[RP] Passer ou.. trépasser? il faut enfanter!

Gildas

Gil laissa passer la colère de la vieille qui en suffoquait encore...

Je m'appelle Gildas ma brave dame et je suis le compagnon de dame Eleonore ne vous déplaise

Regarde sa tête puis file à la cuisine faire bouillir de l'eau

Gil pensa en lui-même ..." Me demande bien ce que le grand brun va lui répondre à c'te vieille, elle va en perdre la parole sûrement"

Mandorrallen

La situation risquait de devenir rapidement embarrassante, mais le jeune Mando souhaitait éviter les prises de becs, pour épargner la douce Eleo qui était épuisée, mas aussi parce qu'il n'était pas le genre à chercher querelle ni à blesser qui que ce soit sans raisons. Et Le sieur Gildas, lui avait toujours semblé être un brave homme. Seulement il ne voyait pas quoi dire pour ce sortir de ce pétrin. La carte de la sincérité était de mise.

Je suis en effet le père de Balian... et je ne suis pas le seul à m'être entiché de la rouquine, bien que je l'aime depuis plus longtemps que quiconque.

S'il devait continuer à parler de ses sentiments, il risquait de troubler le havre de bonheur qui s'était installé chez la brave vieille dame. Et ce n'était vraiment pas le moment.

Vous êtes bien aimable de nous avoir accueilli... et je vous prie de bien vouloir excuser mon entrée peu protocolaire.

Sans lâcher la main de la jolie rousse, il inclina le buste en direction de la vieille dame.

Je vous dois beaucoup.
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Eleonore.

La vieille dame était gonflée avec ses questions et bien embarrassante aussi.
Eleo écoute ce que dit Mando, elle détourne le regard.. s'en était presque trop pour elle, elle était fatiguée, tendue et ...

Madame? je vous suis trés reconnaissante, vraiment, mais là je pense qu'il est temps pour moi de regagner l'auberge et de retrouver une intimité dans ma vie de femme et de découvrir ma vie de mère. Cette situation est des plus embarrassante et avant que cela dérape pleinement je vais prendre congé.

Elle repousse les épaisseurs posées sur elle, donne Balian à son père et quitte le lit. Ne regarde pas Mando ni Gil.. fixe la vieille dame, réajuste au mieux ses vêtements, enfile sa cape chaude et va donner une bise sur la joue de la vieille.

Je repasserai vous voir avec le petiot. Ne m'en voulez pas de partir ainsi.. je pense que vous pouvez comprendre.

Certains regards en disent bien plus que des mots.. les deux femmes s'étaient comprises.. Eleo devait quitter cette pièce, elle étouffait..

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--La_vieille.

Vent de panique.
M.. Mais vous devez vous reposer.
Voilà que la rouquine décide de partir, toute vérité n'est pas bonne à dire, et là voilà en proie à des émotions la gueuse.. Elle l'aimait bien cette petite.
Un regard vers le brun. Elle avait tenté de les rabibocher et d'ouvrir les yeux de tous.
Une bise sur sa joue.
Murmure "j'peux comprendre la dame, j'peux. J'vous recevrez avec plaisir. Mais vot' situation l'est pô claire et vot' coeur qui saigne. Allez faites 'tion jusqu'à l'auberge j'vais quérir d'vos nouvelles chaque jour".

Se tourne vers les hommes.
Allez m'sires, aidez donc la dame.
Puis au brun lui murmure à l'oreille "si vous l'y faîtes du mal s'aurez à faire à la vieille non de d'là!"

Tout se beau monde parti, la vieille reprend sa routine.

Fin du rp - merci aux joueurs!!!

Gildas

Gil était resté bouche-bée devant cette sortie inattendue de sa rouquine mais il fallait s’y attendre, ils n’avaient pas vraiment été à la hauteur de la situation, se chamaillant devant elle.

Regardant messire Mandorrallen … Voilà messire, nous avons gagné … mais sachez une chose … je ne me suis pas entiché d’Eleo, je l’aime et l’accompagne,

reprenant une respiration … et puis votre « je l’aime depuis plus longtemps que quiconque » … lalalalère … on dirait un enfant à qui l’on a retiré son jouet, ce n'est pas la durée des sentiments qui compte c'est leur force, bien Le bonsoir

Se retournant vers la vieille

Merci encore madame, je reviendrai vous voir en des temps plus calmes.

Gil ouvrit la porte et sortit

Passer ou.. trépasser? il faut enfanter!

Gildas

Bah ma limace tu ronchonnes ?

Gil se retourne, regarde sa compagne … il y a de quoi, je suis peut-être chauve mais pas sourd

Regarde la femme

Par contre la vieille faudrait pas m’énerver plus que je ne le suis. Je suis chauve et alors ! Elle m’aime ainsi et puis je ne vous manque pas de respect mais je n’aime pas les gens qui marmonnent dans mon dos..... lui sourit gentiment

La gueuse ! Ayez un peu de respect pour elle, elle s’appelle Eleo et puis le marmot comme vous dîtes …

Gil se tait et pense …oh elle m’énerve je sens que ça va mal se passer … se lève, fait le tours de la pièce pour se calmer à nouveau, reviens vers la vieille.

