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[RP] Sur les Rives du Doubs

Emma.
Lieu RP ou chacun est libre de venir s'y retrouver pour penser, rire, pleurer, partager, enfin tout ce que vous souhaitez, ouvert à tous!! Et bon jeu!!





Château Chalon...



L'aube venait de naître, et la blonde s'était éveillée, après une toilette puis elle passa sa tenue, elle avait traversé les chambres de ses filles, elle avait sur chacune de leurs têtes déposée un baiser tendre, puis elle s'était arrêtée prés du berceau de Nathanaël, elle regarda longuement ce fils, elle avait les yeux brillant, son cœur lui faisait affreusement mal, elle souffrait intérieurement, mais elle ne disait mot de cette souffrance, elle faisait partie de sa vie, des affres de celle-ci, des choses que l'on doit accepter au quotidien.


Elle ne put même pas recouvrir le petit homme, elle n'arrivait plus à aucun gestes tendre envers lui, son instinct maternel était-il partie? Elle ne savait pas trop... Elle enfila sa cape d'hermine, les matinées étaient encore frileuse, puis elle s'éclipsa de la chaude demeure, elle avait besoin de marcher, de pouvoir s’aérer l'âme et le cœur...


Les rives du Doubs..



Avec instinct elle était descendue auprès des rives du Doubs, elle entendait déjà le clapotis de l'eau, elle aimait ce chant si mélodieux, elle allait de son pas si dansant, elle se dirigeait vers l'endroit qu'elle aimait tant enfant, il était un petit endroit ou la terre s’avançait sur l'eau, formant un promontoire qui surplombait le tout et l'on pouvait rêver...

Elle gravit rapidement son promontoire, et prit ses aises, ses azurs parcourant la beauté du paysage, sa France Comté, elle l'aimait bien entendu.. et dans la beauté pur du ciel, elle vit son visage se dessiner, lui... comment expliquer aux autres qu'il avait ensorceler son cœur, qu'avec lui elle avait parcouru le monde en le regardant avec des yeux enfantins, elle avait tout oublié à ses cotés, son nom, sa vie entière, ses obligations, à ce jour elle l'avait définitivement perdue...


Cette nuit il est venue lui dire adieu.. un adieu qui l'a brisée une fois de plus, elle avait cru la douleur estompé, mais quand il était près d'elle lui expliquant pourquoi il l'a quittait, elle n'avait même pas réussit à lui en vouloir à son chat...elle avait encore envie de se serrer dans ses bras et de regarder les étoiles comme il le faisait les nuits de voyage, quand ils n'étaient plus ni Emma, ni Cara mais juste deux cavaliers libre comme le vent...


Elle aimait Wil, bien entendu, cela elle n'en doutait pas, mais son chat c'était sa folie, celui qui lui avait fait découvrir l'amour autrement, mais qui avait aussi détruit quelque chose en elle... se relèverait-elle un jour? Dieu seul le sait....


Elle ferma les yeux, et dans un chuchotis on put entendre venir de la bouche de la Blonde.


On ne vit pas sans se dire adieu
On ne vit pas sans mourir un peu
Sans abandonner pour aller plus loin
Sur son chemin quelque chose ou quelqu'un


Je suis venu pour te dire adieu
Un souvenir, meurt toujours un peu
J'ai voulu savoir, ce qu'il m'a resté
Du seul amour, qui ait pu compté

Je suis venu pour te dire adieu
Ou si tu veux, adieu à nous deux
Comme le jour, où tu m'as fait pleuré
En me disant adieu à jamais...


Cara tu es cette étoile filante qui rejoindra bientôt l'éternité.. je ne pourrais jamais t'oublier....




Elle laissa libre court à ses larmes amères, qui pourrait vraiment comprendre, qu'il avait fait d'elle la femme qu'elle était, que lui avait compter dans sa vie, que tout cela était réel, que tout avait était différent avec lui...

_________________
Clarrissia
C'est l'odeur de sa douce maman qui la réveilla. Son odeur de blonde pure et cendrée aux effluves d'ambre et de violette si délicieuses.
Sans esquisser un seul geste, elle sourit émue. Sa mère posant sur le front de chaque fillette un doux baiser. La candeur fit aussitôt place à l'inquiétude lorsque celle-ci pose son regard de longs instants sur son fils Nathanaël, et étrangement ne l'embrasse pas.

