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[RP]Beaumont-Parmes De La Rose Noire, la guerre est déclarée

Orian
      « Si je savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille, je le rejetterais de mon esprit. Si je savais quelque chose utile à ma famille et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais à l'oublier. Si je savais quelque chose utile à ma patrie et qui fût préjudiciable à l'Europe, ou bien qui fût utile à l'Europe et préjudiciable au genre humain, je la regarderais comme un crime. » [Montesquieu]


Un soir comme les autres à Bourges, loin du calme des rues de la capitale une fois la nuit tombée se trouvait une taverne ou le sang coulait. Il ne restait plus que quatre personnes deux Baumont-Parmes et deux Roses Noires, deux blonds deux bruns, chacun des blonds portait une blessure infligée par l'autre et à leurs façons les bruns s'occupaient de les calmer.

Orian était étendu au sol après avoir été assommé par Nathan, Zelgius lui ordonnait de se relever, ce qu'il fit. La dague dans le brasier de la cheminé les insultes volaient dans la taverne entre les deux blonds.


Fils de pleutres ! Je te déteste !
Tu ferais mieux de fermer ta bouche de bastard avant que je ne te fasse taire par la force !


Après avoir répondu à un autre jet d'insultes il plaça la lame brulante de la dague contre son pied, faisant ainsi bruler la peau et le sang qui s'en échappait. Il avait perdu tout contrôle de ses nerfs, tremblant de tout ses membres le jeune Orian n'avait jamais été aussi en colère contre quelqu'un. Nathan commençait à insulter ses parents, s'il ne voulait pas en venir à le tuer il valait mieux qu'il s'en aille. Prenant appui sur son bâton le jeune Sidjéno sortit de la taverne laissant les trois autres derrière lui.

Une fois dehors il senti le vent frais de la nuit lui bruler le visage. Cette fois si Nathan était allé trop loin ! Orian savait leurs deux familles ennemis depuis des années maintenant mais jamais cela n'avait vraiment éclaté, cette fois il était temps d'officialiser la chose. La guerre était déclarée et le jeune homme ne comptait pas la perdre !

Se dirigeant vers les écuries le jeune homme alla récupérer son cheval, il ne savais pas vraiment ou aller mais il irait ! Monté sur l'animal il donna quelques coups de talons dans les flans de ce dernier et sorti de la ville par la porte Est. Sa blessure au pied le lançait et bien que refermée au fer brulant, il sentait même le sang couler de nouveau dans sa botte, mais qu'importe il fallait qu'il s'éloigne un maximum de Nathan. Qu'avait-il insinué en disant qu'ils avaient le même sang ? Ils n'avaient en commun que leurs couleur de cheveux, Nathan passait son temps à le rabaisser et l’humilier il ne pouvait partager son sang avec une telle personne ! Une personne préférant l'argent et les vêtements aux valeurs humaines.

A présent ses joues accueillaient de lourdes larmes, mélange de tristesse et de colère. Pourquoi es ce qu'il fallait toujours que Nathan et Twuart le provoquent ? Tout deux savaient très bien que le jeune de la Rose Noire était impulsif, à présent ils l'avaient poussé à bout, les Beaumont-Parmes en paieraient le prix, celui d'une guerre familiale. La nuit était sombre et Orian ne savait pas ou il allait. Après quelques heures à chevaucher il fini par s'endormir sur l'animal le laissant avancer à son rythme.

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Zelgius
Une soirée en taverne, c'est censé être fait de bonne humeur et de rire ? Et bien non ! Pas à Bourges, pas le 13 Mai 1460 ! Non non, deux jours après avoir failli périr dans une rixe de taverne ayant tourné à l’échauffourée armé le Rose Noire se retrouvait une nouvelle fois face à un affrontement en taverne. Mais pas entre deux bédas du coin. Non, entre deux blonds : son cousin Orian et "Le Blond". Au début il regarda... Et au fur et à mesure que l'affrontement perdurait, le brun commença à ressentir ce sentiment qui apparaissait dans les pires et les meilleurs moments passé avec Nathan. Il se souvint de toutes les fois où ce sentiment avait fait surface... Tout ses moments qui finissaient incontestablement tous de la pire manière imaginable. Il se leva pour intervenir mais déjà le cousin était à terre.Relèves-toi béda ! C'est tout ce que Zelgius trouva à dire à Orian dans un moment pareil... Alors fusèrent insultes et autres colifichets de la même famille... Cette fois, la chose allait plus loin qu'entre Zelgius et Nathan, plus loin qu'entre les bruns et les blonds, plus loin que tout ce que les quatre personnes présentes auraient pu imaginer dans un tel moment. Une guerre de famille était déclenchée. Les De La Rose Noire, les Beaumont-Parmes... Les affinités n'avaient certes jamais été aux rendez-vous, mais jamais au grand jamais le Berry n'aurait pu imaginer que le Dimanche 13 Mai 1460 serait la date de sa séparation en deux clans...

Les blonds furent les premiers à partir, Zephir et Zelgius, les derniers... La taverne de "la Fée Verte" était devenue le prélude à une guerre qui durerait surement des décennies mais qui s'en souviendrait... Surement personne... Le Rose Noire quitta le lieu, direction les locaux de la compagnie de la famille. Si guerre il devait y avoir, guerre il y aurait et il n'y perdrait pas un doigt de plus !