Dites ma belle … sourire éclatant … je pensais qu’un homme n’assistait pas à un accouchement ! Vous m’avez fichu dehors, j’étais là … il est arrivé après « le brun » et vous ne l’avez pas jeté lui ! Vous perdez la mémoire .. va falloir manger autre chose que des tubercules, par exemple du poisson, c’est bon, ça régénère les cellules du cerveau ….. mais rassurez-vous, je ne vous en tiens pas rigueur … s’approche et l’embrasse … et puis mon sac … bah ! c’est mon sac …. dans un soupir .... ça ne vous regarde pas … z’êtes pas concernée … lui sourit à nouveau et lui fait un clin d’œil.

Dites-moi où est l’ bouilloir que j’ nous préparons un’ bonne infusion, z’à la gueuse, z’à la vieille, z’au soldat et z’à moi …. Eclate de rire

--La_vieille.

Elle hoquetait la vieille! Laissait le chauve vomir tout son trop plein de verbe et.. reste là bouche bée comme une carpe fraichement pêchée!

Ah.. euh.. b..

Elle en perdait ses moyens!

Mais didiou! en v'là du verbe, et à revendre en plus! j'vais vous mettre d'vant un étal au marché, vous y vendrez mes légumes j'vous l'dis!
Quel rustre vous faites!

Gueuse.. n'est poinct noble la dona! donc c't'une gueuse pinct d'autre!
Et puis allez donc chauffer l'eau oui occupez vous! moi aussi j'm'énerve !

Le regarde, le fixe.. le ... grrr le mordrait bien!

Et pis dites donc l'autre il est rentré sans rien demander et z'avez vu sa corpulence? pas loin des cent kilos! et puis la gueuse semble bien y être attachée à ce gars-là sinon l'aurait fait chasser!

et pi vous m'nervez! et c'est quoi vot' nom d'abord?

Elle sort de sa cuisine, file droit vers le couple, les regarde

Bon! alors vous le brun z'êtes bien entiché de la rouquine hein? z'êtes bien le père du petiot ?

Mandorrallen

Autour de lui, quelques éclats de voix... mais le jeune père n'y prêtait guère l'oreille. Tout ce qui comptait, tout ce qui avait jamais compté était sous ses yeux. Un tableau de rêve paré de couleurs chatoyantes, celle de l'avenir. Ses gestes étaient tout, mais aucunement déplacés, et les propos de la vieille dame qui les avait généreusement accueillis le firent sourire. Elle avait raison. Il n'avait jamais cessé de l'aimer. Depuis leur séparation il s'était concentré sur son métier de soldat, oubliant tout le reste, ne se mêlant guère aux autres. Quelques femmes avaient dit l'aimer, mais il les avait retrouvés quelques jours plus tard avec un nouvel amant, et il se félicitait de ne pas avoir cédé à leurs avances, même pour le simple plaisir de la chair, qui n'avait d'attrait pour lui que lorsqu'il était partagé avec l'être aimé.

Et elle était là, sa petite main enfouie dans la sienne. Leur fils auprès d'eux. Balian deviendrait un beau garçon, et Mando était sûr qu'il devrait empêcher une myriade de petites filles de le courtiser ardemment. Lui qui avait toujours haï son regard gris, l'aimait à présent qu'il le retrouvait chez son fils. Il tourna doucement son regard vers Gildas. Celui ci semblait heureux pour Eleo, et il se félicita intérieurement de s'être conduit honorablement.

Ses yeux se posèrent pour la énième fois de la journée sur son fils. C'était un beau bébé, plus lourd que la moyenne, mais il fallait s'y attendre lorsque son père approchait les 100kg.

Tu dois être épuisée Eleo...
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--La_vieille.

Ummphh! Quoiqu'y vous arrive le chauve? Z'êtes ici chez moi et j'marmonne si j'veux. A mon âge j'mérite un p'tit respect non?

S'approche du gars, lui tapotte l'épaule.

Ca va aller, vous faites pas une deuxième rate! Elle va bien la gueuse! Bon l'est pas vous ce marmot mais vous s'y ferez! La vie c'est pô pôtib quand elle vous tourne la tête en bourrique mais didiou l'était là avant vous le brun si j'vois bien la scène.
Respirez un coup, allez frapper un gars à la lice ça vous f''ra grand bien!

Poinct besoin de coup d'main, merci. Je ronchonne beaucoup mais j'mords pas. Et pourquoi qu'vous êtes énervé? qu'ec' chose sous ronge les sangs? allez videz vot' sac, s'irez mieux après.

Eleonore.

