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[RP][Elections comtales ] POITOU

Malone
A la suite de sa cadette, Malone vint se présenter. A tout hasard, si jamais une question nécessitait une réponse ...
Après avoir salué tous les présents connus, elle se servit un verre qu'elle sirota tranquillement.
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Nahysse
Et la petite blonde de voir une tête brune bien connue se pointer au stand « ennemi ».

Quoi ???? Nan mého !

Pas farouche, la petite baronne débarqua, observant un temps le jeu de regard entre sa dame de compagnie et un jeune homme de la liste. Son sang ne fit qu’un tour. Elle était à elle. Elle devait passer en premier.
Jalouse la petite blonde ? Bah bien sur !
Meileen était la seule amie qu’elle avait de près ou de loin et elle appréciait peu de la voir la laisser tomber comme un vieux bas pour… Pour… Pour un homme et qui plus est de la liste adverse !
Silencieusement, la petite baronne vint se placer devant Meileen, lui cachant l’objet de son désir, les poings sur les hanches, elle la fusilla du regard.

Et bien que fais-tu là ? Je te cherchais. Tu devais m’aider à installer la ripaille à notre stand !

Non c’était faux mais il fallait bien qu’elle trouve une excuse pour l’engueuler ! Non mais ! Pis comme ça elle marquait bien son territoire. Pas touche ! C’est sa dame à elle.
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Gauvhin
Bizarrerie, Gauvhin entend certaine paroles de cestcoyote qui sonne juste à ses oreilles, les personnes se croisent du regard.

Bien à vous vos Grandeurs Datan et Xavix, vous parlez de communication, qu'en est il du secrétariat d'état ?

Vous vous réveillez seulement maintenant, me prenez vous pour un ennemi ?

Aussi vous n'écoutez pas messire cestcoyote, c'est une lacune que vous allez m'expliquer accertainement.

J'aimerai savoir la composition de votre liste.

attendant réponse Gauvhin lis le programme avec une oreille attentive
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Tellusine
La rouquine saute à pieds joints de son tonneau, soufflant à Lanie de le surveiller, file répondre à Gauvhin.

Bonjour Gauvhin.

Pour la communication nous parlions principalement de la communication du travail du conseil, de l'avancée des négociations actuelle pour la paix, même quand il n'y a pas grand chose à dire, le peuple poitevin a tout de même le droit de le savoir et aussi pourquoi ça n'avance pas, les points qui portent désaccord ou les points négociés. Le secrétariat d'état n'a pas ce rôle là je pense, votre position neutre ne vous permet pas de nous expliquer les négociations, simplement de relater les décisions royales et annonces.

Messire Cestcoyote parlait aussi de la communication au sein de l'armée et pendant les troubles aux civiles qui défendent, ce qui a été un énorme point noir pendant le siège et qui semble l'être toujours actuellement d'après ce qu'on m'en dit. Il faut absolument faire évoluer cela.

Et enfin notre liste est composée de Sa Grandeur Xavix, de notre maman à tous Lanie, de Lafa, notre CAC actuelle, de Nadjka une jeune saintaise pleine de vie, Guilhaume, je vous avoue ne plus savoir de qui il est cousin ou neveu mais sincèrement je m'en fiche un peu, il a d'excellentes idées et aime bien tout ranger et classer aussi c'est bien agréable, Lhooq le curé de Poitiers depuis peu qui nous inspire dans la question religieuse et nous reprend aussi quand on s'emporte, Alida, ancienne conseillère, une belle rouquine, toujours l'épée à la main qui nous a beaucoup aidés lors du siège de Poitiers, Datan, l'homme aux roses et au coeur pur et généreux, notre esprit diplomate, Crisolde, l'oeil du lynx, toujours en surveillance et en alerte qui se démène pour notre sécurité depuis tellement de temps qu'on ne compte plus, Cali, poétesse aux mots doux et fins qui nous apporte un peu de douceur dans ce monde de brutes et enfin Malone, notre capitaine actuelle, toujours là en cas de besoin aussi pour sa ville et son comté.

Oh et moi aussi, rouquinette pictave.

La jeune femme décocha un grand sourire amusée, se disant que c'était elle qui présentait tout le monde alors qu'elle était probablement la moins connue de tous.
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Lhooq
Avec un certain retard, Lhooq se présenta à son tour :
- curé de Poitiers
- ancien curé de Niort
- ancien recteur de l'Université du Poitou

A votre service, Monsieur le Comte
--Meileen.


Alors que l'objet de sa visite n'avait pas eu le temps de la regarder, il disparut de sa vue.

Meileen sursauta.

Baronne ! Je... Je suis désolée, j'ai du oublier...