Rapidement, elle enfile une cape d'hermine et sort de la demeure.

Clarri se lève aussitôt, recouvre le bébé, inspecte le berceau d'Emmeline, pose ses yeux sur sa soeur Mael, puis se précipite à la fenêtre.
Emma prenait la direction de la rivière.

S'habillant avec précipitation, elle hèle la cuisinière, lui précisant qu'elle sort quelques instants rejoindre sa mère.


- Je ne serais point longue, de retour en tout cas pour les tétées prochaines.

L'air est frais en cette journée de printemps, les premières lueurs de l'aube se démerdent avec les nuages servant de plafond à la campagne Doloise. Clarri suit sa maman à bonne distance...elle l'aime mais a peur...le comportement de sa mère adoptive depuis plusieurs jours ne cesse de l'inquiéter, ses sommeils sont troublés, entrecoupés de cauchemars bruyants, certaines fois elle la regarde pleurer sans comprendre ce qu'il se passe.

Elle l'inquiète. De ce fait la mésange s'est mise en tête de ne jamais la lâcher partout ou elle ira.


Ce matin, c'est vers les rives du Doubs qu'elle se dirige...Emma s'assoit sur un rocher surplombant la rivière et elle l'entend murmurer quelques vers particulièrement douloureux.
Alors Clarri s'avance doucement vers elle et sans bruit s'agenouille derrière sa maman. Entoure ses épaules de ses bras et pose sa tête contre sa joue.


- Maman...que se passe-t-il ? Tu vis encore dans ton passé n'est-ce-pas ? Tu n'arrives pas à oublier ? Tu sais, je crois que l'on fait toutes deux ce que l'on peut avec notre vécu et nos désirs de vie, ce que nous sommes au plus profond de nous-même. Il est parfois long et délicat de comprendre ce qui se passe en nous parce-qu'il faut se délester de certaines de nos certitudes passées.
Ce que je veux t'expliquer c'est qu'il faut se dire que ce qui était notre vérité jusqu'alors, ce qui faisait nos fondations de toute une existence apparemment cadrées ne l'est plus. C'est dur car au début nous sommes perdues sans que l'on trouve la lumière susceptible de nous éclairer...tu ne peux ignorer Cara n'est-ce-pas ? C'est tellement évident...et douloureux. Mais il faudra bien que tu digères tout cela. Le seul souci c'est le temps. Pour certains il leur faudra un an, pour d'autres des années et pour quelques-uns cela ne se fera jamais...

Wil t'y aidera. Il est doux et patient, même s'il souffre de te voir ainsi...


Tu sais maman, ce n'est pas facile d'accepter d'être soi-même, de se donner le droit d'être en accord parfait avec son corps et sa conscience. Dans tous les cas c'est un choix qui peut-être lourd de conséquences, d'où cette crainte de l'inconnu, de peser tout l'ensemble pour être le plus proche possible de la sérénité...ne rien regretter maman.

J'aimerais tant pouvoir te consoler. Mais malgré mon retour vers toi je sens bien que je n'y arrive pas. Il te manque quelque chose que ni Wil, ni moi ne pourrons t'offrir...

J'espérais tant que tu ne te sentes plus seule maman...


Elle enfouit son visage dans le cou de sa mère, baignant sa poitrine de quelques larmes...puis dépose un long baiser sur sa joue rosie par le frais de la matinée, se relève et avant de repartir lui fit doucement.

- Il n'y a que toi pour t'en sortir maman...je suis là pour t'écouter et t'aimer...c'est ton histoire maman, mais ne te gaspille pas. Pense à ceux qui sont là, bien vivants et qui t'aiment.

Bien, je vais aller nourrir les enfants...ils doivent hurler leur faim...


Elle dégage ses épaules de sa cape et l'enroule sur les épaules de sa douce maman...

- Ne prends pas froid surtout.
_________________
Emma.
Elle n'avait pas senti la présence de sa plus grande à ses cotés, elle avait juste sentie, sa douceur, frisonne en sentant ses bras se refermer sur elle, elle sourit la Blonde, sa fée était contre elle, malgré qu'elle se sentait cotonneuse, hors du monde, elle pouvait sentir sa présence et l'écouta.


