Antonio
Un sourire en coin, Fraize prenait ces petites attaques du lèche-bottes à la rigolade.
-Je partirai quand bon me semblera petit ignorant.
Vous magniez les mots avec une certaine dextérité je dois le reconnaître, quel dommage que votre vocabulaire soit cependant si pauvre.
Belle tirade pour faire l'éloge de votre bô-papa qui semble compter beaucoup pour vous. Je vois que vous avez bu ses paroles pour les réciter à la virgule près, comme un simple domestique. Remarque, vu comme vous le décrivez, cela doit être un honneur d'être le domestique du galénisme félon. Je vous en félicite donc.
Quant à moi, je ne rentrai pas dans votre jeu d'insultes, je sais rester digne et rétorquer par l'ironie, car je sais qu'au fond de vous, c'est ce qui vous agace au plus haut point.
Permettez moi de vous dire ce que je vois en vous regardant, ce n'est autre qu'un cire-bottes bouseuses, prétendu bourguignon alors que sa soit-disant noblesse provient d'ailleurs. Je vais m'arrêter là, car sinon il me faudrait sans doute plusieurs soleils pour tirer votre portrait complet.
Quant à mes classiques, je les connais fort bien, et ils divergent visiblement des votre puisque les miens disent que ce soit-disant couillu, n'avait plus rien dans ses braies au moment de monter sur le trône, si ce n'est le produit de sa digestion qu'il n'a put contenir. Voilà pourquoi il a laissé sa place au brave Snell qui lui a généreusement- sans doute par pitié ou compassion - attribué une baronnie.
Comme quoi, l'histoire peut être contée de façons bien différentes !
Finalement, pas si glorieux d'être le genre de cette bourse molle.
Petit sourire sans bouger d'un pouce.
Ah au passage, je plaints les pauvres putains qui se vendent à vous, elles doivent avoir de réels problèmes financiers pour accepter un tel client. Enfin, votre vie privée ne regarde que vous et mindiffère totalement !
Puis vers le Vicomte qu'il salua.
C'est tout naturel. Je ne peux laisser les couards cracher sur la mémoire de braves bourguignons défunts, comme l'était votre père.
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-Je partirai quand bon me semblera petit ignorant.
Vous magniez les mots avec une certaine dextérité je dois le reconnaître, quel dommage que votre vocabulaire soit cependant si pauvre.
Belle tirade pour faire l'éloge de votre bô-papa qui semble compter beaucoup pour vous. Je vois que vous avez bu ses paroles pour les réciter à la virgule près, comme un simple domestique. Remarque, vu comme vous le décrivez, cela doit être un honneur d'être le domestique du galénisme félon. Je vous en félicite donc.
Quant à moi, je ne rentrai pas dans votre jeu d'insultes, je sais rester digne et rétorquer par l'ironie, car je sais qu'au fond de vous, c'est ce qui vous agace au plus haut point.
Permettez moi de vous dire ce que je vois en vous regardant, ce n'est autre qu'un cire-bottes bouseuses, prétendu bourguignon alors que sa soit-disant noblesse provient d'ailleurs. Je vais m'arrêter là, car sinon il me faudrait sans doute plusieurs soleils pour tirer votre portrait complet.
Quant à mes classiques, je les connais fort bien, et ils divergent visiblement des votre puisque les miens disent que ce soit-disant couillu, n'avait plus rien dans ses braies au moment de monter sur le trône, si ce n'est le produit de sa digestion qu'il n'a put contenir. Voilà pourquoi il a laissé sa place au brave Snell qui lui a généreusement- sans doute par pitié ou compassion - attribué une baronnie.
Comme quoi, l'histoire peut être contée de façons bien différentes !
Finalement, pas si glorieux d'être le genre de cette bourse molle.
Petit sourire sans bouger d'un pouce.
Ah au passage, je plaints les pauvres putains qui se vendent à vous, elles doivent avoir de réels problèmes financiers pour accepter un tel client. Enfin, votre vie privée ne regarde que vous et mindiffère totalement !
Puis vers le Vicomte qu'il salua.
C'est tout naturel. Je ne peux laisser les couards cracher sur la mémoire de braves bourguignons défunts, comme l'était votre père.
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