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Pandorha
La belle avait quitté Buzançais. Son époux était reparti à ses occupations, ils avaient passé ses quelques derniers jours ensemble. Entre les monts du désir et le bouton du plaisir. Entre la branche forte et puissante et la danse des langues amoureuses. La belle espérait que son Bubul était toujours fou amoureux d'elle, oui quoi qu'on pouvait dire, elle l'aimait vraiment. C'était son soleil, sa raison de vivre. Toujours, elle avait essuyée les remarques sur son premier mariage, à elle qu'on disait arriviste, elle s'était promise à un homme qui était seigneur issu du mérite si elle devait de nouveau lier sa vie. L'arriviste qu'on disait ne devait pas être très intelligente pour avoir dissolution son mariage d'avec un Duc. Mais, la belle avait appris que quoi qu'elle ferait, il y aurait toujours des jaloux, toujours des gens pour dire des choses sans la connaitre.

Néanmoins, revenons à quelques mois plutôt. Sa dissolution fait, sa grossesse annoncer de Bubul et la guerre. Une première blessure à la cuisse qui lui avait valu des semaines sans bouger et une belle cicatrice à présent. Plusieurs mêmes, puisqu'elle avait toujours défendu Bourges. Cela avait changé beaucoup plus que son physique. Sur un champ de bataille si on pouvait dire ainsi, voir des cadavres, des membres découpés et des gens qu'on connaissait mort. Cela l'avait profondément marquée, cela l'avait changée.

Toujours est-il, que la nuit était tombée, la lune était pleine et servait d'éclairage. Montant sa jument, la belle voulait retourner à Bourges, mais avant, elle avait voulu faire une petite balade, s'attardant vers l'Est de Bourges, vers les alentours de Savigny qui se trouvait non loin, elle s'y était prise assez tard et même en montant au lieu d'être en voiture, cela prenait du temps. Laissant escorte à Buzançais, elle avait exprimée le désir d'être seule pour faire la route. La nuit était donc tombée plus rapidement qu'elle ne l'avait prévue. Elle traversait à présent, la forêt entre Bourges et Nevers, mettant correctement sa cape et sa capuche afin de se protéger du froid qui se faisait de plus en plus sentir. Dans sa petite robe bleue, simple, mais qui exprimait quand même son amour pour les vêtements.

Sa jument faisait peu de bruit, sur le sol de terre qui était sous eux, mais apparemment, quelque chose ou quelqu'un approchait. Faisait balader ses yeux sur les arbres devant sa vue, la belle pouvait ainsi voir un cavalier. Se saisissant de sa petite dague, elle la garda près d'elle et avança prudemment avant de s'arrêter à quelques pas du cavalier.

La lune passait bien entre les arbres, aussi, éclairant le visage de la personne à cheval devant elle, elle reconnaissait les traits du visage, mais stupéfaite de voir quelqu'un ici, maintenant, la belle n'arriva pas à ouvrir la bouche.

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Zephir
Un retour inoubliable. Cela pourrait être le résumé de sa soirée. Le jeune berrichon revenait de voyage avec sa brunette. Il aspirait à passer une soirée plus ou moins agréable. Il se décida donc de se rendre en taverne afin de voir ses amis, sa famille. Jamais il ne pensait que cela aurait pu dégénérer comme ça.

La soirée débuta bien pourtant. Il avait bu modérément, avait passé un moment agréable avec Kateline en taverne. La soirée était déjà bien avancée lorsqu’Orian arriva. Il ne semblait pas particulièrement agressif. Du moins, Zephir ne se fit pas agresser après un mot malheureux. Ce fut au tour de son frère Nathan. A croire que le blondinet, qui voulait devenir un homme, avait dans ses gènes de s’attaquer aux Beaumont Parmes. Alors que le ton montait entre Nathan et Orian, Zephir sortit avec sa douce afin de ne pas prendre partie. On sait que cela va vite en Berry et que certaines feuilles à scandales aiment après relater les faits déformés . Bref, il était parti puis, sentant les remords en lui, avait décidé de faire demi tour . Il s’en retourna à la taverne de Lisa. Il ouvrit la porte et vit les deux blonds ensanglantés. Zephir se précipita vers son frère Nathan; S’inquietant du sang qui coulait le long de son épaule. Nathan, lui, tenait en garde Orian du bout de son épée. Il était comme dans un état second. Après plusieurs minutes, il parvint a calmer son frère et le fit s’asseoir. Il s’assura de la gravité des plaies et se tourna vers les frères Roses Noires. Il demanda dédommagement pour les blessures affligées et la chemise venant d’Italie qui n’était plus que lambeaux.

Ces Roses Noires mériteraient une bonne leçon. Ils voulaient la guerre ? Et bien ils l’auront ! Mais il fallait d’abord reconduire Nathan à son hôtel particulier afin qu‘il reçoive quelques soins, chose qu‘il fit. La vengeance est un plat qui se mange froid. Roses Noires vous ne perdez rien pour attendre…

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June
~ [ Pendant ce temps-là, à Saint-Aignan. ] ~

Alors que la situation se passait à Bourges, voilà que les yeux du narrateur se tournaient vers Saint-Aignan, le patelin d'à-côté.

Après avoir laissé, non sans tristesse, les clés et le fauteuil de Maire à cette jolie blonde qu'était Oufette, il avait décidé de partir se ressourcer dans son visage natal, à deux lieues de là.
Et puis, il avait quelqu'un à voir, là-bas.

Il y était parti avec son ami Taf, qui lui devait retrouver sa brune, une jeunette (aux yeux de June) du nom de Seiko. La malice de la jeune femme faisait sourire June, et il était lui aussi content de la revoir. Et puis, il aimait les compliments, mais ça, seule elle peut le comprendre.