Citation:
Maman...que se passe-t-il ? Tu vis encore dans ton passé n'est-ce-pas ? Tu n'arrives pas à oublier ? Tu sais, je crois que l'on fait toutes deux ce que l'on peut avec notre vécu et nos désirs de vie, ce que nous sommes au plus profond de nous-même. Il est parfois long et délicat de comprendre ce qui se passe en nous parce-qu'il faut se délester de certaines de nos certitudes passées.
Ce que je veux t'expliquer c'est qu'il faut se dire que ce qui était notre vérité jusqu'alors, ce qui faisait nos fondations de toute une existence apparemment cadrées ne l'est plus. C'est dur car au début nous sommes perdues sans que l'on trouve la lumière susceptible de nous éclairer...tu ne peux ignorer Cara n'est-ce-pas ? C'est tellement évident...et douloureux. Mais il faudra bien que tu digères tout cela. Le seul souci c'est le temps. Pour certains il leur faudra un an, pour d'autres des années et pour quelques-uns cela ne se fera jamais...

Wil t'y aidera. Il est doux et patient, même s'il souffre de te voir ainsi...

Tu sais maman, ce n'est pas facile d'accepter d'être soi-même, de se donner le droit d'être en accord parfait avec son corps et sa conscience. Dans tous les cas c'est un choix qui peut-être lourd de conséquences, d'où cette crainte de l'inconnu, de peser tout l'ensemble pour être le plus proche possible de la sérénité...ne rien regretter maman.

J'aimerais tant pouvoir te consoler. Mais malgré mon retour vers toi je sens bien que je n'y arrive pas. Il te manque quelque chose que ni Wil, ni moi ne pourrons t'offrir...

J'espérais tant que tu ne te sentes plus seule maman...



Elle ferma les yeux, oui son passé la hantait, mais sa fille avait les mots juste, sa famille, son futur époux, avait-elle ce droit de tout fichtre par terre, juste parce que son cœur avait subit un coup de lame?

Avait-elle ce droit de faire la sourde face à leurs cris d'amour et de sincérité, face à leurs bras chargés de douceur et de confiance?


Non elle n'avait pas le droit, elle finirait seule au fond de son domaine, à croupir et rechignant un passé qui ne lui servait à rien si ce n'est à la rendre froide, sèche... Alors qu'elle était tout autre Emma, elle était la blondinette aux yeux bleus rieurs, elle aimait rire et danser avec ses amis, elle aimait refermer ses bras autour de l'homme qui partager sa vie, elle aimait enlacer sa puce.. elle aimait ses enfants.. sa petite fille..



Elle sentit le détachement de sa fille, elle sursauta, et sortit de son mutisme comme une violente goulée d'air prenant ses poumons, et la cria


Clarrrii!!!! Se levant d'une traite, elle la regarda, puis regarda à nouveau le ciel si bleu, la vie n'était-elle pas belle? Ne valait-elle pas le coup d'avancer et de vivre sans ressasser les choses disparues...



Clarri... elle courut vers elle et prit son bras doucement, se lovant contre sa grande.


Tu as raison ma douceur, je sais que ma froideur me transforme en un monstre d’égoïsme mais je sais que je ne suis pas ainsi que je ne suis point cette personne, je suis Emma celle qui te faisait rire, ta maman avec qui tu partageait des choses, et je veux retrouver cela, je veux pas, je ne veux pas vous perdre non jamais....


Elle retint ses larmes, ne plus pleurer non elle ne voulait plus, et avança sur le chemin..


Ma chérie si on rentrait pour s'occuper des petits, je crois que j'ai perdu trop de temps... je veux rattraper cela.. et puis les rives du Doubs sont trop belles pour venir y pleurer nous y viendront pour y manger en famille au beau jour...



Elle pensa à Wil son cœur se serra, elle l'aimait oui elle l'aimait elle se devait de rattraper le mal fait.


Ma chérie en rentrant il faut que je missive Wil, je dois lui demander le pardon.


S’arrêtant elle se mit face à sa fille, plongeant ses azurs dans son regard


Et toi me pardonne tu?

_________________
Clarrissia
Un bruit de pas, une main qui se referme sur son bras et sa maman qui l'enlace tout contre elle et qui lui demande.
Citation:

Et toi me pardonne tu?


Ses beaux yeux azur qui la transpercent jusqu'au plus profond d'elle-même cherchant quoi ? Une approbation ? Lui dire ce qu'elle voulait entendre ?

Qu'était la vraie définition du pardon finalement ? Un remède permettant d’annuler l’effet de saletés appelées autocritique, jugement, rancune ou culpabilité, tous ces sentiments qui nous pourrissent la vie.