[ Un peu plus tôt dans le temps - Maison de la vieille ]

La rouquine, apaisée enfin et un peu génée vis à vis de la vieille dame, restait silencieuse, fermant parfois les yeux pour repenser à tous les évènements qui venaient d'entrer dans sa vie.

Mel était revenue avec un chopine mais Eléo n'y toucha pas.

Merci Mel!! Grâce à toi ce p'tit bonhomme a pu naître dans les meilleures conditions!

[ A l'instant présent - même endroit ]

Balian dormait comme un bienheureux. Eléo était satisfaite que Mando et Gil restent courtois et adultes, elle avait tant appréhendé ce moment, finalement tout s'était passé pour le mieux. Le passé s'était accroché à elle, à son âme, elle avait tout fait pour le chasser mais dès lors se serait impossible, le passé devenu partie intégrante de sa vie, et encore plus depuis le premier cri de Balian. Il ressemblait tant à son père .. ce regard qui avait fait chavirer tout son être .. Ferme les yeux et se rappelle.. les soirées après sa première rencontre avec Mando, elle l'avait attendu.. avait espéré le revoir.. à chaque fois qu'il était là, elle perdait ses moyens, se sentait si fébrile.. Et lui si patient, si attentionné.. puis virent leurs sépérations.. et des retrouvailles entre deux.. des émotions si fortes.. la découverte de leur corps et de leurs envies..

Lève les yeux vers Mando, lui sourit.

Elle ne voulait ni mariage ni enfant.. trop attachée à sa liberté.. le Destin avait choisit pour elle et dès l'instant où elle avait compris qu'elle attendait un enfant, sa vie avait changé.. sa vie mais surtout sa vision de celle-ci. Cet enfant devenait l'être le plus précieux qui soit à ses yeux.

La vieille dame semblait s'affairer dans sa cuisine, des bruits parvenaient de la pièce voisine. La rouquine avait hâte de libérer la maison et de retourner à l'auberge..

La voix de Gil la sort de ses pensées, elle l'entend râler après la vieille dame. Pas d'éclat de voix simplement un relâchement de pression mais il revient dans la pièce, le visage serein..

Bah ma limace tu ronchonnes?

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Mel971

Mel qui n'avait que 22 ans trouva charmant que le jeune homme la regarda comme si elle était agée... Elle était au chevet d'Eleonore, le visage en feux d'avoir courru a la taverne du coin pour aller lui chercher quelques chopes de boulasse...

Euh merci ... Mais c'est elle qui a tout fait ... Tenez Eleonore, voici vos chopes.
Euh je ne vais pas m'attarder je sais que ces moments là on préfère souvent les partager entre intimes.

Elle tournait déjà les talons pour s'en aller lorsqu'elle fit demi tour et donna à Mando une petite bourse.

Ce sont quelques feuilles de cicatrisation, Eleonore va en avoir besoin, vous n'imaginez pas toutes les plaies qu'elle a là dedans dit elle en montrant le ventre de l'accouchée...

Sur ces mots elle salua une fois de plus l'assistance, puis s'en alla comme elle était venue...
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--La_vieille.

Sa maison était devenue un lieu touristique, ça entrait et ça sortait.
Elle se lamentait silencieusement.
L'accoucheuse, revenue, réglait quelques détails et elle repartie rapidement, laissant se p'tit monde seul.

La vieille regardait la scène et y'avait bien des regards qui ne trompaient pas son oeil vieillit. Hausse les épaules, ne dit rien.
Va dans sa cuisine préparer sa soupe.

J'dis rien, j'dis rien mais c'et homme là, l'est amoureux fou de la rouquine. Bah didiou v'là une belle affaire encore! j'va faire le chaperon, sait-on jamais.
Sont bien assortis avec leur petiot. L'amour j'y comprends que'dalle!

Elle murmurait en coupant ses légumes pour le bouillon.

Gildas

Gil était resté auprès d’Eleo afin de l’aider. Assis dans un coin il regardait les gens aller et venir, féliciter la mère et admirer l’enfant nouveau-né prénommé Balian.

La vieille femme s’activait dans la maison, nettoyait et surtout pestait après ces gens qui dérangeaient son quotidien. Il la voyait marmonner dans sa cuisine en préparant des légumes. Il s’approcha et écouta ce qu’elle disait entre ses dents.

Dites la vieille, que racontez-vous ainsi que je ne puis entendre ! … la regarde … Si vous voulez un coup de main, dites le mais arrêtez de marmonner, ça m’agace, déjà que je suis un peu énervé, je sens que …. respire profondément pour se calmer puis revient voir sa grenouille qui somnolait.

Lui murmure dans l’oreille Tu vas bien …. Je suis fier de toi …. Je t’aime… puis caresse sa rousse chevelure et revient s’asseoir dans la pièce principale près de la cheminée.

Gildas

Gil avait fait ce qu'il fallait pour emmener Eleo chez la vieille qui l'avait ensuite houspillé. Il avait vu Mando entrer tout essoufflé dans la maisonnette.
Puis une jeune femme, Mel avait-il cru entendre, était entrée, sûrement l'accoucheuse car la vieille à part crier ne sait rien faire d'autre
Des cris, des gémissements, il entendait le remue-ménage et serrait les poings comme pour l'aider.

