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[RP] Appel à la Résistance

Lohan
Lohan arriva donc sur ses entrefaits ! mais que se passait il donc à Dijon meme ? le savaient ils ? lui pouvait repondre du fait qu'un groupe se faisant appeler les Ombres affichaient denonciations et actes ignobles ! se faufilants comme des ombres tard la nuit ! voici que c'etait à lui d'intervenir apres avoir soigneusement recupéré une de ces affiches ! afin de montrer à tous la pensée Dijonnaise. celle ci en disait long et sous forme de poeme ecrit par une de ces Ombres sans doute ... mais que ces Ombres etaient juste et clairvoyantes !!
Qui Qu'ils soient, et lui, lui meme qui avait assisté en direct à l'agression de Eusaias sur une femme en taverne et devant nombreux temoins en plus !

Par le sang ! il en avait affronté des ennemis ! il en avait occis plus d'un lors de la guerre de Savoie ! mais jamais au grand jamais ! meme le plus terrible d'entre eux ! jamais, il n'avait vu aucun ennemis frapper une femme ! et ce geste, comme il le detestait, quel manque d'honneur et de dignité etait ce la ! .....et bien sur !! le poeme en faisait nettement mention, cela n'avait certe pas echappé à ces enigmatiques Ombres qui faisaient tant parler d'elles à Dijon en ce moment ! et fort justement !
Il le reconnaissait lui meme, certains mots formant des phrases ...de belles phrases meme !! pouvaient etre aussi dangereuses que des armes ! meme contre des hommes sans honneurs tel que Eusaias et sa clique !

Lohan decidé afficha le message des Ombres sans aucune hesitation !!!


Citation:
Il se croyait beau ! il se croyait grand

Mais ne serait jamais qu'un enfant !

Soldatesque contre notre vraie foi !

Fit entendre bientot sa voix !

Que Dijonnais pur ! ne point crut !

Ses soldats font rire jusque dans la rue !

Eusaias fut moins beau et plus terne !

Des lors qu'il frappa femme en taverne !

De la, Dijonnais patience ! force et courage !

Rejoignez le roy ! pour continuer l'orage !

que des eclairs de loi Eusaias sera frappé !

Lui qui promit en taverne d'augmenter l'impot !

Au quidam s'elevant contre lui, maudit suppot !

Oyez oyez ! et pleurez !! donc brave gens en cette heure !

La paix n'existe point !! de par les lois d'un dictateur !

Rejoignez votre roy ! s'il le faut guerroyez a jamais

Ayez donc la foi ! combattez ! faites payer ces forfaits !

partez ou vous savez ce soir !

C'est de la que vient l'espoir !

L'armée du roy y est !

prete à pourfendre le niais !



Les Ombres de Dijon.

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Armoria
Une silhouette, là-haut. Pas évident, d'identifier une silhouette... Sauf quand la silhouette donne de la voix. Cassian, donc.

Ecoutez, Bourguignons, le petit corbeau qui récite sa leçon ! Ecoutez les mensonges, les semi-vérités, les arguments fallacieux, les faits arrangés, les accusations éhontées ! Ecoutez les insultes, au bout du compte !

Cassian, l'insulte est le fait du sot qui n'a rien de concret à opposer, le savais-tu ?


Chez Armoria, le tutoiement était signe d'une profonde amitié, ou d'un profond mépris. Et manifestement, Cassian n'était pas de ses amis.

Ecoutez, Bourguignons, celui-là qui tente de vous faire accroire que c'est notre faute si son pauvre papa a été obligé de s'en prendre à votre terre. Ecoutez-le appeler son père "roi" ! Roi de quoi ? Roi de qui ?

Ecoutez, Bourguignons, cet enfançon cracher sur l'achat de votes aux royales, alors même que son père en a bénéficié, lui aussi, alors même que son père, comme tous les candidats, connaissaient les règles du jeu, et en se portant candidat, les a forcément acceptées ! Aurait-il donc changé d'avis, parce que ces mêmes règles se sont retournées contre lui ? Tourner casaque est affaire de girouette !

Mon honneur, jeune cassian, est dans la défense de ma terre, de la Bourgogne, à laquelle j'ai prêté mon tout premier serment ! Ma Bourgogne, notre Bourgogne, que ton père a attaquée, que ton père a voulu utiliser comme une otage !

Ecoute donc la rumeur des Bourguignons qui s'amassent, écoute leur colère, et tremble, à présent, parce que tu en seras cible, toi aussi ! Continue à tenter de me salir, si cela peut empêcher tes dents de claquer, mon garçon. Continue, oncques ne saurais m'atteindre.


MAIS NE T'AVISE PAS DE MEDIRE DE SAINCT BYNARR, MECREANT ! CAR JAMAIS IL N'AURAIT SOUTENU DES TRAITRES A SA PATRIE !


Après quoi, elle répondit à Akator :

Si vous l'avez sous la main, gardez-le bien au chaud. Nous aviserons ensemble de ce qu'il convient de faire. J'avoue qu'une bonne et vigoureuse fessée, en public, me satisferait pleinement, mais peut-être aurez-vous quelque idée plus intéressante...
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
--Le.vieux.georges


Georges avait entendu les voix désormais familières des nobliaux locaux se disputant le pouvoir et la légitimité comme à leur habitude...
Sauf que là les choses devenaient sérieuses, et d'autant plus savoureuses, qu'il s'agissait de savoir quel Roy était le bon !
Certes Georges n'était qu'un pauvre paysan, trimant dur comme en témoignait ses mains calleuses et lassé comme l' ensemble du bon peuple de payer la taille et la gabelle qui augmentaient en période de guerre.
Il concevait donc quelque inquiétude quand à la suite des évènements...
Mais parbleu, le spectacle aujourd'hui était des plus réjouissants !
Etant galant homme il se mit à encourager de sa voix forte Armoria !

Plus fort !
Morts y l'oeil ! Déboyaute le ! Arraches z'y les tripes ! Ecartèle le ! Fait le pendouiller par les pieds !!

Dix contre un sur la Dame !
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