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Info:
Une maison close de plus en Normandie. Pas de porno, tant pis pour les excités du bulbe.

[RP] Patte blanche à travers le judas

--Finkbrau



Un petit commerce qui fonctionnant asez bien surtout pour le plus vieux métier du monde.
Vivant de libertinage, Finkbrau avait souvent joué de ses charmes naturels pour économiser suffisament et faire l'acquisition d'une vielle auberge dans les faubourg de Fécamp. Il la retapa du mieux qu'il estimait pour y faire venir les hommes et les femmes en mal d'émotion.

A l'étage, il avait aménagé plusieurs chambres avec des couches assez sommaires, sur un guéridon dans un coin des alcôves, il avait fait posé une bassine et un broc pour les ablutions intimes.

Il avait acheté à différents tisserands de la ville, des tentures de différents coloris et quelques tapisseries pour décorer mais surtout insonoriser les pièces.

Au rez de chaussée, il avait agencé plusieurs coins afin de commencer le libertinage à l'abri des regards de ses voisins avant de monter à l'étage par l'escalier qui montait juste après le comptoir, où il encaisserai les écus.

Il lui fallait maintenant trouver des demoiselles et quelques demoiseaux pour faire fructifier sa mise de départ.


Ouvert à tous, mais plus spécialement aux PNJ libertins.
ATTENTION: On se limite au jeu de la séduction. Ce qui se passe dans les chambres doit être soft, édulcoré ou sous entendus au maximum. Pas de hardcore.
Voir forum secondaire, monde RP des RR, la prostitution dans les RR pour bien comprendre le RP que vous ferez.
Aupyl


Les nouvelles allaient vite, on vint le prévenir qu'une maison un peu particulière allait ouvrir. Le maire s'y rendit accompagné de deux gardes municipaux. La maison était situé de l'autre coté de la ville, et c'est en sueur qu'ils arrivèrent à l'établissement.

Aupyl tambourina à la porte. Personne ne répondit.

-Pff, c'est que j'ai pas que ça à faire moi. Je vais pas attendre cent sept ans.
Bon, on rentre. Vous passerez voir si ya du monde lors de votre prochaine ronde.


Il fit demi tour mais ne voulant pas marcher encore, il héla une charette de foin qui allait vers el centre-ville.
-Oh, l'ami, tu vas au marché? Tu peux nous emmener et nous déposer près de la mairie?
-Moui, j'vas là-bas, embarquez don'.

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En route vers les élevages de chèvres ou les tapisseries, si j'en trouve.
Pomme d'Argent promotion mai 1457
Matouminou


Matou revenait du marché où elle avait effectué le relevé des prix, veillant à ce que ceux-ci s'inscrivent bien dans la grille officielle. Elle ne savait pas encore combien de temps elle aurait à faire cette surveillance. Cependant, elle la faisait consciencieusement. Elle avait tissé des liens amicaux avec la plupart des marchands et l'ambiance lui plaisait. C'est avec un pincement au coeur qu'elle allait quitter cette fonction. Elle traversa Fécamp pour se diriger vers le sud, elle avait à vérifier l'adresse d'un spéculateur. Elle n'aimait pas trop aller dans ce quartier. Elle redoutait toujours une mauvaise rencontre. Cependant, ça n'avait rien à voir avec les bas-fonds de la ville. Du reste, elle croisa quelques paysans, qui la binette sur l'épaule, revenaient certainement des champs. Elle salua des femmes qui rentraient du marché, le panier plein de victuailles. Une charrette passa sur laquelle, elle crut reconnaitre le maire. Si c'était bien lui, il devait sans doute revenir de la chasse aux mauvais payeurs d'impôts.
Elle sourit en voyant un groupe d'enfants se courir après avec des bâtons faisant office d'épées.
Elle arrêta un vieillard pour lui demander s'il connaissait le spéculateur recherché. Il désigna une ruelle. Elle le remercia et se dirigea dans cette direction. Soudain, son regard fut attiré par une bâtisse assez singulière. Elle ressemblait à une auberge.