Il y avait aussi retrouvé son ami Ocaron. Atteint d'une grave maladie, il s'était résolu à mourir à SA, son village natal à lui aussi. Le loup, June, et le chacal, Oca, étaient les amis d'enfance qu'on aime toujours voir.
Mais
Canis latrans était toujours là. Il était presque mort dans les bras de son meilleur ami, qui l'avait laissé ensuite partir tranquillement chez lui, comme il le souhaitait. Il était revenu le voir le lendemain, mais le corps était froid ; mais June avait sourit. Car Ocaron souriait dans son dernier instant, le visage serein, la douleur partie. Il tenait dans ses mains un parchemin avec un mot pour quelques-uns de ses amis restés en Auvergne, mais un véritable paragraphe pour "Canis lupus", comme il aimait l'appeler. Ocaron avait eu droit à son enterrement. Il n'était pas Aristotélicien, mais June pria pour lui, afin que tout le monde sur terre ait droit à rédemption, surtout Ocaron qui était sûrement plus un ange qu'autre chose, et encore plus maintenant.

Ils avaient finalement été à deux à l'enterrement du Chacal ; Elle était venue l'accompagner, Elle qu'il venait voir. Il accorda un sourire à la blonde magnifique qu'elle avait toujours été. Il était bien, là, de nouveau avec elle.

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Nathan
«Métaphoriquement, si l’on coupe les épines des Roses noires cela revient tout simplement, à les castrer, ça éviterait une prolifération de bactéries. » Nathan.


La guerre était tout simplement déclarée, Orian avait suffisamment cherché Nathan, il était désormais temps pour lui d’en payer les conséquences. Il allait tout simplement regretter. Nathan pouvait se montrer gentil adorable et tout le ‘tralalère’ des bisounours, mais lorsqu’on le cherchait, on le trouvait il n’était pas du genre à se défiler, il savait juste affronter et partir lorsque que ça dégénérait avec un de la Rose noire, car c’est bien connu, un de la rose noire ne sait pas se défendre avec sa rhétorique de bas-étage, avec son vocabulaire limité et puis… Et puis un de la rose noire, en vient forcément à la violence, d’abord verbale, puis physique. Des frustrés de la vie, ça les caractérisaient bien, des maso, qui aimaient revenir pour se prendre une raclée…


Cependant ce soir –là, ça allait comment dire être un match nul ! Oui un match nul, les deux partis, après une bataille ensanglantée, arrêtaient tout simplement la partie. Orian premier à partir, Nathan second prenant son coche, et allant se faire soigner. Trop d’insultes, trop de violences, trop de tout ce soir-là, on pouvait bien évidemment dire que la partie avait dégénérer.


La guerre s’annonçait… On pouvait la qualifier de terriblement, mesquine, enfin du côté des de la rose noire bien évidemment. Nathan n’allait pas en rester là, le jeune homme était bel et bien rancunier. Orian avait fait couler le sang de Nathan. Tout plein de choses s’accumulant dans sa tête il ne savait plus qui il était vraiment, plusieurs questions lui venaient à l’esprit, le torturaient. C’est ainsi, après s’être fait soigné, qu’il alla tout simplement dans son salon, son salon où les souvenirs avec Marie-Jeanne étaient toujours présents. Nathan avait un esprit torturé, et ça personne ne le savait, ne le voyait, il commença à s’offrir un verre de Whisky importé d’Ecosse. Non il ne devenait pas alcoolique, enfin si il le devenait. Il se posait des questions, ses origines, il ne savait rien. Les derniers jours du jeune blond étaient mouvementés, trop d’informations tue l’information, en l’occurrence ça tuait Nathan. Il voulait savoir, cela devenait tout simplement impossible à supporter.


Après s’être enfilé sa bouteille de Whisky il décida de retrouver Orian, il était hors de question de le laisser s’en tirer ainsi. Nathan prit donc son épée, et parti dans les rues de Bourges. Cherchant inlassablement -p’tit gros en nez en trompette – Orian. Il fouillait chaque recoin de la ville avec un mal de tête croissant, il voulait tout simplement en finir. Pensant ainsi au suicide, oui Nathan pouvait lui aussi être faible, car il était évident qu’une détresse qui est bien trop longue ou trop grande peut conduire à un suicide même si le suicide au fond n’est qu’un appel au secours entendu trop tard. Quand soudain, il eut une pensée, il pouvait être parti sur les routes, il vit des traces de monture c'est ainsi qu'il couru chercher la sienne. Une fois prêt, il quitta Bourges au galop. Après une quinzaine de minute, sur la route entre Bourges et nevers, il vit un cheval marchant au ralentit et des ronflements ! C'était ceux d'Orian. Il s’approcha de lui, l’attrapa (le réveillant du coup) par le col. Le claqua contre un arbre et pointa son épée sur sa gorge et hurla : «
Où est ton père, sale poulpe de sous race blonde avariée ?! » Nathan tremblait il devait savoir… Il n'avait même pas remarqué la présence de Pandorah qui pourtant n'était seulement qu'à quelques pas de lui. L’adrénaline, l'énervement, la folie faisaient que Nathan ne s'était focalisé que sur Orian.


Orian était donc plaqué contre un arbre, épée sous sa gorge. Nathan sentit une présence derrière lui, se retourna et vit Pandorah. Il pensa très vite : 'Norf de norf d enorf, mais enfin qu'est-ce qu'elle fait ici... Je suis mal là. Je fais quoi... Oui qu'est-ce que je fais. J'vais lui dire bonsoir'. Il prit donc la parole et dit : «
Bonsoir Pandorah! Vous euh vous allez bien ? Sachez que ce que vous voyez là, c'est justifié, même plus que justifié !»
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Pandorha
Le regardant, il ne bougea pas, ses yeux toujours fermer ainsi, mais sans qu'un mot puisse sortir de sa bouche, ils étaient déjà interrompu, par Nathan. De manière violente, il attrapait Orian et le fit descendre de son cheval pour ensuite le plaquer à un arbre. Si on enlevait l'épée sous la gorge de ce dernier, la position aurait pu donner des envies, ainsi deux hommes coller l'un à l'autre, si proche, presque bouche contre bouche. Mais non, en réalité, une pensée traversa l'esprit de notre Blonde. La manière de garder en vie Orian, du moins pour le moment.