Le temps lui parût long avant qu'il n'entendit Eleo dire "   Un garçon... oh

Puis il vit arriver Dorian qui comme à son habitude faisait le pitre, s'arrêta, écouta puis reparti vers les bois. Timidement Gil frappa à la porte de la maison

Toc toc toc, c'est la limace, peut-elle entrer ?

N'entendant aucune réponse il poussa la porte, alla directement dans la chambre et ouvrit grand ses yeux sur ce tableau merveilleux, Mando tenant la main d'Eleo, un joli bébé tétant le sein et une mère au visage fatigué mais heureux.

Mes félicitations pour ce petit bout d'homme, à la mère et au père

Il s'approcha de sa rouquine et posa sa main sur son front. Se retournant vers la vieille

Merci madame d'avoir aidé cette jeune femme à accoucher

--La_vieille.

Crévindiou de crévindiou! tssss!! pffff!! rha!!! La vieille dodelinait de la coiffe.
C'est quoi c'monde! v'là que les hommes y fourrent leur nez dans les cuisses de l'engrossée! non mais j'vous jure! les hommes n'ont rien à faire là dans de tels moments!
Rhaaaa! pfffff! cérvindiou!

Et puis d'abord c'est pas le chauve le père?
Regarde le couple.
Ah! l'chauve y voulait vous violenter alors?

Rhaaaa!!!!! pffff!!!! tsssss!

Mais qu'est ce que ce fichu monde! avec des moeurs de.. de .... pffff! arffff!

Et ma chambrée qu'est toute crottée! rhaaa!

La vieille s'approche. Regarde.

Rhoo! bah ça alors!!! c't'un bien bel enfant qu'vous avez là!

Je vous félicite! bien ravie d'vous avoir accueille! rendez-compte s'il était né dans le chemin! pauvre p'tit enfançon!
Profitez bien! et vous la gueuse, restez coucher et reposez vous.

Eleonore.

Eleo ouvre les yeux, n'osait sourire aux propos de la vieille dame. Elle avait cependant raison, cet enfant était beau!

Dame, je vous remercie d'avoir permis à notre fils de naître dans votre maison. Je suis désolée de vous avoir ainsi envahit et nous remettrons de l'ordre dès que possible.

Elle n'entra pas dans les détails, elle n'avait plus envie de justifier le père et le non père.. Elle avait un fils, né d'un amour .. un fils qui serait chéri et élevé de la meilleure manière possible.. avec peut etre des voyages ...

Ferme les yeux.

Des voyages.. elle regarde Balian puis regarde Mando.. Sa pensée cesse là..

Lodève.. Genève .. réfléchir.. mais pas aujourd'hui.. elle était là.. et pour un moment.. voulait savourer et pleinement! son épée attendrait un peu.. après tout..

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Mandorrallen

Mando restait sans voix... La bouche grande ouverte sans qu'aucun sons n'en sorte... il contemplait ce petit miracle de la vie, le fruit de leur amour. Balian, un petit roux au regard gris acier. Le regard de son père et la chevelure de sa mère. Jamais pareil enfant n'était venu au monde. Il était prometteur dès sa naissance.

Bonjour mon fils... murmura t'il d'une voix douce et calme en effleurant son visage du bout des doigts.

Sa main libre trouva celle d'Eleo qui semblait épuisée. Il lui sourit, heureux que ses jours ne soient pas en danger. C'était le plus beau jour de sa vie. Et même si la jolie rousse ne lui appartenait plus, il avait auprès de lui l'amour de sa vie et le fruit de leur union. Sensible, le jeune soldat versa une larme qui coula le long de sa joue, ému.

Il est magnifique... à l'image de sa merveilleuse mère.
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Dorian.albert

A force de tourner dans le village, Dorian remarqua que celui-ci se désemplissait de plus en plus. Les bruits concernant Eleonore et son lardon commençaient à courir, certains disaient qu'il était déjà né, d'autres balançaient qu'il s'agissait d'une fille. Quoi qu'il en soit, il n'arrivait à trouver ni Mandorrallen ni la tavernière, et il se demanda s'ils n'étaient pas déjà là bas. Il se dirigea vers la sortie sud du village et n'y cru pas ses yeux !
La moitié du village était là, surement attirée par les cris aigus et perçants d'Eleo. Dorian ramassa un bâton et le leva vers le ciel... "Olah Lodèvois, laissez passer l'accidenté, j'suis le frère de la braillarde !"