Curieux, murmura-t-elle, je ne savais pas qu'il y avait une auberge ici!

Elle s'approcha, et regarda à travers les carreaux. Elle vit une salle assez sombre, agencée d'une drôle de façon. Elle se redressa perplexe. Elle héla une jeune femme, la salua et lui demanda:

C'est quoi cette établissement? une auberge? une taverne?

Elle vit la jeune femme rougir et baisser la tête. Elle la regarda étonnée. Elle insista, sa curiosité piquée au vif. La jeune femme releva la tête et lui expliqua:

Ben, ma foi...c'est....une maison...j'dirai...où les hommes s' retrouvent..quoi!! en galante compagnie..si vous voyez c'que j'veux dire!!

Matou comprit l'activité de ce qu'elle avait pris pour une auberge. Elle faillit s'étouffer lorsque la jeune femme lui lança:

Le propriétaire cherche des femmes...ça vous intéresse?

Elle haussa les épaules, prête à la remettre à sa place, mais préféra ne rien dire. La femme s'éloigna en riant.
Matou aimait voir les choses de ses propres yeux. Elle était curieuse certes, mais pas de façon malsaine. Elle aimait se rendre compte par elle -même, trop habituée à entendre des récits abracadabrants, souvent déformés et toujours mal interprétés. Elle aurait bien aimé voir comment c'était à l'intérieur. Quel prétexte pouvait-elle trouver? Elle se mit à réfléchir et se souvint des paroles de la jeune femme.


Pas bête finalement...c'est le meilleur moyen pour voir comment c'est à l'intérieur.....Horloger va me tuer, s'il apprend ça!! songea-t-elle.... je lui en parlerai de toute façon...

Elle hésita et lentement se dirigea vers l'entrée...

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Finkbrau


D'un fenestron, il avait vu les gardes qui venaient déjà. Un troisième homme les accompagnaient. Ce n'est pas qu'il était inquiet, mais il sentait que déjà, les bonnes moeurs des gens d'ici auraient vite fait de lui faire sentir qu'il n'était pas le bienvenu. Il resta en haut à les surveiller sans répondre à la porte.
"Peuvent pas attendre que je trouve des filles, sont bien pressés ces gars."

Puis les voyant repartir, il redescendit. Il continuait d'arranger les pièces qui ferait de ce lupanar le plus grand de Normandie. Ou du moins le plus réputé.
Une ombre devant les carreaux le fit sursauter. Puis il entendit des papotages de femmes venant de l'extérieur. Il se dirigea vers la porte et entrouvit le judas. Une jeune femme brune s'avançait vers la porte.

"Mignonne, avec un regard vicieux, j'aime ça"

Il ouvrit la porte avant même qu'elle ne frappa à celle ci.

"Ponchour, je peux vous aider? Vous cherchez du travail?"
Matouminou
Elle sursauta, elle n'avait pas eut le temps de frapper que la porte s'ouvrait déjà. Elle regarda l'homme qui lui faisait face. Il était grand et habillé avec soin. Elle baissa les yeux, un peu gênée. Elle regretta d'avoir cédé à la curiosité. Cependant, il fallait maintenant qu'elle assume. Elle le regarda de nouveau et ouvrit la bouche, mais il la devança:

"Ponchour, je peux vous aider? Vous cherchez du travail?"


Elle nota son étrange accent. Elle inspira doucement et sentit ses joues devenir cramoisies. Jamais, elle n'avait été aussi mal à l'aise, cependant, il n'était pas question qu'elle perde contenance. Elle le regarda et avec un aplomb qui la surprit elle-même, elle s'entendit répondre:

Bonjour...oui..on m'a dit que vous embauchiez...j'ai une expérience de tavernière...
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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Finkbrau


La fille rougissait, c'était bon signe pour lui. Il la sentit un peu honteuse de venir ici, comme si braver les interdits de la morale lui faisait envie et la dégoûtait en même temps.

-Une tafernière, warum nich? Arrrh, bourquoi pas? Che vous brends à l'eszai. Si fous faites boire les clients suffizament, .... .. le but est qu'ils poivent auzzi. ... Qu'ils conzomment avant de conzommer d'autres délices..... HAHAHAHA.