Nathan d'ailleurs avait enfin réalisé sa présence, d'un sourire en coin, elle glissa ses yeux vers les siens, sans regarder Orian.


Bonjour mon cher. Je vais bien je vous remercie, mais vous devez savoir une chose. En tant que Dame, je me dois d'être prioritaire sur ce que vous allez faire ou voulez faire.

Improvisation complète, la Belle sortait son visage le plus crédible possible et reprit de façon sérieux.

Orian me doit un service, si vous lui enlevez sa tête ou l'abîmer à présent comment fera-t-il ?

Pandorha aurait pu faire ses yeux tristounette en disant cela, mais non. June était son ami, Ouff était la marraine de son époux et son amie également, du moins elle l'espérait, donc sauver Orian était une bonne chose. Ses yeux de nouveau à la recherche de ceux de Nathan, la belle ajouta.

Ne m'aideriez-vous pas à descendre de cheval ? Je dois dire, qu'après une aussi longue balade, mettre pied-à-terre serait agréable.


Elle passa sur le fait que ses fesses lui faisaient mal, car bon, en présences d'hommes et puis ce n'était pas, mais alors, pas du tout convenable. Espérant qu'il allait dire oui, voyant toujours l'épée menaçante sous le cou de Orian, elle tendit les bras vers Nathan, si elle se prenait un vent, elle foncerait sur lui avec son cheval pour lui apprendre les bonnes manières, nanméoh!

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Orian
      « Elle ne devrait pas s'excuser pour son départ, c'est toujours un plaisir de voir un Beaumont Parmes s'en aller... » [Orian]


Où est ton père, sale poulpe de sous race blonde avariée ?!

Pas le temps d'ouvrir les yeux pour voir qui l'avait ainsi plaqué contre un arbre que le jeune Sidjéno était déjà assené d'une question. En même temps il n'avait pas besoin de regarder son agresseur pour avoir son identité, il aurait reconnu cette voix entre mille. C'était Nathan, s'accordant le bénéfice du doute le jeune berrichon ouvrit les yeux et fixa le blond dans les yeux. La pointe de l'épée contre la gorge et sa main le tenant par le col. Il ne pouvait pas vraiment bouger sans risquer de se percer la trachée. Il lui fallait trouver une parade pour s'échapper de cette emprise, il réfléchissait tant qu'il n'avait pas remarqué Pandorha qui se trouvait à quelques pieds d'eux., à vrai dire il l'as remarqua lorsque Nathan s'adressa à elle.

En quoi l'endroit ou se trouve mon père te regarde bâtard ?! Qu'es ce que tu lui veux ?

Il foudroya le blond du regard, s'il avait put lancer des couteaux à travers ses pupille il l'aurait fait, tant sa haine était intense dans ses prunelle indigo. Ils étaient proche l'un de l'autre c'est vrai, si proche que... Reculant sa tête de quelques centimètre il l'as ramena en avant et cracha sur son agresseur. Pendant ce temps la Baronne s'adressait au Beaumont Parmes, Orian lui gigotait dans tout les sens pour se libérer de l'emprise du blond. Il avait l'air différent des autres fois, on sentait cette fois si qu'il ne rigolait pas, on pouvait presque lire une lueur de folie au fond de ses yeux. Ses yeux, ils étaient différent des siens, bleu également mais d'un bleu passé, usé comme s'ils étaient éteints. C'est drôle il n'avait jamais remarqué cela avant, peut être ne s'étaient ils jamais retrouvés si proche l'un de l'autre ?


Maintenant si tu ne veux pas t’attirer d’ennuis, avec une Baronne comme témoin en plus, je te conseil de me relâcher. Si tu le souhaite nous nous battrons mais là tu m'as pris en traitre, je ne te savais pas aussi lâche !

Étrangement et contrairement à son habitude, Orian était très calme et le ton de sa voix ne montait pas plus que cela. Il parlait avec calme à son agresseur, faut dire qu'il était confient, Pandorha était là et lui demandait de laisser le de la Rose Noire en paix, prétextant un service... Un service ? Assurément c'était un mensonge car le blondinet ne s'en souvenait pas mais s'il fallait cela pour le tirer d'affaire, il jouerait le jeu.
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Nathan
« Le penchant d’Orian ? La mémoire sélective. Ou ‘Moi j’ai le droit de le faire mais pas toi !’. Conclusion Orian n’est qu’un gamin. »


En guise de réponse, Orian lui avait rétorqué : « En quoi l'endroit où se trouve mon père te regarde bâtard ?! Qu'est-ce que tu lui veux ? » Il avait osé lui répondre ainsi, pauvre fou ! Il était face à un Blond désemparé ne sachant que faire, et étant perdu. Vraiment les valeurs de l’intelligence et de la prudence n’étaient pas de rigueur chez les de la rose noire. Nathan le regardait lui aussi droit dans les yeux ils étaient vraiment très proches, ils n’avaient jamais du auparavant être aussi proche.