Quelques badauds se poussèrent, et faisant semblant de boiter il s'approchait de la demeure ou il avait laissé Gildas et sa compagne. Il était satisfait de sa petite technique, qui lui évitait ainsi de devoir se frayer un chemin. Alors qu'il arrivait à l'entrée de la baraque, un cri survint, mais ce n'était pas celui d'Eleonore. C’était un tout petit cri, disons plutôt un pleur. La chose était donc arrivée... Il sourit, en repensant à ce dont il avait parlé au jeune couple en taverne la veille. Après un bref silence, l'assistance exprima sa joie puis commenca petit à petit à reprendre ses activités.
Dorian rebroussa chemin, direction les bois cette fois. Ce genre de nouvelles l'intéressaient peu, il trouvait les gosses inutiles et se demandait comment on pouvait en vouloir. "A quoi bon ce pourrir une vie pour un marmot qui ne vous sera jamais reconnaissant ?" pensa t-il tout haut.

Ce qu'il trouvait bien plus utile et passionnant à cette heure, c'était de chercher et trouver les plantes dont se servait le bourgmestre hier !

Eleonore.

La torture dura.. mais toute mauvaise chose a une fin aussi et la délivrance fut pour Eleo une bénédiction! Elle reçu l'enfant sur son ventre.. soulagée de l'entendre crier, soulagée d'en avoir terminé.

Un garçon... oh! Elle tourne la tête vers Mando, lui sourit..
Félicitations! te voilà père! et surement un des rares à avoir pu voir naître son enfant..

Elle devenait mère.. un choc sur le moment! elle, la brigande, la réformée.. devenait mère!

Doucement elle prend l'enfançon au creux de son bras gauche, lui découvre délicatement le visage.. Le contemple! Il avait ses cheveux.. et ce regard qui pouvait lire son âme..

Le coeur battant, elle se sentait fière et heureuse.. finalement elle n'en voulait pas à Mando.. elle remercia simplement Déos que tout se soit bien passé.
L'enfant trouva le sein et se mit timidement à têter..

La rouquine prend la main de Mando.

Merci! ... Balian est un beau prénom!

Ferme les yeux, épuisée.

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Mandorrallen

Sans réfléchir, Mando, sous le coup de l'émotion joua a nouveau des épaules pour trouver une bassine qu'il remplit d'eau avant de la faire chauffer. Malheureusement cela prenait du temps, et alors qu'il attisait les flammes...

Citation:

Et vous messire Mando, mettez moi la bassine d'eau tiède sous les fondements de cette damoiselle

Elle est presque prête je me depêche!

Les secondes lui paraissaient des heures, mais alors qu'il commençait à desesperer, la température lui parut suffisamment agréable. Il se hâta de placer la bassine d'eau tiède sous le fessier de la jolie rousse, puis reprit s place a son chevet, prenant la petite main d'Eleo dans la sienne.

Courage... Tu y es presque! Fit il en plongeant son regard gris acier dans le sien, une lueur d'espoir clairement affichée sur son visage.
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Mel971

Enfin la dernière poussée arriva, et une merveilleuse petite chose rousse sortit des entrailles d'Eleonore... Mel prit le bébé, et le trempa directement dans l'eau tiède, pour lui retirer le sang et les muqueuses qui restaient collées à sa peau, invita le papa à couper le cordon ombilical...
Le bébé poussa un sublime cri, signe de bonne santé et Mel fière du travail accomplit, l'entoura d'une serviette bien chaude avant de le poser sur le ventre de sa mère ...

Chère amie, j'ai le plaisir de t'annoncer que tu as mis au monde un merveilleux petit rouquin !!!! toutes mes félicitations !!!! Bon je vais me changer et je te ramène ta chopine comme promis, bravo ma belle tu as été trés courageuse.... Donne lui a boire avant la binouse quand meme hein

Sur ce, elle sortit pour aller en taverne rapporter de quoi boire à la maman...
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Eleonore.

[Chez la vieille]

La rouquine s'était perdue dans le regard gris acier de Mando.. il avait tenu sa promesse.. il était là.. elle avait cessé de crier .. et Mel était arrivée pour la délivrer de cette épreuve difficile..
La tisane faisait effet.. et son ventre aussi..

Maintenant : Poussezzzzzz !!!!!!!

Elle en avait de bonne... elle voulait se saouler.. et .... non .. se met à pousser!
Elle manquait de force mais voulait en finir.. la poussée ne serait pas suffisante, elle le savait.. et ça faisait un mal de chien ... !
Elle respirait vite.. se sentait perdue dans une nébuleuse.. dans un autre monde... le visage de Mando...

Elle se noie un peu.. j'avais oublié tes yeux.. se détourne.. ne pas sombrer..
La douleur reprend.. terrifiante...

--La_vieille.

C'est quoi que tout c'boucan! crévindiou!

La veille ouvre sa porte et tombe nez à nez contre un malotru.. qui tente de trousser une gueuse et la gueuse gueule!

Ca va pô vot' tête! j'vais vous j'ter un seau d'eau froide! c'va vous refroidir les ardeurs!

Se r'cule! r'garde mieux.

Vous l'y faites quoi à c'te gueuse?

Elle lève l'bras pour frapper le chauve et..

