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[RP] Blancs

Trixolas
Il était là, à ses côtés. où pouvait-il bien se trouver sinon auprès d'elle?
Ils avaient quitté Joinville la veille et avait fait halte aux alentours de Dijon, installant un campement de fortune afin de se reposer d'une si longue chevauchée.
Aryanha avait émis le désir de se rendre en la capitale, ce qu'il avait tout d'abord refusé. L'armée d'Eusaias s'y trouvait et il n'avait nul désir de se retrouver seul face à ses soudards.
Mais devant son insistance, il s'était résolu à l'accompagner.

Laissant leurs compagnons sur place, ils avaient donc enfourchés leurs chevaux et prit la direction de Dijon, Trixolas ayant pris la peine de se vêtir d'une longue pélerine dont l'ample capuche dissimulait ses traits certainement connus de quelques félons.
Après tout, n'était-il pas membre de Burgundia Nostra?
Son fervent soutien au duc légitime n'était pas à mettre en doute.

Bientôt ils arrivèrent en ville et arpentèrent les rues de la capitale dans laquelle, à sa grande surprise, le calme semblait revenu.
Visiblement les quelques soldats présents n'étaient pas ceux d'Eusaias, ces derniers devaient se tenir du côté du château vraisemblablement.
Mais son étonnement fut de courte durée lorsqu'il reconnut les étendards de l'armée de Bobbynight, l'ancien capitaine, tête de liste de Baffe.

Leur pérégrination les conduisit aux alentours de la mairie et c'est ensemble qu'ils prirent connaissance de l'affiche déposée par Bobbynight et des commentaires qui en découlaient.

La surprise put se lire sur le visage du joinvillois lorsque l'ancienne juge prit la parole et il lui chuchota quelques mots à l'oreille une fois son discours terminé.

- J'espère bien que tu ne crois pas ce ramassis d'immondices professées par Bobbynight!

N'y tenant plus, il rejeta sa capuche en arrière et prit la parole, s'adressant à la foule des badauds présents en ce lieu.

- Comment la tête de liste de Baffe peut-elle se faire l'émissaire de la paix?
Comment croyez-vous que son armée est entrée en ville si ce n'est avec le consentement du félon? Félon qu'il soutenait déjà ouvertement en le comptant parmi ses colistiers lors des dernières élections!

Dijonnais, on vous ment, on vous spolie!
Qui donc a anéanti à néant votre volonté de voir messire Ezio maire de votre ville?

Bourguignons, on vous ment, on vous spolie!
Qui donc a destitué un conseil ducal et un duc légitimement élus par votre volonté, par votre désir de changement?

Eusaias et sa clique ont peur de se faire déloger par les armées royales qui doivent protection à un duché vassal comme l'est la Bourgogne.

Eusaias et sa clique ont peur de s'attirer les foudres de tous les bourguignons qu'ils bafouent en prenant ainsi, par la voix des armes, leur capitale et leur château.

Voilà pourquoi ils viennent vous parler de paix, voilà pourquoi ils vous parlent de mettre en place une régence.
Mais qui assurera cette régence sinon leurs amis qui n'ont pas eu le courage d'afficher ouvertement leur soutien au félon!

N'écoutez pas la charolaise, elle vous ment éhontément.
Comment croyez-vous que le Bouillon a pu, sans même combattre, entrer dans une ville dont elle était sensée assurer la défense si ce n'est en le laissant faire?
Pourquoi croyez-vous qu'elle a détruit son armée dès la ville prise sinon pour n'avoir à combattre l'armée d'Eusaias sur ordre ducal.

N'écoutez pas la charolaise quand elle tient des propos mensongers sur votre duc!
Voilà une femme qui porte aux nues sa politique de la coquille vide lorsque des brigands prennent une mairie et qui se scandalise lorsque le duc en fait de même.

Pensez-vous que laisser les caisses du duché aux mains du félon eût été judicieux?
Pensez-vous qu'il n'aurait pas utilisé cette trésorerie pour nourrir son armée, acheter des armes, recruter encore et toujours plus de mercenaires?

Le duc Delamark comptait partir vers Chalon afin d'organiser la résistance, lever des armées pour reprendre Dijon et le château.

Bourguignons, défiez-vous d'Eusaias et de toute cette clique qui le soutient.
Voilà des gens prêts à tout pour garder une once de pouvoir, même lorsque la majorité d'entre vous se sont, par leurs votes, prononcés à leur encontre.
Voilà des gens qui, sous prétexte d'oeuvrer pou le bien du duché, se permettent de vous humilier en pissant allégrement sur le verdict des urnes.

Bourguignons, souhaitez-vous un duché dans lequel vous n'avez pas votre mot à dire?
Souhaitez-vous un duché dans lequel on peut destituer par les armes un maire, un duc, légitimement élus?
Souhaitez-vous un duché dans lequel un candidat à une élection peut se prononcer sur l'invalidation d'un autre candidat à ces mêmes élections?
Souhaitez-vous un duché dans lequel seuls quelques uns s'arrogent tous les pouvoirs, à n'importe quel prix, tolérant quelques rares opposants à la condition qu'ils ne leur fassent pas trop d'ombre?

Si à une seule de ces questions vous répondez non, en votre âme et conscience, rejoignez les loyalistes.
Regroupez-vous ici et là, désobéissez, n'aller pas à la mine, ne payer pas vos impôts si vous savez votre maire fidèle au félon Eusaias. Ne lui donnez pas les moyens de vous écraser encore plus.