Il allait à lui répondre, lorsqu’il s’aperçu que Pandorah était juste derrière lui, sur sa monture. Il lui dit directement «
Bonsoir Pandorah! Vous euh vous allez bien ? Sachez que ce que vous voyez là, c'est justifié, même plus que justifié !» Il ne savait que faire. Il voulait frapper Orian c’était sûr il voulait savoir où se trouvait June il le fallait. C’était d’une importance vitale pour lui. Pandorah lui répondit « Bonjour mon cher. Je vais bien je vous remercie, mais vous devez savoir une chose. En tant que Dame, je me dois d'être prioritaire sur ce que vous allez faire ou voulez faire. » Nathan continua de tenir Orian, il n’allait pas le lâcher il ne dit rien, il resta de marbre, Pandorah poursuivit : « Orian me doit un service, si vous lui enlevez sa tête ou l'abîmer à présent comment fera-t-il ? ». Comment pouvait-il dire non à une femme comme Pandorah, Nathan avait été éduqué à la perfection il connaissait sur le bout de ses doigts les règles de politesse et toutes les normes et valeurs de ce milieu, un milieu qui peut être finalement n’était pas le sien… Nathan allait répondre mais elle reprit : « Ne m'aideriez-vous pas à descendre de cheval ? Je dois dire, qu'après une aussi longue balade, mettre pied-à-terre serait agréable. »


Il allait le faire, oui elle l’avait convaincu, un peu de calme revenait dans sa tête un peu moins de folie, un peu moins de tout. Il tourna sa tête face à Orian, le regarda quelques secondes, histoire de lui faire comprendre, qu’il n’en avait pas fini avec lui. Histoire de lui montrer qu’il était très énervé, histoire de lui faire comprendre qu’il n’allait pas bien, histoire de lui faire savoir… Il allait le lâcher, oui il allait le faire, mais Orian recula légèrement à la tête et lui cracha dessus. S’était-il rendu compte ne serait-ce qu’un instant de... Non il ne s’était pas rendu compte de la portée de son acte, un acte qui n’allait pas laisser Nathan indifférent et cela à coup sûr, Orian allait le regretter pour un bon moment.


Orian ajouta ensuite : «
Maintenant si tu ne veux pas t’attirer d’ennuis, avec une Baronne comme témoin en plus, je te conseil de me relâcher. Si tu le souhaite nous nous battrons mais là tu m'as pris en traitre, je ne te savais pas aussi lâche ! » Nathan le regarda, lâcha son épée et le prit de ses deux mains. D’un regard brutal, et anéantissant, il sera encore plus ses mains. Orian se débattait mais rien à faire, Nathan était pris dans la plus grosse colère de toute sa vie. Il voulait l’étrangler le frapper, le tabasser, le brutaliser, le rouer de coups, l’humilier, l’immoler le tuer. Mais il se retenu, une chance pour lui que Pandorah était présente.


Il commençait à le soulevait pour l’étrangler, ses bras tremblaient, la démence s’emparait de plus en plus du jeune blond, cependant le semblant de raison et de bonté qui restaient dans Nathan firent qu’il le jeta et lui colla une droite monumentale. Une fois cela fait il sortit de sa poche-avant de son mantel, qui soi-disant passant arborait les couleurs Parmes, un petit carré de soie. Un carré de soie qui avait dix-sept années, un carré de soie venant de sa mère c’était le seul souvenir qu’il avait d’elle, puisqu’il avait été abandonné à Saint-Aignan lorsqu’il n’était qu’un simple bébé. Nathan sur le coup du à l’émotion n’y fit pas attention, ce n’est qu’une fois après s’être enlevé les restes du crachat d’Orian sur son visage, qu’il s’en rendu compte.


Il se tourna vers Pandorah et lui dit : «
Sachez, que si ce misérable, ne m’avait pas craché dessus je vous aurais aidé avec grand plaisir, mais je pense que désormais vous allez être une arbitre et je suis certain que vous savez très bien tenir ce rôle. » Puis se tournant vers Orian peinant à se relever en augmentant d’un ton « Oui arbitre, je te défie en duel sale crevard ! Tu devrais t’immoler plutôt que de vivre ! Depuis que je te connais ma vie est un enfer qu’on en finisse ! ». Il prit l’épée d’Orian qui était attaché à la selle de sa monture et la lui jeta devant lui. Et reprit : « Tu me dis traître ? Qui de nous deux a toujours fait ses coups par derrière, qui est allé pleurer dans les jupons de sa mère ! Hein ?! Et toi Orian, toi tu oses me dire que je t’ais pris en traître, mais regarde toi ! Quinze ans et toujours aussi idiot et qui n’a rien fait de sa vie, ça promet ! »


Il était énervé, la colère ne finissait plus de grandir en lui. Il se tourna vers Pandorah, arbitre de ce duel malgré-elle…

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Pandorha
        > D'autres & de moi.


Fitchre, s'ils font que se renvoyer la balle, on s'en sortira jamais. Notons le refus de Nathan de l'aider à descendre de son cheval, la belle se vengera. Notons qu'il s'en tamponne de ce qu'elle raconte, notons que Orian n'est pas intelligent de lui cracher dessus, notons que maintenant Nathan lui demande un service, car oui, c'est un service.

La patte gauche avant de sa jument tape le sol, signe d'impatience d'être ici planté comme une cruche qui attend, une caresse, les doigts de Pandorha rejoigne la peau de l'animal afin de l'apaiser. Ses yeux sur Nathan, puis Orian puis de nouveau Nathan, elle prend le temps de mesurer et de rassembler ses mots. Puis, de cette bouche qui accueille souvent la langue délicieuse de son Bubul, ses lèvres s'ouvrent afin de faire entendre sa voix.


Il suffit à présent ! Vous êtes vraiment tous les mêmes !

La colère commençait à se faire sentir chez la blonde, elle commençait à avoir froid et rester ici en compagnie de deux hommes même-ci elle les connaissait la gonflait...surtout lorsqu'elle ne pouvait pas faire joujou avec. " Mon tendre, mon amour, où es-tu ? " C'était ce qui lui traversait l'esprit à l'instant, jamais elle n'aurait dû quitter la protection et la chaleur de ses bras.