Palsanbleu! L'est toute encornichonnée la gueuse! et va l'pondre d'vant la porte! mais nan! mais nan!

Faites-y entrer dans ma d'meure!

Elle se pousse et les invite le chauve et l'engrossée à entrer.

Et vous ! filez chercher d'l'aide!

Pradonnez mon caractère! j'croyais quo'n violentait la gueuse!
D'nos jours tout se faufile dans l'mauvais sens! Ah j'vous jure! Y'a de la bastonnade qui s'perd!

Ca va allez , un mauvais moment à passer, j'vais vous installer dans ma chambrée et mett' l'eau à bouillir!

Le chauve, couchez-y là et sortez, poinct d'homme à la mise bas! dehors et courrez y avec l'aut' chercher d'l'aide!

VLANNN !

Ferme la porte mais celle s'ouvre aussi sec et un colosse s'invite

Qui que vous êtes? les hommes dehors!

Mais il était déjà auprès de la gueuse qui souffrait terriblement.

Mandorrallen

Tout a sa ronde sur les remparts, à l'autre bout de la ville, Mando n'entendait pas les cris de la belle Eleo. Ce ne fut qu'en avisant le début d'agitation qui régnait qu'il choisit de quitter son poste pour se rendre compte par lui même de ce qu'il se tramait. Alors qu'il se rapprochait de la scène, son ouïe fine fut heurté par un hurlement de détresse. Il ne lui fallut pas longtemps pour additionner deux et deux, et l'instant d'après, il cavalait au risque de se rompre le cou pour rejoindre la belle.

Il dut jouer de ses massives épaules pour se faire une place jusqu'à la maisonnette, mais y parvint enfin, hors d'haleine et le coeur battant à tout rompre. "Je vais être père, je vais être père!" Clamait son esprit. Il en aurait hurlé de joie, seulement personne ne l'aurait entendu avec la braillements de la future mère. Il ne se souvenait pas avoir jamais entendu une femme crier si fort. Inquiet, il se rapprocha fébrilement de la jeune femme, se mettant à son chevet.

Je suis là! Comment Te sens Tu?

Je vais faire prévenir Dame Mel, elle t'aideras à accoucher.

Bien que très inquiet pour la santé d'Eleo, il ne pouvait s’empêcher de sourire.

C'est bientôt terminé... Tu pourras retrouver Ta taille svelte et boire jusqu'à la déraison!

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Mel971

Mando était venu chercher Mel au Resto du coeur, apparement Eleonore allait accouché et ne se sentait pas trés bien....
Elle avait appris quelques remèdes de guérison par les plantes, aussi s'arreta t elle en chemin pour cueillir quelques feuilles ...
Ceci étant fait elle arriva chez Eleonore, rouge et essoufflée et cria à la foulée...

Mando, une bassine d'eau chaude steuplait et de l'eau bouillante pour que je la soulage avec une infusion !!!!

L'infusion faite, elle la fit boire par petite gorgée à Eleonore, c'était des plantes qui décontractaient les muscles et aidera cette jeune femme à accoucher...
Ensuite elle la positionna correctement : sur le dos , jambes écartées, genoux repliés pour que l'enfant puisse mieux sortir et lui dit de respecter ses consignes ...

Maintenant : Poussezzzzzz !!!!!!!
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Mel971

Eleonore était courageuse et elle suivait bien les consignes si bien qu'une touffe de cheveux se mit a apparaitre ...

Allons allons un peu de courage !!!! Et vous messire Mando, mettez moi la bassine d'eau tiède sous les fondements de cette damoiselle !!! Il ne faudrait pas que le bébé attrape froid en sortant ....

Elle fit boire entre deux poussées encore un peu de tisane a Eleonore qui semblait souffrir encore ...

aller encore un peu et on y est ma belle, tiens bon et aprés je t'apporte ta chopine...

En lui souriant elle l'encouragea à terminer le travail...
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Eleonore.

Plus jamais.. se dit-elle! Mille fois une bataille que d'enfanter!..
Elle buvait un liquide infâme.. et poussait dès que possible.. elle cherchait au fond 'd'elle-même la force d'occuper son esprit pour oublier la douleur, oublier le trouble et oublier que ..
Elle n'entendait plus vraiment mais instinctivement agissait, sentait le moment opportun à agir.. fermait les yeux et se concentrait.. le temps passait.. interminable.. la rouquine sentait son front perler..
Mando .. je vais te détester .. elle n'arrivait pas à sourire mais intérieurement elle pouvait presque rire.. cet homme lui avait offert le plus beau cadeau qui soit.. elle arrivait à lui en vouloir..

aller encore un peu et on y est ma belle, tiens bon et aprés je t'apporte ta chopine...

Elle poussait sans relâche.

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Eleonore.

