Gianni
(rp ouvert à tous les villageois, villageoises et voyageurs, voyageuses de passage à Castillon)
Castillon. Ville inconnue où mes pas m'ont amenés après une longue fuite de mon pays natal, l'Italie. Je continue à fuir, planqué en terres françoises. Je suis las. Je ne vois pas les jours, ni les nuits, ni les semaines et pas plus, les mois défilés. J'ai à peine 18 ans. Il m'a fallut tout quitter sans savoir ni comprendre. Pourquoi ? Puis quitter quoi ? Une vie monacale dont je n'ai aucune idée de comment j'en suis venu à ce lieu et y suit resté tel un bon disciple d'Aristote malgré moi. C'est qui lui d'abord. Je n'ai fais sa connaissance que d'aprés des lectures religieuses, des chants et des prières. Seul son nom est évoqué entre nous tous les frères. Pas une présence féminine, ni une once de féminité. J'ai fais le mur, je savoure dés l'âge de 16 ans la cuisse légère de jeunes filles et jeunes femmes, qui ont su être ouvertes et me donner tant de plaisirs . Je ne fais que cela, rechercher chez les femmes, cette partie de jouissance qui me fait tout oublier. Et si les Hommes s'évertuent à me taquiner sur ma soi-disante virilité pas encore dépucelée, je ne compte plus les fois où j'ai réalisé leurs fantasmes sur bien des demoiselles ou femmes dont ils auraient bien aimé oublier leurs statuts, et n'être qu'un faible homme qui envoie au diable la vertu. J'ai le sentiment d'être inculte de toute la vie en dehors de ces hauts murs de pierre, de cette gigantesque propriété et bâtisse où j'ai vécu dans le silence, la spiritualité. Ils ne me sont pas venus en aide face au danger survenu de l'extérieur de notre vie commune de moines. Je croyais qu'on ne pouvait rien contre les enfants d'Aristote, qu'on était protégé et en sécurité dans sa Maison. Ce n'est pas le cas. Me pousser dehors par un passage souterrain pour ne pas tomber entre les mains d'Hommes à l'affût. Me traque comme des hérétiques qui pourchassent la Bête sans Nom. Qu'ai-je donc ? Qui suis-je donc ? Je n'en sais rien. Gianni. Un simple jeune homme de 18 ans, italien, du prénom de Gianni. Même l'origine de mes racines, de mon prénom, je n'en est en rien sûr. Vagabond. Je le suis. Aujourd'hui plus que jamais.Castillon. J'y reste. Je prends le risque de me reposer quelques semaines. Je ne sens pas de danger. Je suis bien. Je fais attention tout de même. Que pourrais-je expliquer, avouer ou me confier ? Je ne comprends rien. Je ne sais rien. Je ne sais pas. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Qui sont-ils ? Que veulent-ils ?Je me pose ses questions à chaque fois que je ferme mes yeux pour avoir une once de sommeil dans la nuit. Je dors dans une grange, dans de la paille. Une couverture me recouvre à peine. Aucune idée où je suis. Je m'en fou. Je veux juste dormir pour oublier tout ça.
Castillon. Ville inconnue où mes pas m'ont amenés après une longue fuite de mon pays natal, l'Italie. Je continue à fuir, planqué en terres françoises. Je suis las. Je ne vois pas les jours, ni les nuits, ni les semaines et pas plus, les mois défilés. J'ai à peine 18 ans. Il m'a fallut tout quitter sans savoir ni comprendre. Pourquoi ? Puis quitter quoi ? Une vie monacale dont je n'ai aucune idée de comment j'en suis venu à ce lieu et y suit resté tel un bon disciple d'Aristote malgré moi. C'est qui lui d'abord. Je n'ai fais sa connaissance que d'aprés des lectures religieuses, des chants et des prières. Seul son nom est évoqué entre nous tous les frères. Pas une présence féminine, ni une once de féminité. J'ai fais le mur, je savoure dés l'âge de 16 ans la cuisse légère de jeunes filles et jeunes femmes, qui ont su être ouvertes et me donner tant de plaisirs . Je ne fais que cela, rechercher chez les femmes, cette partie de jouissance qui me fait tout oublier. Et si les Hommes s'évertuent à me taquiner sur ma soi-disante virilité pas encore dépucelée, je ne compte plus les fois où j'ai réalisé leurs fantasmes sur bien des demoiselles ou femmes dont ils auraient bien aimé oublier leurs statuts, et n'être qu'un faible homme qui envoie au diable la vertu. J'ai le sentiment d'être inculte de toute la vie en dehors de ces hauts murs de pierre, de cette gigantesque propriété et bâtisse où j'ai vécu dans le silence, la spiritualité. Ils ne me sont pas venus en aide face au danger survenu de l'extérieur de notre vie commune de moines. Je croyais qu'on ne pouvait rien contre les enfants d'Aristote, qu'on était protégé et en sécurité dans sa Maison. Ce n'est pas le cas. Me pousser dehors par un passage souterrain pour ne pas tomber entre les mains d'Hommes à l'affût. Me traque comme des hérétiques qui pourchassent la Bête sans Nom. Qu'ai-je donc ? Qui suis-je donc ? Je n'en sais rien. Gianni. Un simple jeune homme de 18 ans, italien, du prénom de Gianni. Même l'origine de mes racines, de mon prénom, je n'en est en rien sûr. Vagabond. Je le suis. Aujourd'hui plus que jamais.Castillon. J'y reste. Je prends le risque de me reposer quelques semaines. Je ne sens pas de danger. Je suis bien. Je fais attention tout de même. Que pourrais-je expliquer, avouer ou me confier ? Je ne comprends rien. Je ne sais rien. Je ne sais pas. Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? Qui sont-ils ? Que veulent-ils ?Je me pose ses questions à chaque fois que je ferme mes yeux pour avoir une once de sommeil dans la nuit. Je dors dans une grange, dans de la paille. Une couverture me recouvre à peine. Aucune idée où je suis. Je m'en fou. Je veux juste dormir pour oublier tout ça.