Luttez, et ensemble débarrassons-nous de cette chienlit qui souille la Bourgogne depuis bien trop longtemps.


Le joinvillois tourna son regard vers sa compagne et lui chuchota dans un souffle : rejoins moi où tu sais si tu le souhaites toujours.

Puis il éperonna son canasson et traversa quelques ruelles de Dijon à toute allure, prenant la direction du sud, la direction de la capitale de la Bourgogne loyaliste.

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Angelyque
Sans broncher, la duchesse du Charolais ecouta la litanie de Trixolas. encore une fois, un jugement. Une immense fatigue la gagna. Elle n'avait plus envie de se défendre, cela ne servait à rien. Si les bourguignons voulaient d'une Bourgogne servile, ils l'auraient.

Trixolas, vous me dégoûtez. Allez donc aider Delamark à vendre la Bourgogne. cela aura le mérite de désenclaver Joinville. Puisque vous ferez partie du Domaine Royal.

vous êtes juste un minable avocat. Aucun véritable avocat ne jugerait sans preuve comme vous venez de le faire.

Faites ce que vous voulez après tout. À présent, je m'en moque.

Vous et vos amis avez détruit la Bourgogne en quelques jours. Et je ne regrette qu'une chose. Vous avoir défendu quand les personnes que vous défendez aujourd'hui vous faisait passer pour un brigand de grand chemin. Avec des preuves qui me paraissaient peu crédibles.

Mais vous n'aurez jamais le plaisir, que ce soit vous ou la vermine qui attend la récompense d'un roi élu qui croit que tout s'achète à coups d'écus et de titres, et qu'on ne voit ici qu'au moment des élections ou pour cracher leur venin, vous n'aurez jamais le plaisir de me voir rompre.

Je plierai, mais jamais ne romprai.

Quoique vous fassiez, quoique vous disiez.

Detruisez la Bourgogne si cela vous chante. Applatissez vous devant Paris.

La Bourgogne se relèvera comme elle s'est toujours relevée.

Continuez à encourager une guerre civile, faites battre les bourguignons contre leurs propres frères. Pour cela allez donc rejoindre l'armée à châlon et allez donc défendre les parisiens. Les mêmes qui ont provoqué une guerre cet été pour satisfaire leurs intérêts personnels.

Allez donc rejoindre cette piètre résistance qui fait si honte à la Bourgogne. Allez donc.

Mais ne comparez pas l'opération coquille vide visant à protéger les biens des bourguignons à la déchéance et la destruction d'un duché en deux jours de règne. Jamais sous aucun de mes mandats je n'aurai baissé mes braies devant quiconque. C'est ce que votre tête de liste a fait à peine monté sur le trône. À votre tour d'aller baisser les vôtres.


La Mirandole leva le menton, et, tête haute, partit se reposer chez elle.
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Cuche
Fulvy s'en alla chercher une corde et revint.
Les traits tendus, il la tendit à l'Ours Bourguignon, un sourire narquois sur le visage.


Tenez, Didiers.
Aucun sang bourguignon ne coulera... mais la pendaison reste une exécution "propre".

Félons? Nous?
Aucun de nous ne l'est ni le sera, jamais. Et si la duchesse du Charolais a été déclarée félonne, il n'y a pas eu enquête. Hors c'est bien vous qui venez de dire qu'il faudrait enquête avant tout jugement. Et bien enquêtez donc! Et servez-vous bien de cette corde, car vous aurez du travail lorsque vous comprendrez où se trouvent ceux qui ont tenté de vous voler. Vous, Trixolas que je devine sous sa capuche derrière vous et la majorité des habitants de ce duché.


Les gestes joignirent la parole, il désigna un homme dont le visage était masqué par la capuche. Mais un homme qu'il connaissait suffisamment pour le reconnaitre vêtu ainsi.


A moins que vous ne préfériez mettre votre expérience et votre cœur au service d'un duché qui en a besoin?
Passer outre votre rancœur et vos préjugés et servir vos frères et sœurs bourguignons?
Les protéger contre la guerre que mène deux camps et les sbires de leurs dirigeants, impliquant un duché vassal -mais pas esclave- de la couronne de France et menaçant de déchirer notre Bourgogne? Notre duché ne servira pas de terrain de bataille, ni aux armées bourguignonne ni à aucune autre armée. Et pour cela, il nous faut nous unir. Maintenant!
Qu'avez-vous entre les jambes, Didiers de Sars? En seriez-vous capable?


Le ton s'était élevé sur la fin, mettant presque son interlocuteur au défi. Car oui, c'était un défi, un pari à prendre ou à laisser. Mais le gagnant, comme le perdant, y jouait dorénavant son avenir.

Il hésita fortement à répondre à son ancien écuyer. Celui-ci ne partageait pas ses idées, ils le savaient tous deux, mais l'homme respectait l'homme.
Pourtant cette fois-ci, les choses avaient été trop loin. Heureusement qu'on était entre gens civilisés, quoi que pour certains Fulvy avait des doutes, et qu'on n'en viendrait pas aux poings pour régler le problème.


Trixolas de Joinville!
Vous qui réfléchissez toujours.
Vous que j'ai défendu, comme d'autre ici même, lorsque l'on vous a accusé d'être un brigand notoire.
Vous qui avez été maire de Joinville à plusieurs reprises.
Qu'est ce qui vous avait été promis par Delamark pour que vous ne vouliez pas reconnaitre la vérité?