Un garçon.. Balian.. elle pensait à Mando.. au prénom de l'enfant.. se concentrait sur autre chose que cette douleur.
Pardon.. Pardon Dorian je ne voulais pas vous hurler dessus ainsi!
Lève les yeux vers Gil.. avançons.. je refuse d'accoucher là..
Un pas après l'autre, doucement elle reprend un peu de vigueur, entre deux douleurs encore espacées..
Les jambes la soutiennent encore et elle doit y arriver, n'avait pas fait tout ce voyage pour finir sur un maudit chemin crasseux.

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Eleonore.

La rouquine sursaute quand une voix masculine s'adresse à elle.
Comment ça je braille? elle regarde Dorian.. marque une pause puis se dit qu'elle ne braillait pas mais parlait d'une voix normale.. regarde à nouveau Dorian.
Oh ce n'est que vous..! Soupire longuement.. espérant voir plutôt .. sa pensée s'arrête là..

ALLEZ CHERCHER DE L'AIDE JE VAIS ACCOUCHER!!!! Là je braille! bougez-vous non de d'là!
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus.. la douleur reprenait.. se mordait la lèvre pour maitriser la situation .. et là devant elle.. un homme qui ne servait pas à grande chose..
Allez chercher Mando ou Gildas .. qui vous voudrez mais allez chercher quelqu'un.. sauf un curé!
Les douleurs en moins et le ventre en moins elle aurait pu occire le premier passant... mais là elle voulait juste que l'homme se bouge et un peu plus vite que ça!

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Gildas

L'oreille et la vue aux aguets Gil entendit crier. Il se leve affolé et court en direction des hurlements.

Que se passe-t-il, j'arrive ... Eleo c'est toi !

Arrivant au coin d'une maisonnette, tout essoufflé, il voit d'abord Dorian puis Eleo adossée au mur de la maisonnette se tenant le ventre

Holà ! Dorian, courez chercher messire Mandorallen puis ramenez dare dare dame Ruthy, Eleo va accoucher et prévenez la tavernière qu'elle mette de l'eau à chauffer

Casse une branche d'arbre et lui évente le visage puis la soutient et l'aide à avancer jusqu'à l'auberge.

Ca va aller, Mando va arriver et m'aider à te soutenir, prend ton temps

Dorian.albert

Son sourire devint encore plus grand quand Eleo soupira. Il comprenait bien que ce n'était pas le moment de l'embêter, mais c'est ça qu'il appréciait tout particulièrement. On lui avait souvent reproché ça plus jeune, de toujours chercher la petite bête de chacun, jusqu'à se faire jeter dans une rivière ou tabasser au coin d'une rue. Mais c'était plus fort que lui !

Citation:

ALLEZ CHERCHER DE L'AIDE JE VAIS ACCOUCHER!!!! Là je braille! bougez-vous non de d'là!

Il sursauta, redescendant d'un coup sur Terre. Cela faisait bien longtemps qu'on ne lui avait pas hurlé dessus ainsi. Il ne souriait plus, n'ayant pas bien saisi qui il devait aller chercher et ou ? "Je veux bien, mais..." Eleo ne lui laissa pas le temps de répondre. Immédiatement elle lui indiqua que faire, avec plus de précisions. Un jeu de mot lui vint alors à l'esprit : "Et si j'allais chercher Line ? Mandoline ?" Il s'esclaffa, puis s'arrêta net, comprenant qu'il n'allait pas tarder à se faire engueuler. C'est alors que Gildas les rejoint. "Sacré oreille le bonhomme", pensa t-il presque tout haut. Il l'écouta, et prit la direction du village à la recherche des deux personnes avec qui il avait passé la soirée la veille. Le Suisse était un peu inquiet, il se demandait en effet s'il allait reconnaitre ceux avec qui il avait bu hier soir. C'est que la bière est bonne dans le coin !

Il se dirigea vers le lieu de la soirée, la taverne "Au trou du fut". Il arriva fort essoufflé, espérant réellement qu'au moins l'un des deux s'y trouverait. Il entra mais ne vit personne. Sans réel espoir, il appela "Dame Ruthy, êtes vous là ? Messir Mando ?"

Dorian.albert

Dorian se promenait dans les bois, songeur. Ses côtes étaient moins douloureuses, ce qui lui permettait enfin de ressortir et de profiter du printemps. Il pensait aux geôles, aux méfaits qu'on lui attribuait, et à toutes les jolies femmes qu'il avait rencontré à Lodève. Elles ne l'étaient pas toutes, certes, mais certaines sortaient vraiment du lot ! De belles brunes, le teint bronzé, les yeux marrons et au doux accent... Oulalah, ça le faisait rêver. Un nuage, des femmes par centaines, de l'argent et de la bouffe à en mourrir ! Le para... "Oh !!! T'as pas fini de brailler la gueuse ?!"
Dorian se retourna, histoire de voir celle qui l'avait sorti de son idéal. Personne en vue. Persuadé qu'il n'était pas fou au point d'entendre des voix, il contourna la maisonette à la sortie du bois et y vu une femme, pas bien grosse sauf du ventre : Une rouquine bien pleine ! Il reconnut soudainement Eleonore, avec qui il avait passé la soirée de la veille en taverne
"Ah ah Eleo, je ne vous avais pas reconnu, mes excuses. Enfin, mes excuses, mes excuses... Vous voyez ce que je veux dire quoi ! Bon, ben qu'est ce qui vous arrive ? Pourquoi vous braillez comme ça ?"