Elle ne se souvenait pas de la demande de la blonde. Mais c'était sa maîtresse, elle avait surement raison.

C'est que... vous savez... Il y a ma soeur ici et euh quelqu'un d'autre d'important alors... je suis passée...

Et de s'embrouiller dans ses explications, tout en cherchant de l'aide de par son regard auprès de Guilhaume. Et finalement, elle se reprit.

Mais laissez-moi vous le présenter avant que nous allions à votre stand...

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Guilhaume
Ayant aperçut Meileen dans la foule, Guilhaume ne put retenir un grand sourire qui montrait bien sa joie de la voir. Mais cette agréable vision ne dura qu'un bref instant, quand une femme vint se planter devant elle et sembler de loin lui faire des reproches.
S'approchant rapidement avec deux coupes de vins dans les mains, le jeune homme n'entendit qu'une bride de phrase qui semblait le concerner.

...mais laissez-moi vous le présenter ...

Arrivant sur ces mots il tendit les coupes aux deux jeunes femmes avec un sourire amical

Bonjour Meileen, c'est un vrai plaisir de vous voir ici...et je vois que vous avez amenez une de vos amies pour nous soutenir.

La remerciant d'un petit baiser sur la joue, il se retourna vers l'amie en question, s'inclinant poliment avant de reprendre

Bonjour demoiselle, permettez que je me présente. Je suis Guilhaume du Bois Doré-Penthièvre et j'ai l'honneur d'être membre de la liste POITOU à la 6ème place.
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Datan
Datan écouta les remarques de Gauvhin avec un oeil avisé
Il fut surpris de voir le secrétaire d'état ne parler qu'aux membres de la haute noblesse alors même que sa liste prônait le respect de tous.

Bonjour Messire Gauvhin. Je sais depuis un moment maintenant que votre poste de secrétaire d'état vous tient à coeur. Vous essayez un peu partout de vous présenter et d'expliquer aux poitevins qu'ils doivent comprendre l'intérêt d'un vassalité à la Couronne de France. Cependant, et nous en avons déjà parlé, vous ne semblez pas comprendre que cette démarche arrive trop tôt. Les négociations de paix n'ont pas encore abouti, même si nous semblons être plus proche d'une issue que jamais, et les stigmates de la guerre sont encore présentes un peu partout. Et tant que ce sera le cas, tous redoutent la relance de la guerre. Ce n'est donc pas à mon avis le bon moment pour que votre démarche aboutisse.
La preuve en est, votre bureau a du mal à trouver des visiteurs.

Jusqu'à maintenant, les secrétaires d'état poitevins se contentaient de faire transiter les communications entre la Couronne et le Poitou. Vous vous efforcez d'aller plus loin et c'est tout à votre honneur, mais j'ai trop souvent, à mon goût, entendu votre discours dans le même sens et fort de peu dans l'autre. Si tant est que les poitevins attendent de vous quelque chose, ce n'est certainement pas des leçons sur la vassalité dont il ne comprennent pas l'intérêt, face à une Couronne qui les ignore, voire les attaque. Il y aura un temps, je l'espère, où enfin le Poitou sera un vassal reconnu, entendu et représenté à la pairie par exemple. Mais ce temps ne pourra venir qu'après la signature de la paix, dans un premier temps, et dans un second, la considération et la protection réelle qu'un vassal attend de son suzerain.

Datan se tourna aussi vers Cestcoyote et s'adressa à lui avec respect.
La communication aux soldats et aux civils engagés est possible, j'en suis persuadé. Déjà, elle peut se faire a posteriori, en expliquant une action qui vient juste de se dérouler, ou bien des informations sur d'éventuels mouvements ennemis qui ne mettent pas en péril les stratégies futures.

Je suis un adepte du parler franc, vous le savez. Aussi je dirais qu'il ne faut pas être dupes, car de tout temps les informations circulent lors de guerre, faisant échouer des tentatives stratégiques. Nous l'avons vu lors de cette guerre et lors des conflits précédents. Les communications doivent donc être efficaces mais parfaitement maitrisées.
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La Rose, l’Épée, le Poitou - Champion civil et Médaillé du Mérite Militaire - Épervier dans l'âme...
Gauvhin
Chère Tellusine cher Grandeur,

Vous savez que je viens ici en temps que secrétaire d’état et cela m’en réjouit.

De fait le secrétariat n’a pas un rôle diplomatique, mais bien politique et de consultance, entre autres, je le droit de rapporter quelques informations à la curia qu’on me refusent au sein du comté, même si on est neutre.

Je ne peux expliques les négociations, mais mon devoir est de les éclairer, un manque de communication est cause de bien de dommage.