Alors tout doucement, lui prenant le bras, marchant d'un pas lent vers le Domaine, Clarri lui répond.


- Si tu t'en veux, si tu te sens responsable de ce qui t'arrive, alors c'est un bon moyen de te donner l’illusion que tu contrôles la situation.
Je n'ai pas à te pardonner où à ne pas te pardonner maman, tu as réagis devant une difficulté te semblant insurmontable, tout en perdant de vue que nous étions présents pour toi...mais je peux le comprendre...cela semble si naturel d'être dans les bras de celui ou celle que l'on aime.
L'important est l'émotion que l'on a eu de vivre ensemble, ce plaisir diffus et tellement fort de se retrouver l'un près de l'autre à se regarder et s'embrasser tendrement.

Mais ce qui n'est plus n'est plus maman. Alors laisse-toi aimer par ceux qui veulent t'aimer et qui ne te demanderont rien d'autre que tu les regarde un peu.
Il n'y a pas de technique du savoir faire, seulement du savoir aimer.


Elle sourit la petite Clarri et pose une douce bise sur la joue de sa douce mère et reprend.

- Tu sais...la première fois que j'ai embrassé une fille j'avais treize ans. Je rêvais ce baiser, je rêvais cette douceur ; bref, j'ai cru que j'allais mourir sur place tant c'était bien au-dessus de ce dont je rêvais...
Et puis il y eut ses bras, son corps, ses draps, l'amour avec elle...cela a effacé tout le reste. Indescriptible.

Et puis elle est morte aussi...tout comme celui que tu pleure également...mais je t'ai retrouvée, j'ai retrouvé des gens que j'aimais enfant, et j'ai fait connaissance avec d'autres...je ne l'oublierais pas non, mais je t'offrirais mon plus beau sourire parce-que tu es mon espoir maman...
Alors regarde-nous...on t'aime et on ne veut pas te perdre.


Elle se tut définitivement jusqu'au Domaine...juste leurs bras enroulés l'un à l'autre, se regardant comme deux jeunes filles, collant leur front de temps à autre, souriant et riant...cela allait se poursuivre...

La saga des Van Ansel, une histoire qui ne se terminera jamais.

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Emma.
    [Quelques Temps plus Tard]


    Le jour avait montré ses divines couleurs ensoleillés, la chaleur revenait avec le printemps qui se mourrait pour laisser place à l'été, elle avait fait partir en avant une servante bien aimable qui avait pris les provisions du pique-nique, elle avait pris contre elle ses deux plus petits.


    Elle souriait de bonheur d'enfin retrouvé ses amis proche et ses enfants un moment de bien-être et de détente absolue, elle reniflait les airs environs, mélange d'herbe fraîche et de fleurs printanière, enfin elle arriva face au Doubs, le clapotis de l'eau se faisait douce mélodie, elle posa Maelle sur la couverture dressée par la Servante, et mis doucement Nathan dans son panier.


    Tournant sur elle même elle admira les mets présents, elle n'avait pas lésiné sa fidèle Cunégonde sur le repas du jour, ils allaient tous se délecter et peut-être qu'ensuite dans la douceur de la journée ils s'offriraient une baignade, prenant place près de ses enfants elle attendit l'arrivée des autres.



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Clarrissia
Mardi 15 mai 1460

Il fallait avoir du cran et de la joie au coeur pour organiser un pique-nique, en tout cas, Clarrissia, la fille d'Emma fut emballée par cette initiative. Célébrer le printemps, voilà une excellente idée d'organiser le premier pique-nique Dolois, dans le cadre splendide et majestueux des berges du Doubs.

Pendant que la charrette de Clarri avançait cahin caha dans des rues doloises calmes comme un mardi (normal, vu qu'on est effectivement mardi), la mésange ne pouvait s'empêcher d'esquisser un petit sourire plein d'ironie à l'encontre de ceux qui sans cesse critiquaient leur ville comme une ville morte et dénuée d'intérêt. Tellement facile de critiquer méchamment la capitale, on avait le droit de s'exprimer certes, mais à ce niveau de crachats d'invectives, cela en devenait de la diffamation. Que voulez-vous...là comme ailleurs, l'évitement de se remettre en cause et la résignation ont vite fait d'installer une culture déplaisante et insidieuse de la médiocrité.