Orian m'appartient pour l'heure. Et il est hors de question que j'arbitre un duel ici et maintenant. Vous ne voyez pas qu'il est blessé, vous voulez vraiment avoir une victoire sur un adversaire dans cet état ?

Non, mais pas du tout, Orian pouvait parfaitement le battre, mais bon, ce n'était pas le moment. Poussant un soupire, la belle reprit.

Si vous voulez vraiment que j'oublie que vous avez ainsi porté la main sur une personne pour l'heure réduit de ses facultés, alors, nous ferons à ma manière. J'arbitrais un duel avec mes règles !

Et toc, c'était ça où bien elle dirait à tout le monde que Nathan a frappé un blesser ! Et si Orian disait quelque chose et bien elle dirait partout qu'il a encore été sous les tables de la taverne en présence de femmes.
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Orian
      « Où le combat est grand, la gloire l’est aussi. » [Honorat de Racan ]


Et cette fois pour Nathan qui s'attaquait a quelqu'un de physiquement affaiblit, le combat ne serait pas grand. Respirer était devenu une chose bien difficile à faire maintenant que le Beaumont Parmes lui serrait la gorge, tentant par accoues de récupérer de l'air tout en se débattant comme un diable le jeune Sidjéno sentait l'espoir s'en aller en même temps que son dernier souffle. Ses yeux étaient emplis de larmes et bien qu'accompagnée d'une droite sa liberté respiratoire lui dit le plus grand bien. Il devait avoir bien mis une vingtaine de coups de pieds et poings au blond mais ça n'avait pas l'air de l'avoir atteint...

Pandorha à coté s'insurgeait, et refusait d'assister à pareil combat, comment pouvait elle ainsi réagir quand sous ses yeux Nathan venait de tenter de le tuer ?! Frottant sa gorge endoloris et reprenant doucement sa respiration le jeune de la Rose Noire observait le Beaumont Parmes d'un œil noir. D'accord ou non, la Baronne devrait assister à se combat car il aurait lieu !


Oui arbitre, je te défie en duel sale crevard ! Tu devrais t’immoler plutôt que de vivre ! Depuis que je te connais ma vie est un enfer qu’on en finisse !

Je ne vois pas en quoi ma vie aurait influé sur la tienne, mais puisque tu y tient battons nous ! Généralement je ne fais pas de mal aux animaux, mais le très haut me pardonnera de rosser un chien tel que toi !


Il jeta un regard de défi à son adversaire, si ce dernier pensait gagner aussi facilement, il se mettait le doigt dans l’œil ! Jamais un Rose Noire n’abandonnerait un combat jamais il ne recule ! Jamais ! Et ainsi quand la mort arrivera il pourra la suivre la tête haute !

Tu me dis traître ? Qui de nous deux a toujours fait ses coups par derrière, qui est allé pleurer dans les jupons de sa mère ! Hein ?! Et toi Orian, toi tu oses me dire que je t’ais pris en traître, mais regarde toi ! Quinze ans et toujours aussi idiot et qui n’a rien fait de sa vie, ça promet !

Moi pleurer dans les jupons de ma mère ? Comme tu es drôle ! Ma mère est venue me jaspiner car elle avait entendu dire que je t'avais frappé, me connaissant elle a eu peur pour toi car tu es faible ! Quelqu'un qui ne pense qu'à la mode ne peu être fort ! Tu aurait du naitre femme mais le très haut c'est trompé, tu es une erreur de la nature tu ferais mieux de te cacher !


Sur ses mots Orian se releva et sorti son épée, il se présenta face à Nathan à environ trois mettre de lui. Nathan avait attaqué le premier le combat pouvait débuter ! Une dague dans sa main gauche il la lança dans la direction de la jambe gauche de Nathan et sans regarder si elle avait atteint sa cible il s’élança dans sa direction et lui colla un crochet du gauche. Puis profitant d'une faille dans sa garde il alla poser la pointe de son épée contre le ventre du blond. Il le fixa d'un œil des plus sombre qu'il n’eut jamais fait jusqu'à présent.


Je ne sais pas ce qui me retient de d’empaler tu ne mérite pas la vie ! Tu es fou et les fou on les éloigne de la population car vous êtes dangereux pour les autres !

Doucement il appuya la pointe de son épée, il espérait lui faire assez peur pour qu'il s'en aille et le laisse tranquille, c'est tout ce qu'il souhaitait, qu'on le laisse en paix.
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Nathan
« Aura-t-il un semblant d’intelligence ? Non. Un semblant de bon sens ? Non plus. Un semblant de logique ? Toujours pas. Mais qu’est-ce qu’il aura pour lui ce petit garçon ? Sa niaiserie. »


Et c’est parti, oui, comme on dit si bien, le poisson a mordu à l’hameçon. Enfin, vu le poisson il suffisait d’être pêcheur amateur, pour le faire venir. Oui Orian est de ceux dont la connerie fait le plus de ravage. Il blesse les belles personnes, les insultes les frappes, et lorsqu’elles lui répondent, il se met à chialer, jusque-là on est d’accord, il est jaloux des beaux. C’est un petit gamin gros avec un nez en trompette flasque. Rien de plus rien de moins, juste un constat. C’est ainsi qu’Orian avait répondu à Nathan « Je ne vois pas en quoi ma vie aurait influé sur la tienne, mais puisque tu y tiens battons-nous ! Généralement je ne fais pas de mal aux animaux, mais le très haut me pardonnera de rosser un chien tel que toi ! ».