Delamark a fui, il a abandonné Dijon et en même temps la Bourgogne.
Un duc ne fuit pas, il fait face! Tant bien devrait-il mourir pour son duché.
Et un duc censé ne tente pas de cacher le trésor de Bourgogne chez ceux qui rêvent de mettre la main dessus à des fins belliqueuse!
Trixolas, vous aussi ouvrez les yeux et choisissez la Bourgogne, rien que la Bourgogne.

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Bobbynight
L'ancien Capitaine se tenait maintenant à deux pas de la mairie dijonnaise. Voyant l'effervescence il sortit de sa reserve pour interpeller les plus virulents.

Dames, Messire,

L'avenir de la Bourgogne est maintenant entre vos mains, vous pourrez trouver mille procés à me faire j en suis sur.
Mille procés pour justifier votre volonté viscérale de continuer à prendre les armes. Ce ne sont que pretextes et faux semblants.

Je vous entend.
J entend des avocats qui hier encore defendaient les pires malandrins, réclamant qu on leur apporte des preuves de leur méfaits. Je les vois aujourd hui montrer du doigt la Duchesse du Charolais sans le moindre début de commencement de preuve...

J'entend ceux qui veulent faire de ce chaos une victoire politique pour leur parti. Mentant. Affirmant à tort. Disant que durant ma campagne électorale j ai soutenu la cause d'Eusaias.
Je n ai jamais rien dit de tel. Durant ma campagne, j ai clairement dit que mon projet était de persuader Eusaias d'aller à Paris pour trouver une issue pacifique à ce conflit.
Mais là encore les "royalistes" m ont reproché de ne pas etre assez fermes. Deja il avait projet d'éliminer un bourguignon. De le servir pieds et poings liés a Paris.
Durant la Campagne électorale Je n'étais pas le soutient d Eusais. C est Eusaias qui soutenait le parti. Nuance.

Mais ce que j entend surtout c'est ce qui n'était qu un murmure il y a encore quelques jours et qui est devenu un grondement aujourd hui. La masse bourguignonne s'élevant contre cette volonté de guerroyer.

Au nom de la Bourgogne, Merci cent fois, Merci mille fois pour vos nombreux messages de soutient.

Mon armée qui s'aprete à reprendre la mairie et a peu de choses près pleine. Je vous enjoins donc, si vous voulez protéger la mairie et le duché de défendre le pouvoir en lance à Dijon. Si vous ne le pouvez, contacter moi, je vous dirait quoi faire pour aider votre Duché.

Les armes sont désormais posés mais j entend bruit de bottes à nos frontières, et même en notre sein.

Eusaias se retire de Dijon. Alors quelles nouvelles excuse les malins trouveront ils pour faire la guerre.

Toute pénetration d une armée Royaliste non bourguignonne en nos terres sera un grave manque de respect à ce que veulent les bourguignons : la Paix.

Je demande au Grand Commandeur des armées Royaliste de me faire savoir s'il souhaite déclarer la guerre à la Bourgogne.
Si tel est le cas, chaque bourguignon saura quoi faire pour défendre ses terres, sa Terre, Sa Bourgogne.

Mais aujourd hui je veux croire que ces projets d'attaques contre la Bourgogne ne sont que folle rumeur.
Je veux croire que les forces massées à nos frontières n'auront pas la folie de défier le peuple Bourguignon en souillant son sol pour y apporter la guerre.
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Jusoor
Jusoor, assise sur un des perrons qui entouraient la place avait assisté aux échanges. Souvent elle avait levé les yeux au ciel mais avait préféré de pas nourrir les esprits obtus, étouffés dans leur fiel. Elle était sidérée. Douloureuse presque? Elle ne reconnaissait pas sa fière Bourgogne.

Puis un proche d'Aryanha, qu'elle découvrit quelques minutes plus tard comme étant le "fameux" Trixolas, avait dépassé les limites de sa patience, tout aussi vil que les précédents, hélas le temps qu'elle rejoigne le centre de la place, l'homme était déja parti, suivi de près par Aryanha. Néanmoins elle prit la parole, pour les autres.

Bonjour à tous. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis Jusoor de Blanc-Combaz, fille d'Eusaias de Blanc-Combaz. J'ai rallié la bannière de mon père, sans que le doute ne m'ai jamais tiraillée et suis probablement pour certains d'entre vous, l'une de ses "sbires" ou autre nom d'oiseau.

Il n'en reste pas moins que je suis aussi vassale de Bourgogne. Et c'est sans prétention exagérée que je vous informe avoir été reconnue méritante par icelle. Et je n'ai pas obtenu ce statut par amitiés quelconques, mais par des faits présentés en hérauderie. Je préfère préciser tout ceci afin de couper court aux langues fourchues qui semblent d'ailleurs ne jamais vouloir la quitter cette Bourgogne qu'elles disent tant chérir.

Quand j'entends dit, ici, que ce que subit la Bourgogne n'est finalement qu'une conséquence d'une course au titre, j'ai envie de rire, sans moquerie aucune. Accordez vos violons. Vous jouez tous de l'argument que mon père est un félon et qu'il a été dessaisi de ses possessions et de ses titres, vous vosu en réjouissez pour certains. Et vous croyez que nous continuons pour la gloriole ? vous croyez que, moi, fière vassale de Bourgogne, continue sous la bannière de mon père pour la gloriole et obtenir plus de titres ?