Clarri n'a que seize ans, mais la vie lui a appris à se méfier davantage d'elle-même que des autres...des autres elle ne craint que la méchanceté qui fait mal, d'elle-même elle appréhende la bonté qui ruine. C'était très énervant de rencontrer des faisandés qui ne pouvaient sceller leur hypocrisie...ils ont beau nous regarder droit dans les yeux en prenant des expressions de brave homme, leur regard trahit leur fausse dercherie...c'était ainsi...alors le regard de Clarri, pour ne pas être en reste leur retournait expressément une formidable charge de mépris.

Au gré de ses pensées elle arrive enfin sur les bords du Doubs. Sa mère est déjà sur place et déballe les mets préparés par Cunégonde, la servante.


- Hou hou Maman !

Elle lui adresse un grand sourire, puis prend le panier d'osier où sa fille Emmeline babillait et le pose sur l'herbe. Enfin elle débarque des tonnes de victuailles que Gedeon et elle-même avaient composé.

Il y avait entre autres, des oeufs façon Clarrissia, un mélange d'oeufs durs mélangé avec du Comté râpé, du persil, un fromage qu'elle avait ramené de sa région natale et de la chapelure ; puis une fantaisie italienne à la sauce pesto, des petits chaussons au veau qu'elle avait appris à cuisiner à Gedeon,une omelette aux choux, une salade d'épinards, au chèvre et à la poire, des poulets fumés aux herbes, des gâteaux et enfin du bon vin de Voiteur.



Un coup d'oeil au ciel, qui semblait clément, et l'envie de commencer une dégustation la tenaillait...quel supplice d'attendre ainsi. Elle espérait beaucoup Clarri de cette journée, elle espérait vraiment une certaine convivialité au rythme des barques, des rires, des histoires, des gorgées et des bouchées glanées de-ci de-là, au détour d'un coin de nappe, d'une promenade, d'un moment d'isolement et d'intimité...

Le temps est assez frais mais agréable. Quelque nuages point trop menaçants et qui laissent entrevoir régulièrement quelques rais de l'astre associé à leur bonheur.


- Bonjour Maman...voilà, tout est en place. Il ne reste plus qu'à attendre ceux qui voudront bien nous faire la joie de leur présence.

Elle la serra très fort dans ses bras puis alla nourrir sa fille et l'emmailloter.

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Maecenas
Maecenas arriva sur les lieux...Il vit que tout en place. Il sourit en se rendant compte qu'il n'arrivait ni trop tôt, ni trop tard. Il était là, il n'allait tout de même pas rater cette occasion de se divertir un tout petit peu^^

Une raison supplémentaire qui l'eut poussé à être présent n'est autre que le désir de revoir ces amies.

Alors d'un pas ni pressé, ni lent, il vint au pique nique. Avait-il prévu d'arriver à l'eau? Allait-il s'y baigner?

Il vint donc quand il fut assez prêt, il vit Emma et Clarri...c'est donc sans étonnement qu'un sourire apparu sur son visage. Le genre de sourire dont on ne s'en aperçoit pas sois-même. Ô chers lecteurs ne me dites pas que vous n'avez jamais connu ce sourire!!! Tout mon être en ait convaincu que vous avez eu un jour ce sourire, ce gentil sourire.


Bonjour les filles!!!

Il observa un petit temps mort, temps mort qu'il consacra à un balayage du lieu. Un balayage qui fut rapide, et même très rapide. Par balayage chers amis n'y voyais pas l'acte même de passer un coup de balai, mais un regard furtif. Celui-ci dura quelques secondes.

Il se précipita ensuite leur faire un gros câlin à chacune d'elle. Le genre de câlin qui fait perdre le souffle. Non pas qu'il voulut les étouffer...


Comment allez-vous? Vous êtes toutes deux très jolies. Il marqua une pose, le temps de se dire: elles le sont toujours d'ailleurs. Puis il ajouta C'est joli tout ça, c'est appétissant tout comme vous deux.
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Sol lucet omnibus
Emma.
    La blonde était rêveuse, la beauté du paysage la faisait se perdre dans ses pensées, elle aimait regarder les vallons enchanteurs de la Franche Comté, sa Terre, ses racines, ce qu'elle n'avait jamais réussi à quitter..


    Citation:
    - Hou hou Maman !