Il commençait haut, normal, vu comment Nathan avait élevé le niveau ces derniers temps, qui, d’habitude était généralement très bas avec Orian, ça se limitait aux découvertes de son corps, avec un soupçon de niaiserie, à en faire tomber de son lit mortuaire, un mourant. Nathan répondu «
Ah non ta vie est suffisamment pathétique pour ne serait-ce m’atteindre, c’est juste ta connerie, ta vulgarité, ta méchanceté et ta lâcheté qui me pourrissent à elle quatre ma vie. Allons-y battons-nous ! Il me tarde de voir comment se bat un obèse ! Enfin un p’tit gros, ou une p’tite grosse, on ne sait pas, on dirait que tu es hermaphrodite… » La bataille des mots avait pris son envol avec crescendo comme il le fallait. Le morpion, le regardait d’un air de défi, qui donna à Nathan une envie de rire, si inexplicable qu’il ne put, réprimander, un léger sourire narquois sur son exquis visage.


Orian poursuivit «
Moi, pleurer dans les jupons de ma mère ? Comme tu es drôle ! Ma mère est venue me jaspiner car elle avait entendu dire que je t'avais frappé, me connaissant elle a eu peur pour toi car tu es faible ! Quelqu'un qui ne pense qu'à la mode ne peut être fort ! Tu aurais dû naitre femme mais le très haut s'est trompé, tu es une erreur de la nature tu ferais mieux de te cacher ! »Oh sympathique le p’tit gros, évidemment il allait de soi, que Nathan n’allait pas se laisser marcher dessus, en effet l’usage des mots étaient son dada. C’est ainsi qu’il dit « Oui toi pleurer, on le voit tout le temps dès que l’on répond à tes agressions, d’adolescent comment dire… rejeté par la gente féminine, tu peux me dire femme, je m’en contrefiche, car moi par rapport à toi, j’ai plus de succès, et toi tu n’es qu’un p’tit gros. Néanmoins je dois bien dire que tu sais mentir à la perfection, mais sauf que je suis passé pro il a bien de temps de cela.»


Et c’est ainsi que sur ces mots, que le combat débuta, enfin le combat la superbe traîtrise d’Orian, non enfin sa lâcheté même pas foutu des se battre juste avec une épée, de peur de perdre il dû utiliser une dague, qu’il lança sur la jambe, gauche de Nathan qui avait été blessée il y a plusieurs heures de cela. Fourbe, un vrai Tourangeau, n’aurait-il pas des origines de Tourangelle ? Il semblerait oui. Bref, Nathan ne put l’éviter. Le combat commençait bien, Nathan était crisper de douleur, il savait se battre. Mais à la loyal, pas avec la perversité qu’Orian faisait preuve. Il ne pouvait plus bouger, tellement que la douleur l’accablait. Et le blond de quinze lui colla un crochet de droite Nathan finit au sol, humiliant, il se sentait humilié, il l’était. Mais pas pour longtemps, il savait garder grâce même en fâcheuse posture.


Il commença à se relever, voulant se battre, mais une pointe venant l’interrompre se fit sentir sur son ventre. Il leva la tête, visage blanc de porcelaine, il tourna son regard vers Orian, la bouche légèrement entre-ouverte, on entendait son souffle. Orian, était rouge, il était essoufflé il s’était battu, ça se voyait, Nathan n’avait pu qu’encaisser. Il écouta Orian «
Je ne sais pas ce qui me retient de d’empaler tu ne mérites pas la vie ! Tu es fou et les fou on les éloigne de la population car vous êtes dangereux pour les autres ! » Mais ça ne voulait rien dire, aucun sens, aucun style aucune beauté, était-ce les mots adéquats pour quelqu’un qui avait le dessus ? Non, Orian n’avait pas la grâce que certains Blonds comme Nathan ont.


Il répondit «
Je suis égocentrique, narcissique et vaniteux, il est vrai mais comprends bien une chose. Je ne suis pas fou. Tu es certes jeune blond et autres, mais aux yeux des vrais blonds saches que tu n’es rien qu’un idiot, un lâche un pervers. Certes je suis là à ta merci, mais j’aurais préféré me faire tuer par un brun plutôt que par toi ! L’honneur de ma mort aurait été dix fois plus grand. » Orian commençait à pousser la lame, transperçant ainsi la chemise blanche, sa peau. Son sang commença à couler pour la deuxième fois consécutive de la soirée, et par la même personne. Une trainée rouge vive, se dessina sur le devant de sa chemise, bien droite, puis en l’espace de quelques secondes, il s’était éparpillait, créant ainsi une flaque sur celle-ci. Nathan d’une voix calme et posée : « Vas-y empale-moi ! J’en suis sûr que tu n’en as même pas le courage. Tu ne supporterais pas d’avoir ma mort sur ta conscience. De toutes manières j’en n’ai que faire de la vie ! Je me fiche de tout.»


Suicidaire, oui il devenait réellement suicidaire, il s’en fichait complétement, lui aussi voulait en finir, il ne supportait plus rien, il ne savait plus qui il était vraiment. Il ne savait rien de sa vie, des doutes, des doutes s’installèrent, il voulait savoir. Il reprit : «
Si tu m’avais dit … » Il s’interrompit. Et ne bougea plus.
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Zelgius
Il avait fait la moitié du chemin menant à la Compagnie. Une moitié, ce n'est pas grand chose... Quelques minutes, moins d'une heure en tout cas ! Enfin, ce n'était pas comme si le Champlecy comptait aller vite... Il tenait juste à... oui... le tuer. Lui. Peut importait les conséquences ! De trop nombreuses fois le Blond s'était immiscer dans la vie du Brun. Trop souvent ils s'étaient opposé. Un doigt avait même été coupé, celui du brun évidemment ! Si seulement il le tenait à sa merci là... en ce moment... Il le tuerait ! A mains nues s'il le fallait. Et...