Ne dites pas blanc pour dire noir ensuite, soyez juste honnêtes et restez logiques dans vos propos, sinon comme la Bourgogne pourra l'entendre et le constater, vos mots ne sont que paroles de médisance et jalousies.

Nous avons tout à perdre, nos terres, notre réputation que nous avons batie à force d'années de labeur. Mais au moins nous gardons le plus beau : l'honneur de ne pas baisser nos braies devant un roy qui veut faire de notre Bourgogne, une Bourgogne servile, de qui il peut tout attendre. Et cela nous ne le regretterons jamais, quelle que soit l'issue.

Qu'en j'entends le gradé Blacknemesis dire "peu importe ce qu'a fait le Duc tant que les urnes ont parlé", cela justifie amplement ma présence ici. Etes-vous aveugle à ce point ou juste fait d'un esprit si malléable que l'on peut vous faire dire des énormités pareilles sans même que vous ne les réalisiez ? Et je vous remercie de ne pas faire l'amalgame entre un Duc de deux jours, cabot de Vonafred, et son parti politique. Nous ne le faisons pas nous. C'est lui le Duc, il est l'entier responsable.

A tous ceux qui prétendront que c'était pour mettre le trésor ducal à l'abri, face à l'armée "ennemie" de Bouillon, là encore, appréciez la globalité des faits, et ne faites pas preuve d'hypocrisie. N'oubliez pas qu'il est apparu que le prétendu Duc, qui n'était que ducaillon -les faits sont parlants- a vicieusement fait retirer toutes les taxes, privant ainsi l'économie bourguignonne d'un revenu régulier. Comprenez aussi que les caisses vides, les mines n'ont pu être entretenues et qu'il va couter extrêmement cher de les remettre en état, privant aussi les bourguignons d'offres d'emploi afin de permettre les travaux de remises en état, si un accident minier ne se produit pas avant.
Pensez aux embauches de fonctionnaires qui n'ont pu se faire et en conséquence de quoi la Bourgogne subit une perte financière.

Alors oui vous avez élu un Duc, en toute bonne foi, mais ce Duc là a trahi son programme, ses promesses, les membres de son parti qui croyaient en leur projet en deux jours seulement. En plus de cela, il ruine la Bourgogne, volontairement et de toutes les façons possibles. Alors non, ici je ne vois nullement l'intérêt de la Bourgogne que décrivent les partisans du Ducaillon foudroyé par le Très-Haut pour ses actes. D'ailleurs, cela ne vous fait pas réfléchir sur la nature de l'homme ?


Se tournant vers l'Ours.

Didier. Je te salue et suis toute étonnée de te voir. Où étais-tu terré tout ce temps pour que l'on ne t'ai pas vu en place publique ? Tu profite du printemps tumulteux pour nous revenir ? Il est vrai qu'il n'est que le miel pour faire sortir l'Ours de sa tannière. Elle lui sourit, poliment.

Ensuite, je plussoie le Bélier de Joinville sur un point : Eusaias, mon Couillu père, transmet la Couronne ducale à un gouvernement de Régence. Dîtes-moi, Bourguignons, pensez-vous que c'est en agissant ainsi qu'il étanchera sa soi-disant soif de pouvoir comme tant et tant le prétendent ? S'il avait voulu le pouvoir, il aurait gardé la Couronne. Et ce n'est pas ce qu'il fait. Toutes ces allégations ne sont donc que menteries éhontées pour vous manipuler.

Bobbynight ne se fait pas l'émissaire de la paix, le Conseil de Régence sera composé de douze personnes vaillantes, mêlant tous partis politiques, ayant pour seul intérêt commun la Bourgogne et non pas celui de plaire et satisfaire aux caprices du Roy des parisiens, Vonafred. Celui là-même qui envoie des troupes mercenaires pour fouler et assujettir la Bourgogne sous des prétextes fallacieux.

Eusaias et sa "clique" ont-ils peur de se faire déloger par ces troupes ? Non. nous sommes encore là, et devant vous.

Avons-nous pris Dijon par la voie des armes comme l'avance Sieur Trixolas ? nullement, nul sang Bourguignon n'a été versé et nul bourguignon n'est à regretter.

Avons-nous usé de la position de la Duchesse Angélyque ? Pas plus. Mais toutes ces accusations à son encontre n'ont d'autres buts que la dissimulation de l'incompétence d'un ducaillon couard et de la partialité d'un "roy" sans majesté. Pour preuve, la sentence royale à son égard est tombée, sans enquête préalable et ce, malgré toutes les preuves présentées par la Duchesse.

Craignons-nous de nous attirer les foudres des Bourguignons ? Non, car nous agissons pour la grandeur de la Bourgogne, qui ne sera jamais esclave d'un roy abusif, et pour la fierté de son peuple. Nous agissons pour ceux qui ne souahitent pas voir la Bourgogne bradée. Nous agissons pour ceux qui restent libres de leurs idéaux. La Bourgogne est vassale oui, mais reste souveraine en ses terres et les bourguignons, des hommes libres.

A celui qui dit que nous avons pris le chateau ducal pour son trésor, je réponds qu'il ne s'agit là que d'allégations, encore une fois. Et je rajoute que si l'on avait voulu se servir, on ne confierait pas la gestion du Duché que nous aimons à un conseil de régence. En revanche un fait existe, indéniable : Delamark a bel et bien pris les malles, et ça, ce ne sont pas des allégations.