Je vous remercie de citer votre liste, ce que malheureusement un quidam ne pourra lire, car il est important que je note ce que le peuple sache pour qui voter.

Car une liste qui s’affiche sans nom n’a que faire du peuple et n’est pas neutre.

Au moins vous êtes une personne d’écoute et d’estime, je vous en remercie.

Monseigneur Lhooq je vous en remercie pour votre attention, je n’ai pas eu le temps de voir votre supérieur et vous me paraissez bien empressé, ceci dis certaine point on été débattu hors de vos prérogatives.

Puis se retourna vers l’épervier, quelle oreille, euh que dis je quel œil (oui un épervier ça plus d’un n’œil que d’une oreille nan ?).

La haute noblesse alors que même sa marraine feue Reyne de France avait bien plus d’estime qu’eux tous réuni dont il a une certaine éducation libre.

Ah votre Grandeur Datan, je suis heureux car il me plait de voir certain(e)s de vos élus non issu de la noblesse relever le flambeau, vous reprenez mon credo, le bien par le peuple.

Vous avez remarqué le respect de tous ? C’est bien de répliquez ce que je ne cessse de dire, car vous avez compris que le bien de tous ne ce fait pas lors d’élection, mais dans la vie quotidienne.

Ma courte défaite vis-à-vis de votre liste m’a fait comprendre beaucoup.

Le peuple se bat sur la longueur et je ne suis votre ennemi, je ne l’ai jamais été d’ailleurs.

Que je ne parle qu’aux membres de la haute noblesse, sachez qu’eux résident tout, alors que ma liste même si je suis au fond prône le respect de tous, d’ailleurs je n’ai pas de réponse depuis la dernière élection comtale.

Revenons à nous Votre Grandeur Datan,

Oui mon poste me tiens à cœur, vous ne comprenez pas que je suis neutre, que je défend les intérêts des poitevins, j’ai fais la guerre à leurs côtés au cas ou vous l’aurez oublié, de l’intérêt d’être vassal, d’abord je suis neutre, ensuite il est mal venu de votre part de placer en place un document privé que le Ponant et Sa Grandeur Baillant présente comme neutre.

Je fais au mieux pour la paix et vous m’envoyer bouler aux cents milles diables, qu’importe.

Vous essayé de me toucher ? Pauvre de vous car je suis de loin votre ennemi, à l’hérauderie comme dans bien d’autres places vous verrez mon utilité.

Au Ponant l’on m’a dit que rien n’est trop tôt pour le dialogue,qu’il faut aller dans ce sens ; alors que j’ai entendu certaine fuite au conseil comtal dont je n’y ai rein révélé à la curia.

Mes révélations ? eh bien je vous les ai donné en courrier, comme à celle de SG Baillant.

Vous avez la mémoire courte, c’est dommage de faire pour le Poitou dans la durée de deux mois, vous jouez le jeu que Paris veut vous faire.

Mes démarches de neutralité ?

Je vais vous en dire Votre Grandeur Datan, c’est que même si j’ai du mal à trouver des visiteurs, même si je suis pas un féru de taverne, sachez que le poitevin tout comme moi ne renonce jamais.

Même si je râle, et vous savez mieux que quiconque mes râleries je serai là pour les poitevins, je suis un de vos alliés malgré tous, le Ponant m’a montré d’autres voies.

Maintenant, ma fonction de secrétaire d'état poitevins, comme vous le remarquez j’(ai été au-delà, ce n’est pas que transiter les communications entre la Couronne et le Poitou, j’efforce d’aller plus loin et c'est tout à votre honneur.

Pourquoi ne pas venir ? C’est parce que vous êtes Comte et je suis seigneur issu de mérite ? De parité nous pourrons en parler davantage.

Je peux bien plus, et jamais je ne vous ai vu venir à mon bureau, pourtant je suis là, de même qu’à l’hérauderie je suis là pour vous, j’ai fais venir des gens de Paris pour vous et vos besoins personnel, est ce qu’il dépasse le Poitou ?

Vous jouez le jeu de Paris, vous savez que je vais aller plus loin qu’eux tous, soyons unis, vous me savez neutre, hé bien usité de cet amalgame.

Nous devons être unis, mais vous vous en foutez car les paroles ne dure qu’une élection et pourtant vous mettez en place que je suis le premier a y arriver en pleine guerre.

Alors oui vous et moi allons cessez d’être ennemi, commençons le parler franc.

Qu’importe la couronne, car pendant la guerre j’ai été le seul endroit neutre dans mon secrétariat.

Rejoignez moi pour la paix, je ne veux pas être Pair, ni Comte, je veux être un poitevin libre et faire du mieux pour mon comté.
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