Il la regarde, lève un sourcil puis se marre : "Bah alors, fallait y penser avant chère amie ! C'est pas maintenant qu'il faut brailler hein !" Il continua de rire, amusé de voir Eleonore dans un tel état.

Gildas

A peine arrivés, Gil avait vu sa compagne se diriger vers la Lergue ... il la laissa aller, sachant qu'elle aimerait s'y retrouver seule, se baigner dans ses souvenirs d'enfance, s'émerveiller devant cette eau claire et limpide.
Du plus loin que son regard pouvait porter, il se tenait prêt à l'aider si jamais elle avait une faiblesse ....

Une faiblesse, Eleo une faiblesse ! Cette sacré femme a la volonté rivée au corps, jamais elle n'abandonne ... ... murmurra-t-il

Il aimait cette force de caractère, il l'aimait tout simplement

Il s'assied sur un banc à l'ombre d'un arbre devant l'auberge, sachant que, même en rampant, elle reviendrait.

Eleonore.

Elle soufflait de plus en plus vite.. la douleur était terrifiante, soudaine! Elle n'arrivait plus à marcher. Le pas cessé, elle fixait droit devant cherchant un but à atteindre..
Le prochain qui m'engrosse.. je l'éventre! Elle était en colère d'avoir si mal!
Une larme perlait, non de chagrin mais d'une suffocation non contrôlable.
Nonne! j'aurai du faire nonne!
Le ventre à nouveau détendu, la douleur passée, elle reprend sa marche..
Je vais crever et même pas l'épée à la main! pfff! bien la peine d'avoir vécu des croisades pour vivre telles douleurs sans bataille!
Thomas....! Une pensée pour Thomas Cromwell ... oh j'aurai du lui piquer son herbe à pipe! au moins j'aurai été transporté dans un monde féérique!
Trop tard pour râler, pour refaire le monde et pour en vouloir à tout le monde... tu l'as voulu, tu l'as gardé.. assume!! et la p'tite voix qui vient la chatouiller.. la conscience peut parfois être terrifiante, hurlante de vérité!
Assumer ... mais je ne fais que ça! Et Toi là-haut, surtout ne viens pas à mon aide!
Pas à pas elle avançait.. ronchonnait.. pour ne pas changer et là... les "52" lui revinrent en mémoire...
C'est le moment!.. elle récite dans sa tête.. cherche la lumière..
La cité est en vu.. le soulagement la gagne mais la douleur revient..
Ferme les yeux, se tient au mur d'une maisonnette.. respire.. aimerait mordre mais personne sous la dent!

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Eleonore.

Rp ouvert à tous

Gildas et elle avaient franchis les murailles de Lodève au petit matin. Un retour aux sources pour la rouquine accompagné de son "garde du corps"..
Le voyage avait été long depuis l'Helvétie mais tout s'était fort bien passé.
C'est avec bonheur qu'elle entrait dans la cité et se posait dans une auberge.
Les jambes bien lourdes, le souffle un peu court mais heureuse d'être là, tout simplement.

Une toilette vite faite et la rouquine prenait le chemin de la Lergue! Un manque terrible de cet endroit aux souvenirs si .. chaleureux!
Elle saluait les passants, les pêcheurs.. Et ce soleil déjà présent dès la pointe du jour! Cela changeait des Alpes où le printemps trainait à venir.

L'odeur du sud.. rien de tel pour lui redonner une énergie endormie.

Elle n'avait pas mis les pieds dans l'eau, rien que de retirer ses bottes était devenu une épreuve tant son ventre la génait! Un ventre imposant et lourd! Huit lunes déjà.. mais elle en avait marre! Il était temps que dame nature se hâte!

Enfin .. elle appréhendait tellement! Depuis plusieurs jours elle ne se sentait pas bien, le voyage était une sottise mais qu'importe, elle l'avait décidé ainsi et en payait le prix!
Une bouffée de chaleur l'envahissait lui donnait un rouge prononcé aux joues! la respiration se faisait plus courte et plus difficile!

Bon sang! c'est pas possible! Et Déos aide-moi!! les yeux vers le Ciel!
Eléo s'éloigne de la rive, marche doucement vers les arbres en fleurs.. se traine un peu, attend que la douleur passe, serre les dents et grogne intérieurement. Elle prendrait son mal en patience et la patience était tout ... sauf sa principale qualité.

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Gildas

Mandorrallen

Eleonore.

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--La_vieille.

Fin du rp - merci aux joueurs!!!

Gildas

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[RP] Passer ou.. trépasser? il faut enfanter!