Il va le tuer si tu n'interviens pas. Hâtes-toi.

Interrompu dans ses pensées. Voilà ce que le Rose Noire ressentait au moment où il avait entendu la voix derrière lui. Il se retourna pour voir qui osait lui parler sans s'être présenté. Il en resta paralysé... Pourquoi la connaissait-il ? Pourquoi cette femme brune lui donnait ce sentiment de... non cela ne pouvait pas être du bien-être ? Si ?

Dépêches toi... Va le sauver.

La réponse se faisait toujours attendre du côté du brun mais elle finit par arriver.

De...de quoi parlez vous ? Et qui êtes vous ?

Elle se tourna. Même là, il avait toujours le sentiment de la connaitre.

Nathan, Orian... Ils n'en ont pas fini.

Non ! Sa vie m'appartient, Nathan est à moi ! Où ?

Sa question ne resta pas sans réponse et le brun entamait déjà une course vers le lieu désignait, à l'opposé même de l'endroit où il se trouvait... Plusieurs fois il finit dans une impasse, et à chaque fois la même phrase de cette femme. "Pas par là." Et à chaque fois la même réponse. "Merci, je vois. Où !?" Il lui faisait confiance sans savoir pourquoi. Un sourire lui revenait en mémoire quand il voyait son visage, ses cheveux, quand il sentait son parfum... Il secoua la tête, il devait savoir ce que faisait son cousin et Nathan. Et il finit par y arriver ! A la fin de leur affrontement, avec un Orian menaçant un Nathan au sol de son épée... Et Pandorha sur son cheval, pourquoi ne les arrêtait-elle pas ? Et le regard retourna sur Orian, Nathan et l'épée les séparant.

Orian !

Il sortit sa propre lame et la pointa vers la gorge d'Orian. La vie de Nathan était sienne et il ne laisserait pas quiconque d'autre la prendre, tout cousin pouvait se trouver à l'autre bout de son arme...
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Pandorha
Pandorha regardait la scène, elle ne pourrait pas intervenir entre les deux hommes, même si elle aimait dire qu'elle avait combattu durant la guerre, elle n'était pas folle. Sur son cheval, elle tenait toujours sa petite dague et les rênes, calmant du mieux qu'elle pouvait sa jument. Mais, lorsqu'Orian fit des gestes pour reprendre la situation en main, celle-ci bougea tellement brusquement que la Belle s'entailla la main avec sa dague. Ne poussant pas de cri, laissant ses yeux autant que possible sur les deux d'hommes, la Magnifique ne savait pas quoi faire.

Elle aurait pu se fâcher, elle entendait les mots de Orian, ceux qui aimaient la mode était faible ? Connerie oui. Elle le lui prouverait. Essayant de savoir comment elle pourrait intervenir, elle n'eut pas le temps, Zelgius était déjà présent et avait à présent son arme sur Orian. Non décidément, trois hommes, tous avec l'envie de tuer quelqu'un.

On aurait pu sentir une odeur de sang, car la plaie que Pandorha avait à présent à la main saignait, cela coulait le long de sa peau, elle ne voulait pas regarder la blessure. Elle prit un bout de sa robe pour envelopper sa main, le tissu devenait rouge au fur et à mesure. Elle ne devait pas rester ici, il y avait des chances pour que sans soin rapide cela s'infecte.

De petits papillons tournaient autour de ses yeux, c'était la sensation de notre Blonde, vertige s'enchaînant, elle avait dû mal à se maintenir en scelle. Le bout de la robe avait vraiment prit une sale couleur. Se penchant dangereusement en avant, se tenant par sa main libre par la crinière de l'animal, elle allait vraiment finir par tomber.


Je...

La Belle avait cherché quoi faire pour leur faire tomber leurs armes, mais tomber de cheval, s'entailler la main et avoir une nouvelle cicatrice ne faisait pas parti de son plan. Et puis si comme quand elle avait demandé de l'aide pour descendre de cheval, on ne faisait pas attention à elle...Seigneur, aide notre Blonde.
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June
~ [ Pendant ce temps-là, entre Saint-Aignan et Bourges. ] ~

Ce n'était pas le Seigneur, mais c'était un grandissime blond qui était là, de l'autre côté de Bourges par rapport à la scène qui se passait là, et dont il n'avait pas conscience. Il venait de quitter Saint-Aignan après quelques jours passés là-bas, entre agréables souvenirs et désagréables moments. M'enfin bon, il repartait globalement content de son séjour. Elle l'avait ensoleillé, comme à chacune de ses venues. Il n'y avait plus qu'Elle, lorsqu'il revenait dans son village natal. Cette fois, avec le départ d'Ocaron, ç'avait été différent, bien sûr, mais son ami était parti serein, heureux de son existence.

Or, à présent, il devait retourner à Bourges. On l'attendait dans ses différentes fonctions. Il y avait des jours où il rêvait de pouvoir partir à cheval, dans une longue balade sans fin, sans tout ça. Hélas, en tout cas pour ses envies de liberté, il était attaché à ce Berry qui l'avait vu naître. Il mourrait pour lui. Mais... Pas tout de suite ! Du moins, il l'espérait sincèrement. Et puis, il trouverait sûrement un endroit à hanter, comme un autre fantôme qu'il connaissait bien.

Finalement, il sortit de ses lointaines pensées, et revint à la réalité : la nuit arrivait doucement sur lui, grand cavalier sur son grand étalon gris. Le cheval, de plus en plus fatigué par l'âge, ne faisait plus que des petites balades, mais cela avait l'air de lui aller ; il était heureux de toujours porter son cavalier lors de ses sorties intra-duché.

Le blond huma l'air.

Il avait une drôle d'intuition...

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