Zelgius
Pour toutes choses il faut une fin. Pour les vies cachées, pour les fausses identités, pour les mensonges, pour les vérités arrangées. Et c'est le jour du 29 Avril 1460 que notre brun décida de prendre sa plume pour laisser sa trace dans certains esprits... Sa filleule serait la première à avoir l'une des pièces du puzzle de sa vie. Certes, il aurait peut être était préférable de lui dire directement, mais il commence à être connu que la simplicité ne fait pas parti de la logique Zelgiusienne... Le Rose Noire prit donc sa plume, assez tard dans la soirée, plongea le bec dans l'encrier qui ne le quittait plus depuis quelques mois, il faudrait d'ailleurs qu'il se procure à nouveau de cette encre rouge qu'il utilise... Mais ce n'est pas là notre sujet. Le début de la lettre serait des plus normales mais il faut bien commencer par quelques choses.
A ma filleule,
Je sais que nous ne nous sommes pas quitté sur de très bon termes la dernière fois, j'avoue avoir été... disproportionné dans mes propos. Et je m'en excuse. J'espère que tu ne m'en tiens pas rigueur comme nous ne nous sommes pas vu depuis ce jour-là. J'aurai préféré que rien de tout cela ne se produise, mais tu sais comme je suis. Aussi bazin que... qu'un blond quand je le veux ! Enfin... C'est peut être aussi pour ça que j'ai demandé à Zeph de veiller sur toi si il m'arrivait quelque chose. Bref ! J'écris, j'écris mais j'en oublis de te souhaiter ton anniversaire, alors bon anniversaire ! Et désolé de ne pas être en face de toi pour te donner ce que j'ai mis dans la bourse qui accompagne cette missive... Car, il n'y a pas que de l'or ! Bon, un peu quand même, tu en feras ce que tu veux... Le donner à Paf, à Pouikie, ou à Zeph même ! Ou alors le jeter sur une des quiches qui peuplent l'endroit où tu te trouves ?
Sur son bureau était posé ladite bourse, à côté une bague... D'une ancienne vie, d'un "avant-Zelgius"... Il posa sa plume sur le parchemin et prit la bague. Il l'ouvrit comme on ouvre une bague à poison, déboutonna un bouton de sa chemise et tira un coup sec sur la corde qui lui servait de collier et retira la clef attaché à la corde pour la glisser à l'intérieur du bijou. La bague fut refermée et glissé entre les pièces d'or. Le brun reprit la plume et recommença à écrire, un peu plus bas sur le parchemin.
Bien, je suppose que tu as regardé et trouvé la bague ? Elle a une histoire d'ailleurs cette bague. Elle me vient de... Mouais, en y repensant c'est pas forcément très intéressant, pour faire simple, cette bague est la seule et unique chose qui m'est appartenu avant que je ne devienne qui je suis maintenant, même si certains faits de mon passé sont revenu à la surface, comme l'homme qui a essayé de me tuer à Saint-Aignan il y a quelques mois, tu t'en souviens peut être ? J'ai retrouvé leurs traces grâce, notamment à mes quelques escapades aux frontières du Berry. Tu sais, celles qui nous ont valu notre dispute ! En même temps comment aurai-je pu t'en parler alors que nous n'étions pas seul ? Ah oui, là que j'y pense... Garde tout pour toi, enfin sauf l'or, ça tu peux le jeter comme je t'ai dit... Mais je m'égare là... Une fois le mandat ducal fini, donc d'ici quelques semaines, voir un mois le temps des préparatifs. Donc, on ne se reverra surement pas avant longtemps, si j'arrive à ne pas me faire tuer. Me connaissant, ce ne sera pas chose aisée ! Ah oui, et si je meurs il faudrait que tu dises à Zephir que je pourrai pas le démettre de sa surveillance, je ne pense pas que ça l'ennui grandement mais bon... On ne sait jamais, et il faudra veiller sur Ropt aussi, ou alors la donner à Pouikie, au choix, je m'en fiche en fait. Norf ! Je m'égare encore, tu dois t'en ficher et te demander pourquoi tu continues à lire, la réponse est simple d'ailleurs, tu dois t'attendre à ce que j'écrive un truc intelligent à la fin... Moi aussi ! Je parlais de quoi déjà ? Ah oui, la bague. D'ailleurs est ce qu'elle t'ira ? Je sais pas, elle commence à se faire vieille en plus, c'est pas vraiment très pratique pour aller avec tes habits.