Il la détailla pendant qu'il lui parlait: la poitrine un peu plate, avec un corset cela réhausserait ce petit manque, le fessier légérement rebondi, l'envie de tâter se fit forte, mais il se retint. Elle avait un visage coquin et des yeux brillant de malice. Elle devait faire tourner des têtes et créer l'envie et le désir chez les hommes. Tavernière pour commencer, il verrait pour qu'elle monte à l'étage plus tard.

-Zo, faizons connaizance, je m'abbelle Finkbrau, che suis elsazich, arrrff, allsâcien, c'est dans du coté du levant, und Sie? Et fous?
Matouminou


Matou écouta l'homme.

-Une tafernière, warum nich? Arrrh, bourquoi pas? Che vous brends à l'eszai. Si fous faites boire les clients suffizament, .... .. le but est qu'ils poivent auzzi. ... Qu'ils conzomment avant de conzommer d'autres délices..... HAHAHAHA.


Elle esquissa un léger sourire. Décidément, elle avait le chic pour se mettre dans des situations un peu délicates, cependant, elle commençait à s'amuser. Après tout, elle ne faisait rien de mal et elle devait coûte que coûte voir l'intérieur de cette maison. Elle n'allait pas reculer maintenant. Elle baissa les yeux, les releva en les faisant papillonner. Elle eut une pensée pour son mari, heureusement qu'il ne la voyait pas. Elle irait se confesser de toute façon. Elle opta pour jouer à l'oie blanche. Elle prit un air naïf:


Faire boire les clients? oui, ça je sais faire....mais qu'appelez-vous autres délices? Ici on boit du calva et c'est déjà un sacré délice...qu'existe -t-il de meilleur, Messire ...euh...

L'homme avec son accent incroyable, lui sourit et se présenta:

-Zo, faizons connaizance, je m'abbelle Finkbrau, che suis elsazich, arrrff, allsâcien, c'est dans du coté du levant, und Sie? Et fous?


Euh...fous? oui, nous le sommes un peu tous ici...et bien moi c'est Matouminou...serg....enfin...meunière...Enchantée Messire Ficbro...Ainsi vous êtes Alsacien? vous venez du royaume germanique? Moi je suis Normande....élevée au calva et à l'humour sophistiqué de fécamp...mais ce serait trop long à vous expliquer....Alors si vous me faisiez visiter les lieux?? Et dites moi aussi quel genre de chalands vous comptez accueillir...vous savez des tavernes ici il y en a quelques unes. Que proposez-vous de plus???

Elle le regarda en faisant une petite moue, puis, elle lui sourit. Elle se demanda si elle n'avait pas un peu trop parlé. Bah! tout au plus la trouverait-il bavarde. D'un geste élégant, elle releva la mèche qui lui retombait sur le front et qu'elle n'arrivait jamais à discipliner.

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Matouminou
Heureuse Fécampoise
Fière d'être Normande
Verba docent, exempla trahunt
--Aspasie


Aspasie était arrivée dans ce village un peu par hasard , elle cherchait un endroit digne de ce nom pour excercer ses « talents » et un homme lui avait dit qu’une sorte de lupanar venait d’ouvrir ses portes à Fécamp .
C’était une femme de grande beauté et probablement une des seules prostituées venue à ce métier plus par goût ou par affinités que par réel besoin si ce n’est celui de satisfaire une sensibilité à fleur de peau ….

D’une démarche chaloupée et provocante qui ne laissait aucun doute sur ses activités , elle traversa le village dévisageant les quelques habitants qu’elle croisait . Les femmes tournaient le regard d’un air horrifié en se signant et les hommes déglutissaient péniblement . La courtisane aimait provoquer ce genre de réaction et elle lança un regard plus qu’explicite à un homme qui semblait revenir du marché avec des légumes sous le bras , il en fut si troublé qu’il trébucha et se retrouva les quatre fers en l’air au milieu de la rue . Elle s’approcha et lui tendit une main , le pauvre faillit faire une syncope en apercevant sa poitrine qui jaillissait presque de son corsage .