Je citerai Sieur Trixolas pour respecter la forme "Voilà des gens qui, sous prétexte d'oeuvrer pou le bien du duché, se permettent de vous humilier en pissant allégrement sur le verdict des urnes".

A cela je rétorque, Bourguignons observez les faits, simplement. Votre suffrage est allé à un Duc qui a vendu la Bourgogne à un "Roy'" sans parole, sans même avoir pris la peine de consulter son Conseil.
Un Duc qui a renié toutes les belles promesses de campagne, qui a pillé la Bourgogne et impacté sa santé économique durablement.

N'est-ce pas vous humilier, Bourguignons, que de vouloir vous faire croire que c'était dans votre intérêt ce pillage ? Qu'il est tout autant dans votre intérêt que d'appeler les armées royales à fouler notre terre armes à la main ? N'est-ce pas, tous ces discours, toutes ces menteries enchainées à la suite les unes des autres, autre chose que "pisser" allègrement sur votre bon sens, sur votre capacité de réflexion ?

Cet homme que je cite vous appelle enfin à prendre les armes, nous vous invitons à défendre vos familles et vos villes.

Il vous demande de ne pas aller à la mine, de ne pas payer vos impôts... En somme, il vous demande de ruiner un peu plus le duché que ne l'a fait le couard ducaillon, de rendre la Bourgogne faible face à ses ennemis, de rendre la Bourgogne instable économiquement, provoquant pénuries sur les marchés, manque d'emplois, et enfin selon toute logique des famines.

Ma parole fut longue, mais mes allocutions sont rares. J'espère que vous en aurez profité !


Ju déglutit et la sécheresse dans sa gorge lui apparut. Elle se tourna vers Cuche : Bordellerie ! J'ai soif moi maintenant !
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Pestouille
Pestouille bailla à n'en plus finir ...la fille du traitre était d'un ennui !

Balivernes...balivernes ! Nettoyons cette vermine une fois pour toute!
Lenada
Elle était encore la, elle commençait à avoir l'habitude de prendre la parole plus souvent qu'avant... allez savoir pourquoi... peut être que la vie de la brunette avait changé et que ce changement était bon... peut être que l'homme qui partagé sa vie lui avait fait voir les choses différement, peut être que son amour pour elle lui donnant des ailes, lui montrant qu'elle pouvait avoir enfin confiance en un homme se révélé vrai... en tout cas elle reprit la parole.

Dame Pestouille... ne mettez pas de l'huile sur le feu... si nous y allons par la... de la vermine il y en a dans les deux camps... mais ce n'est pas ça que veut la Bourgogne, elle ne veut pas que ses enfants vivent heureux....

Personnellement je ne suis avec aucun des deux camps... trop de mensonges... et trop de menteur mais je ferai tout pour que le conseil actuellement en place et qui n'est pas Bourguignon retourne chez lui et nous laisse nous Bourguignon gérer notre Duché.

Il y aura obligatoirement une régence ! mais au moins que ce soit des Bourguignon et non des parfaits inconnus venu dont ne sait ou qui en soit à la tête.

Je suis du parti blanc on va dire qui veut que la Bourgogne vive dans la paix et si d'un coté ou de l'autre des deux autres camps on cherche la guerre à notre duché et bien je me battrai que ce soit contre le Roy ou contre Eusaias ! nous sommes grands... nous sommes fiers ... nous sommes forts... pas besoin qu'on nous tienne la main, vous ne croyez pas !

_________________
--Le.vieux.georges


Morbleu !
C'est que ça bardais partout sur la gargote en ce moment !
Et le vieux Georges se repaissait du spectacle, d'autant qu'y avait des miches et joli petit cul de sortie !

Et les enfants, un crêpage de chignon grandeur nature !
Du vrai ! De l'éblouisssant ! de l'époustouflant ! De quoi divertir le populot que ces milliers d'écus qu'on se jetait au visage, même que le Georges il en aurait bien chopé une poignée pour améliorer l'ordinaire si ça avait point été que du vent ses fameux écus qui venaient tout de même du labeur de centaines de pauvres gueux comme lui et que cette racaille de Duchesse, poil aux fesses pissqu'elle les montraient, leur jetait au visage comme si ça avait été la chose la plus naturelle au monde que de s'tirer avec un tel trésor !

Que s'y il s'était écouté le Georges qu'il t'aurais bien coupé la tête à tout ça !
Gueux de tous les pays unissez vous et sus à l'exploiteur qu'il avait envie de brailler !
Mais comme il le pouvait point vu que c'était le meilleur moyen de finir bouffé par les corbeaux, suspendu par une cravate de chanvre au premier arbre qui passait par là, il se contenta de prendre son luth et de composer une petite chanson qu'il se mit à chanter en se marrant dans les rues de Dijon !





Une manie de vieux garçon
Moi j'ai pris l'habitude
D'agrémenter ma sollitude
Aux accents de cette chanson


Quand je pense à Angelyque
Je trique, je trique
Quand j' pense à Felicie
Je trique aussi
quand j' pense à Léonor
Mon dieu jetrique encore
Mais quand j' pense à Lulu
Là je ne trique plus
La triquaison papa
Ça n' se commande pas.

C'est cette mâle ritournelle
Cette antienne virile
Qui retentit dans la guérite
De la vaillante sentinelle.

