Lafricain38
apres quelques jours de voyages sur les routes tortueuses du royaumes entre semur et mende, en passant par le bourbonnais. nous voila arrivés au porte de mende pour quelque jours.
c'est en compagnie de tonnerre son fidele destrier et de son messager gedeon que lafricain voit avec soulagement la premiere partie de sa mission se terminer .
en arrivant sa premiere mission seras d'envoyer gedeon vers le domaine de basilic et faire son rapport de mission en suite il seras temps de trouver un endroit pour donner le repos qu il merite a tonnerre
Salvaire_d_irissarri
Depuis qu'il avait accepté pour la protéger d'il ne savait quel danger, d'offrir hospitalité à la douce Jehane Elissa, le double baron à la longue mèche dorée savait que viendrait le jour où sa soeur, la comtessà se présenterait à son tour. Il le savait, l'attendait, le redoutait. Et voilà ! C'était là ! Patatras !...Il grommela sa pensée, tout en marchant à grands pas, s'agitant, tournant sur lui-même, faisant les cent pas et s'en revenant, contrarié, agité... :
Et la pitchoune Altesse qui m'annonce son départ ! Saperlipoplette ! Que je n'ai même pas pu lui montrer comme je l'aime à celui-ci ! Il ressemble tant à sa mère... Et au moinssse, s'il était là, ils auraient pu se faire conversation, tenir salon et régler tous les deux les affaires de ces détestables épousailles !
Car la chose était dite. Le petit, l'enfant, 10 ans à peine, Charlemagne Levan demeurait, de par son rang, le chef de la famille Castelmaure et Salvaire devait se plier à la décision, la promesse ancienne se devait d'être honorée et lui se devait d'épouser. Macarel ! La peste soit de cette femme et de leur ridicule promesse !
Il eût un sursaut de dépit, songeant à sa divine, sa Reyne, sa si belle, si digne, si merveilleuse cousine, celle qui à jamais, serait pour lui l'image de l'amour, la seule, la chérie entre toutes, l'unique. Aucune autre jamais ne saurait de lui se faire aimer. Il se l'était promis, juré et depuis les femmes, les autres, toutes les femmes n'étaient qu'amies de coeur, de passage, de plaisir partagé - tojorn consentantes - et jamais il n'avait forcé, ni ne forcerait quiconque ; certaines plus estimées que d'autres, certaines plus aimantes ou aimables mais nulle ne saurait prendre en son coeur une place prise déja depuis si long de temps.
Et voici qu'on le forçait, lui ! Comme la dernière des filles à marier, comme la plus insignifiante oie blanche du plus petit seigneur d'un fief perdu au fond de la vallée de la Margeride ou d'ailleurs !
Il tenait encore à la main le pli reçu ce jorn.
Magalona s'en venait ; elle arrivait ; elle était là. Court, concis, suffisant. Il se jeta à genoux, prenant sa tête entre ses mains et levant les yeux au ciel, là-haut, ailleurs, certainement au paradis solaire :
Par amour pour vous, Béatritz, par respect, par honneur, pour la parole donnée, je le ferai... J'épouserai ! Mais ne me demandez point de l'aimer ! Jamais !
Il rajouta en lui-même : D'ailleurs, je la déteste déja cette comtessà souffreteuse et malingre. Si encore elle eût été blonde, ravissante, bien tournée et de bonne constitution. Pauvre de moi !
D'un bond, il se remit sur ses pieds, continuant à se lamenter sur son sort et rouméguant in petto. Et à la recherche de Boulga, sa gouvernante revenue de son voyage intérieur, s'en alla donner ordres pour l'installation de Magalona Eufrasia, comtesse, vicomtesse et tout le tralala...Il maugréait encore à la recherche de ses gens qui sauraient bien, sans lui, accueillir la jeune femme._________________
- Salvaire d'Irissarri y Castelmaure, baron d'Apcher et de Randon, en Lengadòc.
Lafricain38
en 13 mai au matin lafricain se dit qu'il faut bon etre recu comme un prince par la gente dame en cette ville mende . il comenca par rassure la dame en lui disant que le sejour a mende auras commen durée , le temps qu il faudras a sa protege pour deregle ses affaires si besion le depard peu etre retarder c'est a elle de donner le signe du depart . lafricain profite de son sejour pour visite la ville et ses tavernes et en escortant si besion la dame dans ses deplacement .
une petit visite a son fidele destrier le rassure le sejour a mende devrait etre agreable pour lui aussi
Roy
Roy et Salvaire, amis depuis peu avait discuter en taverne. Il savait que Salvaire prenait des cours d'escrime avec son maître d'arme. Quant à lui, Roy, entraîné depuis toujours par l'ami de son père, un vieux routard qui avait fait pas mal de guerres, se sentait rouillé par manque d'entrainement. la dernière fois qu'il s'était battu remontait en effet au moment ou ces satanés Lions avaient pénétré la ville et l'avaient asservis...