    Un sursaut la sorti de ses pensées, et elle se tourna en souriant, sa fée était arrivée au point de rendez-vous, et elle se releva pour la prendre dans ses bras et déposer une douce bise sur son front.


    Bonjour ma fée, je suis ravie de te voir ici, alors tu as aussi ramené quelques douceurs?




    Elle la regarda déballer des mets et encore des mets, plus appétissant les uns des autres, écarquillant les yeux devant tout ce qu'il y aurait à manger, cela se promettait une grande journée.


    Autre voix, masculine cette fois, qui fit bondir son cœur, il était venu son ami, une présence qu'elle espérait pour quelle raison elle préférait garder cela pour elle, du moins pour le moment, mais quelque chose depuis quelques jours la troublait, elle cherchait à comprendre ce qui se passait, ce qu'elle n'avait pas déceler auparavant et qui se dessiner depuis l'anniversaire de son cher ami..Mae...



    Citation:
    Bonjour les filles!!!



    Pas le temps de se mouvoir, qu'elle sentit une étreinte qui allait la faire étouffer, elle le serra doucement de ses bras prolongeant celle-ci et déposa une douce bise sur sa joue, puis s'écartant doucement elle le regarda une étincelle dans les yeux, un sourire aux lèvres.


    Bonjour Mae, ravie de te voir, comme tu peux le constater on a de quoi nourrir un régiment!!!


    Un regard vers la nourriture en grande abondance, puis un regard vers le Doubs elle reprit.


    J'espère que vous avez prévu pour une petite baignade digestive après ce grand repas.



    Elle sourit un peu plus, les regardant tous, le bonheur était là simple mais beau.

_________________































Maecenas
Autant de mets, j'espère que ce n'est pas une punition les filles!!! Il riait carrément en le disant. Puis à Emma de dire qu'il y avait de quoi nourrir tout un régiment.

Il tourna la tête puis se demanda comment allait-il finir tout ça. Ensuite une pensée vers Pae vint à lui. Il balada également ses pensées vers les enfants des orphelinats.

Il s'approcha un tout petit peu plus d'Emma, il lui demanda comment elle va, demanda son voyage, s'il s'était bien déroulé.

Mais lorsqu'elle lui demanda s'il avait prévu une baignade, il eut un sourire sur ses lèvres. En f ait, il n'avait rien prévu pour la baignade. Il n'allait tout de même pas se mettre en petite culotte, lui qui était plutôt pudique. Mais les petites culottes, n'étaient-elles pas une ténue adéquate pour les bains?

Il était riant tout en regardant son amie de toujours...
Il était riant car un bon moment s'annonçait...
Il était souriant parce qu'avec la présence de Clarri, il se sentait proche de Anna
Il était souriant parce qu'il était à ses côtés...
Il était souriant parce que face à la présence d'Emma, il n'avait guère autre alternative...
Il était souriant parce qu'il passerait un moment qui lui fera oublier combien la Liline le manquait...
Il était souriant parce qu'il y avait du vin. Non pas qu'il eut été ivrogne mais le vin avait cette particularité d'égailler ceux qui le consolait, lorsqu'ils furent en sa présence...

Voilà ce qui colorait son visage d'un sourire. Ce sourire devrait annoncé une auréole de bonheur planée sur sa tête.

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Sol lucet omnibus
Emma.
    La blonde souriait de l'instant de bonheur, elle était bien et sereine depuis quelques jours, certaines choses étaient bouclées, d'autre naissaient, tant de mouvements dans sa vie, des surprises aussi, des visites qu'elle n'aurait pas cru de personnes croisées en chemin, sa vie reprenait son cour doucement.


    Elle regarda avec fierté sa fille, si belle et si radieuse, la prunelle de ses yeux? Oui bien entendu que deviendrait-elle si elle n'était pas présente dans sa vie?

    S'agenouillant sur la couverture étendu, elle posa un regard maternel sur ses deux plus petits, puis reprit d'une voix joyeuse.


    Alors si on goutait tout cela? On ne va pas rester à regarder la beauté des mets?

_________________
Maecenas
Emma. a écrit:


Alors si on goutait tout cela? On ne va pas rester à regarder la beauté des mets?



Maecenas ne se fit pas prier pour ouvrir la bal. Il prit un peu de tout, un peu partout, sans rien prendre en excès.