Quand je pense à Angelyque
Je trique, je trique
Quand j' pense à Felicie
Je trique aussi
quand j' pense à Léonor
Mon dieu jetrique encore
Mais quand j' pense à Lulu
Là je ne trique plus
La triquaison papa
Ça n' se commande pas.

Afin de tromper son cafard
De voir la vie moins terne
Tout en veillant sur sa lanterne
Chante ainsi le gardien de phare

Quand je pense à Angelyque
Je trique, je trique
Quand j' pense à Felicie
Je trique aussi
quand j' pense à Léonor
Mon dieu jetrique encore
Mais quand j' pense à Lulu
Là je ne trique plus
La triquaison papa
Ça n' se commande pas.

Après la prière du soir
Comme il est un peu triste
Chante ainsi le séminariste
A genoux sur son reposoir.

Quand je pense à Angelyque
Je trique, je trique
Quand j' pense à Felicie
Je trique aussi
quand j' pense à Léonor
Mon dieu jetrique encore
Mais quand j' pense à Lulu
Là je ne trique plus
La triquaison papa
Ça n' se commande pas.



A l'Etoile où j'était venu
Pour ranimer la flamme
J'entendis émus jusqu'au larmes
La voix du soldat inconnu.

Quand je pense à Angelyque
Je trique, je trique
Quand j' pense à Felicie
Je trique aussi
quand j' pense à Léonor
Mon dieu jetrique encore
Mais quand j' pense à Lulu
Là je ne trique plus
La triquaison papa
Ça n' se commande pas.

Et je vais mettre un point final
A ce chant salutaire
En suggérant au solitaire
D'en faire un hymme national.

Quand je pense à Angelyque
Je trique, je trique
Quand j' pense à Felicie
Je trique aussi
quand j' pense à Léonor
Mon dieu jetrique encore
Mais quand j' pense à Lulu
Là je ne trique plus
La triquaison papa
Ça n' se commande pas.



Paroles : Georges Brassens, légèrement modifiées pour les besoin du RP, qu'il veuille bien me le pardonner.
Miguael_enguerrand
Il y avait eu les commentaires pour dire blanc, les autres pour dire noir. Miguaël Enguerrand ne se retrouvait nul part, tous étaient royalistes, les uns pour Eusaias, les autres pour Vonafred. Tous ne juraient que par le roi de France, ou du moins qu'ils estimaient l'être. Pour être Duc ou Régent de Bourgogne, fallait-il être reconnu par un roi quelconque ? Son père lui avait appris que ce n'était qu'une erreur qui était devenue coutume, et que lui n'avait jamais attendu une quelconque approbation royale, qu'il avait été Duc parce que les bourguignons, la noblesse et l'Eglise l'avaient reconnu comme tel. Lui n'avait que faire de qui portait la couronne parisienne et il s'était donc de facto retrouvé hors du champ des deux camps belligérants en Bourgogne.

Il avait refusé une proposition d'intégrer le conseil ducal et souhaitait s'en expliquer à qu voudrait bien l'entendre.


Derrière ceux qui se montrent comme des sauveurs, n'y a t-il pas que des partisans ?

J'ai refusé une place dans ce conseil de régence alors qu'elle m'a été proposée par Bobbynight. Pourquoi l'ai-je fait ? Je souhaite m'en expliquer.
La raison première est simple, il n'est pas neutre. J'aurai bien volontiers accepté de participer à un conseil pour sortir la Bourgogne des troubles qui l'agitent, mais ce conseil serait sous la responsabilité d'un bourguignon reconnu pour ne pas être sous l'influence de l'une ou l'autre des puissances extérieures qui prétendent utiliser la Bourgogne. Bobbynight est un proche d'Eusaias, ils étaient dans la même liste et il ne prendra des décisions que dans l’intérêt de celui-ci pour tant qu'il sera au pouvoir.
Deux camps royalistes s'affrontent, l'un pour qu'Eusaias soit roi, et l'autre pour que Vonafred le reste. Ce conseil de par la personne qui le dirige et par les personnes qui le composent se place volontairement ou non pour le premier des camps. Je ne me ferai pas berner, tous sont issus de l'une des deux listes BOUM ou BAFFE ou en sont des proches, les deux partis alliés pour les dernières élections et qui n'ont pas réussi à s'imposer sur le trône. Aujourd'hui ils prennent le pouvoir par un moyen détourné, par l'approbation d'Eusaias contrairement à ce qu'ils peuvent bien affirmer. Car s'ils sont au pouvoir, c'est que celui-ci a accepté qu'ils y soient, tous. S'il y avait un nom qui lui déplaisait, il aurait été écarté.
Comment ce conseil peut-il se prétendre neutre alors que l'armée d'Eusaias a l'agrément, que l'armée d'hérétiques "Coeur Navré" a l'agrément bourguignon et qu'en revanche, l'armée d'Armoria n'a plus l'agrément bourguignon. Comment un groupe d'hérétiques tourangeaux que même la Duchesse de Touraine a renié pour son soutien actif à Eusaias peut-il recevoir l'agrément de notre Duché ? Tout ceci n'est qu'une imposture.