Les deux compère avaient donc décidé d'aller a Randon, dans la salle d'armes et de s'entrainer ensemble. Sortant en rigolant d'une bonne blague, il montèrent sur les destriers et firent une course au triple galop.
Alors que Roy qui avait réussi a dépasse Salvaire s'était tourné pour se moquer de lui,(Roy est très taquin et joueur), il ne vit pas les deux troncs au milieu de la route et son cheval se cabra si violement qu'il en fut ejecté.
Tombant sur ses fesses il se mit à rire et se laissa s'effondrer sur le dos un instant, le temps de reprendre son souffle en rigolant. Cela faisait longtemps qu'il n'étais pas tombé.
Boulga
Citation:Adissiatz Mèstra Boulga.
Ah, par Deos, Boulga avait oublié de se présenter. Mais bon, la dona Comtessa semblait femme d'assez d'esprit pour faire passer inaperçue la moindre faute de goût ou de convenances.
Citation:Je n'ai que très peu d'affaires avec moi. Également quelques cadeaux pour le double baron, mais sans doute serait-ce plutôt à vous que je dois les donner ?
Oui, certo, elle les recevrait et s'occuperait de les lui présenter.
Boulga acquiesça d'un signe de tête, laissant la Comtessa poursuivre :
Citation:Il s'agit de deux magnifiques peaux de loups que mon meneur de loups m'a offertes il y a peu.
mmh, c'était un peu plus embarrassant. Un magnifique présent, sans aucun doute, mais il faudrait informer très vite la fiancée que le senher Salvaire avait un très bon ami qui considérait les loups comme ses frères. Enfin... un loup en particulier. Bref, l'Homme au loup, l'Irlandais, risquait de se froisser.
Citation:Viendront également, dans quelques jours, deux fûts de l'hypocras que Paula Estèva d'Alanha, ma Mère, produisait dans le temps où elle était encore présente.
Ah, cela, c'était autre chose, et avait toutes les chances d'être fort apprécié.
Le sourire de Boulga s'élargit pour se rétrécir presqu'aussitôt, lorsqu'elle crut voir dans le regard soudain perdu de la comtessa les prémices d'un malaise. Le soleil, pardine ! Elle s'avança vivement.
Citation:
Je ne voudrais point abuser, mais me serait-il possible de m'abriter du soleil je vous prie ? Ma santé ne me permet malheureusement pas d'en profiter plus.
Plan segur, dona, je vous conduis. Le soleil tape fort à cette heure de la journée, il ne fait bon pour personne y rester exposé trop long de temps
D'autorité et le plus naturellement du monde, elle saisit le bras de la Comtessa pour l'entraîner à l'intérieur.
Et voilà que le fracas d'un galop se fit entendre et que Boulga tournant la tête pour voir vit deux cavaliers arriver en trombe. Son senher, la mèche d'or étincelante sous le soleil, claquant au vent, aussi fière que l'oriflamme. L'autre cavalier - au rire puissant elle reconnut mestre Roy le forgeron - fut éjecté soudain de son cheval et tomba dans la poussière
Par Deos ! Messer Roy ! souffla Boulga, un instant interdite
Mais ses yeux s'agrandirent encore quand le blond baron se laissa glisser à côté de son ami et se roula dans la poussière en riant aux éclats :
Senher Salvaire !
Ca non, ce n'était pas une façon de se tenir ! Mais bon, senher et maître chez lui, évidemment. Boulga hésita un court instant sur la conduite à tenir, mais elle opta pour achever ce qui était commencé, la chute n'avait pas l'air si grave.
Dona Comtessa, allons d'abord à l'intérieur, installez-vous à votre aise, je vous fais porter de quoi boire et manger
Elle désigna les grands fauteuils disposés près d'une des larges fenêtres de la grande salle, ce qui permettait de profiter de la lumière du jour sans souffrir la brûlure du soleil. Elle ajouta avec un sourire légèrement inquiet :
Permettez que j'aille m'enquérir de mon senher et de son ami, qu'ils ne se soient pas fait de mal_________________
Roy
Roy à terre rigolait de sa chute et se releva en frottant les fesses. Il regarda Salvaire se rouler à son tour et sourit en coin...
Oui merci Salvaire, je vais bien...Si ce n'est mes oreilles qui me brûle à votre langage.
Il se mit a rire un peu puis aida Salvaire à se relever quand Boulga arriva.
Oui merci Boulga, je vais bien.
Il lui sourit, elle avait l'air paniquée. Il l'écouta ensuite parler à Salvaire de la dame et sourit en coin un instant.
Salvaire, je crois que votre mariée est arrivée.
Il sourit, se moquant gentiment de son ami, celui-ci lui ayant fait par de son avis sur la question. Il remonta ensuite à cheval. Quand on chute, il faut tout de suite se relever, dit ton...Et tandis la main à Boulga pour la faire grimper.
Aller Boulga, il y a une petite cinquantaine de mètre, on va pas y aller en marchant...D'autant que la situation à l'air urgente...
Aller Salvaire en route! Le devoir vous appel!.Et taquin, il rajouta : Plan ségur!