Dites-moi, brave homme , je cherche une taverne … hum ….euh …. Une taverne un peu spéciale …. Pourriez vous m’indiquer la direction ?
Aupyl
Sur la charette, le vieux lui parlait en patois de ses pauvres articulations qui le faisait souffrir, Aupyl avait bien envie de le diriger vers la doctoresse du village, mais là, il profitait de son moyen de transport, il acquiescait en hochant de la tête écoutant distraitement.

Devant eux, ils virent un homme tomber lachant ses légumes au sol, puis venant de la droite une femme fort jolie. En passant, Aupyl entendit que la fille cherchait l'auberge d'où il arrivait.


HOOOO! fit il en tirant sur les rênes des mains du vieux, je descends là mon brave..

Il descendit de la carriole. S'approchant, il comprit vite que la gueuse jouait de ses charmes pour obtenir ce qu'elle voulait, et qu'elle les obtenait.
Aupyl lui indiqua le chemin rapidement.


-Alors, c'est le long des remparts de la ville. Prenez la route de Rouen et la porte sud, prenez sur la droite.

Il voulait éviter qu'on le voit avec cette dame. Il s'en voulait d'avoir descendu si vite du véhicule.
Honteux, il se dirigea vers la mairie à pied.

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En route vers les élevages de chèvres ou les tapisseries, si j'en trouve.
Pomme d'Argent promotion mai 1457
--Aspasie
La coquine regardait le pauvre homme balbutier des mots incompréhensibles ..

Euh ...M'dame ...une taverne ...euh ...ben ...ptetre ben ...ben ..euh ..... M'dame..que .... taverne ...speciale .....euh ... ou ..pourquoi .... mes légumes ...euh .... je suis où ... aristote ... à l'aide .... pitié ....

Elle aperçut alors un homme richement vêtu sauter allégrement d'une carriole . Aspasie savait reconnaitre un homme vaillant au premier coup d'oeil et celui-là lui plût instantanément . De plus, le regard qu'il lança sur elle , même si rapidement detourné , en disait long ...

Citation:
Alors, c'est le long des remparts de la ville. Prenez la route de Rouen et la porte sud, prenez sur la droite.


S'amusant à faire tournoyer sa jolie bourse en dentelle au bout de son bras, elle l'ecouta en souriant .

Vous êtes bien aimable messire , je vous remercie de ce renseignement , je pense que nous nous reverrons bientot ...

Elle ne reussit pas à lui envoyer son oeillade préférée, il etait dejà parti , tête basse vars un batiment qui devait être la mairie .

Tiens, il est peut etre fonctionnaire ou quelque chose de ce genre, il a la classe ... hummmm .. je sens que je vais m'amuser ici moi ...

Relevant ses juppons, elle partit donc vers la direction indiquée en chantonnant :

Oh mon beau .... oui .... mon beau ....oh oh .. que tu es beau .... que tu es fier ... que tu es beau ...... oh oh .... oui tu es fier.... tu redresses la tête .... tu es beau ...oh oh .....
--Finkbrau
Alors si vous me faisiez visiter les lieux?? Et dites moi aussi quel genre de chalands vous comptez accueillir...vous savez des tavernes ici il y en a quelques unes. Que proposez-vous de plus???

Hop-la, une sacré parleuse, celle là. Pensa le taulier.

Fiziter? Hop-la, z'aurez bien de temps.
Koi de plus? Komment diree? Les femmes bpourront déguzter du zirop de Cordome et les zhommes, du jus de zyprine. Ou les deux, ou l'inverse. C'est komme ils foudront.


Il partit dans un grand éclat de rire en songeant à l'idée des corps enlacés, tout sexe confondus.

Buisqu'il y a bersonne, on fa commmencer la fisite. Alors, là, en bas, za sera l'endroit des rencontres et des choix. Foyez, la grande salle à droite en bas de l'ezcalier. Za, ce bassera izi pour le choix de la marzandise, buis,ils bazeront dans les betites bièces bour faire blusss connaizance ou bour chouer aux cartes ou ke sais-che enkore.