Un sourire se dessina sur le visage du brun, comment son esprit parfois trop torturé et malade avait-il pu arriver à parler de vêtements ? Surement quelques folies qu'il aurait oublié d'ici quelques heures... La suite de la lettre fut donc logique pour lui.
Pourquoi un cadeau comme celui-là ? Simplement parce que... Bah, je voulais t'offrir un cadeau de ton vrai parrain, enfin si tu veux toujours m'appeler comme ça après ce qu'il s'est passé à l'église à l'enterrement de Poum ? Mais ce n'est pas notre sujet, je crois que je vais finir ce courrier, je commence à partir dans tous les sens et je ne comprend plus rien à ce que je veux écrire, non mais tu t'en rends un peu compte !?
Prend soin de toi,
Bises,
Zelgius.
Et c'était vrai. Il en avait dit des choses à l'enterrement de sa soeur... Tous n'avaient pas apprécié, mais c'est ce qu'il avait pensé sur le moment. Et il se souvint de la raison de cette missive... Comment avait-il pu oublier une chose si importante ?
PS : Ah oui, et bon anniversaire !
Voilà, c'était dit, enfin écrit... L'heure était maintenant à la relecture. Il posa la plume à côté de l'encrier presque vide. Des sourires passaient rapidement sur le visage de Zelgius durant cette vérification et... ah déjà dit ! Il reprit donc sa plume, la trempa dans le fond de l'encrier et posa le bec sur le parchemin.
PPS : Après relecture, je m'aperçois que le premier PS n'a pas lieu d'être, je l'ai déjà écrit plus haut...
Plusieurs minutes passèrent avant qu'il ne se rende compte qu'il n'avait pas parlé du "principal" cadeau, la clef...
PPPS (oui je sais, il faut que j'arrête de rajouter des choses) : La bague s'ouvre.
C'était vrai en même temps, il fallait qu'il arrête de rajouter des détails... Oh allez un petit dernier... Juste pour dire.
PPPPS : Voilà, c'est fini !
Cette fois il n'avait plus d'encre donc même en le souhaitant très fort, il ne pourrait rien ajouter de plus. Il posa la plume, fit tomber un peu de sel sur l'encre pour qu'elle sèche... Roula la lettre une fois que le sel eut fait effet et la fit tenir avec la corde-collier qu'il noua rapidement autour. Et enfin... il laissa partir...
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A ma filleule,
Je sais que nous ne nous sommes pas quitté sur de très bon termes la dernière fois, j'avoue avoir été... disproportionné dans mes propos. Et je m'en excuse. J'espère que tu ne m'en tiens pas rigueur comme nous ne nous sommes pas vu depuis ce jour-là. J'aurai préféré que rien de tout cela ne se produise, mais tu sais comme je suis. Aussi bazin que... qu'un blond quand je le veux ! Enfin... C'est peut être aussi pour ça que j'ai demandé à Zeph de veiller sur toi si il m'arrivait quelque chose. Bref ! J'écris, j'écris mais j'en oublis de te souhaiter ton anniversaire, alors bon anniversaire ! Et désolé de ne pas être en face de toi pour te donner ce que j'ai mis dans la bourse qui accompagne cette missive... Car, il n'y a pas que de l'or ! Bon, un peu quand même, tu en feras ce que tu veux... Le donner à Paf, à Pouikie, ou à Zeph même ! Ou alors le jeter sur une des quiches qui peuplent l'endroit où tu te trouves ?
Sur son bureau était posé ladite bourse, à côté une bague... D'une ancienne vie, d'un "avant-Zelgius"... Il posa sa plume sur le parchemin et prit la bague. Il l'ouvrit comme on ouvre une bague à poison, déboutonna un bouton de sa chemise et tira un coup sec sur la corde qui lui servait de collier et retira la clef attaché à la corde pour la glisser à l'intérieur du bijou. La bague fut refermée et glissé entre les pièces d'or. Le brun reprit la plume et recommença à écrire, un peu plus bas sur le parchemin.