On le vit également prendre un verre de vin qu'il avait pour projet de siroter tout tranquillement. Une fois sa portion de gourmandise fut terminée, il vint en face de la rivière. Il prit l'air rêveur certes mais tendre également.

Avait-il du mal à s'en rendre compte que précisement il savourait ce moment? Ce mouvement en compagnie de ses amies. Chose qu'il souhaitât toujours mais qui n'arrivait guère souvint^^.

Il revint vers les filles et plus précisément auprès d'Emma dont il prit la main pour l'accrocher à son coude à lui...Une fois de plus il se perdit dans la clarté de ses yeux!!! Mais il ne divagua pas pour autant. Il attendit que les filles, ces amies furent prêtes pour certainement les proposer une baignade.


Emma, t'es sûre de ne rien me cacher? Tes yeux n'ont pas la même clarté^^

Il prit l'air taquin lorsqu'il prononça ses paroles...
_________________

Sol lucet omnibus
Emma.
    Elle suivait du regard les mouvements de chacun, elle souriait de la gourmandise de son ami.. s'inquiétait du silence de sa fille..


    A son tour elle choisit un peu de tout, mais pas en grande quantité la gourmandise n'était-elle pas un vilain défaut? Doucement mais surement la vie renaissait de ses cendres, des sentiments apparaissaient mais elle ne savait comment agir face à ceux-ci, une distance était toujours présente, et pourtant elle avait cette envie d'avancer, de sauter le fossé et pourtant elle d'habitude si franche dans ses sentiments se sentait enfant sous son regard et n'osait plus mots..


    Elle sentit la présence de son ami à ses cotés, et l'entendit


    Citation:
    Emma, t'es sûre de ne rien me cacher? Tes yeux n'ont pas la même clarté^^



    Elle réfléchit au sens de cette question, ses yeux exprimaient-ils tant que cela que tout bouillonnait en elle, et qu'elle ne savait pas si elle devait parler sans retenue ou faire tout le contraire par peur de tout gâcher?!? Choix cornélien dans la tête de la Blonde qui ne s'est jamais vraiment posé de questions sur cela, fonceuse toujours aux risques de se casser le nez violemment, sa petite fée lui disait souvent qu'elle croyait trop aux illusions.


    Et là es ce que cela était à nouveau une illusion, quelque chose qui s'évaporait comme de la brume, ou avait-elle droit d'y croire enfin??
    Secouant ses boucles blondes elle regarda à nouveau son ami et dans un sourire elle répondit.


    Ah bon tu trouves mon regard changé? Toi qui me connais si bien tu dois bien savoir ce qui me fais chavirer l'esprit en ce moment..



_________________












Maecenas
Mae se perdit de nouveau dans le regard de son amie. Elle le ramena lorsqu'elle répondit.

Citation:
Ah bon tu trouves mon regard changé? Toi qui me connais si bien tu dois bien savoir ce qui me fais chavirer l'esprit en ce moment..


Il ne l'avait pas quitter des yeux...il la regardait toujours dans les yeux. Mais sa question le surprit un peu...en fait il ne s'attendait pas a cette question qu'elle articula aisément. En guise de réponse, il lui fit son plus jolis sourire.Que pouvait-il faire de plus?...sans trop réfléchir il finit par lui dire dans un ton qui se voulait rassurant


Heu...Vois tu Emma, généralement les choses me paraissent plus belles quand je les découvre dans tes yeux...Je ne parle pas du parfum de tes cheveux qui n'est guère autre que le parfum du bonheur...Mais vois-tu Emma, mon Emma

Un silence s'imposa à lui. Le temps de prendre du souffle? Cherchait-il des mots? Il n'avait besoin d'autres mots lorsqu’il parlait à sa belle blonde aux yeux bleus. Il lui parlait toujours avec les mots du cœur. Il reprit donc la parole. Ce faisant, il mit sa main gauche sur la joue droite d'Emma.


La clarté de tes yeux, ma chère Emma correspond à celle d'une personne dont le bonheur semble s'enfuir sur les ailes brisées du désir, entre le destin, la crainte, la peur et la chance. Lorsqu'un oiseau porte malheur plane sur la tête et sur le cœur^^


Il prit l'air rassurant en ajoutant.


Pourtant je peux te rassurer qu'il n'y a aucun oiseau porte malheur sur ta tête^^

Il jeta un gentil regard sur sa tête à elle, comme s'il voulait vérifier qu'il n'y avait rien.
Ensuite, il finit par la prendre dans ses bras...il la souleva carrément.