Voyant la demoiselle qui commençait à suivre de moins de moins.

Ach? Mon azzent , je ..... fais.... vais essayer de barler, ach de.... parler moins vite.... pour....ke... fous,vous..... combreniez.

Il lui montra le comptoir, juste en bas de l'escalier. Deux semblant de guichet faisait office de caisse, l'un à un bout pour les consommations et l'autre juste au début de l'escalier. A ce guichet-ci, derrière le comptoir, il y avait des sabliers de grosses contenances et au dessus de chacun un numéro de chambre.
Il avait prévu de limiter le temps des ébats dans celles-ci.


Foilà, pour le rez de zauzée. On ferra les chambres blus tard. Ils boivent quoi ici? Où che bourrais trouver de la bonne bière?
--Aspasie
Aspasie arriva devant l'auberge , le batiment était plus que vétuste, elle fit la grimace ... Moins sûre d'avoir envie de s'amus...travailler ici ! Se disant , qu'après tout, il ne fallait pas se fier aux apparences , elle s'approcha de la porte et frappa .

Comme personne ne semblait l'entendre, elle poussa légèrement la porte entrebaillée et se glissa à l'intérieur . Des voix lui parvinrent , elle se dirigea et aperçut un homme et une femme en grande conversation . L'homme faisait de grands gestes en regardant la fille d'un air concupiscent .. et la fille écoutait en babillant très vite ..sans doute, terrorisée mais curieuse ...
Encore une bourgeoise en mal d'aventure ..ça marche la tête droite au marché ou pour entrer dans l'eglise mais c'est plus tordu et pervers que la dernière des catins en retraite !

Aspasie toussota discrètement et attendit leur réaction, la main sur la hanche et un joli sourire avenant en plein milieu de la figure .

Matouminou
Matou regarda l'homme et l'écouta. Elle avait un peu de mal à le suivre tant son accent était prononcé. cependant, elle ne put s'empêcher de sourire quand il lui décrivit ce qu'il proposait de plus. Elle essaya de prendre un air naïf et hocha la tête. Il lui proposa alors d'entrer. Elle le suivit et regarda autour d'elle. L'homme lui désigna une salle sur la droite:

Foyez, la grande salle à droite en bas de l'ezcalier. Za, ce bassera izi pour le choix de la marzandise...

La pièce, bien que spacieuse, n'en n'était pas moins sombre. De lourdes tentures rouges pendaient aux fenêtres. Le plafond traditionnellement bas et typique des maisons normandes donnait une impression d'étouffement.
Elle sursauta et répéta en fronçant les sourcils:

le choix de la marchandise...

Il hocha la tête et poursuivit:

...buis,ils bazeront dans les betites bièces bour faire blusss connaizance ou bour chouer aux cartes ou ke sais-che enkore.

Il lui montra encore des sortes de guichets avec sur l'un d'entre eux des sabliers chacun dotés d'un numéro. Elle se demanda à quoi ça pouvait correspondre. Elle le regarda interloquée mais il se méprit sur son étonnement et s'excusa pour son accent. Elle commençait à se sentir un peu mal à l'aise. Cet endroit lui déplaisait. Elle espérait vraiment que Horloger n'y mettrait pas les pieds et lorsque l'homme lui demanda :

Ils boivent quoi ici? Où che bourrais trouver de la bonne bière?


Elle répondit sans hésitation:

De la bière? ma foi, il faut la faire venir de Flandre je pense...sinon, les hommes boivent de la tisane avec une goutte de calva...les jours faste...enfin, les jours de fêtes!

Elle savait que les fécampois n'aimaient pas la bière et encore moins la tisane.
Elle lui fit un charmant sourire en se demandant comment elle allait pouvoir prendre congé sans le froisser. Un léger toussotement la fit sursauter. Elle se retourna et vit une femme qui les regardait un sourire sur ses lèvres exagérément rouges.
Matou la dévisagea, puis la regarda de bas en haut. Elégamment vêtue, elle était incontestablement très belle. Le regard de Matou se figea sur le corsage ne cachant presque rien d'une poitrine plantureuse. Machinalement, elle porta sa main à sa poitrine et elle déglutit péniblement.