J'aurai accepté de participer à un conseil pour la Bourgogne, avec des personnes qui sont dans ce conseil évidemment, et même avec Bobbynight, mais pas sous son commandement. Et dans un conseil où toutes les sensibilités auraient été écoutées, et dirigées par une personne qui ne s'est pas compromise dans l'un des camps. Car la Bourgogne a besoin de réconciliation.
Aujourd'hui, j'ai été exclu du conseil ducal dans lequel j'avais un rôle de consultant et dans lequel j'ai toujours fait preuve de détachement envers les deux camps. Je n'ai aimé les actions de Delamark et je lui ai fait savoir lorsqu'il était au pouvoir, je n'ai jamais approuvé nombre d'actions du précédent Duc Niall lorsqu'il soutenait Eusaias et ses armées hérétiques.

Je sais que personne que mes prises de position et celle que j'ai aujourd'hui me laissent sur le bord du chemin, m'écartent indéfiniment des responsabilités et du pouvoir, mais qu'importe ? Ma conscience est en paix.
Je refuse ce conseil qui n'est pas pour la Bourgogne mais qui a été fait pour soutenir Eusaias et a été composé avec son soutien actif. On a essayé de m'y faire entrer et j'aurai peut-être été une caution d'apparente neutralité, mais mes principes ne sont pas ainsi malléables.
Je critique également Delamark, le Duc élu qui n'a en quelques jours pris que des mauvaises décisions et qui par son manque d'écoute et de prévoyance a perdu le contrôle du château.

Je critique ces deux camps pour leur refus d'entamer une vraie réconciliation, pour refuser d'expulser les deux camps de notre Duché.
Qu'Eusaias, son armée et ses hérétiques quittent la Bourgogne, que les armées royales n'entrent pas et que les bourguignons qui restent là acceptent de faire un conseil paritaire, chargé de diriger la Bourgogne jusqu'aux prochaines élections sous la direction d'une personne qui ne serait pas marquée profondément dans l'un des camps.

C'est pour cela que je prie aujourd'hui.

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Enguerranddevaisneau
Et pour le jeune garçon, car c'est toujours sympa d'éduquer la jeunesse.

-Eusaias sommé de quitter la Bourgogne par un jeune noble qui n'a de Bourguignon que le nom? Pardonnez, mais sans Eusaias, la Bourgogne ne serait pas la province fleurissante qu'elle a put être. Car voyez vous, jeune homme, vous souilliez encore vos braies qu'Eusaias travaillait à bras le corps déjà pour la Bourgogne. Eusaias, comme Le Nuit Saint George, ou encore le Josselinière pater, sont des piliers de la Bourgogne, et de fait, n'ont pas à être chassé pour le bon plaisir d'un arriviste. Qu'il soit roy ou pas.
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Miguael_enguerrand
Et le garçon haussa les épaules.

Je crois ne pas avoir l'heur de vous connaître, êtes-vous bourguignon ? J'ai rencontré les nobles bourguignons lorsque j'allais aux cérémonies d'allégeance avec feu mon père il y a quelques années de cela et durant lesquelles il m'expliquait l'histoire des grands bourguignons. Eusaias n'y figura jamais. Malgré toutes les qualités qu'il possède, n'êtes-vous pas en train de ré-écrire l'histoire ?
Lorsqu'il regrettera d'avoir pris des hérétiques pour exécuter ses basses œuvres, peut-être pourrais-je lui concéder quelques mérites. Pas avant.

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Enguerranddevaisneau
Et affectueusement, il vint à tapoter la dite épaule. "Sage garçon"

-Et bien, petit, votre père était soit, très mal informé, soit , mauvais historien.

Pour qui je suis, pardonnez moi, l'on me nomme Enguerrand de Vaisneau, le pas du tout hérétique gendre d'Eusaias, et mieux encore noble, et oui, j'ai été pendant un bon petit moment, Bourguignon.
Alors, que vous puissiez lui "concéder quelques mérites" me fait doucement sourire voyez vous, car avant de concéder quoi que ce soit, faudrait-t-il de prime abord, que vous en ayez fait autant, voir plus, qu'Eusaias pour la Bourgogne. Ce qui ne fut pas le cas.
Avez vous été duc? Avez vous mené armée contre les brigands et autres? Avez vous fièrement représenté la Bourgogne comme le fit Bouillon lors de la dernière guerre? Avez vous été directeur de pôle animation de Bourgogne? Je pourrais encore ajouter quelques petits détails, mais accabler la jeune noblesse pompeuse qui se croit plus maline que ses ainés ne m'amuse pas beaucoup.
Alors quand vous aurez fait tout cela, peut-être pourrez vous concéder ce que vous voulez à Eusaias. Pas avant.

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Antonio
Fraize toujours aussi curieux, n'était pas bien loin et il écoutait la discussion entre les deux hommes. Jusqu'à présent il n'avait rien dit, les laissant converser. Jusqu'au moment où le soit-disant genre du félon balança quelques paroles très idiotes à l'encontre d'un noble défunt à qui l'on devait le respect. Noble défunt qui de plus est, n'était autre que le père de sa suzeraine.

-Dîtes le gendre, je pense que c'est vous qui êtes très mal informé. Car le défunt père du Vicomte en savait bien plus que vous n'en saurez jamais tout au long de votre vie sur l'histoire de la Bourgogne. Vous apprendrez peut-être un jour à respecter et à honorer la mémoire des nobles défunts bourguignons.
Certes le jeune Vicomte n'a pas fait tout ce que vous dîtes, mais votre liste n'est pas complète, permettez moi de la compléter. A t-il usurpé le titre de Roy de France ? A t-il pactisé avec bon nombres d'hérétiques et de brigands ? A t-il avec toutes ces pourritures pris par la force le Château de Dijon, chassant le Duc de Bourgogne ? A t-il bafoué les bourguignons et leur choix en agissant de la sorte avec un égoïsme surdimensionné ?
Non, le Vicomte n'a rien à se reprocher, et s'il possède quelque chose, c'est le charisme et la sagesse de son défunt père.