En mettant en la portant telle une mère prend son enfant et qu'elle projette de l’allaiter. Si le bras gauche était sous la nuque d'Emma, il bras droit devait-être à l'arrière des cuisses.

Sans demander son avis à elle, il prit dans ses bras...Avait-il ce droit? Pour lui oui, car c'était Emma, son Emma. Elle était son amie; que dis-je, elle représentait bien plus qu'une amie pour lui...elle ne le représentait pas seulement, elle l'était carrément.

_________________

Sol lucet omnibus
Emma.
    Elle gardait son regard dans le sien, elle se sentait gauche et malhabile une sensation jamais vécut auparavant, une envie de se jeter dans ses bras, et une autre de filer tête baissée de peur de tout perdre, elle l'écoutait parler, elle aimait le chant de sa voix douce lui berçait le cœur.


    Citation:
    La clarté de tes yeux, ma chère Emma correspond à celle d'une personne dont le bonheur semble s'enfuir sur les ailes brisées du désir, entre le destin, la crainte, la peur et la chance. Lorsqu'un oiseau porte malheur plane sur la tête et sur le cœur^^



    Elle essaya de mémoriser la phrase et d'en comprendre le sens, mais n'eut pas le temps pour plus de réflexion qui l'a souleva de terre, elle passa ses bras autour de son cou et se perdit un bref instant dans ses pensées, ils avaient tout à cet instant l'allure d'un couple nouvellement marié, elle sourit bêtement de cette idée, puis plongea ses azurs dans son regard, reprenant d'une voix douce qu'elle voulait sans hésitation.


    Mae, dans tes yeux je vois un avenir, le mien.. le notre...serein et fait de douce complicité, j'aimerais pour une fois croire que je peux faire un nous... sans tâches et sans malheurs, j'aimerais que mon regard clair brille de bonheur, et s'illumine de douceur chaque jours en te voyant..



    Elle se tut un instant, le regardant avait-elle trop parlé, perdrait-elle tout? Elle avait gardé le silence tout ce temps, elle avait gardé tout cela pour elle pour ne pas le perdre..


    Le veux tu Mae? Tu voudrais de moi dans ta vie au quotidien? Voudrais tu que l'on dise d'une même voix nous?

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Maecenas
Emma. a écrit:


Mae, dans tes yeux je vois un avenir, le mien.. le notre...serein et fait de douce complicité, j'aimerais pour une fois croire que je peux faire un nous... sans tâches et sans malheurs, j'aimerais que mon regard clair brille de bonheur, et s'illumine de douceur chaque jours en te voyant..


Tout doucement, il lui posa ses lèvres sur son front. Ce geste si attendri n'était qu'un vulgaire baiser? Avait-il quelque chose d'implicite dans ce baiser?

Puis il la regarda toujours avec son sourire...Mais il avait pris la direction de la rivière. Allait-il la jeter? Bien sûr que non, il l'aimait trop pour cela. Elle était Emma, son Emma. Par ailleurs le silence du bruit du ruissellement d'eau se fait de plus belle...Ils n'étaient plus loin...La blonde lui posa des questions:



Emma. a écrit:

Le veux tu Mae? Tu voudrais de moi dans ta vie au quotidien? Voudrais tu que l'on dise d'une même voix nous?


Il marqua une pause...il la regarda dans les prunelles de ses yeux...Une forte envi de l'embrasser vint en lui...il se retint, puis devient hésitant...Généralement il ne se faisait pas prier pour ce genre d'acte.

On pourrait se demandait ce qui pouvait justifier cette hésitation...Était-ce la crainte? C'était nouveau pour lui...Mae était du genre qui pose des actes et les assume. La preuve c'était qu'il l'avait soulevé sans son contentement....


Tu poses la question un peu tard Emma^^ Il la regarda puis il ajouta Cela se fait bien avant que tu en parles. N'as-tu jamais eu cette impression?

Il lui fit de nouveau un baiser...


Regardes mes initiales: M...A....E; si tu prends le E et que tu le mets au début, tu te retrouveras avec E...M...A. Bien sûr il y a une petite différence au niveau de la prononciation (Emma et Ema)...Mais on est pas loin tu trouves pas? Cela peut-être considéré comme un signe ma blonde...

Après cette réplique il rit carrément!!!!
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Sol lucet omnibus
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