Pffff...ça c'est de la poitrine....des seins à faire se damner tous les saints... pensa-t-elle

A ce moment précis, Matou sentit qu'elle détestait cette femme. Elle était belle, certes, mais toute sa personne transpirait la vulgarité. Nulle doute qu'elle venait pour proposer ses services. Ses yeux se foncèrent et en la toisant, elle passa devant elle. Elle lâcha un "Dame" avec un petit signe de la tête, puis se tournant vers l'homme, elle lui dit:

Je vous laisse, je vais encore réfléchir. Merci pour la visite, ce fut....comment dire?....très instructif! Et......elle hésita un bref instant.....Bienvenue à Fécamp!!
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Matouminou
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--Finkbrau
Je vous laisse, je vais encore réfléchir. Merci pour la visite, ce fut....comment dire?....très instructif! Et.........Bienvenue à Fécamp!!

Il n'écoutait plus la tavernière, il n'avait d'yeux que pour la fille qui venait de rentrer. Distraitement, il fit un signe d'adieu. Il reconnut tout de suite le potentiel que cette fille lui rapporterait. Les écus allaient rentrer facilement.
Une poitrine avec de quoi remplir les mains d'un honnête homme. Un sourire pulpeux de courtisane. C'était exactement une de ses femmes qu'il aimait. Il lui fallait d'autres encore pour que le commerce soit rentable. Et un de ces hommes de couleur dont on lui avait parlé qui venait de l'autre coté de la Mare Nostrum.


-Bonchour, je beux vous aider? Je suis Finkbrau, mais apbelez moi Fink. Et fous? z'est koi votre petit nom ou fôtre nom de guerre?

Il la fit entrer, et son déhanché n'était pas fortuit mais bien intentionnel. Il voyait bien qu'elle pratiquait déjà ce métier. Il lui restait qu'à trouver un terrain d'entente pour les tarifs.
--Aspasie
La bourgeoise se tourna vers elle et la détailla des pieds à la tête , son regard équivoque sur sa poitrine opulente fit sourire Aspasie . Elle ne baissa pas les yeux lorsque l’autre lui jeta un regard haineux , cela faisait bien longtemps que les femmes , surtout ces petites bourgeoises étriquées et coincées la toisaient ainsi . Comment leur en vouloir, elles savaient sans jamais vouloir se l’avouer que leur maris , pères, frères et même fils se vautreraient un jour ou l’autre dans la luxure que les catins ou autre filles de joie offraient pour quelques écus .

Aspasie aperçut alors ce qui semblait être le maitre des lieux .

Citation:
Bonchour, je beux vous aider? Je suis Finkbrau, mais apbelez moi Fink. Et fous? z'est koi votre petit nom ou fôtre nom de guerre?


Arf, un germanique ..pas les plus faciles …sont retors et sadiques … Je vais lui annoncer la couleur d’entrée …

Bonjour, Messire Fink , je m’appelle Aspasie , je pense que vous avez deviné ce que je viens faire ici . Il est important que les choses soient claires dès le départ .

Elle le fixa droit dans les yeux , le regard devint dur et déterminé , elle n’aguichait plus , elle annonça la couleur .

Alors voilà , j’ai de multiples talents que je pourrai détailler plus en détail après . Je pense que vous ne serez pas déçu de mes services mais j’ai quelques conditions . Tout d’abord, c’est moi qui choisis la chambre et la décoration , je choisis également le client et mes tarifs sont extrêmement élevés , je vous assure que les prestations que j’offre valent bien ça . J’exige totale liberté dans ma façon de travailler , je vous verserai un pourcentage de mes revenus à chaque fin de semaine .

Un joli sourire revint sur ses lèvres et elle tira une chaise sur laquelle elle s’assit en croisant une jambe sur l’autre , ce qui dégagea un morceau de cuisse blanche et laiteuse …

Alors , je suis embauchée ?
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