Je suis bourguignon depuis suffisamment longtemps pour avoir vécu les différentes actions d'Eusaias, notamment son premier mandat qui fut à l'image de tout ce qu'il a accompli ici, laissant un sentiment amer, d'inachevé. Je ne sais si vous voyez ce que je veux dire, mais si vous ne voyez pas, je suis sûr qu'il aura plaisir à vous éclairer.

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Enguerranddevaisneau
Et pour Antonio, car n'était jamais loin le héros qui défend la veuve et l'orphelin.

-Diable, vous parlez de son père, je parle du jeune impétrant qui me fait face, à moins de quelques machinations de mauvais gout, il s'agit bien de deux personnes différentes, de fait, je n'ai que faire de qui était son patriarche, et du respect que je devrais lui porter quand on constate le respect que son fils porte à ses ainés.

La liste, diable, vous la complétez fort mal.
Usurpé le titre de Roy? Question de point de vu quand on sait que nombre de gens pensent que c'est Vonafred, l'usurpateur, et je suis de ses gens, mon brave.
Pactisé avec de nombreux hérétique? Ils sont ses amis, comme l'est Sancte avec son roy, comme le très haut impose la tolérance envers les autres religions. Bouillon est tolérant, prenez en de la graine, Fraize. Pour les Brigands, votre jugement n'est pas très équitable. Qui est le chauve, brigand, aveugle, fait prince récemment? Gorborenne de Salmo Salar!!! Qui est? Je vous le demande...Vous ne trouvez pas?!? Oui!! Le frère de Voni-chéri!! Alors avant de crier hauts cris, balayez devant votre porte, personne chez Eusaias n'a été frappé d'interdit, et personne n'a violé les lois royale comme le fit le prince de Pontoise, l'autre frère du Roy.

Ensuite. les pourritures en questions vous emmerdent profondément, et comme elles ont mieux à faire que vous répondre, et que dans ma grande mansuétude, j'accorde un peu de temps aux simples d'esprits, je le fais à leur place.

Prendre le château par la force? Dieux non, tout le conseil royaliste avait déjà pris la direction de Chalon, avec...Ah oui, l'argent des Bourguignon!! Et pour qui? Les poches du Roy qui adorerait profiter des richesses de nos beaux vignobles!! De fait, la fronde à juste eu à ouvrir la porte pour entrer dans le castel, et votre duc en place, le duc de deux jours qui vend ses électeurs comme une putain se vends à moi, c'est Jerem qui le dit, se retrouve alité, certainement puni par le très haut, comme quoi ce dernier est peut être bien avec nous.

Oh, et il n'a bafoué qu'une partie des Bourguignons, car d'autres sont heureux de la situation, j'en sais quelque chose. D'ailleurs, bafoué, pas tant que ca, regardez le conseil de régence. Ils sont Bourguignons eux, et ne se sentent pas bafoués pour autant.

Alors, mon bon seigneur de fraize, avant de ramener cette dernière, tâchez d'avoir des arguments un peu plus profond, car votre verve mal tournée m'ennuie au plus haut point.
Et je n'ai que faire de ce que vous voyez quand vous regardez le mioche, moi je vois juste un gamin qui veut jouer à l'homme en s'exprimant comme ce dernier et qui en sus se croit supérieur aux autres, ce qu'il n'est en rien pour le moment.

Et le temps que vous êtes ici, révisez vos classiques, car le premier Mandat d'Eusaias fut écourté à cause d'un empoisonnement, les hommes puissants sont toujours la cibles des malveillants. Mais ne prenez pas peur, je gage que vous, vous ne craigniez rien.

La bonne journée.


Et de chasser l'individu d'un geste las de la main
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Miguael_enguerrand
Et au jeune homme de répondre.

Je ne crois pas que mon père soit mauvais historien, peut-être vous a t-il connu mais vous ne l'avez nullement marqué, vous n'avez vraisemblablement jamais eu de responsabilité en ce Duché...

Que croyez-vous, je ne suis pas majeur, je ne peux pas prêter allégeance ni mener une armée. Pourtant j'ai déjà été incorporé à des armées.
Et pour votre gouverne, s'il fallait avoir fait plus qu'une tierce personne pour pouvoir juger son action, alors vous ne devriez pas parler autant.
Le Très-Haut m'a doté d'un libre arbitre et je m'en sers, je juge que tout ce qu'aurait pu faire Eusaias de bien au cours de sa vie est éternellement entaché par son soutien à l'hérésie et même son envie de prendre un hérétique patenté pour vassal.
Et cessez donc de dire n'importe quoi, le Très-Haut n'a jamais imposé une quelconque tolérance comme vous le dîtes. Il a envoyé ses deux prophètes pour expliquer le Droit Chemin, s'il estimait qu'il existait d'autres chemins, il n'aurait pas envoyé deux prophètes.

A présent je vous prie de cesser de déverser votre morgue ici, je me fous de ce que disent ou veulent les deux personnes qui se prétendent roi, puissent-elles aller se battre loin de la Bourgogne.


Et il salua le seigneur de Fraize.

Je vous remercie de défendre le nom de mon feu mon père. Puisse le Très-Haut vous garder.
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