Nathan
« Cétait comme un rêve qui devenait réalité. Tu navais pas du tout envie que ça se réalise. Car le rêve est beaucoup plus attrayant que la réalité. »
Bourges Hôtel de « Lazenay »,
Leffervescence régnait en maîtresse dans lhôtel de Nathan. En effet ce dernier avait décidé de partir se reposer à Châteauroux. Les mondanités de Bourges le fatiguaient. Les histoires et les guerres, entre autres, aussi. Cest ainsi que ce matin-là deux jours après lévénement dramatique sur les routes aux alentours de Bourges. Nathan se leva, et ordonna quon prépare valises, objets, babioles, tableaux et argent. Comme un petit prince il avait décidé de déménager temporairement. Ses nombreux domestiques saffairaient donc à leurs tâches, certains avec zèle dautre avec un peu plus de fainéantise. Normal il nétait que sept heures du matin, tout le monde nétait pas réveillé.
Nathan avait pris comme à son habitude son bain, qui normalement se déroulait dans le calme et la volupté, mais contrairement à dhabitude, il lavait pris dans un boucan à en faire réveiller les morts ! Il sétait vêtu de blanc et de noir, arborant avec classe à sa poitrine droite une rose blanche, symbolisant la pureté. Il était impatient de partir, il ne supportait plus latmosphère de Bourges, et sil sennuyait il ferrait venir du monde à Châteauroux. Ce nest pas si compliqué. Bourges viendrait à lui. Il prit une pomme et commença à la manger. Se calant dans un de ses salons qui donnait vue sur le jardin surélevé de lhôtel en arrière et de la place centrale de Bourges en avant.
Cest alors quun de ses courtiers arriva dans le salon et déposa des lettres, des dossiers et rapports sur le guéridon de socle en marbre. Il termina de manger sa pomme. Sessuya délicatement les doigts avec une petite serviette brodée dun N orangé. Et comment ça a trier son courrier : « Rapport du bailli », « Rapport du commissaire aux mines », « Rapport de la mairie de Châteauroux », « Dossier Sancerre », « Lettre de Calixte » et enfin « Lettre de June ». Il lâcha les autres lettres et fixa celle de June une bonne minute, se demandant ce quil pouvait bien lui vouloir ! Il décacheta la lettre et lu avec attention :
Nathan,
Tu as posé la question deux fois, et il est aujourd'hui temps d'y répondre. Tu as droit d'apprendre ce que tu veux savoir sur ton passé.
Si tu daignes m'écouter, viens à mon atelier à Bourges ; il est situé à côté de ma demeure, au 4 de la Rue de la Tisse.
Je répondrai autant que possible à toutes tes questions.
Il reconnaissait ce J, ce J majuscule cette signature. Il se leva brusquement et ordonna à tous ses employés de cesser leur activité et de préparer un coche dans les plus brefs délais. Il voulait savoir cétait vital. Il prit un mantel noir signé June. Et attendit quelques minutes que le coche soit prêt. Puis entra dedans en compagnie de son intendant et alla en direction de 4 rue de la Tisse.
Une fois arrivé devant la maison, Nathan ne put sempêcher de faire une grimace, cétait si petit. Son intendant alla frapper à la porte, Nathan quant à lui se tenait dans lallée avant de la maison. Regardant les parterres de fleurs. « Sil nest pas là, nous regagnerons lhôtel et nous partirons en début daprès-midi à Châteauroux. ».
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Bourges Hôtel de « Lazenay »,
Leffervescence régnait en maîtresse dans lhôtel de Nathan. En effet ce dernier avait décidé de partir se reposer à Châteauroux. Les mondanités de Bourges le fatiguaient. Les histoires et les guerres, entre autres, aussi. Cest ainsi que ce matin-là deux jours après lévénement dramatique sur les routes aux alentours de Bourges. Nathan se leva, et ordonna quon prépare valises, objets, babioles, tableaux et argent. Comme un petit prince il avait décidé de déménager temporairement. Ses nombreux domestiques saffairaient donc à leurs tâches, certains avec zèle dautre avec un peu plus de fainéantise. Normal il nétait que sept heures du matin, tout le monde nétait pas réveillé.
Nathan avait pris comme à son habitude son bain, qui normalement se déroulait dans le calme et la volupté, mais contrairement à dhabitude, il lavait pris dans un boucan à en faire réveiller les morts ! Il sétait vêtu de blanc et de noir, arborant avec classe à sa poitrine droite une rose blanche, symbolisant la pureté. Il était impatient de partir, il ne supportait plus latmosphère de Bourges, et sil sennuyait il ferrait venir du monde à Châteauroux. Ce nest pas si compliqué. Bourges viendrait à lui. Il prit une pomme et commença à la manger. Se calant dans un de ses salons qui donnait vue sur le jardin surélevé de lhôtel en arrière et de la place centrale de Bourges en avant.
Cest alors quun de ses courtiers arriva dans le salon et déposa des lettres, des dossiers et rapports sur le guéridon de socle en marbre. Il termina de manger sa pomme. Sessuya délicatement les doigts avec une petite serviette brodée dun N orangé. Et comment ça a trier son courrier : « Rapport du bailli », « Rapport du commissaire aux mines », « Rapport de la mairie de Châteauroux », « Dossier Sancerre », « Lettre de Calixte » et enfin « Lettre de June ». Il lâcha les autres lettres et fixa celle de June une bonne minute, se demandant ce quil pouvait bien lui vouloir ! Il décacheta la lettre et lu avec attention :
Nathan,
Tu as posé la question deux fois, et il est aujourd'hui temps d'y répondre. Tu as droit d'apprendre ce que tu veux savoir sur ton passé.
Si tu daignes m'écouter, viens à mon atelier à Bourges ; il est situé à côté de ma demeure, au 4 de la Rue de la Tisse.
Je répondrai autant que possible à toutes tes questions.
Il reconnaissait ce J, ce J majuscule cette signature. Il se leva brusquement et ordonna à tous ses employés de cesser leur activité et de préparer un coche dans les plus brefs délais. Il voulait savoir cétait vital. Il prit un mantel noir signé June. Et attendit quelques minutes que le coche soit prêt. Puis entra dedans en compagnie de son intendant et alla en direction de 4 rue de la Tisse.
Une fois arrivé devant la maison, Nathan ne put sempêcher de faire une grimace, cétait si petit. Son intendant alla frapper à la porte, Nathan quant à lui se tenait dans lallée avant de la maison. Regardant les parterres de fleurs. « Sil nest pas là, nous regagnerons lhôtel et nous partirons en début daprès-midi à Châteauroux. ».
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