une belle robe jaune pour danser toute une nuitée...

_________________
Cunegonde.
Le soleil rayonnait sur cette première journée printanière, et chargée d'une tarte à la rhubarbe, Cunegonde avançait gaiement vers la mer d'houille.

Un vent léger soufflait, faisant s'agiter les premières jonquilles le long du chemin, qui seraient d'ici quelques mois remplaçées par les coquelicots.
Elle en cueillit quelques unes, et continua son chemin, un sourire aux lèvres.

Chacun travaillant dans la bonne humeur sous les ordres de Nwaar, la salle des fètes avait pu être finie dans les temps pour enterrer l'hiver.

La dernière touche de décoration avait été posée sous les applaudissements général accompagnés des aboiements de Breton.

Tout en approchant, Cunegonde imaginait le bonhomme hiver que Naar avait du préparer pour le bruler.
Fait de paille et de bois, le nez crochu, de vieux sabots aux pieds, et les bras en l'air tel un fantôme.

Elle avait déjà les jambes toutes guillerettes rien qu'à l'idée de danser autour du feu de joie les chants traditionnels.

ça y est!
Elle était arrivée, et admira le travail effectué ces dernières semaines.


Nwaar!!!

J'suis la première?
Joshin


Elle aurait dû venir bien avant, mais ne l'avait pas fait. Toujours à courir à droite et à gauche, à la caserne, au moulin, à la taverne... Elle rougit un peu. C'étaient de mauvaises excuses qu'elle se donnait là: elle aurait dû venir avant, c'est tout.

Mais enfin, elle était là. Elle n'avait pas travaillé, n'avait rien fait pour cette belle salle des fêtes, et en était honteuse. Son implication dans le village était bien minime... heureusement que d'autres avaient des idées, et les mettaient en pratique.

Elle avait entendu parler de la fête qui serait organisée pour enterrer le bonhomme hiver, et c'était une heureuse initiative. Que la première festivité soit pour le retour du printemps, signe de renouveau, lui semblait de bonne augure.

Elle apportait avec elle une pâtisserie faite avec sa propre farine, et les pommes du verger. Elle arriva et aperçut une jeune femme qu'elle avait parfois croisée, trop rarement à son goût:


- Bonjour Cunégonde. Je suis heureuse de vous voir... Vous avez fait un magnifique travail, tous ensemble, et je suis honteuse de ne pas y avoir participé.

_________________
Emelyne.
La salle des fêtes avait été terminée voilà quelques semaines mais pas encore inaugurée. L'occasion se présentait enfin et Emelyne vint l'ouvrir pour vérifier l'état de la grande salle avant d'y faire porter les victuailles pour célébrer l'évènement... enfin deux évènements : le baptême de Nwaar qui aurait lieu de lendemain mais aussi son élection à la mairie : il était l'Homme à feter.

Tout était bien rangé. Elle nettoya les tables et les bancs où la poussière s'était un peu déposée et elle ouvrit grand les portes et fenêtres pour laisser entrer le grand soleil printanier qui promettait une belle journée.

Tout serait pret à temps et Emelyne espérait que de nombreux patichons viendraient trinquer et festoyer avec eux....
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