Bien, je suppose que tu as regardé et trouvé la bague ? Elle a une histoire d'ailleurs cette bague. Elle me vient de... Mouais, en y repensant c'est pas forcément très intéressant, pour faire simple, cette bague est la seule et unique chose qui m'est appartenu avant que je ne devienne qui je suis maintenant, même si certains faits de mon passé sont revenu à la surface, comme l'homme qui a essayé de me tuer à Saint-Aignan il y a quelques mois, tu t'en souviens peut être ? J'ai retrouvé leurs traces grâce, notamment à mes quelques escapades aux frontières du Berry. Tu sais, celles qui nous ont valu notre dispute ! En même temps comment aurai-je pu t'en parler alors que nous n'étions pas seul ? Ah oui, là que j'y pense... Garde tout pour toi, enfin sauf l'or, ça tu peux le jeter comme je t'ai dit... Mais je m'égare là... Une fois le mandat ducal fini, donc d'ici quelques semaines, voir un mois le temps des préparatifs. Donc, on ne se reverra surement pas avant longtemps, si j'arrive à ne pas me faire tuer. Me connaissant, ce ne sera pas chose aisée ! Ah oui, et si je meurs il faudrait que tu dises à Zephir que je pourrai pas le démettre de sa surveillance, je ne pense pas que ça l'ennui grandement mais bon... On ne sait jamais, et il faudra veiller sur Ropt aussi, ou alors la donner à Pouikie, au choix, je m'en fiche en fait. Norf ! Je m'égare encore, tu dois t'en ficher et te demander pourquoi tu continues à lire, la réponse est simple d'ailleurs, tu dois t'attendre à ce que j'écrive un truc intelligent à la fin... Moi aussi ! Je parlais de quoi déjà ? Ah oui, la bague. D'ailleurs est ce qu'elle t'ira ? Je sais pas, elle commence à se faire vieille en plus, c'est pas vraiment très pratique pour aller avec tes habits.
Un sourire se dessina sur le visage du brun, comment son esprit parfois trop torturé et malade avait-il pu arriver à parler de vêtements ? Surement quelques folies qu'il aurait oublié d'ici quelques heures... La suite de la lettre fut donc logique pour lui.
Pourquoi un cadeau comme celui-là ? Simplement parce que... Bah, je voulais t'offrir un cadeau de ton vrai parrain, enfin si tu veux toujours m'appeler comme ça après ce qu'il s'est passé à l'église à l'enterrement de Poum ? Mais ce n'est pas notre sujet, je crois que je vais finir ce courrier, je commence à partir dans tous les sens et je ne comprend plus rien à ce que je veux écrire, non mais tu t'en rends un peu compte !?
Prend soin de toi,
Bises,
Zelgius.
Et c'était vrai. Il en avait dit des choses à l'enterrement de sa soeur... Tous n'avaient pas apprécié, mais c'est ce qu'il avait pensé sur le moment. Et il se souvint de la raison de cette missive... Comment avait-il pu oublier une chose si importante ?
PS : Ah oui, et bon anniversaire !
Voilà, c'était dit, enfin écrit... L'heure était maintenant à la relecture. Il posa la plume à côté de l'encrier presque vide. Des sourires passaient rapidement sur le visage de Zelgius durant cette vérification et... ah déjà dit ! Il reprit donc sa plume, la trempa dans le fond de l'encrier et posa le bec sur le parchemin.
PPS : Après relecture, je m'aperçois que le premier PS n'a pas lieu d'être, je l'ai déjà écrit plus haut...
Plusieurs minutes passèrent avant qu'il ne se rende compte qu'il n'avait pas parlé du "principal" cadeau, la clef...
PPPS (oui je sais, il faut que j'arrête de rajouter des choses) : La bague s'ouvre.
C'était vrai en même temps, il fallait qu'il arrête de rajouter des détails... Oh allez un petit dernier... Juste pour dire.
PPPPS : Voilà, c'est fini !
Cette fois il n'avait plus d'encre donc même en le souhaitant très fort, il ne pourrait rien ajouter de plus. Il posa la plume, fit tomber un peu de sel sur l'encre pour qu'elle sèche... Roula la lettre une fois que le sel eut fait effet et la fit tenir avec la corde-collier qu'il noua rapidement autour. Et enfin... il laissa partir...
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